• Grand Reportage 3: 19 des plus grands mystères non résolus de tous les temps

     

     

    19 des plus grands mystères non

    résolus de tous les temps

    Ces plus grands mystères non résolus sont parmi les plus effrayants connus à ce jour: préparez-vous à sentir les poils de votre cou se dresser!


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    Le bateau fantôme Mary CelesteSHUTTERSTOCK

    Le bateau fantôme Mary Celeste

    Le 4 décembre 1872, un navire aux couleurs de l’Angleterre et des États-Unis – le Mary Celeste – fut retrouvé à la dérive dans l’Atlantique, plus un seul membre d’équipage à son bord. Pourtant, tout semblait fonctionnel sur le bateau et le cargo était intact à l’exception d’un canot de sauvetage utilisé, semblait-il, de manière ordonnée. Mais pourquoi? Nous n’en saurons probablement jamais rien, aucun marin n’ayant été revu.

    En novembre 1872, le Mary Celeste quittait le port de New York à destination de Gènes, en Italie. À bord se trouvaient le capitaine Benjamin Briggs et sept membres d’équipage, incluant sa femme et leur fillette de 2 ans. Le navire transportait assez de provisions pour les faire tenir six mois, et on y trouvait même une machine à coudre et un piano droit.

    Les analystes s’entendent pour dire que l’abandon complet d’un navire en parfait état de naviguer nécessite un événement dramatique. Toutefois, la dernière entrée dans le registre du Mary Celeste ne fait référence à rien d’inhabituel, et tout était en ordre à bord.

    Au cours des années suivantes, quelques nouvelles théories ont vu le jour. Était-ce une mutinerie? Des pirates? L’attaque d’une pieuvre géante ou d’un autre « monstre de la mer »? Au cours des dernières années, certains scientifiques ont suggéré que les vapeurs d’alcool à bord auraient pu causer une explosion qui, résultat d’une anomalie scientifique, n’aurait laissé aucune trace d’incendie, mais assez terrifiante pour qu’une évacuation rapide soit aussitôt lancée.


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    L’incident à Dyatlov PassSHUTTERSTOCK

    L’incident à Dyatlov Pass

    Dans la première nuit du mois de février 1959, neuf randonneurs à ski sont mystérieusement morts dans les montagnes de Russie. Cette nuit-là, le groupe avait installé son campement sur une pente pour y prendre le repas et se préparer à une bonne nuit de sommeil. Mais quelque chose d’horrible s’est produit, car aucun membre de la petite expédition n’en est jamais revenu.

    Le 26 février, leur tente abandonnée fut retrouvée complètement déchirée de l’intérieur. Dans les environs, l’on pouvait distinguer des empreintes de pied du groupe; certains portaient des chaussettes, d’autres une seule chaussure ou étaient carrément pieds nus, et les traces menaient à un boisé situé tout près. C’est là que les deux premiers corps furent trouvés, sans chaussures, ne portant que des sous-vêtements. La scène suggérait une mort par hypothermie.

    Toutefois, après avoir examiné les neuf corps – les sept autres ayant été retrouvés au cours des mois suivants – cette théorie ne tenait plus la route. En fait, rien n’avait du sens. Un corps avait clairement reçu un coup très brutal, un autre présentait des brûlures au 3e degré, une autre victime avait vomi du sang. Comme si ce n’était pas suffisant, un cadavre avait perdu sa langue et certains vêtements retrouvés étaient radioactifs.

    Des théories ont alors été formulées : une intervention du KGB, une surdose de drogue, des extraterrestres, une anomalie liée à la gravité et même la version russe du Yéti. Un documentariste a récemment suggéré une nouvelle théorie bien réelle: les infrasons. Le vent, mêlé à la topographie des liens, crée des ondes sonores à peine perceptibles par l’oreille humaine. Ce phénomène peut provoquer des nausées, de la panique, un sentiment de terreur, une grande nervosité, des frissons, des difficultés respiratoires et un rythme cardiaque plus rapide. Un consensus apparaît dans tout ceci : les tristes événements furent la conséquence d’une force écrasante et possiblement « inhumaine ».


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    Les plus grands mystères non résolus : des bruits à rendre malade.ANDREY_POPOV/SHUTTERSTOCK

    Des bruits à rendre malade

    Nous sommes en décembre 2016. Un agent de la CIA se rend au bureau médical de l’ambassade américaine de La Havane, à Cuba, se plaignant de nausées, de maux de tête et d’étourdissements. Quelques jours plus tard, d’autres agents affirment souffrir des mêmes désagréments.

    Vers la fin de 2018, ce sont 28 Américains et 13 Canadiens qui ont des nausées, une perte d’audition, du vertige, des saignements de nez et des difficultés à être attentifs. Dans tous les cas, les victimes affirment que les symptômes ont débuté suite à un bruit étrange entendu à l’hôtel ou à leur domicile. L’une d’entre elles affirme que le son était aigu. Une autre décrit « un rayon sonore pointé vers leurs chambres ». Certains insistent sur le fait que le son ressemblait à celui que font des billes roulant au sol.

    Ces maladies déconcertent le corps médical. Les médecins de l’université de Pennsylvanie qui ont examiné certains des patients posent un diagnostic semblable à la commotion cérébrale, tout en étant incapables d’en trouver le moindre signe.

    Nous savons ce que vous devez penser : c’est le gouvernement cubain qui est derrière tout ça, n’est-ce pas? Les Cubains ont réfuté avec insistance toute responsabilité dans l’affaire, et plusieurs enquêteurs américains les ont crus. La raison : on ne savait toujours pas ce qui avait rendu ces gens malades. S’agissait-il d’un nouveau type d’arme? La CIA affirme ne connaître aucune arme capable de provoquer de tels symptômes. Et pourquoi pas des ultrasons?

    Selon une des théories, une paire de dispositifs d’écoute secrète situés trop près l’un de l’autre par les agents cubains pourrait produire une telle réaction. Un peu comme le son de retour, lorsqu’on se tient trop près d’un micro. Toutefois, le FBI n’a rien trouvé qui prouve une telle affirmation. En fait, les ultrasons sont inaudibles pour l’humain. Des enregistrements sonores offerts par quelques-unes des victimes n’ont fait qu’embrouiller la chose. Deux scientifiques ayant analysé les enregistrements prétendent qu’il s’agit du chant d’un grillon mâle. L’un d’entre eux, Alexander Stubbs de l’université de la Californie, à Berkeley, affirme que ces insectes sont très bruyants. « Vous pouvez les entendre de l’intérieur d’un camion diesel roulant à 65 kilomètres à l’heure sur l’autoroute ». Malgré cela, les scientifiques ignoraient toujours pourquoi des sons ont pu provoquer ces malaises chez l’humain.

    Peut-être que ce n’était que de l’anxiété. « Cuba est un poste très stressant, très dangereux », indique un ex-haut fonctionnaire de l’ambassade américaine au site propublica.org. Les diplomates sont prévenus « qu’il y aura de la surveillance. Il y aura des appareils d’écoute dans votre résidence, et probablement dans votre voiture. Ceci place certaines personnes dans des comportements d’anticipation, avec une charge mentale d’anxiété. »

    Cela est vrai, mais comment expliquer les événements survenus en Chine? En mai 2018, un Américain attaché au consulat situé à Guangzhou reçut un diagnostic similaire, tout aussi mystérieux. Une quinzaine d’Américains furent alors évacués.

    Si la cause de ces lésions cervicales d’origine probablement aérienne demeure un mystère, les conséquences sont, elles, bien claires. Les Américains rappelèrent 60% de leur diplomatie cubaine et expulsèrent 15 diplomates cubains de Washington. Ces sons mystérieux pourraient être les coups de semonce d’un nouveau type de guerre froide.


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    Qui est DB Cooper et où se trouve-t-il?SHUTTERSTOCK

    Qui est DB Cooper et où se trouve-t-il?

    Le 24 novembre 1971, Dan Cooper embarquait comme passager à bord du vol 305 de Northwest Airlines de Portland à destination de Seattle – un simple vol de 30 minutes. Il fut décrit par les autres passagers et le personnel à bord comme un homme dans la mi-quarantaine, vêtu d’un veston foncé, d’une cravate noire avec pince nacrée et d’une chemise blanche savamment pressée. Il s’est rendu à son siège, s’est allumé une cigarette (bonjour 1971!) et a poliment commandé un bourbon et un soda, payés comptant. Peu de temps après le décollage, il a donné une note manuscrite à une hôtesse de l’air de 23 ans qui l’a complètement ignorée, croyant qu’il s’agissait du numéro de téléphone du passager.

    « Mademoiselle, vous devriez vraiment lire cette note », lui dit-il alors. « J’ai une bombe. »

    Les mots exacts utilisés font partie du mystère, car l’homme a aussi repris sa note une fois lue. On sait toutefois qu’il réclamait 200 000 dollars américains (une valeur estimée à 1M$ aujourd’hui), quatre parachutes et un camion-citerne rempli d’essence à l’aéroport de Seattle, afin de refaire le plein dès l’arrivée de l’avion. L’hôtesse a fait part de ces demandes au capitaine, et le président de la compagnie aérienne a assuré sa pleine collaboration. Les autres passagers ignoraient totalement ce qui se tramait, croyant que les délais liés à l’atterrissage étaient dus à des ennuis mécaniques.

    L’avion s’est posé à 17h39. Un employé de Northwest Airlines a tout de suite apporté un sac rempli d’argent et les quatre parachutes demandés. Dan Cooper a alors autorisé tous les passagers et deux hôtesses de l’air de quitter l’appareil. C’est lors du ravitaillement en carburant qu’il a fait part de son plan à l’équipage restant : l’avion se dirigerait vers le sud-est, vers le Mexique, avec un arrêt de ravitaillement prévu au Nevada. L’appareil décollait deux heures plus tard. C’est lors de l’atterrissage à Reno, Nevada, que l’absence du passager fut remarquée. Dan Cooper (nommé DB Cooper par erreur dans les médias) n’a jamais été revu. Aucun parachute ne fut retrouvé, et l’argent de la rançon ne fut jamais dépensé.

    C’est en 1980 qu’un jeune garçon, en vacances familiales en Oregon, découvrit plusieurs paquets contenant l’argent de la rançon (identifiable grâce aux numéros de série). Rien d’autre ne fut trouvé. Récemment, l’une des sangles d’un des parachutes fut retrouvée sur l’un des possibles sites où Cooper aurait pu « atterrir ». Le mystère demeure complet!


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    Les plus grands mystères non résolus : des statues vivantes.ZWIEBACKESSER/SHUTTERSTOCK

    Des statues vivantes

    Entre 1917 et 1928, un demi-million d’individus souffraient d’une condition médicale épouvantable digne d’un film d’horreur. Les victimes – bien vivantes et totalement conscientes – se retrouvaient malgré elles inexplicablement gelées, leurs corps statiques emprisonnant leurs esprits.

    L’encéphalite léthargique, ou « maladie du sommeil », est apparue en Europe et s’est rapidement répandue sur le globe, atteignant des degrés d’épidémie en Amérique du Nord, en Europe et en Inde en 1919. Le tiers des gens infectés ont succombé. Près de la moitié des survivants ont éventuellement été incapables d’interagir physiquement avec leur entourage, tout en demeurant bien conscients de leur environnement. Parfois capables d’élocution limitée, de mouvement des yeux ou même de rigoler, ils s’apparentaient de manière générale à des statues vivantes, immobiles pendant des heures, des semaines, voire des années.

    La raison de cet état est inconnue. L’une des théories pointerait du doigt une inflammation cervicale provoquée par une souche rare de streptocoque, cette bactérie responsable de si nombreux maux de gorge. La meilleure suggestion scientifique affirme que la bactérie aurait subi une mutation, ce qui aurait poussé le système immunitaire à attaquer le cerveau, rendant la victime impuissante.

    Rien de tout cela n’explique pourquoi cette maladie a disparu pour réapparaître sporadiquement, comme en Europe pendant les années 50 et plus récemment en Chine lorsqu’une fillette de 12 ans fut hospitalisée pendant cinq semaines.

    Est-ce que ces occurrences doivent être considérées comme normales, ou est-ce un signe que l’encéphalite léthargique pourrait se répandre de nouveau? En 2004, l’analyse des cas de 20 patients affichant des symptômes remarquablement similaires a permis de conclure que le mal dont ils souffraient « est toujours présent ». Voilà pourquoi cette maladie du sommeil demeure un véritable cauchemar.

     

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    Qu’est-ce que la Zone 51?SHUTTERSTOCK

    Qu’est-ce que la Zone 51?

    La fameuse Zone 51 (Area 51) est en fait une base militaire américaine située dans le sud du Nevada, dont l’existence ne fut confirmée qu’en 2013, lorsque la CIA a dû répondre à une requête de 2005 en vertu du Freedom of Information Act. Selon des documents historiques, l’endroit était utilisé pour le développement et les essais d’avions et armes expérimentaux. Des images satellitaires publiques, comme celles proposées par Google Maps, ne donnent pas plus de détails. Même les individus ayant l’autorisation de se rendre dans la Zone 51 y sont menés à partir de Las Vegas par une compagnie aérienne, « Janet », dont les avions ne sont pas identifiés. Les hublots sont voilés lorsque l’avion amorce sa descente.

    Le mystère intense entourant la Zone 51 a évidemment donné suite à d’incessantes rumeurs voulant que le gouvernement utilise l’endroit pour y étudier des vaisseaux spatiaux écrasés et des extraterrestres. D’autres théories entendues au cours des années sur la nature exacte du site : recherche sur le voyage dans le temps, sur la téléportation, zone de rencontre humains-extraterrestres, développement d’appareils contrôlant la météo et quartier général du gouvernement unique mondial. La provenance de ces théories baigne également dans le mystère, mais une chose est certaine : nous aimons tous une bonne dose de conspiration. Certains croyaient même que l’atterrissage lunaire de 1969 n’était qu’une mascarade, alors… (Ce ne l’était pas, en passant.)


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    Les plus grands mystères non résolus : des ruines errantes.ANNA GIBISKYS/SHUTTERSTOCK

    Des ruines errantes

    Il n’est pas inhabituel de trouver des déchets dans la baie de Guanabara au Brésil. Toutefois, ce que Robert Marx y a déterré en 1982 était pour le moins étrange. Dans un champ submergé de la taille de trois terrains de tennis situé à 25 kilomètres du rivage se trouvaient… 200 jarres romaines en céramique, en parfaite condition.

    Selon Robert Marx, un chasseur de trésor professionnel, ces jarres semblaient être des amphores à doubles poignées utilisées pour transporter des denrées comme du grain ou du vin au cours du IIIe siècle. Comment se sont-elles retrouvées là? Les Européens n’ont pas accosté au Brésil avant 1500.

    Les Romains, qui commerçaient surtout avec les villes portuaires méditerranéennes et au Moyen-Orient, n’avaient aucune raison d’investir dans des navires capables de traverser les océans. Ils ont toutefois navigué jusqu’en Inde. Peut-être un navigateur se sera-t-il perdu lors d’une tempête? Des mutins auraient-ils pu détourner un navire pour aller vers l’ouest?

    Nous ne le saurons peut-être jamais, et nous ne risquons pas de trouver des indices. Le Brésil a interdit l’accès à la « baie des jarres » en 1983 afin d’éviter la présence d’explorateurs ou de voleurs. Robert Marx prétend que le gouvernement ne voulait pas qu’on examine l’endroit, car la présence d’artéfacts de l’époque romaine indiquerait, contrairement à l’histoire officielle du Brésil, que les Portugais ne furent pas les premiers Européens à poser le pied au pays. La vérité se trouve à 30 mètres sous l’océan. 


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    Le manuscrit de Voynich, c’est quoi?SHUTTERSTOCK

    Le manuscrit de Voynich, c’est quoi?

    Le manuscrit de Voynich est un livre d’environ 250 pages écrit dans une langue totalement inconnue. Grâce à la datation au carbone 14, on a pu retracer ses origines au XVe siècle. On y retrouve des illustrations de plantes qui ne ressemblent à aucune espèce connue. Le nom du manuscrit provient du négociateur-libraire polonais qui en a fait l’acquisition en 1912. On croit qu’il s’agit d’un ouvrage médical. Son premier propriétaire confirmé était Georg Baresch (1585–1662), un alchimiste de Prague qui décida que le bouquin prenait trop de place. Il tenta d’en découvrir les origines, sans succès. Le livre changea de mains plusieurs fois au cours des siècles suivants. Selon Voynich, l’auteur serait l’alchimiste Albertus Magnus ou le scientifique Roger Bacon. Toutefois, certains croient que c’est Voynich lui-même qui a conçu le manuscrit et toute son histoire. D’autres théories ont été émises à propos du livre, mais rien n’explique le fait que le papier et l’encre utilisés sont scientifiquement datés du XVe siècle.


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    Les sœurs Pollock sont-elles la preuve que la réincarnation existe?SHUTTERSTOCK

    Les sœurs Pollock sont-elles la preuve que la réincarnation existe?

    La communauté scientifique n’a que peu à faire avec la théorie de la réincarnation, mais parfois, un récit se présente et semble si convaincant et inexplicable qu’on s’y replonge une autre fois. Comme ce fut le cas pour les sœurs Pollock.

    Nous sommes en 1957. Deux jeunes Anglaises, Joanna Pollock (11 ans) et Jacqueline (6 ans) perdent la vie dans un tragique accident routier. Un an plus tard, leur mère donne naissance… à des jumelles : Gillian et Jennifer. Lorsque celles-ci furent en âge de parler, elles ont commencé à identifier et poser des questions à propos des jouets de leurs sœurs décédées, allant jusqu’à mentionner des endroits que Joanna et Jacqueline connaissaient (par exemple, l’école qu’elles fréquentaient). Parfois, la panique s’emparait d’elles lorsqu’elles voyaient des voitures, même arrêtées. « L’auto va nous frapper! », ont-elles crié à une occasion.

    Ce phénomène s’est atténué lorsque les jumelles eurent 5 ans, et elles ont par la suite vécu une vie totalement normale. Mais leur histoire s’est rendue aux oreilles du Dr Ian Stevenson (1918–2007), un psychologue spécialisé en réincarnation. Après avoir étudié des milliers de cas, il rédigea un livre dans lequel il nomma 14 réincarnations qu’il croyait bien réelles, incluant celles des sœurs Pollock.


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    Où sont les enfants Sodder?SHUTTERSTOCK

    Où sont les enfants Sodder?

    À l’instar de la famille Pollock, George et Jennie Sodder, de la Virginie, ont non seulement connu la douleur incommensurable liée à la perte de leurs enfants, mais ont dû faire face aux circonstances mystérieuses entourant leur disparition. La maison des Sodder fut complètement détruite dans un incendie la veille de Noël 1945. Cinq de leurs 10 enfants s’en sont sortis vivants. Les cinq autres n’ont jamais été retrouvés, comme s’ils avaient subitement disparu.

    En fouillant les décombres, on ne retrouva aucune trace de corps, ce qui est relativement impossible, scientifiquement parlant. Mais d’autres questions demeurent. George aurait tenté de venir au secours de ses enfants, qu’il croyait pris au piège à l’intérieur, en utilisant son camion à charbon. Celui-ci, mystérieusement, ne fonctionnait plus. Les lignes téléphoniques de la maison avaient été sectionnées. Une femme affirma avoir vu les cinq enfants manquants dans une voiture alors que l’incendie faisait rage. Une autre femme, installée dans un hôtel de Charleston, affirma avoir vu quatre des cinq enfants lorsqu’elle vit leur photo dans le journal. « Les enfants étaient accompagnés par deux femmes et deux hommes, tous italiens », affirma-t-elle. « J’ai tenté de leur parler de manière amicale, mais les hommes me paraissaient hostiles… et ne m’ont pas permis de le faire. »

    La famille Sodder a donc pensé qu’il s’agissait d’un enlèvement, sans doute pour leur soutirer une rançon ou tout simplement pour forcer George à gagner les rangs de la mafia locale (la famille avait immigré d’Italie). Ou bien, c’était pour se venger de George qui avait ouvertement critiqué Mussolini et son gouvernement fasciste. Des années 50 jusqu’à la mort de Jennie Sodder à la fin des années 80, la famille finança un panneau sur l’autoroute 16 où l’on pouvait voir les photos des cinq enfants disparus et une offre de récompense pour toute information pertinente. La dernière survivante connue de la famille, Sylvia, âgée de 69 ans, ne croit toujours pas que ses frères et sœurs ont péri la nuit de l’incendie.


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    Qu’est-il vraiment arrivé au jeune Walter Collins?ROMAN NERUD/SHUTTERSTOCK

    Qu’est-il vraiment arrivé au jeune Walter Collins?

    C’est grâce au film de Clint Eastwood, Changeling (L’Échange), sorti sur nos écrans en 2008, que l’intérêt est revenu pour l’un des plus tragiques – et étranges – récits criminels des années 20. Christine Collins, une mère célibataire, rapportait alors que son fils de 9 ans, Walter, avait disparu de leur résidence de Los Angeles en mars 1928. Cinq mois plus tard, des policiers ramenaient « Walter » à la maison… sauf que ce n’était pas le garçon disparu, et Christine le savait. Mais les forces policières ont ignoré ses doléances, allant jusqu’à l’accuser d’être une mauvaise mère et l’envoyant dans un établissement psychiatrique.

    Le véritable Walter Collins ne fut jamais retrouvé, et les autorités ont fini par croire qu’il fut l’une des victimes de Gordon Northcott, un meurtrier d’enfants condamné, même si c’est la mère de ce dernier qui affirma avoir tué l’enfant. Quoi qu’il en soit, son corps ne fut jamais retrouvé et personne ne sait ce qui est arrivé au pauvre gamin. Ni pourquoi, d’ailleurs, les policiers de Los Angeles ont tant insisté pour camoufler sa disparition. Ils sont allés jusqu’à ramener le mauvais enfant à la mère éplorée tout en tentant de la convaincre, elle et la Terre entière, qu’il s’agissait bien de Walter.


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    La disparition de Paula Jean WeldenSHUTTERSTOCK

    La disparition de Paula Jean Welden

    Paula Jean Welden, âgée de 18 ans, était une étudiante du collège Bennington le 1er décembre 1946, jour où elle dit à sa cochambreuse, Elizabeth Parker, qu’elle sortait faire une longue marche. Elle ne revint jamais de cette promenade. Les efforts de recherche se sont concentrés sur la Long Trail du Vermont (un sentier de 434 kilomètres qui traverse l’État jusqu’aux frontières canadiennes), où des témoins affirmaient avoir vu la jeune fille.

    Le sentier n’apporta aucun indice, et le quotidien Bennington Banner commença à parler de « pistes aussi étranges qu’attrayantes » à propos de cette soudaine disparition. On référa notamment aux propos d’une serveuse du Massachusetts qui affirmait avoir servi une jeune femme agitée dont la description collait à celle de Paula. En apprenant cela, son père disparu pendant 36 heures, supposément pour en savoir plus concernant ces nouvelles indications. Ce fut toutefois un geste étrange qui fit de lui le suspect principal dans l’affaire. Commencèrent alors à circuler des histoires indiquant que la vie familiale idyllique de Paula, décrite ainsi par ses parents aux policiers, ne l’était peut-être pas. L’étudiante ne se serait pas rendue à la maison pour le congé de l’Action de grâce, et aurait été bouleversée par une dispute avec son père. Ce dernier affirma plutôt que sa fille était bouleversée à propos d’un garçon qu’elle aimait, et que le jeune homme pourrait bien être un suspect.

    Au cours de la décennie suivante, un homme de Bennington se vanta à deux reprises auprès d’amis de connaître l’emplacement où le corps de Paula fut enterré. Il fut toutefois incapable de mener la police à aucun corps enterré. Sans preuve de crime, sans corps, sans indice médico-légal, l’affaire battit de l’aile et les théories les plus étranges commencèrent à émerger, incluant des scénarios paranormaux. Joseph Citro, auteur de Nouvelle-Angleterre et chercheur dans le domaine de l’occulte, théorisa à propos d’un « Triangle de Bennington », qui expliquerait la disparition tout en faisant un lien avec une énergie « spéciale » en émanant qui attirerait des visiteurs extraterrestres, qui, bien sûr, auraient amené l’étudiante disparue sur leur planète.


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    Les disparitions du phare des îles FlannanSHUTTERSTOCK

    Les disparitions du phare des îles Flannan

    C’est en 1900 que trois employés du phare des îles Flannan, au large de la côte ouest de l’Écosse, ont disparu dans des circonstances pour le moins étranges.

    Le phare était opéré par une équipe composée de trois hommes (Thomas Marshall, James Ducat, et Donald MacArthur), avec un quatrième individu en relève. Le 26 décembre 1900, l’employé de relève se rendit au phare pour n’y découvrir personne. Seul élément indiquant quelque chose de suspect : une chaise de cuisine renversée au sol. Aucun corps ne fut retrouvé, et les spéculations ont débuté : noyades, enlèvements par des espions étrangers, bateau fantôme, monstre marin… Nous ne saurons probablement jamais ce qui est arrivé en ce mois de décembre 1900 sur les îles Flannan.


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    Le pont d’Overtoun, tueur de chiensSHUTTERSTOCK

    Le pont d’Overtoun, tueur de chiens

    Le pont d’Overtoun, situé près de Dumbarton en Écosse, semble attirer les chiens qui plongent alors aussitôt vers leur mort. Depuis le début des années 60, environ 50 chiens ont péri alors que des centaines d’autres ont également sauté, mais ont survécu. Certains y sont même retournés une seconde fois et se sont lancés dans le vide, vers les rochers tranchants situés 15 mètres plus bas.

    La SPCA locale y a dépêché des représentants afin d’élucider ce mystère, sans succès. En termes de réalité scientifique, il y a matière à débat, mais il n’est pas impossible que les chiens soient en mesure de désirer la mort. Toutefois, quelque chose les attire sur ce pont, souvent au même endroit, et toujours lors de jours ensoleillés ou secs. Plusieurs théories circulent, incluant le fait que le pont soit hanté (une théorie ayant repris du galon lorsqu’un homme y lança son bébé dans le vide en 1994). Peut-être qu’un vison a marqué l’endroit de son odeur irrésistible, ou qu’un son imperceptible pour l’humain y attire les chiens.


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    Le géant grisSHUTTERSTOCK

    Le géant gris

    Le géant gris – ou Am Fear Liath Mòr en langue écossaise – serait une créature inhumaine qui hanterait les sommets et cols de la deuxième plus haute montagne d’Écosse, le Ben Macdui. À l’image du Yéti de l’Himalaya ou du Sasquatch du Nord-Ouest américain, le géant gris n’a été aperçu que par une poignée d’individus. Ce qui le rend particulièrement effrayant est que son apparence n’est en rien associée à celle d’un ours; impossible donc de confondre.

    Ceux qui prétendent l’avoir vu le décrivent comme un être extrêmement grand, faisant plus de 10 pieds de haut, et à l’allure résolument humaine avec des cheveux courts, des épaules larges et de longs bras. La plupart des témoins indiquent également avoir entendu le son de gravier écrasé par des pas. La communauté scientifique ne peut expliquer ni son existence ni ces sons. Les psychologues, par contre, suggèrent que ceux qui ont rapporté ces rencontres auraient pu être, à ce moment, dans un état d’anxiété physique et mentale résultant de l’isolation ou d’une grande fatigue.


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    La colonie perdue de RoanokeSHUTTERSTOCK

    La colonie perdue de Roanoke

    En 1587, John White menait un groupe d’explorateurs britanniques à la recherche d’une colonie anglaise installée sur l’île Roanoke, qui fait partie d’un chapelet d’îles maintenant connu sous le nom d’Outer Banks, en Caroline du Nord. White avait quitté ladite colonie trois ans plus tôt pour revenir chercher des provisions. À son retour à Roanoke, il retrouva l’endroit méticuleusement abandonné, les maisons et fortifications défaites avec soin. Avant son départ, il indiqua aux colons que s’ils étaient pris par force, ils devaient marquer un arbre adjacent d’une croix. Aucune croix ne fut trouvée. Seul indice : le mot « Croatoan », le nom d’une tribu locale alliée aux Anglais, inscrit sur un poteau. Roanoke tint pour acquis que la colonie s’était déplacée sur l’Île de Croatoan, maintenant connue sous le nom d’Hatteras.

    Selon certaines affirmations, les colons auraient été massacrés par la tribu Powhatan, mais aucune preuve archéologique ne prouve cette théorie, et un examen récent des sources révèle que le seul massacre survenu n’était pas celui-ci, mais celui d’un autre groupe de colons arrivés précédemment. D’autres théories à la peau dure affirment que les colons se sont tout simplement intégrés à la tribu Croatoan (et à d’autres), mais aucune preuve génétique ne prouve la moindre descendance de la colonie anglaise.


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    Les lettres de CirclevilleSHUTTERSTOCK

    Les lettres de Circleville

    En 1976, les habitants de Circleville, en Ohio, ont commencé à recevoir des lettres de haine qui font encore parler d’elles. Les lettres, postées de Colombus, se voulaient invasives et accusatrices, mettant en évidence une supposée idylle entre la conductrice de bus scolaire Mary Gillespie et le directeur de l’école. Une missive adressée au mari de Mary, Ron, le menaçait de mort s’il ne mettait pas un frein à cette affaire. En 1977, Ron trouvait la mort dans un accident routier suspect n’impliquant que son véhicule et des coups de feu. Lorsque le shérif local affirma que la mort était accidentelle, les habitants ont reçu des lettres accusant celui-ci de vouloir étouffer l’affaire. Les lettres ont continué à arriver jusqu’au début des années 80, même après que Paul Freshour, le beau-frère de Ron, soit reconnu coupable d’avoir écrit les lettres ET d’avoir tenté d’assassiner Mary en la piégeant à l’aide d’un révolver.

    Paul Freshour croupissait en prison alors que les lettres continuaient à arriver dans la communauté. Il en reçut même une! Il fut libéré en 1994 et a clamé son innocence jusqu’à sa mort en 2012. La véritable identité de l’auteur des lettres demeure aujourd’hui inconnue. Certains croient que c’était bien Freshour, d’autres accusent Mary d’avoir fomenté tout ce plan pour faire assassiner son mari.


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    Les événements de TunguskaSHUTTERSTOCK

    Les événements de Tunguska

    Au matin du 30 juin 1908, un peu plus de 2000 km carrés de forêt sibérienne ont été littéralement aplatis par ce qui avait toute l’apparence d’une énorme explosion… sans aucun témoin ni autre indice. Ce phénomène est considéré par la communauté scientifique comme le plus important « impact cosmique » (une collision entre deux objets célestes, comme un astéroïde et la Terre par exemple) de l’ère humaine. Toutefois, aucun cratère ne fut trouvé (la preuve irréfutable d’un impact cosmique). Les scientifiques ne peuvent alors que suggérer que l’astéroïde a explosé au-dessus de la planète, et que c’est la zone sibérienne qui en a subi les conséquences.


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    La disparition du vol 370 de Malaysian AirlinesSORBIS/SHUTTERSTOCK

    La disparition du vol 370 de Malaysian Airlines

    C’est en survolant la Chine le 8 mars 2014 que le Boeing 777 transportant 239 passagers et membres d’équipage a disparu en ne laissant aucune trace. Les efforts internationaux pour le retrouver, la recherche la plus massive de l’histoire de l’aviation, n’ont donné qu’une vingtaine de débris. Le premier ministre de Malaisie, d’où provenait l’appareil, a décliné tout commentaire sauf mentionner que l’avion s’était volatilisé au-dessus de l’Océan indien.

    Le manque de réponse a engendré de nombreuses théories de conspiration et autres. Selon le professeur Cass Sunstein de Harvard, c’est une réaction naturelle à des situations horrifiques et catastrophiques, ces événements incitant les gens en colère et en peine de chercher des coupables.

    Parmi les théories énoncées, l’on retrouve le détournement, une intervention américaine, le suicide d’un membre de l’équipage (le pilote de l’avion traversait à l’époque des troubles matrimoniaux), un incendie, un plongeon vertical dans l’océan, un impact de météorite et le classique enlèvement par des extraterrestres. Après trois ans et des dépenses de 160M$ en frais de recherche dans des milliers de kilomètres carrés d’océan, la disparition du vol 370 et des 239 personnes à bord demeure un mystère.

     

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