•  Photos poétiques de reflets

    Dôme de Florence
    Reflets dans l'eau, dans un miroir ou à travers une vitre... Toutes les occasions sont bonnes pour adopter un point de vue original. A l'image, le fameux dôme de la Cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence, se reflète sur les pavés trempés par la pluie.
    ©  Ivan Goncalves

    Dans une rue de Barcelone

    Rue de Barcelone
    Quand la ville de Barcelone se reflète dans une flaque d'eau...
    ©  Henri Manguy

    Circularité à Toulouse

    Circularité
    Quoi de mieux pour exprimer la circularité de la place Wilson à Toulouse ?
    ©  Aurélie Boutin

    Dans un réservoir d'eau au Yémen

    Réservoir d'eau
    Hababa, réservoir d'eau de la ville dans les hauts plateaux de l'ouest du Yémen.
    ©  Alice Aubert

    Toute la majesté du Taj Mahal

    Taj Mahal
    Le Taj Mahal à Agra en Inde.
    ©  Loïc Despres

    Cathédrale de Béziers

    Cathédrale de Béziers
    Parfaite symétrie sur cette vue de la cathédrale Saint-Nazaire depuis le pont neuf à Béziers.
    ©  Josette Clause

    Etang désolé

    L'étang
    Pose longue sur les bords d'un étang à Pernay.
    ©  Thierry Courossé

    Les bords d'un canal parisien

    Canal parisien
    Le reflet des maisons colorées du Quai de Valmy à Paris.
    ©  Jean-Pierre Tolomio

    Reflets au petit matin

    Reflet au petit matin
    Reflet des montagnes au petit matin...
    ©  Corinne Top

    Lumière automnale

    Lumière
    Splendides couleurs automnales à Tilf en Belgique.
    ©  Willy Gillard

    Temple au milieu des fleurs de lotus

    Temple au milieu des fleurs de lotus
    Fleurs de lotus et reflets à Ayutayah en Thaïlande.
    ©  Jean-Claude Tribout

    Reflets de l' Antiquité

    Reflets de l' Antiquité
    Site archéologique de Milet, cité fondée au IXe siècle avant J.C par les Grecs d'Ionie.
    ©  Alice Aubert

    Les montagnes dans le lac

    Montagnes dans le lac
    Au Refuge des Evettes en Savoie.
    ©  Claude Garnier

    Dans un verre de bière

    Vue dans un verre
    Reflets des façades des maisons de la ville de Gand en Belgique, dans un verre de bière.
    ©  Christian Villiger

    Reflet dans une guelta de Mauritanie

    Reflet sur la guelta
    Magnifiques reflets des palmiers sur l'eau figée d'une guelta dans le désert mauritanien.
    ©  Alice Aubert

    Reflets sur fonds marins

    Reflets sur fonds marins
    Quand le reflet d'un beau voilier se mélange aux couleurs du fond de la mer, avec les rayons rasants du jour qui décline. Photographie prise à Saint-Cyr-sur-Mer.
    ©  Serge Agombart

    Reflets urbains

    Reflets urbains
    L'oeuf chromé de Chicago aux États-Unis.
    ©  Jacques Verbizier

    Flaque d'eau

    Flaque d'eau
    Un érable se reflète dans une flaque dans le Languedoc-Roussillon.
    ©  Fabien Riffard

    La rue vue d'une flaque d'eau

    Vue d'une flaque d'eau
    La rue se reflète sur une flaque d'eau à Toulouse.
    ©  Muriel Beccaletto

    Reflets glacés

    Reflets glacés
    Reflet dans la glace brisée en bord de Meuse.
    ©  Francis Denoël

    Reflets d'intérieur

    Lampe reflet
    Reflets d'intérieur à La Ville du Bois, France.
    ©  Safaa Fae

    En avant la musique !

