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Par Frawsy le 15 Novembre 2016 à 08:57
Le jury du Comedy Wildlife Photography Awards a dévoilé son palmarès des clichés d'animaux les plus drôles de l'année. Découvrez les meilleures photos du concours !
Grand vainqueur du concours : le renard qui a la tête la première dans la neige, Angela Bohlke
Mercredi 9 novembre, les lauréats de la seconde édition du Comedy Wildlife Photography Award ont été dévoilé à l'Underdog Art Gallery à Londres, en Angleterre. Parmi les 2 200 clichés venus du monde entier, seuls 14 photographes ont ébloui le jury. Cette année, le grand vainqueur du concours est Angela Bohlke pour sa photo hilarante d'un renard qui a la tête la première dans la neige, prise au parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis.
La photographe américaine de 36 ans explique au quotidien The Sun que le renard était en train de chasser son "petit déjeuner", un campagnol. La photographie montre l'une de ses tentatives ratées. Cependant, elle précise que le canidé a réussi à capturer sa proie à sa troisième tentative. La lauréate estime que sa victoire est "une chance de partager la beauté de nos espaces protégés au plus grand nombre". Elle prévoit notamment de reverser les sommes liées à la vente de sa photo au parc national de Yellowstone là où l'image a été capturée.
Vainqueur de la catégorie "Air' : le pélican qui manque d'agilité, Nicolas de Vaulx
Vainqueur de la catégorie "Aquatique" : un poisson bien étrange vivant au fin fond des abysses, Jim Chen
Vainqueur de la catégorie "Junior" : les zèbres qui prennent la pose, Thomas Bullivant
Vainqueur de la catégorie "Porfolio" : "Rêve", Mario Fiorucci
Fortement recommandé par le jury : le buffle qui a la poisse, Tom Sables
Fortement recommandé par le jury : le chien de prairie maestro, Perdita Petzl
Fortement recommandé par le jury : la démarche étonnante d'un hibou, Austin Thomas
Fortement recommandé par le jury : le coucou d'un adorable ourson polaire à côté de sa maman qui dort, Philip Marazzi
Fortement recommandé par le jury : "Curieux", Mario Fiorucci
Fortement recommandé par le jury : le fail d'un grizzly qui pêche, Rob Kroenert
Fortement recommandé par le jury : "Evolution", Caroline Tout
Fortement recommandé par le jury : un guépard qui doit ralentir sa course, Vaughan Jessnitz
Fortement recommandé par le jury : un lézard multicolor prêt à en découdre, Anup Deodhar
Fortement recommandé par le jury, l'ange ours, Adam Parsons
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Par Frawsy le 28 Octobre 2016 à 11:19
Animaux sauvages : les 10 plus belles photos primées en 2016
Xavier Demeersman, Futura-Sciences
Voici une sélection de dix photos récompensées lors de la 52e Wildlife Photographer of the Year Awards (compétition internationale pour le meilleur photographe de la vie sauvage de l’année) organisée par le Muséum d’histoire naturelle de Londres. Des images saisissantes qui nous rapprochent du monde animal sauvage, par ailleurs malmené par l’Homme.
Sur les 50.000 photos, venues de 95 pays, soumises au jury du très prestigieux Wildlife Photographer of the Year Awards (compétition internationale pour le meilleur photographe de la vie sauvage de l'année) organisé chaque année par le NHM, le Muséum d'histoires naturelles de Londres (52e édition cette année), seule une centaine fut retenue pour la finale.
Les images ont été choisies d'une part pour leurs sens artistiques et, d'autre part, pour leur qualité d'innovation technique et « une interprétation véritable du monde naturel ». « Les images gagnantes touchent nos cœurs et nous incitent à penser différemment au sujet du monde naturel », a déclaré le directeur du NHM, Sir Michael Dixon.
Voici les 10 plus belles photographies, récompensées dans diverses catégories. Toutes veulent raconter une histoire et certaines, hélas, sont dramatiques, soulignant une fois de plus les dégâts que provoque notre espèce sur toutes celles qui nous entourent (on parle de sixième extinction de masse).
Orang-outan escaladant un arbre, à Bornéo
Le Grand prix toute catégorie a été attribué à la magnifique photo ci-dessous, de Tim Laman, pour cette prise de vue originale (et aussi pour l'histoire qu'elle conte) d'un orang-outan escaladant un arbre dans une forêt de Bornéo. Le biologiste et photojournaliste américain présent sur place avait observé ce grand singe faire ses courses dans cet arbre. Aussi, sachant qu'il allait revenir, il a pris soin d'y installer des caméras GoPro HERO4 Black pour lui tirer le portrait. Le résultat est étonnant.
« Une histoire vitale est capturée en une photo remarquable avec cet orang-outan qui grimpe à un arbre émergent dans son habitat en diminution constante, a indiqué le président du jury, Lewis Blackwell. L'histoire est bien connue, mais nous avons besoin de photographies exceptionnelles comme celles-là pour nous le rappeler de nouveau. Cela touche nos cœurs et nos esprits et peut aider pour mener des actions de soutien afin d'arrêter la destruction ».
Rappelons que, dans cette région du monde, l'industrie de l'huile de palme transforme les grandes forêts primaires en de gigantesques champs de palmiers à huile, sans aucun égard pour tous ses habitants. Sans habitat, les orangs-outans (les « jardiniers de la forêt » ) se retrouvent affamés. À cela s'ajoute ceux qui sont chassés des palmeraies et sciemment empoisonnés.
Corneille au clair de lune
La photo sonne presque comme une fable de La Fontaine : la Lune et la Corneille... C'est du moins le titre que lui a donné Gideon Knight qui a reçu le Grand prix jeunesse 2016.
Au départ, le jeune photographe britannique voulait photographier la silhouette de l'oiseau lorsqu'il était devant la Lune. La magie a opéré dans cette scène qu'il a su capter.
Une perruche attrape un varan du Bengale par la queue
C'est une magnifique composition, presque surréelle, où l'on voit une perruche attrapant par la queue un varan du Bengale qui tente de s'emparer des œufs dans le nid de l'oiseau. L'action s'est répétée plusieurs fois durant deux jours, a raconté l'auteur, le photographe indien Ganesh H. Shankar. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « oiseaux ».
Des hyènes en plein festin de gnous
Voici à présent une scène glaçante où la mort rôde. Ce jour-là, Simon Stafford, photographe fort de 35 ans d'expérience, a surpris des hyènes en plein festin de dépouilles de gnous. Ces derniers ont payé le prix fort leur traversée du fleuve Mara (Kenya et Tanzanie) ; en dérapant sur les pentes raides, ils périrent dans la bousculade. Le malheur des uns fait le bonheur des autres... Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « mammifère ».
Une cistude d'Europe remuant de la vase
Encore une espèce menacée d'extinction. La cistude d'Europe est une tortue aquatique que l'on rencontre dans des zones humides (eau douce) en Europe. Elle passe une grande partie de son temps sous l'eau, pour chasser et se réfugier dans la végétation. Malheureusement, la pollution des eaux, le braconnage pour la beauté de sa carapace mouchetée de points dorés et aussi la concurrence avec des espèces invasives ont réduit sa population.
Le naturaliste et photographe Marco Colombo, qui passe beaucoup de temps en leur compagnie, a saisi celle-ci en Sardaigne. La vase qu'elle a remuée a teinté la scène de tons sépia. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « reptile ».
Méduse flottant dans la lagune de la Mer Mineure, en Espagne
Comme posée sur les eaux calmes de la lagune de la Mer Mineure, en Espagne, une sorte d'« île de lumière », comme l'a qualifié Angel Fitor qui a photographié cette méduse à la dérive, bloquée à la surface par une bulle d'air qui l'empêche de plonger. Le photographe espagnol raconte qu'il a attendu trois ans qu'une telle scène se produise, dans cet environnement calme au moment du crépuscule. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « invertébré ».
Un léopard dans la ville, en Inde
Les villes qui n'ont de cesse de croître avec la population humaine (plus de 50 % de la population mondiale vit en ville) font reculer les territoires des animaux sauvages lesquels, pour se nourrir, se retrouvent contraints à explorer les environnements urbains. Les rencontres avec l'Homme -- lequel est peu enclin à partager son territoire -- sont donc de plus en plus nombreuses. Et il n'y a pas que le léopard qui dérange, l'éléphant aussi par exemple, en Afrique ou en Asie.
Le biologiste indien Nayan Khanolka a attendu plusieurs mois avant de pouvoir enfin photographier ce gros chat tacheté se déplaçant, la nuit, à pas de velours dans les rues d'une ville de la banlieue de Mumbai, en Inde. Dans la culture Warli, rappelle-t-il, le léopard est très respecté, aussi le tolèrent-ils dans leur voisinage. Mais combien de temps encore ? Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « urbain ».
Rassemblement de vivaneaux rouges
Rassemblement de vivaneaux rouges au large de l'île de Palau, dans le Pacifique-ouest, photographié par Tony Wu. Dans le maelström, avant l'arrivée des prédateurs, le photographe a réussi à se positionner pour saisir cette scène où les poissons changent de couleur au cours de leur danse nuptiale. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « sous-marine ».
Triste massacre de pangolins
Cette image d'hécatombe est à la fois poignante et révoltante. Elle a été capturée par le photojournaliste anglo-australien Paul Hilton lors de la saisie d'un container qui, sous couvert de transport frigorifique de poissons, renfermait en réalité quelque 4.000 pangolins.
C'est encore mal connu mais cet animal fait l'objet du plus grand trafic animalier au monde. À un tel point que c'est désormais une espèce en grand danger d'extinction. Sa chair est prisée dans les milieux aisés, en Chine notamment et au Vietnam, ses écailles quant à elles, sont recherchées pour de supposées vertus attribuées. L'animal est facile à capturer. Pourchassé, il se met en boule, il n'y a donc plus pour le braconnier qu'à le ramasser. « Les crimes d'animaux sauvages sont un gros business, a rappelé l'auteur. Cela ne s'arrêtera seulement que lorsque la demande aura stoppé ». Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « photojournalisme ».
Un hibou pygmée en deuil
Le photographe suédois Mats Andersson a capturé le deuil d'un hibou pygmée dans les premières lueurs de l'aube. Son compagnon venait de décéder, sans doute victime d'une autre espèce de hibou, plus grande, que ces oiseaux de nuit cherchent à éviter. Il s'agit de la plus belle photographie dans la catégorie « noir et blanc ».
Vous pouvez retrouver ces images et celles des autres finalistes sur le site Internet du musée britannique. En outre, si vous habitez Londres ou que vous êtes de passage dans la ville, vous pouvez les retrouver dans l'exposition que propose le NHM depuis le 21 octobre. Enfin, si vous souhaitez concourir pour la prochaine édition, vous pouvez déposer vos photos jusqu'au 15 décembre.
Les animaux sauvages face au réchauffement climatique Même de très légers
changements du climat peuvent affecter fortement la biodiversité d’un secteur,
voire entraîner la disparition d'animaux. C’est pourquoi le CLS, spécialisé
dans la protection de la faune sauvage, s’attache à surveiller au quotidien
et par satellite les espèces vulnérables comme le manchot royal ou l’éléphant
de mer. Voici en vidéo un aperçu du travail effectué en Arctique.
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