• Louisiane, les chants du delta

    La Louisiane est un Etat du sud de l'Amérique du Nord, elle est située au bord du golfe du Mexique. Berceau du blues, elle a également vu naître le jazz. Depuis les rives du Mississippi, jusqu'au quartier français de la Nouvelle-Orléans, en passant par les anciennes plantations de coton, elle fredonne une histoire vieille de six siècles. Ici, Jackson Square, et la Nouvelle-Orléans.
    ©  Henry Bown - Fotolia
     

    Bourbon Street : la voix française

    En 1682, René Robert Cavelier sieur de La Salle, Français installé en Nouvelle-France (actuel Québec) chevauche le continent jusqu'au Mississippi. Il revendique au passage tous les territoires traversés (soit l'équivalent d'une quinzaine d'Etats !) qu'il baptise Louisiane en l'honneur du roi Louis XIV. Ici, Bourbon Street, dans la Nouvelle Orléans.
    ©  pdphoto.org
     

    Par delà le Mississippi

    Après des siècles de guerre avec les Anglais et les Espagnols, Napoléon Bonaparte décide de vendre le territoire pour financer sa guerre contre la Grande-Bretagne. Mise à prix : 15 millions de dollars. La Louisiane rejoint alors l'Union.
    ©  Natalia Bratslavsky - Fotolia
     

    "Le Vieux Carré Français"

    Jackson Square se situe dans le "vieux carré français" ("French Quarter"). Il est le centre historique de la Nouvelle-Orléans, c'est ici que les Créoles francophones habitaient.
    ©  pdphoto.org
     

    Un tramway nommé Désir

    La Nouvelle-Orléans est traversée par 2 lignes de tramway : une rouge et une verte. Cette dernière est l'héroïne du roman de Tennessee Williams "Un tramway nommé Désir" dans lequel il symbolise la puissance du désir de Blanche (Vivian Leigh) pour Stan (Marlon Brando)
    ©  pdphotos.org
     

    Un centre relativement épargné

    L'architecture des bâtiments est d'époque, avec leurs petits balcons fleuris et leur style colonial, ils ont un charme fou. Le centre fut épargné par la Guerre de Sécession puis plus récemment par l'ouragan Katrina.
    ©  Marc Chartier
     

    L'écho des Antilles

    La Nouvelle-Orléans rappelle également les Antilles, la ville est teintée de culture caribéenne. Les parfums doux et épicés des cuisines cajun et créole s'y mêlent pour le plaisir des papilles.
    ©  Natalia Bratslvsky - Fotolia
     

    Les traces du passé

    La ville est bercée par le Mississippi, qui trouve sa source dans le nord des Etats-Unis et parcourt 3 780 km à travers tout le pays, avant de se jeter dans le golfe du Mexique. On estime qu'un Américain sur 4 vit dans le bassin du fleuve.
    ©  New Orleans Tourism
     

    A l'ombre des rois

    La cathédrale Saint-Louis sur Jackson Square est l'une des plus anciennes cathédrales des Etats-Unis, elle fut construite en 1718, son nom est un hommage au roi de France.
    ©  Julien Manon - Fotolia
     

    Les portes de la plantation

    Le climat sub-tropical et l'omniprésence de l'eau (grâce à la présence du Mississippi) font de la Louisiane l'un des Etats les plus verdoyants d'Amérique.
    ©  Alexandre - Fotolia
     

    Le camaïeu de verts des bayous

    Les bayous ponctuent la Louisiane, il s'agit d'anciens bras du Mississippi qui s'écoulent extrêmement lentement vers le sud de l'Etat formant des marécages. Ils subissent les rythmes des marées couvrant et découvrant les racines mêlées des arbres.
    ©  New Orleans Tourism
     

    Un coin de jungle en Amérique

    Le bayou est devenu un symbole de la Louisiane et par extension du blues dont la naissance est située dans le delta du Mississippi.
    ©  Diana Lundin - Fotolia
     

    Rolling on the river

    Ici, le Mississippi. Il abrite une faune et une flore particulièrement riche, son cours est ponctué de réserves naturelles. En 5 000 ans, le fleuve a changé neuf fois d'embouchures, l'actuelle ne date que du Xe siècle.
    ©  Iofoto - Fotolia
     

    Dans les réserves

    Quelques aigrettes au plumage immaculé au-dessus des eaux.
    ©  Marc Chartier
     

    Fin de journée en Louisiane

    Fin de journée en Louisiane , le soleil se couche sur le bayou réveillant la nostalgie des premiers habitants.
    ©  pdphoto.org
     

    La tête de l'alligator

    Dans ces marais, les alligators sont les rois, le plus grand de l'Etat mesurait 5,8 mètres, les plus grands spécimens peuvent dépasser la tonne.
    ©  Paul Wolf - Fotolia
     

    Dans la lumière

    Un aigrette plane tranquillement sur le bayou.
    ©  Paul Wolf - Fotolia
     

    In pink

    Un flamand rose américain. Le delta du Mississippi est peuplé de nombreuses espèces parmi lesquelles les castors, les serpents, les tortues, les visons ou encore le petit polatouche.
    ©  pdphotos.org
     

    Marais dans la brume

    Un peu de mystère dans les bayous.
    ©  Mccphoto - Fotolia
     

    Petites baraques sur l'eau

    De nombreux pêcheurs vivent dans les bayous, leurs maisons en bois flottent tranquillement sur les eaux, à peine amarrées aux rives du fleuve.
    ©  Jack Edwards - New Orleans Tourism
     

    Sur Bourbon Street : c'est Mardi-Gras !

    Autre vestige de l'époque française : les célébrations de Mardi-Gras. Les danses, les déguisements, les défilés et bien sûr... la musique envahissent les rues de la Nouvelle Orléans.
    ©  Guy Pujol
     

    New Orleans : and all that jazz !

    Une vingtaine de chars défilent pour la parade organisée par les krewers. Des colliers de perles multicolores sont distribués aux spectateurs.
    ©  Guy Pujol
     

    Le passage des chars

    Ambiance garantie dans les rues de la Nouvelle-Orléans courant février.
    ©  New Orleans Tourism - Jeff Strout
     

    La naissance du blues

    C'est des champs de coton de Louisiane que jaillit pour la première fois la "note bleue".
    ©  Jack Edwards - New Orleans Tourism
     

    Blues in the cotton field

    Les travailleurs employés dans les champs de coton et les esclaves chantent leur peine, les chansons sont des "worksongs" tolérées par les grands propriétaires car ils donnent du courage et du cœur à l'ouvrage.
    ©  CGehring - Fotolia
     

    Aux origines du blues

    Robert Johnson est l'une des premières figures du blues, il commence à enregistrer seulement 3 ans avant sa mort. La légende veut que le diable lui-même lui aurait suggéré les plus belles notes de musique en s'emparant de sa guitare un soir qu'il se promenait près de Clarksdale.
    ©  Extrait de la pochette de The Complete Recordings, Sony

     
     

    En attendant

    Le terme "blues" proviendrait également d'un mot en ancien français désignant une histoire personnelle (le mot "bluette" en est également originaire). Le bluesman chante les événements de sa vie, à la première personne du singulier sur les rythmes lancinants de sa guitare ou de son harmonica. 
    ©  Photo d'archive - Library of Congress
     

    Nottoway Plantation : le château blanc

    La plantation Nottoway est l'une des plus grandes construite avant la guerre de Sécession. Ses 65 pièces et sa salle de bal de 20 mètres de longueur ont été transformées en hôtel et en restaurant.
    ©  Nottoway
     

    Les maisons d'esclaves

    Dans une autre plantation, ces deux anciennes maisons de famille d'esclaves ont été conservées. L'esclavage est aboli aux Etats-Unis au terme de la Guerre de Sécession en 1865.
    ©  Alexandre - Fotolia
     

    WC Handy : the Father

    Autre père du blues, William Christopher Handy : entre 20 et 30 ans il parcourt le Mississippi et s'imprègne des différents styles musicaux. Il est l'auteur de "Memphis Blues" considéré comme le premier morceau du genre, il vend ses droits sur cette chanson pour 100 dollars.
    ©  Library of Congress
     

    "All day long..."

    Photo d'archive de la Nouvelle-Orléans.
    ©  Library of Congress
     

    "One day, I'll fly away"

    Une famille sur le pas de la porte. Photo prise en 1940 par un journaliste du Marion Post.
    ©  Library of Congress
     

    Un orchestre dans la ville

    La tradition du blues et du jazz se perpétue en Louisiane, les orchestres sont nombreux et se produisent dans les bars ou dans les restaurants reprenant les standards du genre.
    ©  Richard Nowtiz - New Orleans Tourism
     

    My little white house

    L'ancienne maison du gouverneur, à Baton Rouge, plus au nord dans l'Etat. Son architecture est typique de la fin du XVIIIe siècle.
    ©  Baton Rouge Tourism
     

    Festival à Baton Rouge

    Jolie vision dans le ciel de Baton Rouge : un festival annuel de Montgolfières s'y déroule. Le nom de la ville viendrait des hauts poteaux rouges et autres totems dressés par les Amérindiens.
    ©  Baton Rouge Tourism
     

    29 août 2005 : Katrina

    En 2005, la Nouvelle-Orléans est touchée par l'un des ouragans les plus dévastateurs de son histoire. Son œil était large d'une quarantaine de kilomètres et les vents ont pu atteindre les 280km/h.
    ©  Jose Gil - Fotolia
     

    Des maisons éventrées

    Pendant la tempête, des digues rompent et certains quartiers de la Nouvelle-Orléans se retrouvent sous 6 mètres d'eau. L'évacuation de la ville est demandée, et certains endroits comme le Super Dome sont désignés comme refuges. Celui-ci s'écroulera en parti.
    ©  Ed Yourdon
     

    La reconstruction

    La reconstruction de la Louisiane et de la Nouvelle-Orléans crée une polémique. Cinq ans après, certains quartiers sont toujours en ruines. En octobre 2009, Barack Obama actuel président des Etats-Unis tente de relancer le processus.
    ©  White House - Pete Souza
     

    Instants de quiétude

    Moment de calme à la tombée de la nuit face au golfe du Mexique. Un air de blues continue de résonner dans le Carré Français.
    ©  Natalia Bratlavsky - Fotolia
     

     
    Pin It

    votre commentaire
  • Les constructions folles du Kazakhstan

    Le Kazakhstan se dote de constructions futuristes et d'immeubles tape-à-l'oeil. Tour d'horizon de la folie architecturale qui touche cet ancien pays du bloc soviétique. Ici, la tour Bayterek à Astana, capitale très récente puisque inaugurée en 1998 et qui concentre la plupart des grands paris architecturaux récents du Kazakhstan.
    ©  sudok1 - Fotolia.com

    Bayterek, l'emblème d'Astana

    La tour Bayterek est devenue un emblème pour la capitale Astana. Ce monument qui culmine à 105 mètres offre un panorama imprenable sur la ville. Ce symbole du transfert du pouvoir à Astana, à la fin des années 1990, est un lieu touristique pour les Kazakhs.
    ©  Stefan Baum - Fotolia.com

    Des tours dorées à Astana

    A Astana, la capitale du Kazakhstan, deux tours dorées s'élèvent de part et d'autre de l'artère principale. Au fond, au centre, apparaît la tour Bayterek.
    ©  Carsten Kykal / Fotolia

    Le palace présidentiel

    Le palace présidentiel "Ak Orda", inauguré en 2004 après trois ans de travaux. Il s'agit du lieu de travail du chef d'Etat Nursultan (ou Noursoultan) Nazarbayev, premier et actuel président du Kazakhstan depuis l'indépendance en 1991.
    ©  Igor Zhorov / Fotolia

    Les nouveaux locaux du Parlement kazakh

    Les deux bâtiments blancs et bleu turquoise abritent le Parlement du Kazakhstan. Il se compose d'une chambre haute et d'une chambre basse, comme en France. Mais le pays est soumis à un régime autoritaire.
    ©  Igor Zhorov / Fotolia

    Une arche géante

    Le bâtiment "Kay Munay Gaz" a été imaginé sous forme d'arche. Fontaines et massifs de fleurs habillent ses abords.
    ©  Ilya Postnikov / Fotolia

    Une mosquée gigantesque

    La mosquée "Nur-Astana" fait la fierté des autorités kazakhes. Ce lieu de culte géant a été inauguré en 2008 à l'occasion de l'anniversaire du président.
    ©  Stefan Baum / Fotolia

    La mosquée éclairée la nuit

    La mosquée Nur-Astana vue de nuit. Le bâtiment de près de 4 000 m2 doté de 4 minarets de 62 mètres est bien mis en valeur avec un éclairage conséquent.
    ©  sudok1 / Fotolia

    Khan Shatyr, un centre de loisirs ambitieux

    Le centre de loisirs Khan Shatyr, qui a été imaginé par le cabinet d'architectes Norman Foster and Partners, s'élève dans la capitale Astana.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    100 000 m2 pour la détente à Astana

    Le centre de loisirs Khan Shatyr, à Astana héberge des infrastructures de détente sur une surface de 123 000 m2.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    Une structure étonnante

    La construction du centre de loisirs Khan Shatyr, dans la capitale du Kazakhstan, s'est achevée en 2010. C'est le président Nursultan Nazarbayev qui est à l'origine de ce projet pharaonique, dont la structure rappelle celle d'une tente.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    Piscine et toboggans

    Dans le centre de loisirs Khan Shatyr, le cabinet d'architecture Norman Foster and partners a imaginé une piscine, ainsi qu'un centre commercial et un centre culturel.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    Le Palais de la paix et de la réconciliation

    L'architecte londonien Norman Foster a également dessiné une autre oeuvre pour la capitale Astana : le Palais de la paix et de la réconciliation.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    Quatre lieux de culte dans une même structure

    La "Pyramide Foster" abrite quatre lieux de culte : une pour le judaïsme, une pour l'islam, une pour le christianisme, une pour le bouddhisme. Elle doit symboliser l'amitié entre les religions.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    62 mètres de hauteur

    C'est également le président Nursultan Nazarbayev qui est à l'origine de ce projet. L'artiste Brian Clarke a imaginé ces panneaux en verre colorés qui habillent le sommet du bâtiment.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    Une salle d'opéra de 1 500 places

    La pyramide de la paix et de la réconciliation accueille également une salle d'opéra de 1 500 sièges, plutôt fastueuse.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    Pierre, acier et verre

    La pyramide imaginée par le cabinet londonien Foster pour le Kazakhstan est faite de pierre, de verre et d'acier.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    Des salles majestueuses

    Plusieurs espaces de rencontres composent le Palais de la paix et de la réconciliation. La lumière pénètre dans le bâtiment grâce aux panneaux en verre.
    ©  Nigel Young_Foster + Partners

    Le Palais des arts

    A Astana, un Palais des arts, nommé "Shabyt" a également vu le jour. Achevé en 2009, il s'étend sur 30 450 m2.
    ©  sudok1 / Fotolia

    Astana, le panorama

    Sur ce panorama de la capitale Astana, le palais présidentiel est visible au premier plan. De nombreuses constructions s'élèvent sur l'autre rive. La capitale est sortie de terre en quelques années.
    ©  Ilya Postnikov / Fotolia

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    14 octobre 1066

    Guillaume le Bâtard conquiert l'Angleterre

     


     

     

    Le 14 octobre 1066, une petite armée féodale, à peine débarquée en Angleterre, bat les troupes du roi en titre. La victoire à Hastings du duc de Normandie Guillaume le Bâtard sur le roi Harold marque la naissance de l'Angleterre moderne.

    À noter qu'après le débarquement de Guillaume, toutes les tentatives ultérieures de conquête de l'Angleterre échoueront, dont celle de Louis, fils de Philippe Auguste, en 1215, celle de Philippe II et l'Invincible Armada en 1588 et celle de Napoléon en 1805.

    André Larané
    Bataille d'Hastings (1066) : l'infanterie saxonne fait front à la cavalerie normande sous une volée de flèches (tapisserie de Bayeux, droits réservés : Musée de Bayeux)

    Fils de Viking

    Le nouveau maître de l'Angleterre, Guillaume, est un robuste guerrier qui ne s'en laisse pas conter. Il descend d'un chef viking, Rollon.

    Cent cinquante ans plus tôt, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte (911), Rollon a obtenu du roi carolingien de Francie occidentale, le faible Charles le Simple, le droit de s'établir à l'embouchure de la Seine, en échange du baptême et de l'hommage de vassalité.

    Le duc Rollon et ses Vikings étendent très vite leur domination à l'ensemble de la région, à laquelle ils donnent leur nom, Normandie («pays des hommes du Nord»). Ils adoptent dans le même temps les moeurs féodales et la langue de leur pays d'adoption, la France.  

    Guillaume,  un bâtard formé à la dure

    L'un des successeurs de Rollon, le duc Robert 1er le Magnifique (ou Robert le Diable), est un homme à poigne qui ne s'en laisse pas conter. Deuxième fils du duc Richard II, on le soupçonne d'avoir fait empoisonner son frère Richard III. Contre ses vassaux rebelles et leur protecteur le duc Alain de Bretagne, il s'allie au roi capétien Henri 1er, ce qui lui vaut de recevoir le Vexin français. 

    Il a de nombreuses concubines mais sa préférée est la fille d'un tanneur de Falaise, Arlette, qui donne naissance au futur Guillaume le Conquérant vers 1027.

    Le 13 janvier 1035, le duc Robert, qui a décidé de faire un pèlerinage en Terre sainte, réunit tous ses vassaux à Caen et leur fait solennellement jurer fidélité à son fils Guillaume, alors âgé de sept ans ! Les barons prêtent serment, et comme Robert meurt sur le retour, à Nicée, le 22 juillet 1035, voilà son jeune fils bâtard duc de Normandie...

    Pendant plusieurs années, le duché sombre dans l'anarchie. Dans la presqu'île du Cotentin en particulier, des seigneurs normands, attachés à leurs anciennes traditions et au paganisme, prennent les armes contre le nouveau duc. Guillaume et ses partisans font appel au roi de France Henri 1er, leur suzerain.

    Avec une force de caractère remarquable, le jeune Guillaume rétablit son autorité. En 1047, il bat les insurgés au val-des-Dunes, près de Caen, et impose enfin par les armes sa domination sur l'ensemble de la Normandie. Il s'empare même de la province voisine du Maine. Enfin, avec le concours du clergé clunisien, il proclame la «paix de Dieu» sur ses terres. Sous sa férule, la Normandie ne tarde pas à devenir la principauté la mieux administrée d'Europe, l'une des plus paisibles et des plus riches.

    La cousine Mathilde, sa première conquête

    Mais Guillaume a plus de mal à conquérir les faveurs d'une bien-aimée cousine, Mathilde de Flandre, fille du comte Baudouin IV, qui hésite à convoler avec un bâtard. Il use de violence pour s'emparer de la jeune fille et il semble que celle-ci ne lui en ait pas longtemps tenu rigueur.

    Le duc, qui a gardé un mauvais souvenir de sa bâtardise et veut s'affirmer comme un grand seigneur chrétien, va avoir huit enfants avec sa chère Mathilde. On ne lui connaît qui plus est aucun bâtard ni aucune maîtresse ou amante de rencontre ! Il fait aussi suffisamment confiance à sa femme pour lui confier la régence du duché pendant ses campagnes militaires.

    Le pape Léon IX, toutefois, rechigne à agréer le mariage de Guillaume et Mathilde pour cause de cousinage et aussi par méfiance à l'égard des Normands de Sicile qui menacent sa sécurité. Après maintes tractations, le couple obtient de son successeur Nicolas V qu'il valide leur union. Il promet en contrepartie de construire deux abbayes à Caen. Dédiées la première à la Sainte Trinité, la deuxième à Saint Étienne, elles sont plus connues sous le nom d'abbaye aux Dames et d'abbaye aux Hommes. Mathilde et Guillaume prévoient de se faire inhumer dans le choeur de l'église de leur abbaye respective.

    Caen est une ville nouvelle créée par Guillaume lui-même près du littoral de la Manche et non loin de sa ville natale de Falaise pour remplacer Rouen comme capitale de son duché. Une cité fortifiée d'environ neuf hectares, l'une des plus grandes d'Europe, est bâtie sur un piton rocheux, avec les deux fameuses abbayes de part et d'autre. Caen va grandir très vite et devenir la véritable capitale de l'ensemble des possessions anglo-normandes.

    Un trône convoité

    Le destin de Guillaume et Mathilde bascule avec la mort du roi d'Angleterre Édouard le Confesseur, le 5 janvier 1066.

    Ce pieux roi avait fait voeu de chasteté et était mort sans descendance.

    Les seigneurs anglo-saxons, qui dominent l'île depuis les invasions barbares, lui cherchent un successeur. Ils élisent l'un des leurs, Harold Godwinsson (la succession héréditaire est encore une exception à cette époque).

    Mais le feu roi d'Angleterre avait de son vivant promis la couronne à beaucoup de prétendants, dont Guillaume, qui était son neveu. Or, Harold, suite à un naufrage sur la côte normande, s'était un jour retrouvé prisonnier du duc. Pour retrouver sa liberté, il avait juré qu'il défendrait le jour venu les droits de celui-ci à la couronne anglaise. Sans le savoir, il avait juré au-dessus d'un coffre rempli de saintes reliques, ce qui rendait son serment irrécusable, du point de vue des témoins normands.

    Guillaume le Bâtard conteste donc avec force l'élection de Harold comme roi d'Angleterre. Il plaide ses droits auprès des cours d'Europe. Le pape Alexandre II lui donne raison et, pour preuve de son appui, lui fait envoyer un étendard consacré et des reliques.

    Sans attendre, le duc lance la construction d'une flotte de débarquement à l'embouchure de la Dive, près de Cabourg. De là, la flotte (un millier de navires) se dirige vers Saint-Valéry-sur-Somme et attend les vents favorables.

    La bataille de Hastings

    Apprenant qu'Harold a dû se rendre vers le Nord de son royaume à la rencontre d'envahisseurs norvégiens, Guillaume quitte enfin la Normandie pour l'Angleterre avec quatre à six milliers d'hommes, y compris des mercenaires bretons, français et flamands, et de nombreux chevaux. Le duc débarque le 29 septembre 1066 sur la plage de Pevensey, là même où Jules César débarqua avec ses légions onze siècles plus tôt.

    Harold arrive à sa rencontre avec ses troupes, au total sept ou huit mille hommes. Il dispose d'une infanterie réputée, les Housecarls. Il s'agit de Danois armés d'une longue hache. Mais ceux-ci sortent fourbus de leur victoire sur les Norvégiens, à Stanfordbridge, le 25 septembre 1066. Le roi d'Angleterre attend l'assaut de Guillaume sur la colline de Senhac, dans les environs de Hastings.

    Le 14 octobre 1066, après un début de combat indécis, le duc de Normandie lance sa chevalerie (trois mille hommes) à l'assaut des lignes anglaises. Celles-ci résistent tant bien que mal aux chevaliers normands, pratiquement invincibles sur les champs de bataille.

    À la fin de la journée, Guillaume ordonne à ses archers d'abandonner le tir en cloche pour adopter le tir tendu. C'est ainsi qu'Harold est blessé à l'oeil par une flèche. Aussitôt, un groupe de chevaliers se ruent sur lui et l'achèvent. La mort du roi entraîne la dispersion de ses troupes et la victoire définitive de Guillaume.

    La première bande dessinée de l'Histoire

    À Bayeux, en Normandie, on peut voir une célèbre broderie dite «tapisserie de la reine Mathilde», du nom de l'épouse de Guillaume. Elle raconte l'histoire de la Conquête sur 70 mètres de long et environ 50 centimètres de haut.

    Cette broderie a été commandée à des artisans saxons par l'évêque de Bayeux, Odon de Conteville, demi-frère du duc Guillaume, pour orner le choeur de sa cathédrale. C'est la première bande dessinée connue. Elle constitue un inestimable témoignage sur les moeurs et la mode vestimentaire de l'époque.

    Sitôt après la victoire d'Hastings, le jour de Noël 1066, Guillaume est couronné roi d'Angleterre à l'abbaye de Westminster, à Londres, en présence d'un évêque anglais et d'un évêque normand. Les guerriers présents dans l'abbatiale lancent chacun des acclamations dans leur langue. À l'extérieur, les gardes normands, croyant à une bagarre, brûlent des maisons pour faire diversion. Toute l'assistance de l'église s'enfuit à l'exception des deux évêques et du duc, troublé, qui achèvent la cérémonie ! 

    Mathilde, qui n'a pu arriver à temps pour la cérémonie, est à son tour couronnée deux ans plus tard.

    Un réformateur hardi

    Le nouveau souverain a beaucoup de mal à imposer sa domination sur l'Angleterre, alors peuplée d'environ deux millions d'hommes de toutes origines : Celtes, Anglo-saxons, Danois, Normands... (l'Angleterre en compte aujourd'hui près de 60 millions).

     Il commence par construire une puissante forteresse sur les bords de la Tamise pour maintenir ses nouveaux sujets dans l'obéissance : l'actuelle Tour de Londres ! Il impose aussi une loi commune («Common Law») à l'ensemble de ses sujets.  Il lance la construction de cinq cents forteresses pour tenir le pays, divise celui-ci en comtés ou  «shires» et en confie l'administration à des officiers royaux ou «sheriffs»

    Guillaume ordonne par ailleurs un recensement des terres pour faciliter la collecte des impôts. Ce recensement, le premier du genre, est conservé dans un document célèbre, le «Doomsday Book» (en vieil anglais : le Livre du jugement dernier). Ce registre a été ainsi baptisé parce que l'on considérait qu'il était impossible de dissimuler quoi que ce soit aux enquêteurs... comme ce sera le cas au jour du Jugement dernier !

    Les conquérants normands, au nombre d'une dizaine de milliers seulement, se partagent les seigneuries anglaises. Ils éliminent la noblesse issue des précédents envahisseurs, les Angles et les Saxons, et ils introduisent leur langue d'adoption, le français. Unies et protégées par leur insularité, les différentes populations du royaume ne vont pas tarder à fusionner en un seul peuple.

    Amère vieillesse

    Le roi Guillaume (en anglais William) a une fin de vie difficile... Veuf et privé du soutien de Mathilde, la seule femme qu'il ait jamais aimée, il doit faire face à de multiples séditions, y compris celle de son fils aîné Robert Courteheuse. Celui-ci s'irrite que la couronne d'Angleterre ait été promise à son frère puîné, Guillaume le Roux (ou Guillaume Rufus), le préféré de Guillaume.

    Pressé de recueillir la Normandie et le Maine, ses héritages, Robert combat son propre père avec l'opportun concours du capétien Philippe 1er.

    C'est ainsi que Guillaume le Conquérant meurt en 1087, suite à une glissade de son cheval, en combattant le roi de France. Il est enterré dans la discrétion à Saint-Étienne de Caen, l'abbaye de son conseiller Lanfranc, un éminent théologien originaire d'Italie devenu après la conquête archevêque de Cantorbéry.

    Avec la fin de Guillaume débute une longue hostilité entre la France et l'Angleterre : pendant plus de 700 ans, les deux royaumes ne vont pratiquement jamais cesser de lutter l'un contre l'autre.

    Une succession agitée

    Guillaume est, après sa mort, surnommé le Conquérant mais lui-même refusait ce surnom car il se considérait comme l'héritier légitime de la couronne anglaise et non comme un usurpateur ou un conquérant.

    Sa descendance directe règne brièvement sur l'Angleterre.

    Le roi Guillaume II le Roux, encore célibataire, a du mal à s'imposer face aux barons. Après la mort de Lanfranc, il laisse vacant l'archevêché de Cantorbéry de même que maints autres sièges ecclésiastiques. Cela lui permet de s'en approprier les revenus. Face à la pression du clergé et du pape, il finit par nommer à la tête de l'archevêché un disciple de Lanfranc, l'abbé de Bec-Hallouin, Anselme, un saint homme plus tard canonisé. 

    Les relations entre l'archevêque et le roi se tendent très vite. Guillaume le Roux est tué le 2 août 1100 d'une flèche au cours d'une chasse, peut-être à l'instigation du troisième fils du Conquérant, Henri Beauclerc. Celui-ci devient roi d'Angleterre au nez et à la barbe de l'aîné, Robert Courteheuse, parti à la croisade.

    En 1106, le roi Henri Beauclerc trouve moyen d'enlever aussi à son frère le duché de Normandie. Mais il a le malheur de perdre ses propres fils dans le naufrage de la Blanche Nef, à la Noël 1120. À sa mort, le 1er décembre 1135, il lègue la couronne d'Angleterre à sa fille Mathilde mais elle est contestée par un cousin de celle-ci, Étienne de Blois. Il s'ensuit quinze ans d'anarchie avant qu'Étienne ne se résigne à désigner comme héritier le fils de Mathilde, Henri II Plantagenêt. Celui-ci ceint la couronne le 19 décembre 1154.

    Pin It

    votre commentaire
  • Les projets les plus fous de la Chine

    Après Dubaï, la Chine semble être devenue le paradis des architectes les plus ambitieux avec des projets incroyables par leur aspect comme par leur ampleur. Tours, bâtiments, ponts, trains... Tour d'horizon du gigantisme chinois. Ici, une vue aérienne de Hong-Kong digne d'un film de science fiction.
    ©  AFP PHOTO / ED JONES

    Le siège de la CCTV à Pékin

    La CCTV, la télévision centrale chinoise, s'est dotée d'un siège gigantesque ces dernières années, juste avant les JO de Pékin. Le bâtiment principal, en jambes arquées, signé par les architectes néerlandais Rem Koolhaas et Ole Scheeren, a été surnommé "tour pantalon".
    ©  AFP PHOTO GOH CHAI HIN
     

    Le bâtiment le plus cher du monde ?

    Le siège de la CCTV en pleine construction en 2007. Le chantier aura coûté 600 milliards d'euros faisant du bâtiment l'un des plus chers du monde au mètre carré avec notamment la construction, au centre, de 11 étages de bureaux, restaurants et espaces publics suspendus dans le vide.
    ©  AFP PHOTO Frederic J. BROWN
     

    Une tour incendiée lors des travaux

    La construction du siège de la CCTV à Pékin aura été émaillée d'incidents. Un incendie spectaculaire va notamment ravager une tour annexe (à gauche) en 2009, à la toute fin des travaux, à cause de feux d'artifices. Le bâtiment devait accueillir un hôtel, un théâtre, un lieux d'expositions et un centre pour les visiteurs.
    ©  LIU JIN / AFP
     

    Le New Century Global Centre de Chengdu

    Chengdu, dans la province du Sichuan dans le sud-ouest Chine, est la ville des plus grands projets actuellement. Le "New Century Global Centre, qui vient d'y être érigé en est la preuve la plus flagrante. Les autorités chinoises le qualifient comme la "plus grande structure autonome au monde" avec 1,7 millions de mètres carrés de surface au sol.
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO
     

    20 fois l'opéra de Sydney

    Le "New Century Global Centre" serait assez grand pour contenir 20 opéras de Sydney en son sein selon les autorités locales. Chengdu, véritable ville champignon, voit pousser de nombreux bâtiments du même acabit. Tout est en effet à reconstruire dans cette cité de 13 millions d'habitants ravagée par le séisme de 2008.
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO
     

    Le siège du Quotidien du peuple à Pékin

    Pékin est la ville emblématique de la folie architecturale du pays. Cette photo prise en mai 2013 montre le nouveau siège du Quotidien du peuple en construction. L'aspect phallique du bâtiment attirerait de nombreux sarcasmes en Chine où la censure est à l'oeuvre pour étouffer les critiques.
    ©  MARK RALSTON / AFP
     

    World Financial Centre à Shanghai

    Shanghai est l'une des villes ou les architectes ont le plus laissé parler leur imagination débridée ces dernières années. En témoigne la tour de 492 mètres du Shanghai World Financial Centre, 5e tour la plus haute du monde. Achevée en 2008, elle a été surnommée "le décapsuleur". Allez savoir pourquoi.
    ©  AFP PHOTOSHANGHAI PACIFIC INSTITUTE FOR INTERNATIONAL STRATE
     

    La tour la plus haute de Chine

    Plus haute tour de Chine, le World Financial Center devait à l'origine devenir la tour la plus haute du monde. Mais le projet a été "raboté" après la crise financière de 1997-1998 en Asie. Conçue par l'américain Kohn Pedersen Fox Associates, la tour fait 381 000 m²  et est devenue une attraction grâce à sa passerelle suspendue dans le vide d'où l'on peut admirer la ville.
    ©  CHINA OUT GETTY OUT AFP PHOTO
     

    La Jinmao Tower à Shanghai

    Avant le World Financial Center (en construction à gauche), la Jinmao Tower était la tour la plus haute de Shanghai. La Jinmao Tower mesure 420 mètres de haut. Conçue par le cabinet d'architecte américain Skidmore, Owings and Merrill, elle occupait encore en 2008 la 6e place des tours les plus hautes du monde en 2008, soit dix ans après sa construction.
    ©  AFP PHOTO, Liu Jin
     

    88 étages en moins d'une minute

    Des policiers chinois observent des parachutistes qui se lancent du haut de la Jinmao Tower lors d'un gala. La Jinmao Tower dispose d'un des ascenseurs les plus rapides du monde (9 mètres par secondes) qui permet de gravir ses 88 étages en moins d'une minute.
    ©  AFP PHOTOLIU Jin
     

    Une cavité intérieure

    Le Grand Hyatt Hotel, en haut de la Jinmao Tower, est longtemps resté l'hôtel le plus haut du monde. D'un observatoire, on peut admirer une magnifique cavité, à l'intérieur du bâtiment, laissant apparaitre le salon de l'hôtel en contrebas.
    ©  AFP PHOTO DDP MARCUS BRANDT
     

    Le Shanghai Center

    A côté de la Jinmao Tower (à gauche) et du Shanghai World Financial Center (au centre), une autre tour, le Shanghai Center (à droite) est en construction dans le quartier financier de Pudong, à  Shanghai. A terme, la tour Shanghai mesurera 632 mètres, ce qui en fera la seconde tour la plus haute du monde après Burj Khalifa à Dubai.
    ©  AFP PHOTOMark RALSTON
     

    Le Shenzhen stock exchange

    Le cabinet d'architectes néerlandais OMA, celui là meme qui avait realise le siege de la CCTV à Pékin, vient d'achever le chantier de la nouvelle bourse de Shenzhen conçue par  Mies van der Rohe. Le Shenzhen Stock Exchange est un bâtiment gigantesque déjà surnommé la tour "mini-jupe".
    ©  OMA
     

    Une peau de verre imprimé

    D'après le cabinet OMA, la forme rectangulaire de la tour suit la physionomie des tours environnantes. La structure de la tour est une "grille exosquelette" robuste recouverte d'une "peau de verre imprimé" qui permet à la tour de réagir à la lumière et de devenir quasi-rougeoyante dans la nuit.
    ©  OMA
     

    Un "podium" de 48 000 m²

    La particularité du bâtiment est son "podium" de trois étages en encorbellement, 36 m au dessus du sol. un espace de 48 000 m² disposant d'un jardin sur le toit. Le prix du bâtiment ? Pour l'instant il est gardé secret par l'architecte comme par le Shenzhen Stock Exchange.
    ©  OMA
     

    L'opéra de Pékin

    Le Centre national des arts du spectacle, plus communément appelé Grand théâtre national ou opéra de Pékin est un "oeuf" conçu par l'architecte français Paul Andreu. Inauguré en 2007, il compte une salle d'opéra, une salle de concert et un théâtre pouvant chacun recevoir plus de 2 000 spectateurs.
    ©  AFP PHOTOLIU Jin
     

    Dôme de titane et de verre

    La construction du Grand théâtre national de Pékin a commencé en 2001. Pour lui donner cet air si futuriste, le bâtiment a été doté d'un dôme elliptique de titane et de verre, rappelant le motif traditionnel du yin et du yang. L'opéra est aussi entouré d'un lac artificiel.
    ©  AFP PHOTO (2)
     

    300 millions d'euros

    Des ouvriers nettoient l'énorme dôme du Grand théâtre national de Pékin. L'Opéra de Pékin aura mobilisé les équipes de Paul Andreu pendant près de dix années. Bâti au milieu d'un plan d'eau, le bâtiment consacré au théâtre,  à la musique et à la danse aura coûté  300 millions d'euros.
    ©  AFP PHOTOFrederic J. BROWN
     

    Sky City, la tour la plus haute du monde à Changsha

    La Chine a récemment fait parler d'elle pour un projet qui pulvériserait plusieurs records dont celui de la tour la plus haute du monde et celui de la tour construite la plus rapidement. Erigée dans la ville de Changsha grâce à un ingénieux (et inquiétant) système de blocs préfabriqués, Sky City mesurera 838 mètres de hauteur, soit 10 mètres de plus que la tour Burj Khalifa... Lire la suite   
    ©  Capture Youtube
     

    Un projet fantôme ?

    Lors de la présentation du projet via une vidéo sur Youtube (capture ci-dessus), Sky City, avec ses 20 étages, 104 ascenseurs, son million de mètres carrés et un budget de 630 millions de dollars, était programmée pour être construite entre novembre 2012 et mai 2013. Contactée en mai, la société chinoise à l'origine du projet, Broad Global, nous a informés que le projet était encore "à l'étude".
    ©  Capture Youtube
     

    Tianjin, le Manhattan chinois

    S'il ne fallait retenir qu'un seul défi parmi les nombreux projets architecturaux de la Chine aujourd'hui, c'est bien la ville de Tianjin dans son ensemble qu'il faudrait citer. Cette ville de 11 millions d'habitants s'est donnée pour mission d'abriter d'ici 15 ans, le plus puissant quartier d'affaires du monde avec un objectif assumé : faire mieux et plus haut que Manhattan. Ici, le Centre Financier Global de Tianjin, plus haute tour de la ville.
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO

    Le pôle économique de Yujiapu

    En projet à Tianjin, une zone de développement économique de 700 km², la "Binhai New area" avec un pôle gigantesque : le quartier de Yujiapu. Au total, 100 km de littoral seront aménagés, 120 buildings, 2 millions de mètres carrés de bureaux construits. Du jamais vu. A terme, la superficie de Tianjin fera le double de celle de Shanghai.
    ©  AFP PHOTO

    Des quartiers neufs à foison

    Un projet de quartier géant mené par des promoteurs danois à Tianjin. Tianjin  compte déjà un PIB deux fois supérieur qu'à Pékin, Shanghaï ou Hong-Kong. Avec un emprunt de 500 milliards de yuans (environ 60 milliards d'euros) son quartier d'affaires devrait encore faire bondir ce chiffre. La ville devrait compter vingt millions d'habitants d'ici à 2020.
    ©  AFP PHOTO
     

    Le Rose Rock International Finance Center à Tianjin

    Symbole de la démesure de Tianjin, le Rose Rock International Finance Center, le projet de tour la plus haute de la ville. Le gratte-ciel atteindra 588 mètres, soit quelques mètres de plus que la nouvelle tour One World Trade Center à New York. S'il voit le jour, le Rose Rock International Finance Center entrera ainsi dans le club des 10 tours les plus hautes du monde.
    ©  www.roserockifc.com/
     

    Un tramway géant à Pékin

    Au printemps 2013, la société de transports TBS a présenté à Pékin un projet des plus avant-gardistes. Un bus, métro ou tramway géant (c'est selon) en forme d'arche qui emprunterait des rails en pleine rue pour permettre à la circulation de se poursuivre en dessous. Une innovation qui devrait réconcilier automobilistes et transports en commun.
    ©  China TBS Ltd
     

    Le "Tunnel Bus System"

    Le "Straddling Bus" ou "Tunnel Bus System", s'il se concrétise un jour, va nécessiter une modification massive des infrastructures à Pékin. Un système de signalisation pour les automobilistes et des gares géantes devront être développés en parallèle du réseau en lui même.
    ©  China TBS Ltd
     

    L'Ecole de musique de Huainan

    Les nouvelles mégalopoles chinoises cherchent à tout prix l'originalité dans leurs constructions. A Huainan, à l'est du pays, les autorités ont décidé de mettre le paquet sur l'école de musique de l'université. Celle qu'on appelle désormais "La Maison piano" est censée susciter un plus grand intérêt pour la musique et le tourisme.
    ©  CHINA OUT GETTY OUT AFP PHOTO
     

    L'International Commerce Centre de Hong-Kong

    Ancienne colonie britannique, Hong-Kong compte elle aussi des bâtiments parmi les plus impressionnants du monde.  Construit très récemment, l'International Commerce Centre fait face au Pacifique de tous ces 484 mètres. Il est aujourd'hui la 5e tour la plus haute du monde. Ici, une jonque, navire de mer du IIe siècle, semble un peu perdue devant l'imposant gratte-ciel.
    ©  AFP PHOTO LAURENT FIEVET
     

    Sun Hung Kai Properties

    L'International Commerce Center (ICC) , ici en travaux, a été construit par le promoteur chinois Sun Hung Kai Properties. Il accueille aujourd'hui un hôtel de luxe (Ritz) en son sommet, mais aussi les banques Morgan Stanley, Credit Suisse ou Deutsche Bank.
    ©  AFP PHOTORichard A. BROOKS
     

    La TV station tower à Canton

    La TV station tower, toute nouvelle tour de télévision de Canton, photographiée lors de la cérémonie d'ouverture des  16e Jeux asiatiques en 2010. La tour mesure plus de 450 mètres et atteint même les 600 mètres si l'on prend son antenne en compte.
    ©  AFP PHOTO PETER PARKS
     

    Une structure faite de tubes

    La tour TV de Canton (Guangzhou) affiche un profil très audacieux, composé de tubes étirés en torsade. A l'intérieur du bâtiment, les visiteurs peuvent trouver, un centre commercial, des restaurants, un musée et même des jardins. La tour peut accueillir jusqu'à 10 000 personnes.
    ©  www.iba-bv.com
     

    IBA Partners

    La tour de Canton a été érigée par le cabinet IBA Partners de Mark Hemel et Barbara Kuit. Au-delà de la tour, ils ont été chargés de l'aménagement de plus de 56 hectares de terrain alentours : places, parcs, pagode...  
    ©  AFP PHOTOVOISHMEL
     

    L'Oriental art center de Shanghai

    L'Oriental Art Center de Shanghai est l'un des symboles de la croissance des formes artistiques occidentales et traditionnelles en Chine ces dernières années. Réalisé lui aussi par l'architecte français Paul Andreu, il a été conçu en verre feuilleté incorporant principalement des tôles perforées.
    ©  Paul Andreu avec ADPi et ECADI
     

    5 "pétales"

    Le centre culturel est composé de cinq halls interconnectés hémisphériques, comparables à des "pétales" qui font ressembler le bâtiment à un papillon du dessus. Chaque "pétale" correspond à une fonctionnalité du bâtiment : l'entrée, la salle de spectacle, le salle de concert, la salle d'exposition et  l'Opéra.
    ©  Paul Andreu avec ADPi et ECADI
     

    Surface totale de 40 000 m²

    Le Centre des Arts Orientaux comprend sept étages principaux et se compose d'une salle de concert pour orchestre philharmonique de 1979 places, d'un théâtre de 1054 places et d'une salle de musique de chambre de 330 places pour une surface totale de 40 000 m².
    ©  Paul Andreu avec ADPi et ECADI
     

    Zaha Hadid copiée à Chongqing

    Difficile de se défaire d'une image de pays de la contrefaçon quand même les bâtiments sont copiés allègrement. Le "Meiquan 22nd Century building", en cours de construction à Chongqing, au sud-ouest de la Chine (en bas), est un ensemble de tours qui ressemblent fortement celles conçues par la célèbre architecte Zaha Hadid à Pékin il y a quelques années (en haut).
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO
     

    Le chateau Maisons-Laffitte près de Pékin

    "Zhang-Laffitte", une réplique du légendaire château de Maisons-Laffitte, a été construit à la périphérie de Pékin au début des années 2000. Construit par Zhang Yucheng, un magnat de l'immobilier, le château aurait coûté 100 millions d'euros. D'autres châteaux de la Loire ont été reproduits en Chine.
    ©  AFP PHOTOPeter PARKS
     

    Thames Town à Shanghai

    A Shanghai, un quartier a été construit dans le plus pur style des villes anglaises de Bristol et Birmingham. "Thames Town" vise à devenir une ville à parts entières avec ses universités, ses supermarchés, ses hôpitaux et même un pub... Le tout sur des terres qui, il y a encore quelques années étaient exclusivement réservées à l'agriculture.
    ©  AFP PHOTO
     

    Le World Park à Pékin

    Ouvert dans les années 1990, le Beijing World Park reproduit les plus grands bâtiments de la planète en miniature dans un parc à thème de 47 hectares. Sur le modèle de Las Vegas, il permet aux Pékinois devoyager dans le monde entier sans sortir de la capitale. Ici, le World Trade Center et plusieurs autres tours américaines.
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO
     

    Le Capitole à Pékin

    Un touriste s'assied sur les marches de la mini-réplique du Capitole à Pékin. Le World Park est situé dans le sud-ouest de la banlieue de la capitale. Il recevrait environ 1,5 millions de visiteurs chaque année.
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO
     

    Une reproduction du Titanic grandeur nature

    Les tours et les bâtiments géants ne sont pas les seuls programmes d'envergure de la Chine. L'armateur chinois CSC Jinling Shipyard devrait construire une reproduction à l'identique du Titanic d'ici 2016. Un projet totalement fou qui n'est pas à 100 % chinois cependant. Le Titanic II a été financé par Clive Palmer, un milliardaire australien.
    ©  Blue Star Line
     

    Un Titanic comme à l'époque

    Blue Star Line, la compagnie créée par Clive Palmer pour l'occasion, promet un Titanic reprenant à la fois la taille et le luxe du paquebot qui a sombré en 1912 dans l'Atlantique. Il sera tout de même doté des dernières technologies et des systèmes de sécurité et de navigation modernes.
    ©  Blue Star Line
     

    Le Two Finance Centre à Hong-Kong

    Le Two International Finance Centre (IFC 2) est quant à lui situé en plein quartier d'affaires de Hong-Kong. Avec 416 mètres, c'est la seconde tour la plus haute de Hong-Kong. Surnommée "le rasoir" en raison de sa forme aiguisée, il a été conçu à partir d'échafaudages en troncs de bambou.
    ©  AFP PHOTOPeter PARKS
     

    L'IFC 2 dans la cour des très grands

    Vue de Hong-Kong en 2003 à partir du "Convention and Exhibition Centre". A l'époque, seul l'IFC 2, avec ses 88 étages flambants neufs, s'impose réellement dans l'horizon (à droite). Il est à l'époque le troisième plus grand gratte-ciel au monde derrière la Sears Tower à Chicago et les tours Petronas à Kuala Lumpur.
    ©  AFP PHOTORichard A. BROOKS
     

    Centre administratif de Chengdu

    L'architecte français Paul Andreu s'est chargé de l'aménagement du  nouveau centre administratif de Chengdu. Un projet de 370 000 m2 de constructions, dont de nombreux bureaux, des centres de conférences, des logements, des bâtiments techniques mais aussi 166 000 m² de parking.
    ©  Paul Andreu architecte paris et CSWADI
     

    Tradition et modernité

    Sur son site Internet, Paul Andreux souligne l'importance du parc dans le projet de Chengdu. Un moyen d'unir dans un même projet la modernité des bâtiments et "l'esprit d'une tradition très ancienne et très profonde, celle des constructions intégrées dans des jardins".
    ©  Paul Andreu architecte paris et CSWADI
     

    Livré en 2007

    Après un concours remporté en 2004. Le centre administratifs de Chengdu a mis trois ans à sortir de terre. Livré en 2007, le projet se veut aussi respectueux de l'environnement et des ressources naturelles.
    ©  Paul Andreu architecte paris et CSWADI
     

    Les tours "Marilyn Monroe"

    L'architecte chinois Ma Yansong pose derrière ses tours "Marilyn Monroe" à Pékin en 2007. Longtemps monopolisée par les grands noms étrangers, la Chine s'est récemment ouverte à ses propres concepteurs de bâtiments. Les tours de Ma Yansong ont finalement été construites au Canada.
    ©  AFP PHOTOTEH ENG KOON
     

    L'Opéra de Jinan

    C'est l'un des derniers projets sortis de terre, fin 2013. L'architecte français Paul Andreu a érigé un tout nouvel opéra à Jinan, la capitale de la province chinoise du Shandong, au nord-ouest du pays. Comme l'opéra de Pékin, l'opéra de Jinan adopte des courbes futuristes avec plusieurs bâtiments surnommés les "trois montagnes".
    ©  Paul Andreu architecte paris avec Richez_Associés et BIAD
     

    Une construction achevée en 2013

    L'opéra de Jinan, vue ici pendant sa construction, compte trois salles de spectacles. Le but de l'architecte était de les installer dans trois volumes indépendants, sur le grand axe du quartier, au centre du jardin et face à trois tours. Un complexe très "feng shui" selon son auteur.
    ©  Paul Andreu architecte paris avec Richez_Associés et BIAD
     

    Opéra, théâtre et salle de concerts

    Le complexe culturel de Jinan est composé d'un opéra de 1600 places, d'une salle de concert de 1500 places et d'un théâtre de 500 places. L'ensemble du projet recouvre 70 000 m². Située le long de la ligne TGV Pékin-Shanghai, Jinan est en pleine explosion.
    ©  Paul Andreu architecte paris avec Richez_Associés et BIAD
     

    Le Lupu Bridge de Shanghai

    L'un des ponts suspendus en acier les plus longs du monde se trouve à Shanghai. Il s'agit du Lupu Bridge. Le pont de Lupu mesure 750 mètres de long et près de 29 mètres de large. Il a coûté 2,2 milliards yuan (266 millions de dollars) pour relier de centre-ville de Puxi au quartier financier de Pudong.
    ©  AFP PHOTOLIU Jin
     

    Lupu bridge de Shanghai

    Le Lupu bridge traverse la rivière Huangpu à Shanghai. Construit en 2003, il a reçu cinq ans plus tard a reçu le prix "IABSE Outstanding Structure Award". Son nom vient des deux districts de Shanghai qu'il relie : le Luwan District et le Pudong Disctrict.
    ©  AFP PHOTOLIU Jin
     

    Shenzhen Bay Bridge à Shenzen

    Shenzhen compte ses propres répliques de la Tour Eiffel, du Taj Mahal, de l'opéra de Sydney ou encore des pyramides de Gizeh. Mais l'une des constructions les plus intéressantes reste le "Shenzhen Bay Bridge", encore appelé le "Hong Kong-Shenzhen Western Corridor". Il a été construit en 2003 séparément par la Chine et Hong-Kong encore en froid à l'époque. Ce qui se ressent encore dans l'aspect et la circulation des 60 000 véhicules qui l'emprunte chaque jour.
    ©  AFP PHOTO Paul HILTON POOL
     

    Le stade olympique de Pékin

    Le stade olympique de Pékin, également connu sous le nom de "Nid d'oiseau", est depuis les Jo de 2008 un autre bâtiment emblématique de la Chine. Avec un budget de 430 millions de dollars pour un stade géant de 80 000 places, le chantier a fait polémique pour ses conditions de travail épouvantables. Il aurait coûté la vie à au moins dix personnes
    ©  AFP PHOTOTEH ENG KOON
     

    Nid d'oiseau et Watercube

    A côté du grand stade olympique, la Chine a opté pour un autre bâtiment audacieux qui a marqué les esprits. Il s'agit du "Watercube" autrement dit du cube d'eau. Le Centre national de natation de Pékin a coûté 100 à 150 millions d'euros.
    ©  LABORATORY FOR VISIONARY ARCHITECTURE (LAVA)
     

    Un cube d'eau

    Le "cube d'eau" a accueilli en 2008 toutes les compétitions de natation des Jeux olympiques. Réduit après l'événement de 11 000 à 6 000 places grâce à une structure éphémère, il est aujourd'hui devenu centre de loisirs aquatiques.
    ©  LABORATORY FOR VISIONARY ARCHITECTURE (LAVA)
     

    Une structure en éthylène tétrafluoroéthylène

    La structure de la piscine olympique a été réalisée en éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE), un plastique translucide ultra résistant. Une structure qui se voulait à la fois futuriste et écologique, laissant filtrer les rayons du soleil à l'intérieur et passer la lumière artificielle vers l'extérieur.
    ©  LABORATORY FOR VISIONARY ARCHITECTURE (LAVA)
     

    Le gymnase olympique de l'université de Pékin

    Photo bien réelle ou image de synthèse ? Le gymnase de l'Université de Technologie de Pékin a quant à lui été érigé pour accueillir les compétitions de badminton et de gymnastique rythmique aux Jeux olympiques de Pékin. Un décor surréaliste.
    ©  AFP PHOTO
     

    25 000 m²

    D'une superficie de 25 000 m², le gymnase des JO de Pékin est l'un des plus grand du monde dans sa catégorie. Il a la particularité d'avoir été entièrement conçu par un Chinois, Zhuang Weimin.
    ©  AFP PHOTO LIU Jin
     

    L'aéroport international de Pudong à Shanghai

    Shanghai est l'une des rares villes du monde a bénéficier de deux aéroports ultra-modernes en fonctionnement. Le dernier en date, l'aéroport international de Pudong, est l'un des plus grands du monde et accueille près de 40 millions de passagers par an. Il est aussi relié par le premier train magnétique au monde.
    ©  AFP PHOTOLIU Jin
     

    Comme les ailes d'un oiseau

    Le bâtiment principal de l'aéroport de Shanghai est signé de l'architecte français Paul Andreu. Le complexe a été achevé en 2002. L'architecte a voulu ériger "d'élégantes et amples toitures qui s'étendent sur l'aérogare comme les ailes d'un oiseau".
    ©  Paul Andreu et ADP

    Le terminal 3 de l'aéroport de Pékin

    Toujours en marge des JO, l'aéroport de Pékin s'est doté nouveau terminal devenu l'un des plus grands terminaux de l'aéroport dans le monde. Construit par le célèbre architecte  Norman Foster, il a coûté 2,7 milliards de dollars.
    ©  AFP PHOTOGOH CHAI HIN
     

    La gare sud de Pékin

    Pékin s'est doté d'une nouvelle gare gigantesque de 320 000 mètres carrés à la mesure de son réseau à grande vitesse, le plus grand du monde. D'ici 2020, la Chine possèdera 16 000 km de voies à grande vitesse. Depuis décembre 2012, une nouvelle ligne de 2 300 kilomètres relie Pékin à Canton en 8 heures.
    ©  AFP PHOTO
     

    Siège luxueux d'un groupe pharmaceutique à Harbin

    La ville d'Harbin a également fait parler d'elle récemment pour avoir accueilli le siège d'un puissant groupe pharmaceutique détenu par l'Etat. Excessivement luxueux, inspiré du prestigieux décor de Versailles, le bâtiment, dont les photographies ont d'abord été publiées sur le site Internet du groupe, a provoqué un scandale en Chine.
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO
     

    Musée ou siège de la société ?

    Le Harbin Pharmaceutical Group s'est défendu en affirmant que ces locaux ne correspondaient pas au siège de la société publique, mais à un musée appartenant à la compagnie et situé dans le même bâtiment. Les internautes ont mis en doute cette version des faits.
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO
     

    La tour 101 à Taipei

    Elle se ferait presque oublier dans ce flot de projets titanesque, mais la Tour 101 de Taipei à Taïwan, 508 mètres, a longtemps été la tour la plus haute du monde avant d'être détrônée par la tour Burj Khalifa, puis la "tour de l'horloge" de La Mecque (Makkah Clock Royal Tower), la tour Tokyo Skytree et enfin très récemment la tour One World Trade Center à New York. 
    ©  AFP PHOTOSam YEH
     

    Quatre tours mythiques à Hong-Kong

    Place financière incontournable, Hong-Kong est aussi connue pour une série de 4 énormes buildings, symboles de la finance, qui feraient presque pâle figure face à l'ICC et l'IFC 2 évoqués précédemment. Ici, de gauche à droite, les mythiques gratte-ciels Bank of China, Cheung Kong Centre, le siège de la Banque HSBC et la Standard Chartered Bank.
    ©  AFP PHOTOMIKE CLARKE
     

    Les Cullinan twin towers à Hong-Kong

    Les tours jumelles nommées "Cullinan" sont connues pour un autre record que celui de la hauteur. En 2009, deux penthouses situés dans ces tours ont été mis en vente à un prix record de 38,5 millions de dollars. La ville de Hong-Kong a connu dans les années 2000 le plus grand développement résidentiel du monde.
    ©  AFP PHOTO Mike CLARKE
     

    Lippo Centre à Hong-Kong

    Construit lui aussi dans les années 1980 par l'architecte américain Paul Rudolph, le Lippo Centre disposait d'une architecture très avant-gardiste pour un bâtiment commercial de l'époque. Les deux tours ont été surnommées les "arbres à koalas" à cause de cette impression de voir les animaux enserrer chaque tour.
    ©  AFP PHOTO Antony DICKSON
     

    Agora Garden à Taïpei

    L'architecte français Vincent Callebaut est en train de bâtir à Taipei une nouvelle tour résidentielle de luxe baptisée "Agora Garden". Celle-ci sera achevé en 2016. Le projet se veut pionnier de l'éco-construction, avec une construction résidentielle végétalisée et durable qui vise à limiter l'empreinte écologique de ses habitants.
    ©  VINCENT CALLEBAUT ARCHITECTURES
     

    Une spirale de verdure

    Principale caractéristique, Agora Garden ressemble à une spirale de verdure au milieu de Taïpei. Une structure qui permet une cascade de jardins suspendus à ciel ouvert et une personnalisation des lieux de vie, occupant tous une position différente dans l'espace. Au sommet, un jardin ouvert au public recouvert d'une centrale photovoltaïque.
    ©  VINCENT CALLEBAUT ARCHITECTURES
     

    La Pearl TV Tower de Shanghai

    La visite aérienne de Shanghai ne serait pas complète sans évoquer la  Pearl TV Tower. "Perle de l'Orient" en français, ce bâtiment a été dessiné par l'architecte Jia Huan Cheng et date déjà des années 1990. La tour de 468 mètres fut le premier bâtiment d'envergure de Shanghai et de son quartier financier de Pudong.
    ©  AFP PHOTOPeter PARKS
     

    Le Convention and Exhibtion Centre à Hong-Kong

    Le port de Victoria à Hong-Kong n'est pas sans rappeler la ville australienne de Sydney avec le  Central Plaza building à droite et surtout le Convention and Exhibtion Centre (à gauche). Le rideau de verre de ce dernier était le plus grand jamais conçu au monde lors de sa construction à la fin des années 1980. Le centre a été agrandi grâce à une île artificielle dans la mer en 1997 et en 2009.
    ©  AFP PHOTOMIKE CLARKE
     

    Le Central Plaza à Hong-Kong

    Un ouvrier tutoie les nuages sur un échafaudage lors d'un projet de construction massif en bord de mer, pour relier au train le nouvel aéroport de Hong-Kong. En arrière plan, le Central Plaza, plus haut bâtiment de Hong Kong, de Chine et même d'Asie dans les années 1990 avec 390 mètres.
    ©  AFP PHOTOFrederic J. BROWN
     

    Le China Century Monument à Pékin

    Pour le passage à l'an 2000, la Chine a construit à Pékin un gigantesque monument au coeur de la capitale. Le China Century Monument (ou China Millenium Monument). Le concept : un cadran solaire massif vers le nord duquel pointe une aiguille massive en métal. A l'intérieur, un musée géant à la gloire des 5 000 ans de la civilisation chinoise.
    ©  AFP PHOTOStephen SHAVER
     

    L'International Convention and Exhibition Centre à Canton

    A Canton a aussi été construit très récemment l'International Convention and Exhibition Centre. Avec 395 000 m² de superficie recouvrant une bonne partie de l'île de Bazhou, ce centre de conventions est le plus grand d'Asie et le deuxième plus grand du monde.
    ©  AFP PHOTOPeter PARKS
     

    Le musée de Taiyuan

    Livré en 2010, le musée de Taiyuan est un autre de ces étranges bâtiments conçus en Chine ces dernières années par des architectes imaginatifs. Musée archéologique, le musée de Taiyuan recouvre 50 000 m² et a coûté 60 millions d'euros à la capitale de la province du Shanxi. 
    ©  Paul Andreu avec Richez_Associés et BIAD
     

    Formes et couleurs différentes

    L'architecte Paul Audreu a voulu "individualiser très fortement chacun des bâtiments" du musée "en donnant à chacun une forme et une couleur spécifiques qui influencent l'aspect de la dalle autour d'eux, l'unité de l'ensemble venant alors des éléments paysagers d'ensemble, le fleuve et le canal, le parc et la dalle centrale".
    ©  Paul Andreu avec Richez_Associés et BIAD
     

    L'Oriental Sports Center de Shanghai

    L'Oriental Sports Center de Shanghai a été construit entre 2008 et 2010 pour accueillir les championnats du monde aquatiques. L'arène, dotée d'infrastructures géantes conçues par de cabinet d'architecture allemand GMP, ont coûté deux milliards de yuans. 3000 tonnes d'acier ont été nécessaires pour construire l'édifice.
    ©  AFP PHOTOPHILIPPE LOPEZ
     

    Le Central Business District à Pékin

    Le quartier d'affaires de Pékin baptisé "Central Business District" sous l'orage. En quelques années la capitale chinoise s'est dotée de bâtiments modernes qui lui ont permis de rattraper ses grandes rivales Shanghai et Hong-Kong.
    ©  AFP PHOTOMark RALSTON
     

    The Arch à Hong-Kong

    "L'Arche" est un énorme complexe résidentiel de luxe dans le district de Kowloon, à Hong Kong. Un de ses appartements a été vendu pour 225 millions de dollars de Hong Kong, devenant à ce jour le plus cher jamais vendu en Asie. Le penthouse compte une piscine privée et une vue imprenable sur le port Victoria.
    ©  AFP PHOTOMIKE CLARKE
     

    Le Grand Theatre opera house de Shanghai

    Le Grand Théâtre de Shanghai est un des plus grands au monde à ce jour. Avec un investissement total de 1,2 milliards de yuans, une superficie de 2,1 hectares et une superficie totale de construction de 70 000 mètres carrés, il abrite un théâtre lyrique de 1800 places, un théâtre classique pouvant accueillir 600 personnes et un studio de 300 places.
    ©  AFP PHOTOZOU Qing
     

    Un "village" de tours à Canton

    Canton (Guangzhou) s'est fortement transformée en 2010 pour accueillir les Jeux asiatiques. Un événement majeur sur le continent qui accueille 14 000 athlètes issus de 45 pays pour 42 disciplines allant du cricket, à la danse en passant par les courses de "dragon boat". Ici, une image du village réservé aux médias pour l'événement.
    ©  AFP PHOTOVOISHMEL
     

    Le festival de sculptures de glace d'Harbin

    Chaque année, la ville de Harbin, la capitale de la province du Heilongjiang, en Mandchourie, dans l'extrême nord-est de la chine, accueille un festival de sculptures monumentales sur glace. Le "Harbin International Ice and Snow Festival" donne à voir des bâtiments grandeur nature et colorés entièrement composés de glace.
    ©  CHINA OUT AFP PHOTO
     

    The Opus building à Hong-Kong

    Le bâtiment baptisé "Opus building" a la particularité d'être construit en pleine forêt, en bordure de Hong-Kong. Cette tour au milieu de la végétation a elle aussi battu un record avec la vente en 2012 d'un appartement de luxe pour 470 millions de dollars locaux.
    ©  AFP PHOTO Philippe Lopez
     

    Mercedes-Benz Arena à Shanghai

    Comme toute grande ville mondiale qui se respecte, Shanghai dispose depuis quelques années d'une gigantesque salle de spectacles et palais omnisports. La Mercedes-Benz Arena compte plus de 18 000 places et accueille toutes les stars de la chanson et du show-business mondial. Elle est gérée par AEG, qui s'occupe également du Los Angeles Staples Center et de l'O2 arena de Londres.
    ©  AFP PHOTO Philippe Lopez
     

    Performance center à Shanghai

    En 2010, la Mercedes Benz Arena portait un autre nom : le Performance center. Un lieu érigé spécialement pour l'exposition universelle de Shanghai La World Expo 2010 sera la plus imposante du genre dans l'histoire prouvant encore une fois la puissance de la Chine aujourd'hui.
    ©  AFP PHOTOPHILIPPE LOPEZ
     

    Shenzhen, symbôle du boom économique chinois

    Il y a seulement 35 ans, Shenzhen était un petit village de pêcheurs. Puis tout a changé : en 1979, il a été désigné première "zone économique spéciale" du pays. Le village a été transformé en une aire de jeux déréglementée pour les plus folles expériences du capitalisme occidental.
    ©  AFP PHOTO / FILES / Samantha SIN
     

    La plus grande ville de Chine

    Shenzhen est en train de devenir la plus grande ville de Chine, la plus peuplée et celle qui affiche la plus forte croissance dans le Pearl River Delta, une zone éconmique de 50 millions de personnes dans laquelle Shenzhen compte Hong-Kong, Canton et Macau comme rivales.
    ©  AFP PHOTO/Peter PARKS

    15 millions d'habitants

    Alimenté par des dizaines de milliards d'investissements étrangers, la ville a tellement gonflé qu'elle abrite aujourd'hui une population de 15 millions d'habitants. La ligne d'horizon est composée d'une forêt de gratte-ciels dont les branches seraient les grues encore en action dans de nombreux quartiers. Au-dessous, les clubs de golf privés côtoient les centres commerciaux dédiés aux marques de luxe.
    ©  AFP PHOTO/Philippe LOPEZ

    Démolition à Shenzhen

    Opération de destruction de buildings à Shenzhen en 2005. Symbole de l'incroyable croissance chinoise (25 % par an à Shenzhen environ), la ville est aussi le symbole de la précipitation immobilière avec des bâtiments souvent très éloignés des standards de qualité européens.
    ©  AFP PHOTO
     

    Le "Mobile art" de Chanel à Hong-Kong

    En 2008, la marque Chanel a décidé d'ériger une structure des plus étranges sur le toit d'un parking de Hong-Kong pour une exposition d'art contemporain. Son "Mobile art", conçu par Zaha Hadid, a été inspiré par le sac à main matelassé de la marque. A Hong-Kong, on croirait qu'un vaisseau spatial s'est posé en pleine ville.
    ©  AFP PHOTOMIKE CLARKE
     

    Le pavillon du Royaume-Uni à Shanghai

    Des ouvriers se reposent devant le pavillon du Royaume-Uni construit spécialement pour l'exposition universelle de Shanghai en 2010. Recouvert de tiges en acrylique le bâtiment fut l'un des plus curieux de l'exposition, ressemblant à un énorme oursin tombé sur la ville.
    ©  AFP PHOTOPHILIPPE LOPEZ
     

    Les pavillons de l'expo universelle à Shanghai

    Les pavillons français, russe, espagnol, arabe et le pavillon italien lors de l'exposition universelle de Shanghai. Seuls ces cinq pavillons seront conservés après l'événement et rouvriront au public après les festivités, les autres folies architecturales restant à jamais éphémères.
    ©  AFP PHOTO Philippe LOPEZ STR FILES
     

    Le complexe géant de Foxconn à Shenzen

    Shenzhen doit sont imposante croissance aux activités financières, mais aussi à son appétit pour l'électronique. C'est à Shenzhen que Foxconn, le plus grand fabriquant mondial de composants électronique, fournisseur renommé d'Apple, a installé son site de production. Une ville dans la ville qui compte 450 000 salariés.
    ©  AFP PHOTO VOISHMEL
     

    Le gouvernement central de Hong-Kong

    Hong-Kong s'est dotée d'un tout nouveau bâtiment pour abriter son gouvernement central sur l'ancien site de Tamar dans le domaine de l'ancienne amirauté. Le nouveau bâtiment très audacieux une fois encore accueillera Conseil législatif du territoire (LEGCO).
    ©  AFP PHOTO LAURENT FIEVET
     

    Un chien jaune au coeur de Shanghai

    La ferveur de Shanghai pour une architecture exubérante et débridée, notamment lors de l'expo de 2010, a inspiré bien des architectes. De nombreux cabinets proposent des installations audacieuses pour la ville, des projets parfois sans lendemain. Ici, le "chien jaune" ou "Yellow Lost Dog" de l'architecte français François Scali.
    ©  François Scali
     

    Arche bionique et jungle parfumée

    Avec les multiples projets d'envergure et des investissements qui représentent des centaines de milliards d'euros par an, la Chine inspire les architectes. Le Français Vincent Callebaut a aussi proposé plusieurs projets don "Bionic Arch" (en haut à gauche) pour la ville de Taichung, un projet de "jungle parfumée" à Hong Kong, un centre culturel futuriste à Taichung ou encore "Asian Cairns", projet écologique à Shenzhen.
    ©  VINCENT CALLEBAUT ARCHITECTURES
     

    Jungle urbaine et hôtel de glace

    Le "Laboratory for visionary architecture" (LAVA), fondé par trois architectes allemands, Chris Bosse, Tobias Wallisser et Alexander Rieck, foisonne lui aussi de projets fous pour la Chine. Ci-dessus un projet d'hôtel de glace pour la ville d'Harbin, de zoo pour la ville de Suzhou, de "Jungle urbaine" à Shenzhen ou encore de Centre de conventions pour Langfang...
    ©  LABORATORY FOR VISIONARY ARCHITECTURE (LAVA)

    Pin It

    votre commentaire
  • Des photos centenaires au destin incroyable

    En avril 2013, la Société française de photographie a reçu plus de 1 000 photos sur plaques de verre. Ces clichés dataient de la fin du XIX - début du XXe siècle et avaient été trouvés dans une poubelle. Depuis, leur auteur a été identifié. Récit de cette incroyable histoire, en images.
    ©  Société française de photographie

    Une petite fille, héroïne des clichés

    Sur de nombreuses photographies de ce lot apparaît une petite fille. Les clichés, sur des plaques de verre placées dans des petites boîtes emballées dans du papier, étaient accompagnés d'annotations. D'après ces écrits, la fillette s'appelait Marie-Louise.
    ©  Société française de photographie

    Identifié par des généalogistes

    Ce sont des généalogistes qui ont réussi à retrouver l'identité du photographe, après la parution d'un article dans Le Parisien. Selon eux, l'auteur de ces clichés s'appelait Eugène Théophile Biver, né en 1861. Il était le père de Marie-Louise Biver, née le 8 mai 1896. Il a également eu un fils, Paul, né en 1886, et une petite dernière, Marie-Hélène.
    ©  Société française de photographie

    Un château toujours debout

    Sur les clichés apparaît à plusieurs reprises une imposante demeure : il s'agit du château de Villiers-le-Bâcle, dans l'Essonne. Aujourd'hui, cette belle bâtisse est habitée par... l'humoriste Yves Lecoq. Ce dernier a entrepris la restauration du château depuis près d'une vingtaine d'années. Eugène Biver s'est installé dans ce château à la fin du XIXe siècle.
    ©  Société française de photographie

    Les paysans de l'Essonne

    Le photographe a immortalisé le travail des paysans, sur le plateau de Saclay, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. S'il a beaucoup photographié le monde paysan, le comte Eugène Biver a travaillé dans les secteurs des mines de fer, la fonderie, les transports maritimes ou encore la construction de locomotives.
    ©  Société française de photographie

    Archives du monde rural

    Ces clichés, retrouvés par hasard, constituent de véritables archives du monde agricole rural. La Société française de photographie les met à disposition des chercheurs et envisage d'y consacrer une exposition.
    ©  Société française de photographie

    Une partie de chasse

    Eugène Théophile Biver a pris en photo une partie de chasse. Bottes, chapeaux, tenues, fusils... Un témoignage des us et coutumes de l'époque.
    ©  Société française de photographie

    Un cerf en fuite

    Les clichés de Bliver marquent le début de la photo instantanée. Ici, trois clichés qui montrent la fuite d'un cerf, poursuivi par les chiens de chasse.
    ©  Société française de photographie

    Des photos de Bohémiens

    Eugène Théophile Biver a photographié des Bohémiens, sur la route, devant leurs roulottes. Et sa présence a été visiblement bien accueillie.
    ©  Société française de photographie

    Un artisan pris sur le vif

    Sur ces clichés miraculés, des scènes de vie. Comme cet artisan, sans doute un cordonnier, pris en photo au bord du chemin.
    ©  Société française de photographie

    Tenues du début du siècle

    Outre les terres de son domaine de Villiers-le-Bâcle, Eugène Théophile Biver a immortalisé les tenues de nos ancêtres.
    ©  Société française de photographie

    Un toit de chaume

    Eugène Théophile Biver, qui a photographié cette femme devant cette maison au toit de chaume, était un comte, issu de la haute société, ingénieur de profession. Il a beaucoup voyagé pour son époque.
    ©  Société française de photographie
      
     

     
    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique