•  

    L'abc d'une cave à vin

     

    Vous avez décidé de mettre sur pied une petite réserve de vin à la maison? Découvrez l'abc d'une cave à vin à travers nos conseils et suggestions.
     

    L'abc d'une cave à vin

    iStockphoto.com

     

    Pas nécessaire de posséder une véritable cave à vin pour conserver quelques bouteilles. Si vous buvez le vin acheté dans l’année ou gardez rarement des vins plus d’un an, un placard sombre et frais fera très bien l’affaire. Ne reste plus qu’à faire vos choix.



    Attention: même une réserve d’une vingtaine de bouteilles ne se monte pas du jour au lendemain. Elle se construit au gré des trouvailles et des coups de cœur. Elle doit évoluer au fil du temps et refléter votre personnalité.

    Le départ


    Commencez avec des vins que vous aimez, mais dans une gamme variée de goûts. Le plus simple: sélectionner quelques bouteilles dans chaque pastille de goût de la SAQ. De cette façon, vous aurez une belle gamme de vins passe-partout à servir en tout temps, de l’apéro au dessert.



    Pour dénicher les vins qui garniront votre réserve, n’hésitez pas à sortir de votre zone de confort et à essayer de nouveaux crus. Demandez l’avis des spécialistes en vin, lisez bouquins et critiques sur les vins, écoutez les suggestions de vos proches et amis et, bien sûr, suivez votre instinct et vos attirances.



    Quelques suggestions pour une cave diversifiée, et quelques propositions d’accords vins-mets.

     

    Les champagnes, mousseux et vins de glace


    Gardez au moins un champagne pour souligner les grands événements de la vie, un mousseux de Californie, un cava d’Espagne ou encore un Prosecco d’Italie pour l’apéro, et un vin de glace pour le dessert.


    Les vins blancs


    Dans la catégorie «délicat et léger»: pinot blanc, sauvignon blanc, etc.
    À servir en apéro, en entrée, avec des salades, des poissons grillés ou pochés, de la volaille grillée, de la fondue au fromage, des mets végétariens.

    Dans la catégorie «fruité et vif»: pinot gris, riesling, etc.
    À servir avec des sushis, des mets asiatiques, de la volaille en sauce, de la raclette, des fromages à pâte pressée (emmental, gruyère).

    Dans la catégorie «aromatique et rond»: chardonnay.
    À servir avec des poissons, des pâtes crémeuses, des mets en sauce, des ris de veau.

    Dans la catégorie «fruité et doux»: riesling, sauvignon de vendanges tardives.                   À servir avec des mets aigres-doux et sushis, des terrines avec chutney, des tartes aux fruits, des fromages bleus ou à pâte persillée.

     

    Les vins rouges


    Dans la catégorie «fruité et léger»
    : pinot noir, beaujolais, etc.
    À servir en entrée, avec des charcuteries, des poissons grillés, des volailles ou viandes blanches rôties, des pâtes à la tomate ou au beurre, des fromages (Oka, brie, Riopelle).

    Dans la catégorie «fruité et généreux»
    : merlot, zinfandel, syrah, cabernet-sauvignon, etc.
    À servir avec des pâtes sauce à la viande, des poissons sauce au vin rouge, des mijotés, des saucisses, des fromages (cheddar, Kénogami, Mi-Carême).

    Dans la catégorie «aromatique et souple»: syrah, cabernet-sauvignon, merlot, etc.
    À servir avec des viandes rouges braisées, de l’agneau, des grillades de bœuf.

    Dans la catégorie «aromatique et charnu»: cabernet-sauvignon, merlot, syrah, etc.    À servir avec des viandes rouges saignantes, du magret de canard, de l’agneau, des gibiers.



    Les vins rosés


    Dans la catégorie «fruité et léger»: merlot, syrah, grenache, etc.
    À servir avec des salades, des poissons grillés, du poulet rôti, des crustacés.

