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    28 juillet 1755

     


    Le Grand Dérangement des

    Acadiens

     

    du site Herodote.net


    Le 28 juillet 1755, au Canada, les Anglais entament la déportation de plusieurs milliers de paysans français établis au sud du Saint-Laurent. Ils avaient le tort de ne pas vouloir prêter serment d'allégeance à la couronne britannique et combattre leurs cousins de Nouvelle-France.

    Ces rebelles vivaient depuis le siècle précédent sur une péninsule et des îles baptisées Acadie par leur découvreur en référence à une terre mythique de l'Antiquité. Plusieurs milliers allaient périr des suites de cette déportation demeurée dans l'Histoire sous le nom de « Grand Dérangement »...

    Camille Vignolle

     

    Éphéméride 5:  ça s'est passé un...28 juillet 1755 - Le Grand Dérangement des Acadiens

     

    Un peuple courageux

    Farouchement attachés à leur terre, leur langue et leur religion catholique, les Acadiens descendent de paysans originaires du Poitou, et plus particulièrement des villages de La Chaussée et Saint-Jean-de-Sauves.

    Ils peuplent le territoire au XVIIe siècle, avant qu'il ne soit cédé à l'Angleterre par le roi Louis XIV en 1713, dans le cadre des traités d'Utrecht et rebaptisé Nova Scotia ou Nouvelle-Écosse (aujourd'hui, l'Acadie forme trois provinces canadiennes : sa partie continentale constitue le Nouveau-Brunswick et ses parties insulaires la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard).

    Pendant la première moitié du XVIIIe siècle, ils se voient heureusement dispenser du serment d'allégeance à la couronne britannique et ne sont donc pas obligés de combattre les Français et leurs cousins du Canada voisin (la Nouvelle-France).

    Mais leur situation se gâte après la guerre de la Succession d'Autriche (1740-1748). En 1749, les Anglais donnent à leur colonie du bout du monde une nouvelle capitale, Halifax, et font venir 2 000 colons anglais ainsi qu'une troupe militaire...

     

    Le serment d'allégeance

     

    Éphéméride 5:  ça s'est passé un...28 juillet 1755 - Le Grand Dérangement des Acadiens



    Un rude militaire du nom de Charles Lawrence vient prêter main forte au gouverneur avec le titre de lieutenant-gouverneur. Comme l'Angleterre se prépare à une nouvelle guerre contre la France (ce sera la guerre de Sept Ans qui débouchera sur la prise de Québec par les Anglais), il estime indispensable que les Acadiens prêtent enfin le serment d'allégeance à la couronne.

     

    Il convoque en juillet 1755 une délégation d'Acadiens et leur déclare « qu'ils devaient maintenant se résoudre soit à prêter le serment sans réserve ou autrement de quitter leurs terres, parce que les affaires en Amérique étaient dans un tel état de crise, qu'aucun délai ne pouvait être toléré ».

    Mais les délégués veulent au prélable être assurés de bénéficier de la plénitude de leurs droits de citoyens. Devant leur refus de prêter serment, le conseil d'Halifax ordonne le 28 juillet leur arrestation et décide de «répartir» dans les diverses colonies anglaises du continent les Acadiens qui persisteraient dans leur refus.

    Des miliciens anglais se présentent dans les mois qui suivent dans les villages acadiens, rassemblent la population et la mettent en demeure de prêter serment ou de quitter le pays.

    « Ainsi, sans plus tarder, je vais vous faire connaître les ordres de sa Majesté. Vos terres, vos maisons, votre bétail et vos troupeaux de toutes sortes sont confisqués au profit de la Couronne avec tous vos autres effets, excepté votre argent et vos meubles, et vous-mêmes devez être transportés hors de cette province », déclare le lieutenant-colonel John Winslow aux habitants de la Grand-Prée rassemblés dans leur église...

    Sur les 12 000 à 18 000 Acadiens, quelques milliers prennent les devants et se refugient dans les colonies voisines encore françaises, comme l'île Saint-Jean, future île du Prince-Édouard. Ils lancent de là des attaques contre les Anglais.

    Les autres Acadiens sont conduits par vagues successives vers des bateaux qui vont les transporter vers l'une ou l'autre des colonies anglaises (les futurs États-Unis). Les opérations vont s'étirer pendant toute la durée de la guerre de Sept Ans, jusqu'en 1763.

    Cet exode appelé « Grand Dérangement » va concerner 7 000 à 8 000 personnes dont une grande partie qui n'arriveront pas au bout de leur voyage, victimes de la faim ou de la maladie.

     

    Les Cajuns, du Maryland à la Louisiane

    Dans la colonie anglaise du Maryland, une poignée de déportés ne se résignent pas à la tutelle anglaise et s'enfuient au péril de leur vie vers la Louisiane... juste avant que cette colonie française ne passe sous souveraineté espagnole !

    Établis dans les mangroves du delta du Mississipi, ils donneront naissance à la communauté des « Cajuns » (une déformation du mot Acadien). On en recense environ 800 000 aujourd'hui. Très peu parlent encore l'ancien dialecte français. La Canadienne Antonine Maillet a remis à l'honneur cette culture avec son célèbre roman : Pélagie-la-Charrette (1979).

     

    Une journée commémorative

    Dans une proclamation du 28 juillet 2003, la reine Elizabeth II, souveraine du Canada, a reconnu les torts qui ont été causés au peuple acadien lors de la Déportation et a désigné le 28 juillet de chaque année, à compter de 2005, comme « Journée de commémoration du Grand Dérangement » (227).

     

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    ça s'est passé un...22 juillet

    du site herodote.net

     

    Événements

    22 juillet 1209 : Le sac de Béziers
    Le 22 juillet 1209, la population de Béziers est massacrée suite à la prise de la ville par des croisés en guerre contre l'hérésie cathare.

    L'Histoire retient de ce drame la formule prêtée au légat du pape Arnaud-Amaury : « Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens ! ». Le vicomte de Béziers Raimon-Roger de Trencavel se rend un peu plus tard dans l'espoir de mettre un terme aux souffrances de ses sujets...


    22 juillet 1461 : Avènement de Louis XI
    Peu d'hommes ont autant espéré que Louis XI la mort de leur père ! Au terme d'un long règne chanceux, Charles VII le Bien Servi doit affronter son propre fils, né de Marie d'Anjou. Du jamais vu dans l'Histoire de France ! Le Dauphin, dans son impatience d'accéder au pouvoir, prend dès 1440 les armes contre son père. Cette rébellion est connue sous le nom de Praguerie. Exilé dans le Dauphiné, il va finalement se placer sous la protection du puissant duc de Bourgogne Philippe le Bon.

    Le malheureux roi en vient à ne plus se nourrir par crainte d'empoisonnement ! Quand il meurt enfin, le 22 juillet 1461, son fils, dans son refuge bourguignon, ne cache pas sa joie ! Il est vrai qu'à 38 ans, il craint de n'avoir guère à profiter du pouvoir...

    Quatre ans plus tard, Louis XI doit à son tour affronter une rébellion nobiliaire, la « Ligue du Bien public ». Puis vient le conflit avec le puissant et fantasque duc de Bourgogne Charles le Téméraire, qui a succédé à son père Philippe le Bon le 15 juin 1467. Autant d'occasions pour le roi de démontrer sa sagacité...


    22 juillet 1834 : Les Français s'installent en Algérie
    Le roi des Français Louis-Philippe 1er institue le 22 juillet 1834 un gouvernement général pour les « possessions françaises du nord de l'Afrique », sans plus de précision. Les Français, qui comptent sur Abd el-Kader pour pacifier l'arrière-pays, l'aident à constituer son armée : 2.000 cavaliers, 8.000 fantassins avec fusils modernes à baïonnette, 250 artilleurs,...


    22 juillet 1894 : Première course automobile
    Le 22 juillet 1894 a lieu la première course automobile sur route. Le record de vitesse sur le parcours Paris-Rouen est tenu par le comte de Dion : 22 km/h !... Il est vrai que son prototype avec moteur à vapeur ne pouvait guère faire mieux. Il faudra l'arrivée du moteur à explosion de l'ingénieur allemand Daimler pour que progressent les performances des automobiles.


    22 juillet 1944 : Accords de Bretton Woods
    Le 22 juillet 1944 prend fin à Bretton Woods (New-Hampshire, États-Unis) une conférence financière réunissant 44 nations alliées. Après trois semaines de travaux, cette conférence met en place un nouveau système financier destiné à corriger l'instabilité monétaire d'entre les deux guerres mondiales...


    22 juillet 1946 : Attentat de l'hôtel du Roi David
    Le 22 juillet 1946, l'Irgoun (nom hébraïque de l'armée secrète juive) fait sauter l'hôtel du Roi David, à Jérusalem. Cet hôtel sert de quartier général à l'armée britannique...


    22 juillet 2010 : Al-Qaida s'implante au Sahara
    Le 22 juillet 2010, l'armée mauritanienne, assistée de militaires français, lance une attaque sur le territoire du Niger pour tenter de délivrer Michel Germaneau, un humanitaire français de 78 ans enlevé le 19 avril précédent par des bandits. Deux jours plus tard, l'un des bandits, l'Algérien Abou Zeïd, annonce la mort de l'otage. On ne sait s'il a été exécuté à la faveur de l'attaque ou est mort par manque de soins.

    Le 22 septembre 2010, les bandits, qui se présentent sous le label Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), récidivent en enlevant cinq Français, un Togolais et un Malgache à Arlit, au nord du Niger, où la société française Areva exploite un gisement d'uranium. Ils présentent leur acte comme une réplique à la mort de sept des leurs dans l'attaque franco-mauritanienne.

    Le 8 janvier 2011, d'autres bandits se revendiquant également d'AQMI enlèvent deux jeunes Français dans un restaurant de Niamey, la capitale du Niger. Les deux Français sont exécutés lors d'une attaque lancée par l'armée nigérienne, assistée de militaires français.

    Ainsi le Sahara est-il en passe de devenir le nouveau champ d'action de la nébuleuse Al-Qaida, laquelle peinait à survivre dans son refuge des confins pakistano-afghans...

     

    C'est sa fête : Marie-Madeleine pénitente
    Tandis que le Christ dînait chez un pharisien, la pécheresse arrosa ses pieds de parfums. Marie-Madeleine est à ce titre la patronne des prostituées repenties et des parfumeurs.

     

    Naissance

    Victor Schoelcher
    22 juillet 1804 à Paris - 25 décembre 1893 à Houilles, Yvelines

     

    Éphéméride 5:  ça s'est passé un...22 juillet

     

    Précurseur dans l'abolition de l'esclavage avec l'édit de Pluviôse (4 février 1794), la France était néanmoins revenue sur ses engagements à la fin de la Révolution et avait rétabli la situation antérieure dans ses colonies ou ce qu'il lui en restait. Il faudra une nouvelle révolution en février 1848 pour que l'esclavage soit enfin aboli pour de bon dans les colonies françaises. L'édit du 27 avril 1848 sera porté par un abolitionniste de la première heure, le philanthrope Victor Schoelcher...


    Décès

    Charles VII le Bien Servi
    21 février 1403 à hôtel Saint-Paul, Paris - 22 juillet 1461 à Mehun-sur-Yèvre (Berry, France)

     

    Éphéméride 5:  ça s'est passé un...22 juillet

     

    Fils du malheureux roi Charles VI le Fou et d'Isabeau de Bavière, le futur Charles VII connaît une jeunesse difficile.

    La mort prématurée de ses quatre frères aînés l'amène à 14 ans aux marches du trône. Mais voilà que les Anglais, victorieux à Azincourt, occupent une grande partie du royaume avec leurs alliés bourguignons.

    L'héritier, ou Dauphin, est alors déshérité par ses propres parents au profit du souverain anglais ! Replié à Bourges et ne disposant que d'une poignée de partisans, il se proclame roi mais ne règne que sur le centre du royaume.

    Il est prêt à renoncer quand survient... Jeanne d'Arc. La jeune paysanne lui redonne courage et bientôt, le roi va pouvoir chasser les Anglais du royaume et reconstruire le pays, méritant les surnoms de Charles le Victorieux ou Charles le Bien Servi. Outre Jeanne, ses plus fidèles appuis sont les frères Bureau, le chancelier Jouvenel des Ursins, le banquier Jacques Coeur,... et Agnès Sorel.


    Gaspar de Guzmán d' Olivares
    6 janvier 1587 à Rome (Italie) - 22 juillet 1645 à Toro (Zamora) (Espagne)

     

    Éphéméride 5:  ça s'est passé un...22 juillet

     

    Gentilhomme de la chambre du prince des Asturies, le comte-duc d'Olivares devient son Premier ministre lorsqu'il monte sur le trône d'Espagne sous le nom de Philippe IV de Habsbourg, en 1621.

    Aussi travailleur et consciencieux que son homologue français Richelieu, il lutte contre la corruption à la cour d'Espagne et réforme l'administration. Il soutient aussi les artistes et écrivains du Siècle d'Or espagnol : Vélasquez, Lope de Vega, Murillo,...

    Mais il se lance aussi dans des entreprises militaires démesurées dans l'espoir vain de rendre à l'Espagne sa grandeur passée. C'est ainsi qu'il reprend la guerre contre les Provinces-Unies, tente d'enlever la Valteline aux Suisses et enlève son pays dans la guerre de Trente Ans, contre la France.

    La pression fiscale due aux efforts de guerre et la centralisation administrative suscitent des émeutes dans différentes provinces. Il est démis en 1643 et meurt de désespoir et de démence deux ans plus tard.

     

    Éphéméride 5:  ça s'est passé un...22 juillet

     

    Éphéméride 5:  ça s'est passé un...22 juillet

     

     

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    Éphéméride 5:   Le 6 juin 2019

     

     

    Éphéméride du 157ème jour de l’année :

     

    6 juin

     

    Débarquement de la Normandie

     

    Éphéméride du Jour 5:   6 juin et le Débarquement de la Normandie

     

    Le débarquement de Normandie, également appelé débarquement en Normandie, ou encore débarquement allié en Normandie, nom de code opération Neptunec, est une opération militaire amphibie alliée de la Seconde Guerre mondiale lancée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.

    C'est la phase d'assaut d'une plus vaste opération qui vise à créer une tête de pont alliée de grande échelle dans le nord-ouest de l'Europe et l'ouverture d'un nouveau front à l'Ouest. Ce débarquement marque le début de l'opération Overlord, nom de code de la bataille de Normandie.

    Cette opération Neptune incluait de nombreux mouvements :

    la traversée de la Manche par plusieurs milliers de navires ;
    les opérations aéroportées américaine et britannique la nuit précédente ;
    les bombardements préparatoires aériens et navals des défenses côtières allemandes ;
    le débarquement des troupes dès le 6 juin au matin (« Jour J ») sur les plages du nord-est du Cotentin et de l'ouest du Calvados dans les secteurs (d'ouest en est) d'Utah Beach et Omaha Beach et de la pointe du Hoc pour les Américains, Gold Beach pour les Britanniques, Juno Beach pour les Canadiens et Sword Beach pour les Britanniques (incluant les Français libres des commandos Kieffer).
    Une fois les plages prises, l'opération se poursuit par la jonction des forces de débarquement et l'établissement d'une tête de pont sur la côte normande puis l'acheminement d'hommes et de matériels supplémentaires. Les jours suivants voient la mise en place des structures logistiques (ports artificiels Mulberry, oléoduc sous-marin PLUTO) pour le ravitaillement du front et le débarquement de troupes supplémentaires. L'opération cesse officiellement le 30 juin 1944.

     

     

    Saint du jour :


    Saint-Norbert, né en Rhénanie à Xanthen vers 1080, mort à Magdebourg le 6 juin 1134, devint évêque de Magdebourg en 1126, mena une vie édifiante après avoir été un abbé de cour et fonda l’ordre des Prémontrés en 1120.


    Étymologie :


    Norbert
    , du germanique north « nord », et berth « brillant »



    Autres prénoms fêtés ce jour :


    Bonne fête aux :
    Claude et ses variantes masculines Claudel, Claudi, Claudien, Claudio, Claudius et Claudy et féminines Claudette, Claudie, Claudia et Claudy.
    Norbert, et ses formes féminines Norberte et Norbertine.

    Et aussi aux :
    Agobard
    Goal, et ses dérivés bretons : Guoidwal, Guidguale, etc.
    Gurval, et ses dérivés bretons : Gurwal, etc.
    Marcellin et ses variantes Marcelin et Marcellino.
    Tawba, féminin



    Patron(nes) :


    Saint-Norbert
     est le patron des Prémontrés (plus rarement norbertins) « ordre canonial catholique » et Cisterciens.
    Saint-Claude de Jura est le patron des bimbelotiers, tailleurs de pierres et tourneurs.


    Dictons :


    Les bains que prend Saint-Norbert, inondent toute la terre.



    Quelques célébrations du jour :


    ►Journée de la langue Russe, fixée au jour de la naissance du poète russe Alexandre POUCHKINE. (Voir le 20 mars - Journées des langues à l’O.N.U.)
    ►Journée de la mini-jupe (2015)
    ►Journée mondiale de la maladie de Verneuil (2012)
    - Maladie chronique encore appelée « hidrosadénite », se caractérise par l’apparition de nodules cutanés douloureux et d’abcès provoqués par une inflammation des glandes sudoripares.
    ►Journée mondiale prévention des nuisibles (2017)
    ►Journée nationale des sapeurs-pompiers (1982) mais celle-ci n’est pas suivie.
    - Voir le 6 mai (2000) nouvelle journée, mais suivie cette fois.
    ►Semaine « Fraich’attitude » (2005) Promotion et information pour encourager les enfants à consommer des fruits et légumes frais {Date variable}



    Argentine : Fête de l’ingénierie argentine.
    Belgique : Anniversaire d’Albert II, 6ème roi des Belges.
    Bolivie : Fête des professeurs « Jour du maître », commémore la fondation de la première École normale à Sucre et la naissance de Modesto Omiste TINAJEROS, enseignant (Journée mondiale le 5 octobre)
    Chili : Journée nationale du commerce. Date à la mémoire de la mort de José de Diego Portales de Víctor Pedro y PALAZUELOS, marchand et ministre (1937)
    Corée du Nord : Jour de la fondation de l’union des enfants de Corée. Commémore la fondation en 1946 de l’union des enfants en Corée.
    Corée du Sud : Journée des Victimes de guerre ou fête du Mémorial, pour honorer les coréens morts sous les drapeaux et en particulier pendant le Guerre de Corée.
    États-Unis : Journée nationale de la Chorée de Huntington (Maladie héréditaire et orpheline)
    France : Normandie - Débarquement allié, sous le nom d’opération « Overlord » ou D Day, (6 juin - 21 août)
    Queensland (Australie) : Fête commémorant la naissance de l’État.
    Suède : Sacre de Gustav VASA (Gustavus Ier) en 1523 (Jour de l’indépendance, de l’Union de Kalmar ; Soit : Union des trois royaumes scandinaves de Danemark, Suède et Norvège), événement considéré comme la naissance de la Suède moderne. Fête de la constitution (1809, 1974) Fête nationale, férié depuis 2005 seulement.
    - Anciennement commémoration du drapeau de la Suède depuis 1983. (Voir le 6 novembre)



    Expression(s) :


    Parler ex professo.

    Parler en homme compétent, qui connaît parfaitement son sujet.

    Engueuler comme du poisson pourri.
    Accabler d’injures.


    Collectionneur(s) (Fin en : « Phile » - « Philie » - « Philiste ») :
    Horologionphile :
    Horloges - Pendules.


    Phobie(s) (Peur) :
    Extraphobie :
    Peur des suppléments.


    Infos diverses :
    Code QR
    Le code QRpedia vous fournit l’article Wikipédia correspondant en anglais, en espéranto, en russe, etc., en fonction de la langue de votre mobile.


    Humour :
    Une vielle demande à son mari qui s’affaire dans la salle de bain : Qu’est-ce que tu fais ?
    Je me lave les dents !
    Alors lave les miennes aussi, tu veux !

     

     

    Éphéméride 5:   Le 6 juin 2019

     

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    Gamal Abd el-Nasser (1918 - 1970)

     

    Un héros pour l'Égypte

     

     

    Gamal Abdel Nasser jeune (15 janvier 1918 - 28 septembre 1970)

    Né le 15 janvier 1918 dans la famille d'un modeste fonctionnaire égyptien, Gamal Abd el-Nasser est le premier dirigeant issu du peuple qu'ait eu l'Égypte depuis... plus de deux mille ans.

    Jeune officier, il devient un héros de la guerre contre Israël. Le 20 octobre 1948, lors de la bataille de Fallouga, il doit se rendre à l'ennemi avec son unité mais bénéficie des honneurs militaires de la part des officiers israéliens en raison de son courage et de sa résistance remarquable. Cet exploit lui vaut l'admiration de ses concitoyens.

    Indigné par la corruption du gouvernement monarchique et son allégeance aux Britanniques, Nasser fonde le mouvement progressiste des « Officiers libres » et prépare le renversement du régime en accointance avec le mouvement islamiste des « Frères musulmans »... auquel tout l'oppose par ailleurs.

    Jeanne Lafont
     

    Gamal Abdel Nasser a Mansoura, en 1960 (15 janvier 1918 - 28 septembre 1970)

    La conquête du pouvoir

    Dans la nuit même du 22 au 23 juillet 1952, tous les points névralgiques de la capitale sont occupés par les insurgés. Le coup d'État est un succès. Le roi Farouk 1er est renversé.

    Vainqueur du bras de fer qui l'oppose à la monarchie, Nasser se sent cependant encore trop jeune et trop peu connu pour apparaître à l'avant-scène. Il fait réveiller le général Mohamed Naguib (41 ans), un aîné plus connu et plus prestigieux que lui, et lui remet le commandement en chef des armées et la présidence du Conseil de la Révolution, qui dirige les Officiers libres.

    Homme intègre et sympathique, au demeurant très populaire, Néguib n'a ni l'étoffe ni l'ambition d'un chef. Il rêve d'un régime parlementaire à l'anglaise tandis que Nasser oeuvre pour une dictature de salut public, avec un parti unique dont il serait bien évidemment le guide.

    À la manœuvre, Nasser impose aussitôt une réforme agraire majeure par laquelle il confisque les domaines royaux, limite la grande propriété foncière et permet à un million de petits paysans de racheter à des conditions avantageuses les terres des grands féodaux. Il impose aussi les militaires à tous les rouages de l'État.

     

    Nasser et l'ambassadeur britannique Ralph Stevenson, 20 octobre 1954 (DR)

    Quand la République est proclamée, Naguib en devient le président et bientôt aussi le Premier ministre. Mais il se montre incapable de faire le tri entre les factions qui se disputent le pouvoir.

    Il ne tarde pas à entrer en conflit avec les jeunes Officiers libres groupés autour de Nasser, qui le jugent trop accommodant avec la confrérie islamiste des Frères musulmans.

    Le 19 octobre 1954, après de longues négociations, Nasser obtient des Britanniques qu'ils retirent leurs troupes du canal de Suez dans un délai de vingt mois. Ainsi le pays retrouve-t-il sa souveraineté après deux millénaires d'assujettissement à l'étranger ! Une semaine plus tard, à Alexandrie, devant une foule enthousiaste Nasser s'en félicite. C'est alors qu'un militant de la confrérie des Frères musulmans tire huit fois sur lui... et le rate. Sa popularité atteint le zénith !

    Le 14 novembre 1954, il peut enfin déposer Naguib et devient le chef absolu de l'Égypte. Élu président de la République le 25 juin 1956 avec plus de 99% des voix, il prend le titre de « raïs » (président ou chef, d'après un mot arabe qui désignait autrefois un dignitaire ottoman). Il peut dès lors installer un pouvoir dictatorial selon ses vues, adossé à l'armée et à une police politique redoutable.

    Mohamed Naguib et Gamal Abd el-Nasser

    Le champion des opprimés

    Le nouveau chef de l'Égypte s'attire très vite une immense popularité parmi ses concitoyens les plus humbles. Il s'adresse à la population dans sa langue de tous les jours et non en arabe littéraire. Fidèle à ses origines, il a aussi la réputation de manger des galettes de fèves comme tous les Égyptiens modestes. Musulman à la piété discrète, il tient la religion en lisière et jamais n'invoque l'islam.

    Il promet aux Égyptiens mais aussi aux foules du tiers monde (le mot vient de faire son apparition) une revanche sur les anciennes puissances coloniales. Il est accueilli en leader du monde arabe à la conférence des non-alignés de Bandoeng et offre une base arrière aux chefs du FLN en lutte pour l'indépendance de l'Algérie

    Comprenant que son aura est liée au poids économique de son pays, il projette la construction d'un grand barrage à Assouan, en vue d'étendre l'irrigation et produire de l'électricité. 

    Par la voix du Secrétaire d'État John Foster Dulles, les États-Unis conditionnent leur aide financière à une mise sous tutelle des finances de l'État, selon un schéma qui, au XIXe siècle, a conduit à l'asservissement de l'Égypte et de plusieurs autres pays (Tunisie, Chine...). Aux États-Unis même, le lobby cotonnier milite contre le barrage, dans la mesure où il pourrait encourager la concurrence du coton égyptien !

    Décontenancé, le raïs a l'idée de financer son barrage avec les redevances du canal de Suez et, le 26 juillet 1956, dans un discours retentissant, à Alexandrie, fait part de sa décision de le nationaliser en indemnisant les actionnaires français et britanniques. À vrai dire, sa décision n'a proprement rien de révolutionnaire. Les Occidentaux eux-mêmes recourent à des nationalisations et celle du canal doit de toute façon survenir à l'échéance de la concession, en 1968, soit huit ans plus tard.

    Mais Britanniques et Français prennent la mouche. Sans doute ne supportent-ils pas cet affront, venant après celui de l'Iranien Mossadegh. Ils encouragent Israël à attaquer l'Égypte et envahir le Sinaï le 29 octobre 1956. Eux-mêmes proposent leur « médiation »et larguent des parachutistes sur le canal une semaine plus tard, sous le prétexte de séparer les belligérants.

    Devant la réprobation internationale et surtout le ton comminatoire de leur allié américain, pourtant à l'origine du drame, ils se replient piteusement et transforment de ce fait la défaite militaire de Nasser face à Israël en éclatante victoire politique.

    Le raïs se garde toutefois d'avouer à ses concitoyens qu'il a concédé aux Israéliens le droit d'emprunter le détroit de Charm el-Cheik, au débouché du golfe d'Akaba. Des Casques bleus de l'ONU doivent garantir sur place, au Sinaï, la libre circulation des navires. C'est un coup de canif dans la souveraineté de l'Égypte.

    Diabolisé par les Occidentaux, il surmonte sa haine des communistes et se rapproche de l'URSS. Il équipe son armée d'armes tchèques (en fait soviétiques) et obtient des Soviétiques leur concours pour la construction du barrage d'Assouan.

    À l'intérieur, il élimine toute forme d'opposition, impose un parti unique, l'Union socialiste arabe, et traque les Frères musulmans jusqu'à faire pendre leur chef. À la faveur de la guerre contre Israël, il expulse les Européens et fait aussi interner les juifs égyptiens qui, jusque-là, cohabitaient sereinement avec leurs concitoyens ; promptement expulsés, la plupart rejoignent Israël et vont renforcer son potentiel militaire !

     

    Échecs de la renaissance arabe

    Nasser, premier leader égyptien issu du peuple, juge dès lors que la vallée du Nil n'est pas à la hauteur de ses ambitions. Il veut dès lors incarner la renaissance du nationalisme arabe.

    Il promeut le panarabisme, un mouvement sans connotation religieuse qui prône la réunion politique de tous les Arabes. Son discours reçoit l'aval de Michel Aflak, un Syrien à l'origine du parti de la renaissance arabe, le parti Baas, qui se veut laïc, nationaliste et socialiste.

    C'est ainsi que le 1er février 1958, l'Égypte et la Syrie annoncent leur fusion au sein d'une République Arabe Unie (RAU). C'est la reproduction de l'empire de Saladin... Mais le roi Fayçal d'Arabie séoudite, allié des États-Unis, mobilise contre Nasser et ses alliés soviétiques tous les gouvernants arabes hostiles au panarabisme. 

    L'union ne dure guère. Dès octobre 1961, les Syriens, exacerbés par l'arrogance de leurs partenaires, dissolvent la fédération. Les Égyptiens installés en Syrie se voient chassés sans ménagement.

    Il s'ensuit un durcissement brutal de la dictature. Nasser craint en effet que la bourgeoisie cosmopolite et éclairée du Caire et d'Alexandrie ne rejoigne la bourgeoisie de Damas dans l'opposition à son régime. À titre préventif, il nationalise toutes les entreprises importantes du pays et en confie la direction à l'armée. Tandis que les élites quittent à la hâte le pays, l'économie sombre dans le marasme.

     

    Nasser et Khrouchtchev inaugurent le barrage d'Assouan le 16 mai 1964, en présence d'Ahmed Ben Bella et Salam Aref (DR)

    Pour ne rien arranger, le raïs envoie des troupes combattre au Yémen, à la pointe de la péninsule arabe, où l'imam a été renversé le 27  septembre 1962 par un colonel émule du raïs égyptien. La guerre civile entre républicains et royalistes entraîne l'intervention aux côtés de ces derniers du roi Fayçal d'Arabie séoudite. Les troupes égyptiennes, 60 000 hommes soit le quart des effectifs de l'armée, ne tardent pas à s'enliser dans ce conflit fratricide qui va durer cinq ans, jusqu'à ce qu'éclate la guerre des Six Jours entre Israël et ses voisins.

    Ce nouveau conflit est provoqué par Nasser lui-même, qui ordonne la fermeture du golfe d'Akaba, seul débouché maritime israélien vers la mer Rouge et l'océan Indien. Il débouche sur une victoire écrasante d'Israël et une humiliation toute aussi écrasante du raïs. Dès le 9 juin, il annonce son retrait de la vie politique. Dans tout le monde arabe, c'est la consternation. Les foules, nullement rancunières, réclament son retour. Il ne se fait pas trop longtemps prier et revient sur sa décision dès le lendemain. 

    Néanmoins très affaibli, Nasser doit composer au sommet arabe de Khartoum, le 31 octobre 1967, avec ses anciens rivaux et notamment le roi Fayçal d'Arabie séoudite. Il accepte de retirer ses troupes du Yémen. Ses échecs flagrants, en dépit de sa popularité intacte, consacrent la faillite du panarabisme laïc et ouvre un boulevard aux idéologies islamistes promues en premier lieu par les Séoudiens.

    Le roi Fayçal d'Arabie et le président Gamal Abdel Nasser assistent à la poignée de main entre Yasser Arafat et le roi Hussein de Jordanie, Le Caire, 28 septembre 1970 (DR)

    Un désastre aux allures d'apothéose

    Gamal Abdel Nasser trouve encore la force, au Caire, en présence du roi Fayçal, de réconcilier le roi Hussein de Jordanie et le chef charismatique de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Yasser Arafat, après que le premier a réprimé une insurrection palestinienne au prix de plusieurs milliers de morts (« Septembre Noir »).

    Il meurt d'une crise cardiaque dans la nuit qui suit cette conférence, le 28 septembre 1970. Il a 52 ans. Sa disparition soulève une émotion considérable en Égypte et dans l'ensemble du monde arabe. Cinq millions de personnes accompagnent sa dépouille vers sa dernière demeure. 

    Le vice-président Anouar el-Sadate, qui a participé avec lui au renversement de la monarchie, lui succède avec des pouvoirs tout aussi dictatoriaux, après avoir eu soin d'éliminer ses partisans avec l'appui des Frères musulmans !

    En douceur, il s'éloigne de l'URSS, libéralise l'économie égyptienne, obtient une demi-victoire face à Israël dans la guerre du Kippour et, fort de ce succès, conclut la paixavec son voisin. Cela lui vaut de recevoir le Prix Nobel de la Paix avec le Premier ministre israélien Menahem Begin et le président américain Jimmy Carter... mais aussi d'être assassiné lors d'une parade militaire par des officiers de la mouvance des Frères musulmans.

     

    Éphémérides du Jour 5:  15 janvier - Gamal Abd el-Nasser (1918 - 1970) Un héros pour l'Égypte

     

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    8 novembre 1942

     

    Débarquement en Afrique du Nord

     

    du site Herodote.net

    Le 8 novembre 1942, les troupes anglaises et américaines débarquent en Afrique du Nord sous le commandement du général américain Dwight Eisenhower. C'est l'opération « Torch ».

     

    Débarquement américain sur la plage près d'Oran (opération Torch, 8 novembre 1942)
     
    Résistance insensée

    Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, l'Afrique du Nord française (départements d'Algérie, protectorats du Maroc et de la Tunisie) s'était placée sous l'autorité du gouvernement de Vichy, lui-même inféodé à l'occupant allemand.

    L'idée d'un débarquement en Afrique du Nord revient à Winston Churchill. Dans la guerre contre l'Allemagne, le premier ministre britannique a toujours manifesté une prédilection pour les attaques périphériques, à l'opposé de ses alliés américains qui auraient préféré une attaque frontale avec, dès 1942, un débarquement sur les côtes françaises.

    Pour Churchill, l'opération « Torch » présente le double avantage de soutenir l'armée britannique qui, sur le front égypto-libyen, résiste à l'Afrika Korps de Rommel, et d'offrir une base commode pour un futur débarquement sur les côtes européennes.

    Un total d'environ 100.000 hommes est mobilisé en grand secret pour débarquer à Casablanca, Oran et Alger. Il s'agit de soldats américains à l'exception de 20.000 Britanniques qui débarquent à Alger.

    Au dernier moment, tandis que les flottes d'invasion sont déjà en vue des côtes, le général Juin, commandant en chef des troupes françaises d'Afrique du Nord, est sollicité par le consul américain Murphy de bien vouloir s'abstenir de leur résister. Le général renvoie le consul vers son supérieur, l'amiral François Darlan, dauphin du maréchal Pétain, qui se trouve par hasard à Alger où il est venu rendre visite à son fils malade.

    Darlan ressent comme un camouflet l'initiative anglo-saxonne. Il donne à ses troupes l'ordre de résister à l'invasion avec le risque que cela ne permette aux Allemands, présents en Tunisie, de se ressaisir et de renvoyer les Anglo-Saxons à la mer. Mais il finit par signer la reddition d'Alger après un baroud d'honneur. Même chose à Oran, où le général Eisenhower débarque à la nage, sa jeep ayant chaviré.

    À Casablanca, il en va bien autrement. La flotte d'invasion bombarde la ville et frappe également deux navires remplis de réfugiés civils en provenance de Conakry et de Dakar, qui entraient malencontreusement au même moment dans le port.

    Après trois jours de combats, on comptera au total environ 1400 morts du côté français, essentiellement à Casablanca, et 400 morts du côté allié. L'Afrique du Nord passe alors sous le contrôle anglo-américain... tout en conservant l'administration et les lois de Vichy.

     

    Le choix de Darlan

    Nonobstant ses graves compromissions avec les Allemands, l'amiral Darlan reçoit le titre de « haut-commissaire pour l'Afrique du Nord » à l'initiative du président américain Franklin Roosevelt. Il est vrai que ce dernier s'est laissé convaincre que le régime de Vichy était prêt à basculer du côté allié par l'ambassadeur de Vichy à Washington, Alexis Léger, plus connu en littérature sous le nom de Saint John Perse.

    Cette décision suscite beaucoup de remous dans les cercles gaullistes, en Angleterre, ainsi que dans les maquis de France. Darlan sera assassiné à Alger le 24 décembre 1942 par un jeune fanatique royaliste et la fonction de haut-commissaire sera reprise par l'intègre et naïf général Henri Giraud, rival du général de Gaulle, en lequel le président américain persiste à ne voir qu'un intrigant.

     

    Le reflux de l'Axe

    Hitler réagit à l'invasion de l'Afrique du Nord par l'occupation de la « zone libre », en France, en violation des accords d'armistice du 22 juin 1940 avec le maréchal Pétain. C'est l'opération « Attila »... La flotte française en rade à Toulon se saborde le 27 novembre sur ordre de l'amiral Jean de Laborde, pour échapper aux Allemands sans avoir à se livrer aux ennemis traditionnels de la marine française, les Anglais !

    Les Allemands et leurs alliés italiens occupent d'autre part la Tunisie, protectorat français que revendique l'Italie. C'est ainsi que les 70.000 juifs tunisiens vont devoir se soumettre au port de l'étoile jaune, cas unique hors du continent européen...

    Cependant, dans le désert libyen, à El-Alamein, le général Montgomery repousse l'Afrika Korps de Rommel. Pris en tenaille, les Allemands et les Italiens n'ont pas d'autre issue que de se retrancher sur Bizerte, en Tunisie, d'où ils regagneront l'Europe en mai 1943. C'est la première reculade des nazis depuis le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

    En janvier 1943, Roosevelt et Churchill se retrouvent à Casablanca pour une conférence où ils préparent la libération complète de l'Afrique du Nord et l'invasion de la Sicile.

     

    Éphéméride du Jour 5:  8 novembre 1942- Débarquement en Afrique du Nord

     

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