• Homme de Piltdown

    L'homme de Piltdown est l'un des plus célèbres faux archéologiques.
    Ce pseudo-chaînon manquant entre le singe et l'homme s'est finalement révélé un habile assemblage d'ossements humains et simiesques.
    Mais qui est le faussaire ?

     

    Découverte d'un nouvel hominidé

    En ce 18 décembre 1912, Arthur SmithWoodward, préhistorien anglais célèbre, et Charles Dawson, archéologue amateur reconnu, font la une des journaux. Au cours d'une conférence de presse retentissante, ils annoncent la découverte, à Piltdown, dans le Sussex, des restes d'un homme préhistorique. Et quel homme !

    L'homme de Piltdown, rebaptisé Eanthropus Dawsoni, serait le fameux chaînon manquant, l'ancêtre commun aux êtres humains et aux grands singes. En quoi consistent ces restes ? En petits fragments d'une calotte crânienne et d'une mâchoire, qui présentent une particularité remarquable : en effet, autant le crâne rappelle celui de l'homme moderne, autant les mandibules sont simiesques. À ce détail près - et d'importance - que les dents présentent une usure plate, phénomène inconnu chez nos cousins primates.

    Piltdown

    À partir des mêmes éléments, le crâne reconstitué par Smith-Woodward (à gauche) est franchement simiesque, celui obtenu par Keith (à droite) est humain...

    Mais les débris d'Eanthropus ont tout de même un peu de mal à tenir ensemble, car les connexions osseuses entre le crâne et la mâchoire sont brisées. Il faut donc imaginer les attaches naturelles, et les préhistoriens doivent, pour obtenir une tête cohérente, soit humaniser la mâchoire, soit rendre le crâne un peu plus primitif.

    Le vilain petit canard

    Devant ces bricolages, beaucoup doutent de l'authenticité des ossements.

    De nouvelles découvertes semblent leur donner tort. En 1913, le paléontologue français Pierre Teilhard de Chardin trouve à Piltdown une canine.

    En 1915, Dawson exhume sur un autre site des restes de crâne humain et une dent simienne usée comme une dent humaine : il s'agirait d'un deuxième Eanthropus présentant les mêmes caractéristiques que le premier.

    Le doute n'est plus permis : les détracteurs sont enfoncés. Pourtant, l'homme de Piltdown ne va pas résister aux progrès de l'anthropologie. En Europe, en Asie, en Afrique surtout, on ne cesse de découvrir des vestiges d'hominidés. Tous présentent un air de famille, aucun ne ressemble à l'ancêtre britannique.

    homme de Piltdown

    Les deux reconstitutions donnent deux conceptions assez éloignées de l'homme de Piltdown

    Qui est le coupable ?

    Longtemps le British Museum refuse de prêter l'antique relique pour comparaison et lorsque, en 1949, il cède, on la soumet au test du fluor.

    Les résultats sont accablants : le crâne et les mandibules avouent respectivement 500 et 600 ans ! Erreur ? Coïncidence ? Non : il s'agit bel et bien d'une fraude.

    Le scandale éclate en 1953. On comprend alors que quelqu'un a enfoui dans le terrain une mâchoire d'orang-outan et un crâne d'homme moderne...

    Mais qui ? Et pourquoi ? On soupçonne presque tous les acteurs de l'affaire. Dawson, auteur des principales découvertes, est le principal suspect. Mais aurait-il pu mettre en oeuvre seul une fraude aussi élaborée ? Ou qui seraient ses complices ?

    Le plus célèbre d'entre eux n'est autre que le très sérieux Teilhard de Chardin, accusé notamment par le paléontologue américain Stephen Jay Gould. Mais pourquoi aurait-il commis cet acte ? Pour plaisanter, simplement. Puis la farce, trop énorme, serait devenue impossible à révéler. En attendant, faute de preuve, le faussaire court toujours....

    V. Battaglia (11.2003)

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  • Les Dinosaures de l'Impossible

    Ce dossier ne relève pas de la science-fiction. Il retrace une authentique découverte qui remet en cause l’évolution de l’homme, mais également la cohabitation entre hommes et dinosaures. Officiellement, cette cohabitation est impossible.

    La découverte de Pierre Tréand a le mérite d’être récente. De plus, cet archéologue est reconnu et semble apporter des preuves de ce qu’il avance.

    Néanmoins, ce dossier est bien trop épineux pour que l'on puisse prendre parti sans avoir pu analyser ces « preuves ». Mon objectif n'est donc pas de créer une polémique, mais simplement de relater les faits tels qu'ils sont rapportés. À chacun de se faire sa propre opinion. Seuls les professionnels pourront nous dire si ce dossier mérite notre attention.

     

    Théorie officielle sur l’évolution de l’homme

    Depuis plus de 100 ans, les théories officielles sur l’évolution de l’espèce humaine nous ont permis d’aboutir sur le schéma suivant :

    Les premiers représentants des hominidés étaient les australopithèques apparus il y a environ 4,5 millions d'années puis notre arbre généalogique a été bouleversé avec la découverte en 2002 de Toumaï âgé de 6 à 7 millions d'années. L’homme moderne est issu d’une lente évolution.

    Cette évolution a donc produit une suite d’espèces d’hominidés dont nous sommes l’ultime et la plus aboutie de toute la lignée.
    Partant de ce schéma, aucun homme moderne n’a pu vivre avant le quaternaire.

    Tous les paléontologues sont d’accord sur un point et tous les livres nous le disent : L’homme moderne (homo sapiens) est apparu il y a entre 300 000 et 100 000 ans.

    D’une manière très schématique :

    Toumaï • Australopithecus • Paranthropus • Homo habilis • Homo ergaster • Homo erectus • Homo sapiens

    Ce schéma est en fait beaucoup plus complexe et ne cesse de bouger en fonction des dernières découvertes et théories.

    Résumé des périodes clefs

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de se souvenir de quelques dates clefs. Les scientifiques ont déterminé quatre périodes :

    Ère primaire • ère secondaire • ère tertiaire • ère quaternaire

    Ère primaire : de la formation de la Terre au Permien soit de 4 600 Ma à 250 Ma. Au tout début, la vie n’existait que dans l’eau. Apparition pendant cette ère des premiers nautiloïdes, plantes, arachnides terrestres, reptiles et insectes terrestres.

    Ère secondaire : Du Trias au Crétacé soit de 250 Ma à 65 Ma. Apparition des premiers dinosaures, mammifères, oiseaux. Extinction des dinosaures.

    Ère tertiaire : Du Paléocène au Pliocène soit de 65 Ma à 1,75 Ma. Apparition des premiers chevaux, félins, singes. Les mammifères se diversifient et deviennent prédominants. De l’avis général, l’homme moderne ne peut en aucun cas exister.

    Ère quaternaire : Notre ère actuelle. Apparition des premiers hominidés qui déboucheront sur l’homme moderne.

    Une découverte incroyable

    Pierre Tréand, archéologue reconnu, découvre en 1986 au cours de fouilles à Serre-de-Brigoule (sud de la Drôme en France) des silex qui portent les traces d’une intervention humaine.

    Serre De Brigoule

    Serre-De-Brigoule

    Ces objets sont retrouvés dans une couche sédimentaire du tertiaire. Pourtant, aucun homme n’est censé avoir vécu à cette période.
    L’examen du sédiment par un géologue autorisé a confirmé que ce sédiment datait bien du Burdigalien donc de l’ère tertiaire.

    sédiment

    Détail du sédiment

    Pierre Tréand a donc, suite à cette incroyable découverte, prévenu les autorités officielles. Des dizaines de demandes, afin que les objets soient analysés, ont été envoyées. On peut citer :

    • 1989 : Dossier à Monsieur Jack Lang, ministre de la Culture
    • 1992 : Lettre à l’institut de Paléontologie humaine à Paris
    • 1992 : Lettre à Monsieur le professeur Henri de Lumley, Directeur du laboratoire d’anthropologie de l’université d’Aix-Marseille. P.Tréand a déposé un dossier et des silex, à la demande de Monsieur Lumley, pour examen. À ce jour, aucune réponse ne lui a été faite et les spécimens ne lui ont pas été rendus.