    Dans la catégorie «fruité et généreux»: cabernet-sauvignon, syrah, malbec, etc.
    À servir avec du porc, des escalopes de veau à la crème, des poissons à chair grasse grillés.

    Dans la catégorie «fruité et doux»: White Zinfandel.
    À servir en apéro, avec des salades, des mets asiatiques, des bouchées aux fruits.

     

    L'entreposage


    Ça y est! Vous avez constitué une belle réserve de bons vins. Assurez-vous alors de bien les entreposer: à l’horizontale sur une tablette, afin que le bouchon de liège reste en contact permanent avec le vin et garde ainsi son étanchéité, et étiquette vers le haut pour éviter qu’elle s’abîme. Par contre, les bouteilles avec capsule dévissable ou en plastique peuvent être couchées ou gardées debout, puisque le risque est nul que le vin soit bouchonné.

    Le service


    Pour le service, commencez par les vins les plus légers et allez en crescendo vers les plus corsés. Encore une fois, les pastilles de goût sont de bonnes indicatrices.

    Astuce température


    Et si vous ne vous rappelez jamais à quelle température servir les vins, adoptez la règle des 30 minutes. On met le vin rouge au frigo 30 minutes et on le sort 30 minutes avant de le servir. Le vin blanc ou rosé peut aussi être sorti 30 minutes avant d’être servi; toutefois, si on l’aime très frais, il n’y a pas de mal à le sortir du frigo à la dernière minute.

    À votre santé!

    Merci à la sommelière Jessica Harnois pour sa collaboration.

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Les piments les plus forts au monde!

     

    du site labonnecuisine.be

     

    Pour classer les piments les plus forts au monde, il en faut de la volonté. Il existe une centaine de variétés de piments. Thaïlandais, antillais ou africains, les piments, ca brule ! Si vous n’êtes pas de férus initiés en la matière, faites gaffe à vos papilles quand vous relevez et épicez. Sinon vous risquez gros. Et chaud !


    Ainsi, sans doute pour évaluer leur potentiel et aussi sa science ( si si reconnaissons le), Wilbur Scoville, ce pharmacien mégalomane a eu l’idée étincelante de classer les piments les plus forts sur la base de leur teneur en « capsaïcine ».


    Ici le fameux classement appelé aussi échelle de Scoville. Découvrons ensemble ce classement piquant !

     

    1 : Le trinidad moruga scorpion

    2

    C’est le number one, l’apothéose ! Ce piment est l’un des plus brulants au monde. Rien que le nom le transcrit .Comme Le scorpion ce piment sournois titille au début mais installe sa douleur lentement et fatalement. A moins que vous soyez un masochiste culinaire avéré, ne le tentez même pas.

     

    2 : Le trinidad scorpion butch taylor

    3

    Le 2eme piment le plus fort au monde venu de trinidad. Vous allez courir votre sprint exactement comme les athlètes réputés de ce pays après avoir ingurgité ce 2eme scorpion. Mais seulement en direction d’une source d’eau. On est en ce moment à 1.463.700 de notre taux de capsaicine !

     

    3 : Le piment naga viper

    4

    Piment hybride inventé aux royaumes unis, celui là a été croisé par un type, surement spécialisé en torture et qui garantit une heure de pure souffrance à celui qui le consomme. En 2011 , il était qualifié par le livre des records Guinness comme le plus fort au monde !

     

    4 : L’ Infinity Chili

    5

    Méfiez vous de ce nom un peu fleur bleue ! Nick Woods, cet anglais n’a pas crée une épice fine et douce. Mais le 4eme piment le plus fort au monde. Une vraie tuerie !

     

    5 : Le nagas bhut jolokia

    6

    Vous devriez le diminuer 1.000.000 de fois dans l’eau pour atténuer son poison piquant ! Ce piment est 166 fois plus piquant que le tabasco. C’est dire…

     

    6 : Naga x habanero

    7

    Mélangez deux piments ( le précédent et le suivant sur la liste) et créez ce suicide. Une idée pure anglaise. Ingénieuse ou cruelle ?