    En avant la musique
    Musiciens immortalisés à Turin, Italie.
    ©  Alain Gendre

    Miroir naturel

    Miroir naturel
    Les reflets du ciel aux Sablières d'Ecouflant à Anjou.
    ©  Thierry Courossé

    Sous le pont en arc de la "Ville rose"

    La ville rose
    Reflet de l'eau sous le Pont-Neuf de Toulouse.
    ©  Aurélie Boutin

    Le monde à l'envers

    Le monde à l'envers
    Reflet dans un lac lors d'une randonnée à Bourg-Saint-Maurice.
    ©  Michel Germain

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    Histoire et passion au coeur de

    la Maison Arabe

     

     

    Corentin Vilsalmon 
     
     

    Véritable joyau de la culture marocaine, la Maison Arabe s'inscrit dans le plus pur héritage de la tradition et des valeurs du pays.

     

    Cet ancien riad transformé en hôtel de luxe est situé au coeur de la cité rouge de Marrakech, non loin de la célèbre chaîne de montagnes de l'Atlas. C'est à cet endroit que deux européennes, Mesdames Sébillon-Larochette, mère et fille, décident d'installer un restaurant gastronomique de cuisine marocaine, dans la médina de Marrakech. Ouvert lors du règne de Thami el Glaoui, l'un des plus célèbres pachas du Maroc et plus particulièrement de cette ville. C'est d'ailleurs une ancienne esclave du pacha qui révèle les secrets culinaires du Maroc aux gérantes du restaurant, ce qui lui vaut une renommée internationale. Des convives prestigieux y ont dîné : Winston Churchill, Ernest Hemmingway, la reine du Danemark ou encore le Général de Gaulle

     

     

    Puis, d'un jour à l'autre, l'endroit ferme pour une quinzaine d'années. C'est en 1994 que le prince Fabrizio Ruspoli découvre cette bâtisse magnifique et légendaire et en tombe amoureux. Il la rachète et entreprend de la rénover. 

     

     
     
     

    Fabrizio Ruspoli, un homme d'exception 

     

     

    Il aime les maisons et sa philosophie peut se résumer avec un seul mot "habiter" : "Habiter, voilà un terme universel qui a une résonance intime au fond de chacun de nous. Qu’est ce qu’habiter si ce n’est se connaître soi-même ? Ne dit-on pas souvent d’un lieu qu’il en émane des ondes, bonnes ou mauvaises ? Ne devrait-on pas aller plus loin et se poser alors la question suivante : sommes-nous en harmonie avec l’espace, les volumes et les formes parmi lesquels nous avons choisi d’évoluer? N’oublions pas que si nous habitons un lieu, le lieu nous habite également.

     

    Quatre ans après les travaux, un peu d'agrandissement et d'aménagements, la Maison Arabe ouvre ses portes, en 1998. La maison, devenue hôtel de luxe accueillant, abrite désormais 27 chambres et suites dont les intérieurs sont décorés de tout ce qui fait la renommée de l'art marocain : faïence, tableaux, boiseries, etc. Sans oublier les jardins !

     

     

    Il est donc possible de séjourner dans cet hôtel à la fois convivial, accueillant, chaleureux et luxueux. En plus de ses nombreuses chambres et suites, la Maison Arabe propose bien entendu toute une série d'activités de détente : spa, hammam, piscine, soins et massages. Autre point important la culture, et pas n'importe laquelle : la musique (Fabrizio Ruspoli en est apparemment féru). L'hôtel propose ainsi un piano-bar jazz à l'ambiance feutrée.

     

    Mais bien sûr, ce qui a fait jadis la renommée de l'établissement, plus de deux décennies auparavant, est toujours là : la Maison Arabe dispose désormais de deux restaurants ouverts aussi bien aux clients de l'hôtel qu'à des visiteurs extérieurs. L'un propose une sélection des meilleurs plats du monde et de France tandis que l'autre dédié à la cuisine traditionnelle marocaine. Il est même possible d'apprendre les secrets de cette cuisine dans les ateliers cuisine de l'hôtel. Comment ne pas être conquis ?

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Art et Culture 2:  Histoire et passion au coeur de la Maison Arabe

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    Pétra

    La légende de pierre


    Il est des cités dont le seul nom fait rêver. Pétra est de celles-ci.

    Entrée dans la légende en 1812, elle fait depuis partie de l'imaginaire de tous les passionnés de vieilles pierres et de légendes oubliées.

    Prise d'assaut par les touristes faisant une escale en Jordanie, elle n'a rien perdu de son pouvoir d'attraction. Jugez-en vous-mêmes !

    Isabelle Grégor
    Pétra (Jordanie), Vue du siq (photo : Gérard Grégor)

    Le réveil de la belle endormie

    Pétra (Jordanie), Le Khazneh vu du siq (photo : Gérard Grégor) L'explorateur n'en croit pas ses yeux. Après une demi-heure de marche entre deux parois escarpées, il a devant lui une façade rosée composée de colonnes ouvragées et de restes de sculptures.

    Le premier bâtiment d'une ville entière ! Car Johann Burckhardt en est presque sûr : «il semble très probable que les ruines du wadi Moussa soient celle de l'antique Pétra».

    Mais il ne peut s'attarder : les habitants de cette partie de l'empire ottoman regardent d'un œil peu amical tout étranger, et ce n'est pas son déguisement de pèlerin qui va le protéger longtemps. Pressé par son guide, il lui faut faire demi-tour sans avoir eu la possibilité d'amorcer le moindre croquis ou de prendre des notes précises.

    La nouvelle se diffuse pourtant vite parmi la communauté de savants installés en Égypte et au Levant. Les expéditions s'organisent dès 1818 et les missions archéologiques commencent à étudier la ville en 1828. C'est à deux Français, Léon de Laborde et Louis Linant de Bellefonds, que l'on doit les premiers relevés scientifiques mais c'est l'Écossais David Roberts, de la Royal Academy, qui a immortalisé la Pétra du XIXe siècle dans ses célèbres dessins. D'abord considérée comme un élément de l'archéologie biblique, la ville devient un objet d'étude à part entière au début du XXe siècle. C'est toute une civilisation qui est apparue !

    Un rêve jailli comme un visage de pierre

    Pétra (Jordanie), Le Khazneh (photo : Gérard Grégor)

    «Tout à coup, je l'ai vu. Le Trésor, la légèreté, la tendresse. La nouveauté. Une idée. Mieux qu'une idée, un rêve. Couleur de nuage. Comme cela lui est apparu, en cette matinée du 22 août 1812, vers huit heures, au débouché du sîq, après tant de fatigues et d'atermoiements, immense et brillant comme l'aurore entre les parois de la montagne. Alors, comme moi, il titubait sur place, enveloppé dans les tourbillons du vent de poussière, il déposait l'outre par terre et il s'asseyait pour mieux voir. Le guide avait déposé la chèvre ligotée sur le sol, et lui aussi regardait la demeure des génies. Puis il s'est retourné vers Burckhardt, il lui a demandé : Que fais-tu ? Le Voyageur, courbé en avant, serrant dans ses mains son journal caché sous sa robe : Je ne peux plus marcher, je suis fatigué, restons un instant ici. Et son regard brillant démentait ses paroles. Il ne sentait aucune fatigue. Son cœur battit plus fort, ses yeux brûlaient, parce qu'il avait découvert le Trésor. Un rêve [...] jailli comme un visage de pierre. » (J.-M. G. Le Clézio in Pétra. Le Dit des pierres, 1993)

    «Une cité vermeille, moitié vieille comme le temps» (John Burgon, poète anglais)

    Stèle en grès portant inscription, Pétra, 1er s., département des antiquités, Amman, Jordanie

    Dès l'Antiquité, les savants se sont intéressés à cette cité enserrée dans son berceau de pierre. Mais les auteurs, comme Strabon, géographe grec du 1er s. av. J.-C., ne précisent pas l'origine de ses habitants, les Nabatéens.

    D'où vient donc cette population ?

    Statue de la Victoire, 1er s., département des antiquités, Amman, Jordanie

    On pense aujourd'hui qu'elle est issue d'une tribu arabe installée sur le site au VIe siècle av. J.-C. D'abord nomade, elle va à partir de 200 av. J.-C. construire dans ce refuge naturel une étape sur la route des caravanes, puis un véritable royaume qui était à la fois le centre économique et politique de la région.

    De l'Arabie heureuse (le Yémen), de l'Inde, du Golfe persique et d'Alexandrie, toutes les routes menaient à Pétra ! La Grèce ou l'Italie ne pouvaient s'approvisionner en épices et encens qu'en comptant sur ses marchands.

    Rome n'accepta pas longtemps cette mainmise : elle envoya l'armée de Pompée assiéger la ville en 64 av. J.-C. puis choisit de développer le transport de marchandises par les routes maritimes ou par le nord, à Palmyre.

    Pétra se tourna alors vers l'agriculture et devint une ville moyenne annexée à l'Empire en 106.

    Elle se couvrit de nombreuses églises sous la période byzantine (IVe siècle) avant de perdre de son influence, sous l'effet notamment du tremblement de terre de 747 qui la priva de ses habitants.

    «La ville avait commencé à sortir du rocher» (Jamal Abu Hamdan, romancier jordanien)

    Pétra (Jordanie), Montée au Deir (photo : Gérard Grégor)

    Pétra est intiment liée à la pierre : par son nom d'abord (du latin petrus : «pierre»), mais aussi par son environnement exceptionnel. Lovée dans un cirque de 3 km sur 5, protégée par des montagnes pour certaines hautes de 300 mètres, la ville a pour le visiteur des allures de forteresse naturelle. L'impression qu'elle a été taillée dans la falaise est amplifiée par les multiples grottes et chambres rupestres qui s'ouvrent dans le grès aux couleurs changeantes.

    L'accès se fait par le sîq («le fossé»), défilé dépassant rarement les 5 mètres de large, encadré de rochers de près de 200 mètres de hauteur. Il est le résultat de l'érosion créée par le wadi («rivière») Mousa. Celui-ci doit son nom à Moïse qui, de son bâton, aurait fait naître une source un peu plus loin. Le problème de l'eau est en effet capital dans cet endroit désertique. La rivière ne suffisant pas à subvenir aux besoins de la cité, les Nabatéens multiplièrent les systèmes pour recueillir et redistribuer l'eau de pluie : barrages, citernes et canalisations permirent finalement de subvenir aux besoins et de développer l'élevage et l'agriculture en terrasses, et même de faire pousser des vignes.

    Les Nabatéens au carrefour de plusieurs influences

    Remontons les siècles jusqu'au règne d'Arétas IV (1er s. ap. J.-C.) qui marque l'apogée de la civilisation nabatéenne. Le royaume de Philopatris («Ami de son peuple») s'étend alors jusqu'à Damas et au sud de l'Égypte, alors que la ville compte elle-même près de 25.000 habitants.

    Parlant une langue issue de l'araméen, le peuple nabatéen a mis au point une écriture considérée comme l'ancêtre de l'arabe. Cette capacité à assimiler diverses influences pour créer une culture propre est également visible dans le domaine de la religion : son panthéon est en effet composé de divinités arabes (comme Dusarès, protecteur des rois) auxquelles ont été assimilés des dieux grecs (Zeus) mais aussi syriens et égyptiens. Ces dieux étaient le plus souvent figurés de façon abstraite par des bétyles, sortes de pierres sacrées.

    On trouve à Pétra de d'autres éléments occidentaux dans l'urbanisme (théâtre, colonnade à portique...) ou l'architecture (bas-relief de style hellénistique, chapiteaux corinthiens...). Par ailleurs, le culte des morts, dont témoignent les nombreux tombeaux-tours présents dans toute la ville, est issu de la tradition orientale. Cette diversité explique la personnalité unique de la cité, située à la rencontre de plusieurs civilisations et forte d'une double influence, orientale et occidentale.

    Pétra (Jordanie), Tombeau-palais (photo : Gérard Grégor)
    Hercule Poirot dans la vallée de la mort

    Hergé, Les Aventures de Tintin : Coke en stock, 1958

    Pétra a été le terrain d'aventures de nombreux héros, de Tintin à Indiana Jones. Mais saviez-vous qu'Agatha Christie, mariée à un archéologue, avait eu l'occasion de visiter le site et s'en était servi comme décor dans son Rendez-vous avec la mort (1938) ? Voici les premières impressions de son héroïne :

    Déjà fatiguée par le long trajet en voiture, Sarah se sentait étourdie. Cette promenade à cheval lui produisait l'effet d'un cauchemar. Il lui semblait que l'enfer allait s'ouvrir sous ses pieds. Le chemin descendait en serpentant à travers un labyrinthe de rocs rouges. Dans cette gorge de plus en plus étroite, Sarah suffoquait.
    Une pensée lancinante hantait son cerveau : «Je descends dans la vallée de la mort !».
    La caravane descendait toujours. La nuit tombait. Le rouge vif des falaises s'assombrit et les touristes poursuivaient leur marche sinueuse, vers les entrailles de la terre.
    Sarah songeait : «C'est hallucinant... Une ville morte...»

    Les principaux monuments

    Pétra compte quelque 700 monuments éparpillés sur plusieurs km2, mais la ville elle-même fait une dizaine de kilomètres de long et se visite à pied.

    - le sîq : ce célèbre défilé de 1.200 mètres, autrefois pavé, comporte tout le long de sa paroi une canalisation et de petites niches rendant hommage à diverses divinités. Il était en effet une des principales voies sacrées de la région. Y coulait autrefois le wadi Moussa qui a été détourné après la crue meurtrière de 1963.

    - le Khazneh (le «Trésor») : surgissant à la sortie du sîq, ce monument est le plus célèbre des tombeaux de Pétra, taillé dans la roche puis décoré dans le style hellénistique. Il participe au mystère de la ville, puisqu'on ne sait pas quand ni pour quelle personnalité il a été construit. L'urne qui le surmonte a subi des coups de fusil : ne disait-on pas qu'il renfermait le trésor de Pharaon ?

    Pétra (Jordanie), Le Khazneh (photo : Gérard Grégor)

    - les tombeaux-tours à la façade rectangulaire percée d'une petite ouverture.

    Pétra (Jordanie), L'intérieur d'un tombeau (photo : Gérard Grégor)

    - la voie à portique ou cardo.

    Pétra (Jordanie), Le cardo (photo : Gérard Grégor)

    - le théâtre : totalement taillé dans la roche, il pouvait accueillir jusqu'à 6 000 personnes.

    Pétra (Jordanie), Le théâtre (photo : Gérard Grégor)

    - le Grand temple, appelé «le château de la fille de Pharaon».

    Pétra (Jordanie), Le grand temple (photo : Gérard Grégor)

    - El-Deir (le «Monastère») : après trois-quarts d’heure d'ascension sur une voie sacrée de 800 marches, on atteint à 1000 mètres d'attitude une terrasse présentant un panorama exceptionnel sur la région.

    Sur ce promontoire se dresse le «Monastère» dont la façade égale en largeur celle de Notre-Dame de Paris (48 mètres) ! Ce monument n'était pas un tombeau car il ne renferme aucune niche funéraire, mais sûrement un mausolée commémoratif destiné au culte d'une dynastie.

    Pétra (Jordanie), Le Deir (photo : Gérard Grégor)

    Le site de Pétra a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985.

    Sources

    Christian Augé et Jean-Marie Dentzer, Pétra. La cité des caravanes, éd. Gallimard (« Découvertes» n°372), 1999.
    Maria Giulia Amadasi Guzzo et Eugenia Equini Schneider, Pétra, éd. Arthaud, 1997.
    Marie-Jeanne Roche, Pétra et les Nabatéens, éd. Les Belles Lettres («Des civilisations»), 2009.
    Henry Stierlin, Cités du désert. Pétra, Palmyre, Hatra, éd. du Seuil, 1987.

    Pétra (Jordanie), Le plafond d'un tombeau (photo : Gérard Grégor) Le plafond d'un tombeau Photo Gérard Grégor

     

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    Le Palais Soleiman, ode au raffinement

    et à la tradition

     

     

    Corentin Vilsalmon 
     
     

    Fer de lance de l'architecture marocaine, le Palais Soleiman jouit d'une belle réputation parmi les passionnés de belles bâtisses et dernièrement de la cuisine typique du pays. Découverte :

     

    L'histoire du Palais Soleiman remonte à plusieurs décennie, du temps où l'impressionnant édifice appartenait à celui qui l'a fait construire au début du XXème siècle, le Caïd Layadi. Puissant, symbole de la féodalité encore de mise au Maroc à cette époque, Miloud Ben El Hachemi El Ayadi a souhaité se faire bâtir un palais princier luxueux. Le pari est réussi et beaucoup estiment désormais que l'histoire du palais est "inséparable de l’histoire du Maroc et de celle de Marrakech au début du XXe siècle."

     

     
     
     
     

    En 1971, le palais entame une seconde vie lorsqu'il est racheté par Mustapha Segueni, dit “Fafa”, un homme d'affaires féru de culture. En réalité, le magnat de l'armature rachète l'une des ailes du palais, mais pas des moindres : celle où le Caïd organisait ses fêtes et dont il se servait également comme salon. L'homme de culture organise alors plusieurs événements de musique classique et lance pour la première fois le trophée de golf Hassan II. Puis en 2004, c'est son fils Driss qui hérite du palais et qui décide d'en faire l'une des meilleures tables d'hôtes de Marrakech. De nombreux aménagement et restaurations sont entrepris pour redonner un bel éclat à ce bijou d'architecture.

     

     

    Depuis, le palais Soleiman, devenu restaurant et privatisable, offre une gastronomie goûteuse dans un décor de rêve. Pas étonnant alors que des convives exceptionnels se joignent aux festivités. Le palais a d'ailleurs été réquisitionné pour des soirées prestigieuses (Dior, Yves Saint-Laurent, la FIFA, etc.).

     

    Aujourd'hui, le menu allie élégance et tradition en proposant un éventail de plats typiquement marocains et d'autres à forte influence européenne (notamment française).

     

     
     
     

    Art et Culture 2:  Le Palais Soleiman, ode au raffinement et à la tradition

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    Découvrez à quel point les bibliothèques

    de la planète peuvent être somptueuses

    et fascinantes

     

     

    Corentin Vilsalmon
     
     
     

    Endroits majestueux où se cotoient sans effort l'Histoire, l'humour, la fiction et beaucoup d'autres, les bibliothèques sont un peu les derniers bastions de la culture à l'ancienne un peu partout dans le monde. Si la plupart de ces bâtiments d'aujourd'hui sont juste simples et pratiques, il y a encore quelques siècles, on savait célébrer la littérature avec brio.

     

    C'est sûrement à cet état d'esprit que le photographe français Franck Bohbot a voulu rendre hommage dans sa série de clichés intitulée House Of Books. Depuis 2012, il parcourt le monde à la recherche des plus belles prouesses architecturales des bibliothèques pour les immortaliser. Et que dire de plus ? Ces photos sont absolument magnifiques !

     

    Bibliothèque Nationale de France, Paris

    Biblioteca Vallicelliana, Rome

    BNF, Site François Mitterrand, Paris

    Biblioteca Angelica, Rome

    Bibliothèque du Sénat, Paris

    Boston Library, Etats-Unis

    Bibliothèque Mazarine, Paris

    Bibliothèque Sainte Geneviève, Paris

    Bibliothèque de l'Hôtel de Ville, Paris

    Harvard Library, Cambridge, Etats-Unis

    Bibliothèque de la Sorbonne, Paris

    Source : Boredpanda.com
     

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