    Il a adressé également des dossiers à des personnalités aussi connues que M. Yves Coppens ou Michel Sakka.
    Il n’a reçu aucune réponse et aucun paléontologue n’a souhaité examiner le site de fouilles ou les silex.

    Objet phallique

    Un objet phallique incontestablement travaillé par l'homme

    Il est à préciser que seuls les copies des courriers envoyés et les originaux des courriers retournés à Pierre Tréand sont la preuve que ces échanges ont bien eu lieu. Je n'ai, pour ma part, jamais vu ces courriers.

    Le seul magazine à s’être intéressé à cette découverte a été l’Hebdo qui lui a consacré un article le 7 juillet 1994.

    Les conséquences d’une vérification officielle

    Il serait vraiment crucial que les paléontologues se positionnent enfin sur cette découverte. Si c'est un canular, il leur suffit de le dire avec arguments à l'appui.

    Outil prehistorique

    Outil extrait du sédiment

    Partons du principe que cet archéologue est de bonne foi.

    La représentation d’animaux qui ressemblent à des dinosaures implique que ces animaux n’auraient pas disparu aussi rapidement qu’on le croit.

    Leur représentation a-t-elle été réalisée de leur vivant ou grâce à la mémoire collective ?

    Outil en forme de tête

    Outil en forme de tête dont le bord est tranchant

    Les objets retrouvés ont-ils été réalisés pendant des périodes encore plus anciennes ? Cela impliquerait que l’apparition de l’homme doit encore être repoussée.

    Ce ne sont là que quelques questions. Cette découverte liée à beaucoup d’autres donnerait matière à des études passionnantes.

    Quelques soubresauts

    En 1992, le paléoanthropologue Philip V.Tobias, a écrit dans son ouvrage « La Paléontologie » : « Nous voyons que les hominidés remontent à une date bien plus reculée qu’on ne le croyait auparavant……Nous savons que les hominidés sont apparus à l’ère tertiaire….. ».

    Les dinosaures de l'impossible

    Dinosaure

    En haut, moulage de la pierre originale. En dessous, moulage de la gravure précédente. Je vous laisse supposer à quoi ressemble cet animal

    Apparemment Pierre Tréand n’est pas le seul à pressentir que notre évolution est très différente de celle que l’on enseigne dans les universités.

    Vraie découverte ou canular ?

    Tout ça semble assez incroyable. Cette découverte nous ramène à d'autres découvertes comme celle des pierres d'Ica ou celles des figurines d'Acambaro. Ce qui est troublant c'est que les figurines d'Acambaro ont été authentifiées. Il ne s'agit donc pas d'un canular.

    Singe

    Un singe semble enserrer un autre animal (Moulage coloré fait à partir de l'original)

    Difficile de se positionner sans avoir pu observer et surtout étudier les fossiles. La parole est aux professionnels, encore faut-il qu'ils souhaitent la prendre. Espérons qu'ils le fassent. Si cet archéologue a monté de toutes pièces cette histoire, qu'ils nous le disent et nous refermerons ce dossier.

    V.Battaglia (10.2004

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    Des squelettes et des os invraisemblables

    Outre les empreintes mystérieuses, des fossiles « humains » retrouvés un peu partout à travers le monde laissent sceptiques.
    Les découvertes sont classées par ordre chronologique.

     

    1837 : sépulture de Pygmées

    Des squelettes qui mesuraient 0,90 cm à 1,35 m, inhumés dans des cercueils en bois, ont été découverts dans l’Ohio en 1837.
    Aucun objet façonné, près d’eux, ne permit de dater la culture de ces Pygmées.
    Leur nombre conduisit les observateurs à supposer qu’ils avaient dû être les habitants d’une agglomération considérable.

    (Source : The Gentleman’ s Magazine, août 1837)

    1880 : des crânes cornus

    Des crânes humains cornus ont été trouvés dans un tertre funéraire de Sayre (Pennsylvanie). À part ces saillies cornées, à quelques centimètres au-dessus des arcades sourcilières, ces squelettes possédaient une anatomie normale.
    Par contre, leur taille était très au-dessus de la moyenne soit 2,10 m de haut environ.
    Les chercheurs pensent qu’ils ont été inhumés vers l’an 1200 de notre ère.

    On pourrait croire que c’est un vaste canular, mais ce sont bien des chercheurs dignes de foi qui ont fait cette surprenante découverte. Parmi eux, un historien de Pennsylvanie, un dignitaire de l’Église presbytérienne et deux professeurs de l’American Investigating Museum du Massachusetts.
    Certains de ces os ont été envoyés à l’American Investigating Museum de Philadelphie, où personne ne semble savoir ce qu’ils sont devenus.

    (Source : Pursuit, 1973)

    1888 : une double rangée de dents

    Sept squelettes ont été retrouvés dans un tertre funéraire dans le Minnesota. Ils avaient une double rangée de dents aux mâchoires supérieure et inférieure, le front bas et fuyant avec des arcades sourcilières proéminentes.
    Ils avaient été inhumés en position assise.

    1911 : des géants roux

    Dans le Nevada, des mineurs entreprirent en 1911 d’exploiter les riches dépôts de guano de la grotte Lovelock.
    Rapidement, ils tombèrent sur des vestiges indiens et surtout sur une momie de 1,98 mètre de haut, aux cheveux roux.
    Les légendes des Indiens Païoute parlent d’une tribu de géants roux, les Si-té-cah, jadis ennemis mortels des Indiens de la région.

    Crâne géant

    Crâne géant exposé au musée Humboldt au Nevada

    En 1912, l’université de Californie de Berkeley et la Société d’histoire de l’état du Nevada dépêchèrent un scientifique.
    Malheureusement, l’exploitation du guano avait tout bouleversé et il ne put récupérer que quelques objets.

    Au cours des années suivantes, on découvrit d’autres fossiles, dont des fémurs, qui appartenaient à des individus d’au moins 1,80 mètre, taille remarquable pour l’époque et le lieu.

    Les anthropologues admettent que des Indiens roux ont existé dans l’Ouest américain. Cependant, nulle part on ne fait mention d’un peuple de géants roux.

    1921 : une blessure énigmatique

    Le crâne de Broken Hill

    1932 : une momie d’enfant

    La légende des petits hommes

    1973 : deux squelettes de 100 millions d’années

    C’est dans l’Utah que des bulldozers mirent à jour deux squelettes en parfait état. Ils furent examinés par le professeur d’anthropologie J.P Marwitt. D’après lui, la formation dans laquelle les squelettes ont été inhumés date au moins de 100 millions d’années.
    Les os n’étaient ni brisés, ni dérangés et n’avaient pas été transportés par une crue à cet endroit.
    Apparemment, les deux personnages étaient morts au même endroit où se trouvaient leurs squelettes.
    D’aspect relativement moderne, les fossiles n’étaient pas ceux d’hominidés primitifs.

    Ce qui est mystérieux dans cette histoire, c’est que les ossements ont été photographiés et filmés puis envoyés à l’université de l’Utah. Mais, nul ne connut jamais les résultats de la datation.
    On sait que le chef des travaux, Lin Ottinger, récupéra les ossements mis dans un coin et négligés pour une raison inconnue par Marwitt. Cette affaire est restée sans suite. (Source: Weird America, Jim Brandon, p.221)

    V.Battaglia (05.2005)

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    Empreintes fossilisées mystérieuses

    Notre monde est truffé d’anomalies. Tout élément qui s’écarte de l’ordre établi et des processus habituels est considéré comme une anomalie et donc hautement suspect. Le propre d’un scientifique est d’être rationnel. Une théorie ne peut être considérée comme fiable que si elle est étayée par de solides preuves. Cependant, parmi les anomalies, les empreintes et les fossiles étranges nous obligent à revoir nos plus solides convictions.
    Parmi ces traces et ces squelettes incroyables, certaines découvertes ne peuvent être réfutées. Nous ne pouvons les expliquer faute de les comprendre. Doit-on pour autant les ignorer ?

    Ces anomalies sont trop nombreuses pour être traitées en un seul dossier. Je vous propose donc de quitter toutes vos certitudes et de partir dans ce voyage de l’impossible. Les découvertes sont classées par ordre chronologique. Cette liste est loin d’être exhaustive.

     

    Les empreintes du passé

    1817 : des empreintes de 270 millions d’années

    C’est sur une plaque de calcaire, de la rive ouest du Mississippi à Saint Louis, que George Rappe trouva d’étranges empreintes.
    Elles mesuraient 266 millimètres de long, 101 millimètres de large, avec un écart de 15,5 centimètres entre les talons et de 34 centimètres entre les pointes.

    Croquis d'empreintes

    Croquis d'empreintes publié par H.R.Schoolcraft en 1822

    Elles furent étudiées par l’ethnologue Henry R. Schoolcraft qui fit le rapport suivant en 1822 :

    « Les orteils étaient très écartés et la plante du pied affaissée comme on le voit chez les gens habitués à faire de longues marches sans chaussure. Les empreintes sont d’une grande précision. Elles montrent les détails de la musculature et les renflements du talon et des orteils. Tous les indices conduisent à la conclusion que ces empreintes datent de l’époque où le sol était assez meuble pour les conserver par pression et, qu’elles sont authentiques. »

    D’après la datation, ce calcaire a dû se durcir il y a environ 270 millions d’années.

    (Source: The American Journal of Science and Arts, 1822)

    1880 : des empreintes au Carbonifère

    Dans les monts de Cumberland (Kentucky), une piste de chariots a mis à jour une couche de grès carbonifère. Cette strate, vieille de 300 millions d’années, révéla une série d’empreintes : des empreintes d’ours, des empreintes d’un animal proche d’un grand cheval et des pieds humains. Les orteils étaient très nettement marqués.
    Ces traces ont été étudiées par le Pr J.F Brown, de Bercea Collège.

    (Source : The American Antiquarian, janvier 1885)

    1938 : dix empreintes de pieds

    Le Dr Wilbur Burroughs, doyen de la faculté de géologie du Berea College, annonça en 1938 la découverte de dix empreintes de pieds d’humanoïdes, dans du grès carbonifère à Rockcastle.
    Les pieds mesuraient 240 millimètres de long et 152 millimètres de large. La longueur des pas était de 45 cm. Il ne trouva aucune trace de queue ou de membres antérieurs.
    La microphotographie et les infrarouges ne révélèrent aucune trace de façonnage artificiel. La numération microscopique des grains de sable indiqua une compression du sol sous les empreintes. Cela indiquait, sans conteste, qu’il y avait bien eu pression d’un pied humain, impossible à reproduire par la sculpture.
    La roche qui portait les empreintes a été estimée à 250 millions d’années. Malheureusement, cette roche a été détruite par des vandales il y a une vingtaine d’années.

    (Source: Mysteries of Time and Space, Brad Steiger)

    1968: la plus vieille empreinte du monde

    C’est un collectionneur amateur de fossiles qui a découvert en 1968 l’empreinte d’un pied chaussé d’une sandale qui écrase un trilobite.
    Si cette empreinte est bien ce qu’elle paraît être, elle daterait de 300 à 600 millions d’années. L’empreinte a été découverte à Antilope Spring (Utah).

    Empreinte de pied et trilobite

    Empreinte de pied, chaussé d'une sandale, au talon incrusté d'un trilobite

    La sandale qui écrase un trilobite mesure 262 millimètres de long et 77 de large. Le talon est un peu plus usé que la semelle.
    Le 20 juillet 1968, Le Dr Clifford Burdick, géologue de Tucson, accepta de venir sur le site. Il y découvrit à son tour, dans une couche de schiste, l’empreinte d’un pied d’enfant.
    Il montra cette empreinte à deux géologues et à un paléontologue.
    L’un des géologues admit qu’elle semblait être celle d’un être humain ; le paléontologue réfuta la découverte.

    Aucun autre scientifique n’accepta d’étudier ces empreintes.

    (Source: Creation Research Society Quaterly, 1968)

    1971 : empreinte et volcan

    L’empreinte d’un être humain semblant fuir une éruption volcanique en direction du fleuve Gediz, a été découverte dans des cendres volcaniques en 1971 en Turquie.

    Empreinte et volcan

    L’Institut de recherche minéralogique d’Ankara a évalué à 250 000 ans l’âge de la cendre. Le Laboratoire médico-légal de Suède a déclaré l’empreinte d’origine humaine.
    Nul ne sait à quel type d’hominidé cette empreinte appartient.

    (Source : Magazine Nature, 1975)

    1976: traces de pieds et de dinosaures

    On peut observer dans le lit de la rivière Paluxy (Texas) des traces de dinosaures. L’authenticité de ces traces le long de la rivière n’est pas contestée.

    Empreinte humaine et dinosaure

    Le géologue Jack Walper mesure l'une des empreintes. Il estime qu'elle a été laissée par un dinosaure bipède

    Cependant, là où les paléontologues ne sont plus d’accord, c’est que ces traces sont accompagnées d’empreintes humaines.
    On sait qu’une fraude a été révélée. Plusieurs personnes de la région ont avoué avoir sculpté des empreintes humaines pour les vendre aux touristes pendant la crise de 1930.

    Cependant, les fraudeurs ont également avoué qu’ils avaient réalisé ces copies à partir d’originaux.

    Là où ça devient réellement intéressant, c’est qu’en 1976, Jack Walper, professeur de géologie et John Green ont exploré le lit de cette rivière.
    Au moyen de digues et de pompes, ils ont mis à jour des empreintes de dinosaures et de pieds humains.
    Ce qui est surprenant c’est que les empreintes étaient submergées. Il aurait donc fallu travailler sous l’eau pour réaliser de fausses empreintes.
    D’après leurs observations, toutes les traces présentaient sur leur contour un bourrelet significatif qui correspond à la pression d’un pied s’enfonçant dans la vase.

    Empreintes fossilisées d'un dinosaure et d'un homme photographiées en 1971 dans le lit de la rivière

    Les empreintes immergées mesurent en moyenne 455 millimètres de long pour 125 à 175 millimètres de large.

    (Sources: Pursuit, 1976; Man, Dinosaur and History, Frederick P.Beierle)

    1931 à 1981: des empreintes géantes

    En 1931, un trappeur découvrit des empreintes apparemment humaines au Nouveau-Mexique. L’année suivante, quatre chercheurs étudièrent les traces et découvrirent 13 empreintes. Malgré leur taille gigantesque, ils leur attribuèrent une origine humaine.
    De forme ovale, elles mesuraient 40 à 55 centimètres de long et 20 à 27 centimètres de large.

    On revint sur ce site en 1972, 1974 et 1981. On découvrit de nouvelles empreintes dans les contreforts est des monts San Andres. Il n’y a plus aucun doute sur leur provenance humaine. Ses traces ont été protégées en vue de futures recherches. L’espacement semble correspondre à la marche d’un bipède et non de chameaux comme certains l’ont prétendu.

    (Source : rapport de l’armée américaine, 1981)

    Théorie sur la formation des empreintes inexplicables

    Le Dr William Greely Burroughs, de Berea College (Kentucky) a émis l’hypothèse suivante :

    Si une dépression se forme dans une roche porteuse de fossiles, elle peut pendant longtemps se remplir de sédiments. Ces sédiments deviennent le matériau dans lequel l’empreinte d’un pied se fossilise. Cette seconde phase de fossilisation étant achevée, la roche de formation récente peut apparaître indiscernable du socle ancien. Les nouveaux fossiles semblent donc contemporains des premiers.

    Une objection majeure à cette théorie :

    Les fossiles anormaux se rencontrent à la jonction des couches sédimentaires mais également dans la profondeur de roches qui ne montrent aucun signe de formation discontinue.
    L’étude des strates ne montre aucune discordance dans la plupart des cas.

    Le principe de base de la stratigraphie est que les couches les plus jeunes se déposent sur les plus anciennes. Cet ordre peut parfois être bouleversé. Par exemple, la dérive des continents ou la formation des montagnes créent parfois des renversements de strates.
    Une discordance est donc une ancienne surface d’érosion qui est située entre deux couches suite à un phénomène inattendu.
    Ces discordances compliquent grandement la série des strates et donc la reconstitution de l’histoire de la Terre.

    Dans le cas de nos empreintes étranges, nul phénomène de ce genre n’a été observé.

    V.Battaglia (05.2005)

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  • Une chirurgie préhistorique ?

    Certains fossiles mis au jour suggèrent que les hommes disposaient, il y a des millénaires, de techniques de guérison perfectionnées.
    Découvrir des fossiles en bon état reste assez exceptionnel. Les paléontologues sont la plupart du temps obligés de construire leurs théories sur peu de fossiles qui sont souvent fragmentaires. De ce fait, tout ce que nous savons de la médecine préhistorique se limite à des traces d’opérations chirurgicales affectant les os.
    Cependant, ces quelques découvertes sont stupéfiantes et nous obligent à nous interroger.

     

    Près du lac Sevan, en Arménie, qui se situe dans une cuvette à 2 000 m d’altitude, des squelettes datant de 2 000 ans avant notre ère, d’un peuple appelé les Khurites, ont été découverts.

    Dans l’un des crânes d’une femme, un trou d’environ 6 cm ressemble à une ancienne blessure.

    Les « chirurgiens » de cette époque ont inséré dans ce trou une petite cheville en os d’animal qui est restée en place.
    La femme a survécu à cette opération délicate, car on peut constater que son os crânien a grandi partiellement autour de cette cheville.

    Crâne préhistorique opéré

    © Werner Forman archives

    Sur un autre crâne khurite, une autre blessure provoquée par un coup apparaît. Les chirurgiens ont retiré une partie du crâne autour de la blessure afin d’extraire les esquilles du cerveau. Là encore, l’opération a réussi et le patient a survécu de nombreuses années.

    Si l’on compare les instruments dont disposaient ces chirurgiens par rapport à notre technologie actuelle, on ne peut qu’en conclure qu’ils étaient largement techniquement supérieurs à nous.

    Des squelettes venant d’Asie centrale ont été étudiés à l’université d’Ashkabad. Ces fossiles présentaient des traces d’opération crânienne, mais également une opération chirurgicale des côtes.
    Cette dernière opération a été réalisée à cœur ouvert !

    Il est très improbable que ces peuples, par ailleurs très peu avancés technologiquement, aient pu développer eux-mêmes ces techniques médicales.
    Reste à savoir de qui ils tenaient ces connaissances.

    Ayour-Véda (Complément d'information envoyé par Alain Daspre)

    J'apprécie beaucoup votre site que je consulte régulièrement. Il permet de se remettre en question et invite à la réflexion.

    Au sujet de l'article sur la chirurgie à l'époque préhistorique, la réponse se trouve très probablement dans l'Ayour-Véda. Il s'agit d'un système de médecine naturelle qui existe depuis plusieurs milliers d'années en Inde. Ce système, basé sur les plantes et les minéraux, incluait également la chirurgie.

    L'Ayour-Véda est toujours pratiqué en Inde de nos jours, et également un peu partout dans le monde ; c'est quelque chose qui est de plus en plus populaire. Cependant, certains aspects ont été perdus à travers le temps, en particulier la chirurgie...

    Il y avait autrefois, en Inde, une société védique hautement développée et sophistiquée. A une certaine époque (qualifiée, de nos jours, de « préhistorique » - c'est-à-dire, datant de plus de 5000 ans), cette société rayonnait à travers toute l'Asie et l'Europe, ainsi que l'atteste un grand nombre de noms de lieux, d'origine sanskrite, sur tout le continent euroasiatique. Les dates attribuées, aujourd'hui, aux origines des textes ayour-védiques sont bien en deçà de la réalité. L'Ayour-Véda est largement multimillénaire.

    Bien que la pratique actuelle de l'Ayour-Véda ne comporte plus de chirurgie, les textes originaux anciens (Charaka-Samhita, Soushrouta-Samhita, Vagbhatta-Samhita, Madhana Nidana-Samhita, Bhava Prakasha-Samhita, etc.) sont toujours disponibles et font bien mention de diverses opérations chirurgicales, parfois avancées, comme la chirurgie cérébrale. Je pense que ceci explique les opérations, à une époque reculée, que vous mentionnez dans votre article.

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