     

    7 : Piment Habanero ou piment antillais

    8

    Envie de pulvériser un patron trop cynique ou chiant, une belle mère acariâtre ? Invitez-les à diner et épicez votre sublime repas du piment antillais. Effet revanche garanti ! Ce piment brule les mains au contact et sert aussi de bombe lacrymogène artisanale.

     

    8 : Piment thaï hot

    9

    Ce piment asiatique est enfin celui qui est utilisé en cuisine. Européens pas habitués, s’abstenir ou préciser au restaurant thai que vous commandez « pas piquant ». A 300.000 à l’échelle de Scoville, nus sommes encore au stade de « arme à destruction massive ».

     

    9 : Le piment oiseau

    piment oiseau, piment thai

    Appelé aussi piment réunionnais, on l’utilise pour relever les huiles à pizza, les bonbons et les plats réunionnais. Il est aussi utilisé pour appeler les femmes « casse-couilles » ou celles qui ont du chien, sur cette ile.

     

    10 : Le piment de Cayenne

    11

    A la dixième place, voici notre « inoffensif » à bien doser quand même ! La preuve, on l’appelle aussi le « piment enragé ». Chili pour les espagnols, le piment de Cayenne est utilisé en cuisine et aussi pour des raisons médicinales. Ce piment aurait des vertus thérapeutiques contre les problèmes articulaires, notamment l’arthrose. D’aucuns lui attribueraient même des vertus amincissantes.

     

     

    Voici le top 10 officiel des piments les plus forts au monde!

     

    Au passage : En Afrique précisément au Sénégal, il existe un piment connu nommé : Tyson ! Ce piment guerrier relèverait à lui seul une grosse marmite de soupe. En plus d’être extrêmement piquant, il apporte un parfum exquis aux préparations.

     

    Petites astuces pour doser des plats trop pimentés par mégarde

     

    – Diluez le goût du piment : enlevez quelques cuillères à soupe de sauce et complétez par du lait de coco ou de la crème liquide. Ou rallongez la préparation ( faites pour 3 quand à l’origine , vous cuisiniez pour deux)

     

    – Ajoutez des féculents : Les pommes de terre, tout comme le pain, agissent comme un buvard

     

    – Sucrez : Le sucre a également la capacité d’adoucir un plat trop pimenté. Déposez un carré dans votre marmite, mélangez régulièrement jusqu’à ce qu’il fonde entièrement.

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    2016, l’année du millet?

     

     


    Après le quinoa, voici que le millet fait son entrée au temple des «supers grains». Trucs et conseils pour l’apprêter.

    Par Corinne Fréchette-Lessard du magazine Chatelaine

     

    Alimentation 2:  2016, l’année du millet?

    Photo: iStock

     

    Le quinoa a fait une entrée remarquée sur nos tables il y a quelques années. Serait-ce au tour du millet ? C’est ce que souhaitent des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley, qui ont lancé le Millet Project pour le populariser. Parmi les qualités de ce « super grain », on compte sa haute teneur en protéines, en fibres, en minéraux et en vitamines, sa culture, qui nécessite peu d’eau, et son faible coût. Et il est sans gluten…

     

     

    Quelques conseils pour l’apprêter

     

    Comme accompagnement ou comme base de salade tiède :

     

    Dans une casserole, sur feu moyen, faire rôtir 1 tasse de millet pendant quelques minutes.
    Ajouter 500 ml (2 tasses) d’eau et 1/4 c. à thé de sel.
    Couvrir et porter à ébullition.
    Ajouter 1 c. à soupe de beurre, réduire le feu et laisser mijoter environ 15 minutes, jusqu’à ce que le liquide soit presque complètement absorbé.
    Retirer du feu et laisser reposer 10 minutes à couvert.
    Détacher les grains à la fourchette et servir.

     


    En céréale chaude :

     

    Utiliser la même recette, mais avec 750 ml (3 tasses) d’eau.
    Remuer régulièrement pendant la cuisson.


    Source: Civil Eats et The Kitchn

     

    Alimentation 2:  2016, l’année du millet?

     

    Pin It

    4 commentaires
  •  

    Du canard pour la fête

     

    Le canard se prête à toutes sortes de... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE)

     

    Le canard se prête à toutes sortes de recettes qui peuvent se tailler une place de choix aux côtés de la dinde à la table du réveillon.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Nathaëlle Morissette
     

    Le canard s'est taillé une place de choix à la table du réveillon aux côtés de la dinde. Rarement invité à la fête il y a 20 ans à peine, il lui vole même souvent la vedette. Canard entier, magrets, foie gras, il a bien des atouts pour séduire les convives.

     

    UNE NOUVELLE VOLAILLE POUR FAIRE RIPAILLE

     

    L'entreprise Canard Goulu prépare Noël... depuis janvier dernier. Et pour cause, les producteurs de Saint-Apollinaire font 25 % de leur chiffre d'affaires annuel pendant la période des Fêtes. Portrait d'une tendance qui ne se dément pas : du canard pour Noël.

    De la mi-octobre jusqu'à Noël, 10 canards de Barbarie gavés et une dizaine de kilos de foie gras atterrissent chaque semaine dans la cuisine servant à apprêter la bête et préparer les plats et terrines qui seront vendus dans les trois boutiques du Canard Goulu. Le canard, avec son foie gras, ses rillettes et ses cuisses, s'impose-t-il de plus en plus sur le menu du réveillon des Fêtes ? S'il ne déloge pas encore la dinde, il gagne tranquillement en popularité en cette période de festivités.

     

    « Le foie gras, j'ai l'impression qu'il y en a sur toutes les tables à Noël, lance en riant Martin Guillemette, chef du Canard Goulu. Pendant les Fêtes, les gens font la file pour en acheter. »

     

    En plus de vendre des bêtes entières, l'entreprise se spécialise dans le prêt-à-manger, comme beaucoup d'autres producteurs. En décembre, les gens sont nombreux à venir faire des emplettes dans leurs boutiques de la région de Québec avec leur glacière. Le 23, deux jours avant le jour J, est particulièrement achalandé. « C'est fou, fou, fou, lance Marie-Josée Garneau, copropriétaire du Canard Goulu, qui donne un coup de main à ses employés en boutique. On se met chic. C'est comme notre Noël. » Et le foie gras figure évidemment sur la liste d'achats des clients.

     

    « [Le foie gras] est un incontournable. C'est un produit de luxe qu'il faut prendre le temps de manger avec les gens qu'on aime », dit-elle.

     

    Mais il n'y a pas que le foie gras. Les magrets, les rillettes, les cuisses réussissent aussi à agrémenter un repas des Fêtes. « C'est une viande rouge qui a un goût très typique. C'est assez festif, le canard, on n'en mange pas tous les jours, souligne Isabelle Mihura, copropriétaire de la Ferme basque de Charlevoix. Avant, dans la région, c'était complètement inconnu », ajoute-t-elle. La preuve : lorsqu'elle s'est lancée dans la production il y a 12 ans, le mois de décembre n'était pas synonyme d'achalandage. Aujourd'hui, les fins de semaine précédant Noël sont fort occupées pour Mme Mihura et son conjoint, Jean-Jacques Etcheberrigaray, tous les deux d'origine basque.

     

    Même son de cloche du côté de Canards Maurel-Coulombe, dans Lanaudière. « On a deux périodes achalandées dans l'année : en décembre et au mois d'août, quand les gens sont en vacances, explique Yvanne Maurel, copropriétaire de cette ferme d'élevage de Saint-Jean-de-Matha. Parce que, avec le canard, on mange des plats d'exception. »

     

    APPRIVOISER LA BÊTE

     

    Il y a 20 ans à peine, au Québec, le canard avait davantage une place de choix sur la liste d'épicerie des représentants de la communauté chinoise. À partir des années 2000, l'entreprise Canards du Lac Brome s'est lancée dans une opération séduction auprès des consommateurs qui semblaient frileux à l'idée de manger une viande qu'ils connaissaient peu. Suggestions de recettes et plats transformés faciles à servir ont tôt fait de convaincre nombre de gourmands. Aujourd'hui, le pâté de canard champêtre remplace la tourtière dans de nombreux repas des Fêtes.

     

    Et pour faire un pied de nez à la dinde, qui vole encore la vedette en ces temps de réjouissances, certains consommateurs déposent maintenant le canard en entier au centre de la table. Plus récemment, en prévision de Noël, Canards du Lac Brome a mis en ligne une vidéo sur la préparation de la bête entière.

     

    Alors qu'ils manquaient au départ de confiance en eux, de plus en plus de consommateurs maîtrisent maintenant la cuisson de cette volaille. Beaucoup n'hésitent même plus à poêler eux-mêmes leur foie gras. « Les gens savent comment le cuisiner, estime Yvanne Maurel. Le magret n'a plus de secret pour personne. »

     

    « Pendant le temps des Fêtes, les gens veulent des choses différentes, avance Brigitte St-Julien, gérante de la mise en marché pour Canards du Lac Brome, pour expliquer cette tendance à servir du canard. Avec les familles reconstituées et les repas qui se multiplient, tu ne peux pas manger de la dinde trois soirs de suite. »

     

    TROIS CANARDS D'ÉLEVAGE

     

    Tous les canards ne sont pas nés égaux. Certaines espèces conviennent davantage à la production de la viande et d'autres se prêtent mieux au gavage... pour le foie gras. On compte trois espèces de canard en élevage au Québec, les voici :

     

    LE CANARD DE BARBARIE

     

    Plus accessible dans les années 90, cette espèce a séduit des producteurs comme Canard Goulu et la Ferme basque de Charlevoix. L'espèce est plus rébarbative au gavage, mais a une viande maigre et savoureuse, et grossit rapidement.

     

    LE CANARD MULARD

     

    C'est l'espèce par excellence pour la fabrication du foie gras. Issu d'un croisement entre un canard de Barbarie et une cane de Pékin, il est maintenant plus répandu au Québec, notamment chez Canards Maurel-Coulombe, à la Ferme basque de Charlevoix et à la Ferme Rougié.

     

    LE CANARD DE PÉKIN

     

    Élevé principalement pour sa viande et ses oeufs, notamment par Canards du Lac Brome, le canard de Pékin sert quant à lui à la production de poitrines, de cuisses, de rillettes et de pâtés... mais pas de foie gras.

     

    Source : Association des éleveurs de canards et d'oies du Québec (AECOQ)

     

    TROIS PRODUCTEURS

     

    CANARDS MAUREL-COULOMBE

    PROPRIÉTAIRES : Yvanne Maurel et Martin Coulombe

    Depuis ses débuts dans l'univers des canards, il y a 10 ans, le tandem Maurel-Coulombe n'a jamais eu la prétention de gérer une grosse entreprise. « On ne peut pas faire la quantité et la qualité », estime Yvanne Maurel, Française d'origine. Ces propriétaires-gaveurs de Saint-Jean-de-Matha, dans Lanaudière, élèvent et transforment 1600 canards par année. On peut notamment acheter du foie gras, de jolies verrines et du cassoulet dans la boutique de la ferme.

    Consultez le site des Canards Maurel-Coulombe : domainemaurelcoulombe.com

     

    CANARDS DU LAC BROME

    PROPRIÉTAIRES : Mario Côté et Joe Jurgielewicz

    L'entreprise du Lac-Brome, dans les Cantons-de-l'Est, est sans doute la plus connue. Et pour cause, elle existe depuis 1912 et produit annuellement 2,5 millions de canards de Pékin. Vers la fin de la décennie 90, Canards du Lac Brome s'est lancée à la conquête des Québécois, plutôt friands de poulet et de dinde. Depuis, l'entreprise ne cesse de lancer de nouveaux produits comme les saucisses, le canard entier, les pilons et la viande confite vendus en boutique et dans certains supermarchés.

    Consultez le site des Canards du Lac Brome : canardsdulacbrome.com

     

    LE CANARD GOULU

    PROPRIÉTAIRES : Marie-Josée Garneau et Sébastien Lesage

    Deux têtes, quatre bras et une marge de crédit de 10 000 $. Voilà comment Marie-Josée Garneau décrit les débuts de son entreprise avec son associé Sébastien Lesage en 1997. Depuis, Canard Goulu, à Saint-Apollinaire près de Québec, n'a cessé de croître. Du gavage à la transformation des produits en passant par l'abattage, l'entreprise, qui emploie 35 personnes, gère toute la chaîne de production et compte trois comptoirs de vente. Elle produit annuellement 30 000 canards de Barbarie.

    Consultez le site du Canard Goulu : canardgoulu.com

     

    Alimentation 2:

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Le risotto

     

     


    Le risotto est un plat de riz originaire de la région de la Lombardie en Italie. Habituellement servi en primo, c’est-à-dire au premier service du repas, le risotto est composé de riz à haute teneur en amidon cuit à feu doux, auquel on ajoute progressivement du bouillon. La cuisson lente du risotto permet au riz de relâcher son amidon, donnant au plat une texture crémeuse et onctueuse.

     

    Variétés de risotto

    Risi e bisi
    Risotto alla milanese (risotto milanais)
    Risotto ai funghi (risotto aux champignons)
    Risotto alla monzese (risotto au vin rouge)
    Risotto al nero di seppia (risotto à l’encre de seiche ou risotto noir)
    Risotto al frutti di mare (risotto aux fruits de mer)
    Risotto al latte (risotto au lait)

     


    Le risotto, qui s’apprête tant aux fruits de mer qu’aux légumes du jardin, est apprécié pour sa polyvalence. Si la version de base (appelée tout simplement risotto alla parmigiana) est préparée seulement avec des oignons, du beurre, du vin blanc et du parmesan, il existe de nombreuses variations qui n’ont de limites que l’imagination du cuisiner. Voici les plus courantes.

     

    Risi e bisi

    Ce plat originaire de la Vénitie est considéré comme l’ancêtre du risotto. Il s’agit d’une soupe épaisse à base de riz, de bouillon de légumes (souvent du bouillon préparé avec des cosses de pois frais) et de petits pois. Le riz est cuit jusqu’à ce qu’il ait absorbé une grande partie du bouillon, conférant au riz une texture semblable à celle du risotto.

     

    Risotto alla milanese (risotto milanais)

    Il s’agit de l’accompagnement traditionnel de l’osso buco. Contrairement au risotto habituel qui est monté au beurre, le risotto milanais est préparé avec du lard et de la moelle de boeuf fondu. Sa couleur dorée et son parfum typique proviennent du safran qui est utilisé pour parfumer le bouillon de boeuf, avec lequel il est le plus souvent préparé.

     

    Risotto ai funghi (risotto aux champignons)

    Les champignons sauvages sont très populaires et très appréciés en Italie, il n’est donc pas étonnant que l’un des risottos les plus communs soit le risotto aux champignons sauvages. Souvent à base de champignons porcini, mais pouvant inclure d’autres sortes de champignons (chanterelles, pleurotes, cremini, truffe, etc.), le risotto aux champignons est souvent préparé avec de l’eau de trempage de champignons séchés.

     

    Risotto alla monzese (risotto au vin rouge)

    Au contraire du risotto alla parmigiana, le risotto de Monzese est un risotto à base de vin rouge, ce qui lui donne une belle couleur rouge profonde. Il est souvent accommodé avec du saucisson ou de la chair à saucisses.

     

    Risotto al nero di seppia (risotto à l’encre de seiche ou risotto noir)

    Ce risotto est aromatisé avec de l’encre de seiche ou de pieuvre, lui conférant une couleur noire riche et profonde. Il est parfois agrémenté de fruits de mer poêlés, comme des pétoncles.

     

    Risotto al frutti di mare (risotto aux fruits de mer)

    Semblable à la paella, ce risotto est composé d’ail, de fumet de poisson ou de fruits de mer, de vin blanc et habituellement d’huile d’olive (en lieu et place du beurre). Il sera garni de fruits de mer, le plus souvent des coquillages, comme les palourdes, les moules et les couteaux.

     

    Risotto al latte (risotto au lait)

    Servi en version sucrée ou salée, ce risotto est à base de lait plutôt que de bouillon, ce qui lui confère une texture encore plus riche et moelleuse. La version sucrée, aromatisée avec du sucre et de la cannelle, ressemble à notre pouding au riz, alors que la version sucrée est assaisonnée très simplement avec du parmesan et du sel.

     

    Composition du risotto


    Le risotto est toujours composé d’un riz à grain rond et court (comme l’arborio, le carnaroli ou le vialone nano), qui contient une forte teneur en amylopectine tout en étant pauvre en amylose. Ces caractéristiques de la variété de riz sont nécessaires à la texture finale du risotto, puisqu’un riz riche en amylose, comme le riz basmati, aura tendance à retenir son amidon. Le reste des ingrédients varient selon les sortes de risotto, mais la plupart d’entre eux contiennent un corps gras (du beurre ou de l’huile d’olive, mais plus souvent du beurre), du vin (blanc ou rouge), du bouillon ou une autre sorte de liquide, et du parmesan ou un autre fromage à pâte ferme râpé.

     

    Les garnitures possibles sont nombreuses et diverses: citron, purée de basilic, petits pois, asperges, champignons, palourdes, poisson, saucisse, pétoncle, courges, betterave, etc.

     

    Comment préparer le risotto?


    Le risotto est simple à préparer, mais il a le défaut de monopoliser l’attention du cuisinier durant presque toute sa préparation. L’oignon haché est sauté dans l’huile et dans le beurre, mélange auquel on ajoute le riz, que l’on fait revenir de manière à enrober les grains de corps gras. Le riz est ensuite déglacé avec une petite quantité de vin blanc (entre 1/2 et 3/4 de tasse) et le risotto est remué à la cuillère jusqu’à l’absorption presque complète du liquide. Le bouillon est ensuite versé sur le riz, une petite quantité à la fois (environ une louche ou 3/4 de tasse de bouillon), et le risotto est remué et touillé jusqu’à l’absorption presque complète du liquide. La cuisson du risotto nécessitera donc de verser 4 à 5 fois du liquide sur le riz, et de remuer le plat durant presque toute la préparation. Le temps de cuisson variera en fonction de la variété de riz et de la quantité utilisée dans la recette. On ajoutera ensuite les garnitures au risotto, en général à la fin de la cuisson, avant de lui donner la touche finale, en ajoutant le parmesan et beurre.

     

    Certains cuisiniers ont développé des méthodes permettant de ne pas brasser le risotto durant toute sa préparation, mais la plupart des méthodes classiques supposent de remuer le riz continuellement. À la fin de la cuisson, le riz du risotto doit être moelleux mais ferme sous la dent, il ne doit pas s’écraser ou être pâteux. On dit de cette cuisson qu’elle est “al dente”.

     

    Origine, provenance et histoire du risotto


    La recette de risotto telle qu’on la connaît provient probablement d’une adaptation sophistiquée de plats paysans (comme le risi e bisi). Selon les historiens de la gastronomie, la première recette de risotto dont il existe des traces écrites date du milieu du 19e siècle, dans un livre de cuisine d’Artusi, l’un des premiers auteurs de livres de recettes italiens connus.

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique