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    22 juin 1929

     

    Le Vatican «s'arrange» avec le Mexique

     

     


    Désireux de mettre un terme au soulèvement des paysans catholiques contre le gouvernement mexicain, le Vatican conclut un arrangement avec celui-ci, le 22 juin 1929. Le Saint-Siège demande aux rebelles, les « Cristeros », de déposer les armes sous peine d'excommunication (*). 

     

    Mais beaucoup de catholiques voient dans cet arrangement (« Arreglos ») une capitulation face au gouvernement socialisant et franc-maçon du Mexique dont l'intolérance a entraîné les paysans à la révolte. De fait, les ex-rebelles vont encore subir pendant plusieurs années les exactions de l'armée. 

     

    André Larané

    Combattants Cristeros (1926-1929)

    La Vendée mexicaine

     

    Le président mexicain Plutarco Elias Calles et le président américain Calvin Coolidge devant la Maison Blanche en 1925

     

    Président de la République de 1924 à 1928, le général Plutarco Calles entreprend de consolider les acquis de la révolution de 1910, illustrée par les exploits de Zapata et Pancho Villa.

     

    C'est ainsi qu'il réorganise l'instruction publique et étend la réforme agraire, distribuant plus de trois millions d'hectares aux petits paysans des coopératives (les ejidatarios). Il confirme aussi la nationalisation de l'industrie du pétrole au grand dam des États-Unis...

     

    Mais fidèle à une tradition anticléricale vieille de près d'un siècle, le président a aussi la mauvaise idée de s'en prendre à l'Église catholique.

     

    Le 1er décembre 1924, il prive de droits civiques les catholiques (laïcs et prêtres) sous prétexte qu'ils obéissent à un souverain étranger, le pape ! Il expulse le nonce, l'ambassadeur du Vatican, ainsi que tous les ecclésiastiques étrangers. Il interdit aux prêtres toute critique du gouvernement en vertu de l'article 130 de la Constitution de 1917, jusque-là resté inappliqué. Il interdit les congrégations enseignantes et ferme pas moins de 20.000 églises !

     

    L'épiscopat se rebiffe et suspend le 31 juillet 1926 l'administration des sacrements dans tout le pays pour une durée de trois ans. Cette riposte ahurissante de la part d'un haut clergé essentiellement criollo (d'origine européenne) livre au désespoir les masses rurales, majoritairement indiennes ou métisses, attachées à une religiosité traditionnelle.

    Exécution en 1927, au Jalisco, du père Francisco Vera, coupable d'avoir célébré la messe

    Les paysans se soulèvent sans attendre contre les autorités de la capitale, dans un parallèle frappant avec le soulèvement des Vendéens en 1793, en lutte contre les révolutionnaires parisiens. Leur cri de ralliement : « ¡ Viva Cristo Rey ! ¡ Viva la Virgen de Guadalupe ! » (Vive le Christ-Roi ! Vive la Vierge de Guadalupe) fait référence à la Vierge apparue à un Indien en 1531 et à la proclamation par le pape Pie XI, le 11 décembre 1925, du Christ « Roi des nations ».

     

    Ces insurgés sont par dérision surnommés « Cristeros ». Eux-mêmes qualifient plus volontiers leur soulèvement de « Cristiada » (Christiade) mais ils sont désavoués par l'épiscopat, à deux ou trois exceptions près. Il n'empêche qu'avec 50.000 combattants, ils vont constituer la plus importante rébellion qu'ait connue le pays, lequel compte à cette époque moins de vingt millions d'habitants disséminés sur deux millions de km2.

     

    Le général Enrique Gorostieta Velarde (Monterrey, 1889 - Atotonilco el Alto, 2 juin 1929)Ils recrutent contre rémunération le général Enrique Gorostieta (38 ans), lequel est, d'après l'historien Jean Meyer, catholique, bon mari et bon père, contrairement à une légende qui en fait un franc-maçon laïc. Il va discipliner ses troupes et les conduire de victoire en victoire malgré le manque de moyens. Le soulèvement a débuté dans l'État du Jalisco, au bord de l'océan Pacifique (capitale : Guadalajara). Trois ans plus tard, l'armée des Cristeros tient plus des trois quarts de l’ouest du Mexique et la moitié des 30 États de la fédération.

     

    Tous les habitants des campagnes concernées se montrent solidaires et les femmes ne sont pas les moins actives. Comme dans toute résistance populaire, elles servent au renseignement, à l'approvisionnement des combattants et au transport des munitions. Des brigades féminines, les Brigadas Bonitas ou Jolies brigades, combattent même sous le patronage de Jeanne d'Arc.

     

    Cette guerre occasionne un total d'environ 90.000 tués selon l'historien Jean Meyer, dont les deux tiers dans les troupes gouvernementales, lesquelles sont en infériorité tactique face à la guérilla, malgré leur recours systématique à la terreur.

    Cristeros de l'État de Jalisco entourant des prisonniers de l'armée fédérale mexicaine

    La diplomatie s'en mêle

     

    Désespérant de vaincre les paysans, le président Calles se réconcilie avec le gouvernement des États-Unis. Il accepte des concessions sur le pétrole en échange de l'aide de l'US Air Force dans son combat contre les Cristeros... Il est vrai que les WASP's (*) ne portent pas dans leur coeur les paysans métissés ou indiens du Mexique et même les catholiques américains se gardent de soutenir financièrement leurs coreligionnaires du sud du Rio Grande.

     

    Le 1er juillet 1928, les élections présidentielles voient le retour au pouvoir du général Álvaro Obregón, qui avait déjà présidé le pays de 1920 à 1924. Mais il est assassiné le 17 juillet suivant par un étudiant catholique qui lui reproche son anticléricalisme.

     

    Terreur exercée par l'armée fédérale contre les Cristeros (1926-1929)Emilio Portes Gil assume l'intérim de la présidence cependant que Plutarco Elías Calles continue de diriger en sous-main les affaires du pays avec le titre de « jefe maximo » (chef suprême).

     

    Calles, qui vise l'élection de l'année suivante, veut mettre fin au plus haut vite à la rébellion, laquelle a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de victimes, mais il comprend qu'il ne pourra la vaincre par les moyens militaires, même agrémentés de la Terreur révolutionnaire.

     

    Il demande donc au président Portes Gil de faire appel à la médiation du haut clergé catholique des États-Unis. Il s'agit d'Irlandais qui n'ont guère de sympathie pour les va-nu-pieds mexicains. Ils pressent le Vatican de conclure un compromis.

     

    Après que le gouvernement ait autorisé à nouveau le culte catholique le 3 mars 1929 et fait rouvrir la cathédrale de Mexico, il revient au cardinal Gasparri, celui-là même qui signa les accords de Latran avec Mussolini, de conclure « los Arreglos ».

     

    Arrangements bafoués

     

    À la demande du légat pontifical, le président mexicain s'engage à ne plus tenter d'appliquer les articles antireligieux de la Constitution ! Il donne aussi sa parole que les rebelles seront amnistiés et qu'il ne leur sera fait aucun mal. Mais il ne s'agit que de sa parole. Aucun document n'est signé...

     

    Obéissants, les Cristeros se soumettent, d'autant que le général Gorostieta a été tué dans une embuscade, le 2 juin 1929. Dans les faits, l'amnistie n'est pas le moins du monde respectée et des centaines d'insurgés sont assassinés dans d'atroces conditions aussitôt après avoir rendu leurs armes sur ordre de leur évêque.

     

    Combattants cristeros de la Secunda, en 1934, dans l'État de PueblaL'armée ne s'en tient pas là. Elle met à sac les campagnes reculées de l'Ouest avec le désir d'éradiquer une bonne fois pour toutes toute trace de christianisme. Le romancier Graham Greene en fait état dans son roman La Puissance et la Gloire. Il s'ensuit une seconde guerre des Cristeros (la Secunda), qui réunit quelques milliers de combattants désespérés. Elle  va durer de 1934 à 1938 sans qu'il soit possible d'en évaluer le nombre de victimes. 

     

    Le général Luis Garfias a reconnu dans Epoca le 4 janvier 1993 : « L'armée fédérale a mené une guerre sans pitié. Elle ne faisait pas de prisonniers, les civils étaient pris comme otages et beaucoup d'entre eux fusillés. La torture fut systématique, on détruisit d'innombrables villages et hameaux » (*).

     

    L'élection du président Lázaro Cárdenas en 1934 met fin à la période dite du Maximato, autrement dit au règne du général Plutarco Elías Calles. Mais il faudra encore plusieurs années avant que la paix religieuse ne revienne au Mexique.

     

    L'émotion suscitée par « los Arreglos » va entraîner la disgrâce du cardinal Gasparri qui sera aussitôt remplacé à la Secrétairerie d'État (le ministère des Affaires étrangères du Vatican) par le cardinal Eugenio Pacelli (futur Pie XII).

     

    La Puissance et la Gloire

    De cette illustration dramatique des excès auxquels a pu conduire au XXe siècle la haine antireligieuse, le romancier britannique Graham Greene a tiré son chef-d'oeuvre, La Puissance et la Gloire (1940). Il lui a été inspiré par son séjour au Mexique en 1938.

    C'est l'histoire d'un prêtre alcoolique, traqué par un lieutenant fanatique et obtus dans les années 1930, et qui n'en continue pas moins de servir les fidèles... Bien qu'écrit par un catholique croyant, le roman a été condamné par le Saint-Siège.

     

    Cristeros (film de Dean Wright, 2012), DR

    Bibliographie

     

    La guerre des Cristeros a été longtemps occultée tant par l'historiographie officielle que par le Saint-Siège.

     

    Elle est sortie de l'oubli à la faveur d'une volumineuse thèse de l'historien français Jean Meyer, qui l'a découverte en 1964, quand il n'était encore qu'un jeune étudiant à l'écoute de Pierre Chaunu. Il a publié sa thèse en 1975 : La Christiade, l'État et le peuple dans la révolution mexicaine (Payot).

     

    Histoire du christianisme, Hors-série N°7Le 13 mai 2014, les éditions CLD ont réédité le livre de Jean Meyer dans une version enrichie et réactualisée : La rébellion des Cristeros, L’Église, l’État, le peuple dans la Révolution mexicaine (348 pages, 23 €). Elles ont édité aussi une version illustrée du même ouvrage : La Cristiada, la lutte du peuple mexicain pour la liberté religieuse (224 pages, plus de 300 illustrations et documents inédits, 35 €).

     

    En 2012, le film Cristeros du réalisateur Dean Wright lui a donné une nouvelle visibilité. La revue Histoire du christianisme a par ailleurs consacré un remarquable hors-série aux Cristeros (printemps 2014), incluant un entretien avec Jean Meyer, des articles de celui-ci et une analyse du film de Dean Wright. 

     

     

     

     


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  • Le débarquement en images

    Le jour le plus long en images

    Le 6 juin 1944, se déroule "le jour le plus long" de la Seconde Guerre mondiale. Enfin, l'Opération Overlord aboutit. Hommes, navires, chars et avions débarquent sur les plages normandes pour libérer la France de la dictature nazie. De nombreuses répétitions ont été nécessaires pour organiser l'opération (photo).
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Soldats aux aguets

    A bord d'un LCA ("Landing Craft Assault" ou barge de débarquement), des soldats américains observent l'activité des plages. Ils ne sont pas les premiers : de nombreux navires et camions sont déjà sur place.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Une opération colossale

    Le débarquement est l'opération la plus grandiose de la Seconde Guerre mondiale : 7 000 navires, 11 000 avions, 160 000 hommes, 20 000 véhicules et 15 000 chars débarquent sur les plages normandes.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Vue aérienne

    Les Alliés ont surnommé les plages normandes du débarquement Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword. Ici, un bombardier survole l'une d'entre elle sur laquelle on distingue les colonnes de fumée blanche laissées par l'impact des bombes.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Les tirs antiaériens

    Depuis leur bâtiment, des soldats de l'US Navy procèdent à des tirs antiariens à l'aide d'une mitrailleuse. Pendant la traversée de la Manche, les commandants des navires de guerre ont ordre de tirer sur tout avion volant à basse altitude, qu'il soit ami ou ennemi.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    La flotte armée

    Après avoir investi des plages, des immenses LST ("Landing Ship Tank" ou cargo du débarquement) déversent quantités de véhicules et de matériel. Pour empêcher toute attaque aérienne, les bâtiments sont reliés à des ballons dirigeables par des câbles d'acier. C'est moins le ballon qui les protège que les câbles qui pourraient couper les ailes d'un avion s'approchant de trop près.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    "Stars and stripes"

    La flotte alliée, qui navigue tous drapeaux dehors, avance dans des nuages de fumée artificielle formés à l'avant des bâtiments pour camoufler l'armada.  
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Touchés coulés

    Les passagers d'un navire en train de couler, très certainement touché par un bombardement, appellent à l'aide.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    La Normandie en ruine

    Les bombardements des Alliés ont détruit une grande partie de la Normandie, mais il n'existe pas d'estimation exacte des dégâts. Routes, villages, usines, télécommunications ont été victimes de "dommages collatéraux" et certaines villes, telles que Le Havre, ont été presque entièrement démolies.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Nom de code "Neptune"

    Le Débarquement a nécessité une organisation lourde et la mise en place de différentes opérations militaires. Notamment, l'opération Neptune qui désigne excusivement le débarquement de la flotte alliée sur les côtes normandes. Elle a permis de mener à bon port, le 6 juin 1944, 5 forces principales, une par plage, chacune subdivisée en 8 à 16 convois.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Vol à la tire

    Alors que la flotte de l'armada alliée traverse la Manche, 3 460 bombardiers lourds et 1 650 bombardiers légers et moyens larguent des centaines de bombes sur les fortifications du Mur de l'Atlantique.
    ©  Conseil Régionale de Basse-Normandie / National Archives USA

    Prisonniers de guerre allemands

    A la fin de la Seconde Guerre mondiale, 430 000 prisonniers de guerre allemands sont emprisonnés à l'étranger, dont 380 000 aux Etats-Unis. Ironie du sort, les "Liberty ships" (bateau de la liberté), qui ont servi à transporter soldats et marchandises à l'aller, sont mobilisés pour leur transport vers les camps américains.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    L'Opération Overlord

    Le débarquement a nécessité une préparation de longue haleine pour les troupes anglo-saxones. Entraînement des hommes, ravitaillement, armement, soins médicaux... Les Alliés ont tout prévu pour soutenir l'assaut en Europe. A droite, un camion chargé de réserves monte sur un LST, dans un port anglais. A gauche, des soldats britanniques s'entraînent en Angleterre.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    La chapelle de la Madeleine

    Des soldats du génie américain, qui viennent de débarquer sur Utah Beach, traversent ce qu'il reste de la petite Chapelle de la Madeleine et de son cimetière.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Ceux qui se battent prendront le train

    Des lignes de chemin de fer ont été tirées jusqu'à la mer pour permettre de placer directement les wagons sur rail à leur descente des navires. Ils étaient ensuite remplis d'armes, munitions ou ravitaillement.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    En attendant la Normandie

    Les soldats ont dû s'armer de patience. A gauche, deux USMP (Police militaire américaine chargée d'organiser le convoi de véhicules) attendent de charger leur jeep sur un bateau. A droite, des troupes américaines à bord d'un LCT (Landing Craft Tanks ou porte chars).
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Let's go !

    Les hommes sont lâchés ! Lourdement armés, les soldats alliés dominent la première journée de combat. Au soir du 6 juin 1944, le bilan est d'ailleurs plutôt positif. 156 000 hommes ont débarqué dont 73 000 unités américaines et 83 115 anglo-canadiennes. 10 000 d'entre eux ont néanmoins péri dans cette première journée.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Le port de Cherbourg

    Le matériel des Alliés est déchargé dans le port artificiel de Cherbourg, construit à côté de la plage Napoléon pour faire face à l'affuence de cargos. Moins de 15 jours plus tard, dans la nuit du 19 au 20 juin, le port artificiel a été détruit dans une tempête.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Les péniches de débarquement

    Dans le cadre d'un entraînement en Grande-Bretagne, des troupes américaines à bord d'un LCA s'apprêtent à rejoindre un navire de la flotte alliée.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Le Mur de l'Atlantique

    Dès 1941, les Allemands ont commencé à se prémunir contre une attaque par voie maritime. Ils barricadent le littoral atlantique, de la Norvège au Pays-Basque espagnol : des milliers de kilomètres de barbelés, de mines, de bombes forment le "Mur de l'Atlantique". Le front normand, sous la responsabilité de Rommel, est particulièrement protégé, notamment par une batterie d'artillerie.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    La mer comme ennemie

    Ces soldats sont sauvés in extremis de la noyade par leurs camarades. Deux possibilités peuvent expliquer leur détresse : soit ils ont été victimes des violentes tempêtes qui ont sévi sur la Manche les 4 et 5 juin 1944 ; soit leur embarcation a été détruite par un bombardement allemand.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Le dessous des cartes

    Quelques jours après le débarquement, deux soldats canadiens, qui ont vraisemblablement investi un ancien local nazi, observent une maquette des plages normandes.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / Archives Nationales du Canada

    Des soldats à flot

    Le 6 juin 1944, les barges du débarquement vont et viennent, déversant un flot continu de soldats.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Embarquement des prisonniers

    A gauche, un soldat des US Engineers (ingénieurs américains) inscrit le nom des prisonniers de la Wehrmacht. Celui-ci, de type asiatique, est surement un soldat de l'armée russe incorporé dans les rangs allemands. A droite, une longue file de prisonniers de la Wehrmacht est supervisé par des officiers britanniques.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Hôpital sans frontières

    Un hôpital de secours a été dressé en secteur américain, en pleine campagne, au moment de la libération de la Normandie durant l'été 1944. Les GI's américains disposent d'excellents soins médicaux car de nombreux appelés et volontaires sont médecins, chirugiens, infirmiers ou dentistes.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Air force américaine

    Les 82e et 10e divisions américaines ont été désignées pour être parachutées à l'ouest et au sud-ouest d'Utah Beach. Mais 75% des effectifs n'ont pas été largués au bon endroit, entraînant une désorganisation importante des opérations aéroportées. Un parachutiste s'est noyé dans un marais alors qu'un autre est resté accroché pendant 2h au clocher de Sainte-Mère-Eglise.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Fourbi sur Utah Beach

    Vélos, barbelés, barrières, caisses, hommes , armement... La plage d'Utah Beach s'est transformée en un vaste fourbi où quelques soldats, à gauche de la photo, font une pause déjeuner.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Le débarquement vu du ciel

    Sur ce cliché pris du ciel, on distingue clairement des navires de taille impressionnante ainsi que des chars d'assaut et camions qui pullulent sur la plage.
    ©  Conseil régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Renouvellement des troupes

    Au lendemain du D-Day, des troupes fraîches de l'armée américaine débarquent des LCM's ("Landing Craft Mechanized" ou plateforme flottante) et des LCT's (Landing Craft Tank).  
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Omaha Beach

    Cette prise de vue d'Omaha Beach illustre la prolifération impressionnante d'hommes et de matériel. En premier plan, des files de 6x6 et de jeeps s'apprêtent à quitter la plage alors que de nouveaux bâtiments, protégés par des dirigeables, accostent encore.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
     

     
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  • Scènes ordinaires du débarquement

    Ils ont vécu le débarquement

    Le 6 juin 1944, les soldats alliés débarquent sur les plages de Normandie pour venir en aide à la France occupée par l'Allemagne nazie. Mais malgré la guerre, la vie continue. Découvrez ces clichés inattendus sur  la vie quotidienne des soldats et des civils... On peut lire "HELL" (enfer) sur les crânes de ces mitrailleurs, un sort qu'il réserve aux Nazis.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Regards d'enfants

    Les Alliés ont débarqué sur 4 plages denommées Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword. Des enfants, juchés sur une rembarde à l'abri des combats, contemplent l'arrivée des soldats. Parmi eux, des Américains mais aussi des Canadiens et des Britanniques.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Concert en pleine mer

    Sur le pont d'un bâtiment de guerre, un équipage allié au grand complet assiste, sous le soleil de l'Atlantique, à un concert de jazz, de swing ou de be-bop. L'armée de l'US Navy, extrêmement bien équipée, est venue avec ses propres artistes chargés de soulager le quotidien des soldats.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Exploser Hitler

    Des matelots américains allument un énorme pétard à l'effigie de Hitler et Mussolini, croqués à la façon des cartoons de Tex Avery.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Pour qui sonne le glas

    Le 6 juin 1944, 4 000 soldats décèdent et 6 000 sont blessés. Bien que le premier cimetière militaire soit construit très rapidement (le 8 juin à Colleville-sur-Mer), les premiers morts sont enterrés sur place. Ici, un soldat américain écrit le nom du défunt , R.E.C Frederic High Smith, sur la toile qui servira de linceul.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / Archives National USA

    Vélos volants

    Un navire de l'US Navy décharge un lot de bicyclettes. Peut-être pour pallier la disette de pneumatiques qui a touché la France pendant la Seconde Guerre mondiale...
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Goûter sur gammée

    Après le débarquement, les drapeaux nazis sont arrachés des façades et utilisés comme trophées de guerre par les Alliés. Ces officiers s'en servent comme nappe pour le "five o'clock tea", thé de 17 heures fort apprécié des Britanniques.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Les victimes civiles

    Les Alliés sont accueillis en héros par les Français. Cependant, la liesse populaire est atténuée par l'importance des pertes civiles en Normandie (près de 20 000 victimes). A gauche, une petite fille attend le passage des Alliés, un drapeau à la main. A droite, une femme se cache dans une charrette avec son enfant, visiblement apeuré .
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Cure marine

    Pour une cure thermale, pas besoin d'aller jusqu'à St-Malo ! Ces matelots de l'US Navy en peignoir s'offrent un concentré de bien-être sur le pont métallique d'un bâtiment de guerre.  
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Bazar en ruines

    Ce reporter préfère ranger ses appareils photos, accablé devant ce village en ruines. Après avoir subi l'impact de 12 000 bombes, la Normandie est meurtrie : 68% des bâtiments agricoles ont été détruits et des villes comme Falaise ou Thury-Harcourt ont été totalement rasées.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    A table !

    Les GI's mangent un repas chaud par jour. Les rations, ici conservées dans un emballage en carton, sont généralement composées de bœuf désydraté ou d'œufs, jambon et fromage.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    L'"American dream" ?

    Une photo surprenante ? Ces prisonniers de guerre allemands se prélassent au soleil sur le pont d'un bâtiment américain, souriants et décontractés. Le bateau les emporte certes vers les camps aux Etats-Unis, mais ils y seront bien mieux traités que sur le front normand.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    La musique adoucit les mœurs

    Pour se détendre et apaiser leurs angoisses, les GI's de la 90e division américaine, en route pour le front normand, écoutent un disque sur un phonographe. On remarque que les coupes de cheveux militaires sont bien moins strictes dans les années 1940 qu'aujourd'hui !
    ©  Archives Régionales de Basse-Normandie / National Archives USA

    Le cimetière militaire de Colleville-sur-mer

    Le 8 juin 1944, soit deux jours après le débarquement, le premier cimetière militaire américain est construit à Colleville-sur-mer, petite ville du Calvados située au-dessus de la plage d'Omaha, dite "la sanglante". Une messe y est célébrée en mémoire des morts durant l'été 1944. En 1956, "le jardin des disparus", plus grand cimetière militaire de la Seconde Guerre mondiale, est inauguré à l'emplacement du premier.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    "God bless America"

    Des GI's prient dans la soute d'un navire de guerre. Pour de nombreux soldats américains, la volonté de vaincre et d'écraser la tyrannie nazie est indissociable de la foi religieuse. Le général Eisenhower, dans le message qu'il a fait parvenir à tous les soldats, marins et aviateurs des forces expéditionnaires alliées, s'en remet lui aussi à la grâce de Dieu : "Bonne chance ! Implorons tous la bénédiction de Dieu tout-puissant... Lire la suite   
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Emportés par la foule...

    Durant l'été 1944, l'accueil des Américains par les civils normands est mitigé : ces derniers les célèbrent comme des héros, mais leur reprochent aussi les violences qui ont suivi leur arrivée. Le débarquement a en effet provoqué les premiers bombardements sur la côté normande et coûté la vie à près de 20 000 civils.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Les plages normandes

    A gauche, des ingénieurs canadiens nettoient les plages après le débarquement. A droite, des soldats britanniques, harnachés et armés jusqu'aux dents, font une pause, assis sur leur char d'assaut.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives du Canada et des USA

    Le retour du Général de Gaulle

    Le 14 juin 1944, le Général de Gaulle, exclu du débarquement par le président Roosevelt, rentre de Londres et pénètre sur le territoire français par la plage de Courseulles-sur-Mer, en Normandie. Le même jour, il prononce le premier discours de Bayeux, capitale administrative de la France jusqu'au 25 août 1944, date de la libération de Paris.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Pause café

    La route est longue jusqu'aux côtes normandes pour les GI's américains, et les navires manquent de confort : après une nuit spartiate sur une couchette rudimentaire, une tasse de café est indispensable pour  se réveiller.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

    Soldats, ces héros

    Deux Françaises profitent de l'ombre d'un planeur hamilcar pour se reposer au milieu d'une dizaine de parachutistes alliés.
    ©  Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
      
     

     
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  • Libération de Paris

    "Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré !"

    Le 14 juin 1940, l'armée nazie s'empare de Paris. Pendant 4 ans, la capitale est sous domination allemande. Après s'être soustrait au STO, André Gandner s'est caché à Paris et a photographié la ville sous toutes les coutures, de l'Occupation à la Libération. Ici, il a saisi sur le vif les combattants des Forces françaises de l'intérieur (FFI) alors qu'ils étaient postés sur le portail de l'Hôtel de ville. 
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Paris occupé par les Allemands

    En 4 ans, le paysage parisien est transformé par l'occupant. Les hôtels de la rue de Rivoli sont réquisitionnés par les Allemands et les drapeaux du IIIe Reich flottent sur la capitale.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Les FFI à la Préfecture de police

    Le 19 août 1944, l'ordre général d'insurrection nationale est donné. Les patrouilles parisiennes occupent les bâtiments publics, les gares et les usines. Sur les ordres de Rol Tanguy, 2 000 policiers se réunissent à la Préfecture et endossent les brassards des FFI.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Détachement de la 2e Division Blindée

    La 2e Division Blindée, créée en 1943 au Maroc, s'est illustrée sous le commandement du Maréchal Leclerc. Sur cette photo, prise le 25 août 1944, on peut voir quelques éléments de la 2e DB qui a pénétré dans la capitale avant les Alliés américains, stationnés en Normandie.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Les barricades à Notre-Dame

    Les rues de la capitale sont un labyrinthe que les Parisiens connaissent bien. Paris offre aux résistants les facilités d'une grande ville. A chaque recoin, sa planque,  à chaque rue étroite, sa barricade. Ici, deux résistants qui protègent l'île de la Cité, guettent l'ennemi face à Notre-Dame.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Cinéma réservé aux Allemands

    Pendant 4 ans, Paris a été à l'heure allemande. Peu à peu, les administrations, ministères et divertissements du IIIe Reich s'y sont installés. Les services de la propagande, dirigés par Goebbels, ont étroitement contrôler la presse et la culture française. A Paris, les soldats allemands avaient même le droit à leurs propres cinémas.
    ©  Arthur Gandner / Musée Jean Moulin

    Combat sur le boulevard Sébastopol

    "Tous au combat !", lancent le 10 août les FTP (Francs-tireurs et partisans ). La libération de Paris est l'affaire de tous : on coupe les arbres, dépave les rues, arrache les grilles. En construisant les barricades, les Parisiens "se libèrent eux-mêmes".
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    La nationalisation des chars

    Les véhicules et chars allemands sont réquisitionnés par les patrouilles FFI qui ont pour mission de s'attaquer aux Allemands isolés et aux détachements légers. Ils cherchent à créer un état  d'insécurité permanent chez l'ennemi.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Combat de l'Hôtel de Ville

    Le 20 août 1944, plus de 1 000 combattants se retranchent dans l'Hôtel de Ville qui a été pris d'assaut à l'aube, sur les ordres de Léo Hamon, vice-président du Comité parisien de Libération. Aux fenêtres, ils se défendent contre l'ennemi allemand.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    La libération du Palais du Luxembourg

    Alors que l'insurrection parisienne bat son plein, le commandant allemand, Dietrich Von Choltitz, fait miner les ponts et certains édifices comme le Palais du Luxembourg. Le bâtiment est déjà très endommagé quand la 2e DB vient le libérer avec les troupes du Colonel Fabien.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Le "Cri du peuple"

    En 1944, une foule de badauds découvrent la fermeture définitive du siège du Cri du peuple. Ce quotidien a été créé en 1940 par Jacques Doriot et le Parti populaire français, parti fasciste et collaborationniste. Il a cessé d'être publié à la Libération.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Les barrages anti-char

    Si les barricades ralentissent les chars allemands, elles n'arrêtent pas les Parisiens qui font la queue avec leurs tickets de rationnement devant la boulangerie "Pierrot Gourmand", rue des Archives.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Vers le front de Normandie

    Les pancartes allemandes "Zur Normandie" ("Vers le front de Normandie") surgissent partout dans Paris et alentours à l'été 1944. Au même moment, le Général Leclerc débarque à Utah Beach (dans le Contentin), et prononce sa célèbre phrase : "Français, voici l'heure tant attendue. [...] Nous voulons battre le boche, l'ennemi maudit".
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Des coureurs cyclistes

    Quelques jours avant la libération de Paris, la vie suit son cours. Ici, des coureurs cyclistes sont encadrés par des Allemands sur les boulevards extérieurs.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Les brancadières sur le front

    Les brancardiers, médecins et infirmières ont accompli un travail exemplaire pendant l'insurrection parisienne et ont été nombreux à le payer de leur vie. En août 1944, des postes de secours de la Croix-Rouge sont dressés un peu partout dans Paris pour secourir les blessés et les évacuer vers les hôpitaux.  
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Le siège de la milice française

    Créé en 1943 par le gouvernement de Vichy, la milice française était une unité paramilitaire alliée à la Gestapo et destinée à lutter contre la Résistance. A la Libération, le siège est abandonné et les derniers miliciens s'exilent en Allemagne.
    ©  Arthur Gandner / Musée Jean Moulin

    Les barricades de Notre-Dame

    Le 24 août, Albert Camus écrit à la une du quotidien Combat : "Paris fait feu de toutes ses balles dans la nuit d'août. Dans cet immense décor de pierres et d'eaux, tout autour de ce fleuve aux flots lourds d'Histoire, les barricades de la liberté. Une fois de plus, la liberté doit s'acheter avec le sang des hommes".
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Une alliée place de l'Opéra

    Le 26 août, Paris est libre et le peuple acclame le général De Gaulle. Trois jours plus tard, les troupes américaines défilent sur les Champs-Elysées. Enfin, Paris revit : les rues se remplissent, les Américains profitent des joies retrouvés de la capitale et les drapeaux de la victoire sont vendus un peu partout, comme ici, place de l'Opéra.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Une femme tondue à la Libération

    Les combats de la Libération se sont accompagnés de scènes violentes. Des collaborateurs sont lynchés publiquement et des femmes, accusées à tort ou à raison d'avoir fréquenté des Allemands, sont humiliées, tondues ou parfois tatouées de croix gammées.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)
      

      

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  • 1944 : la libération de la France en images

    Du 7 juin au 21 août 1944, s'est jouée la bataille de Normandie. Pendant plus de deux mois, les forces alliées ont mené plusieurs opérations pour libérer la France. C'est ce que raconte le livre "Normandie 1944" paru aux éditions Ouest-France. Ici, des civils accueillent des soldats américains dans la régions de Cherbourg.
    ©  NARA

    Le général de Gaulle à Bayeux

    Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquent sur les plages normandes lors de l'opération Overlord. Le lendemain, Bayeux était libérée. La ville accueillera le général de Gaulle le 14 juin. Il y prononcera un fameux discours dans lequel il affirme le pouvoir du Gouvernement provisoire.
    ©  Imperial War Museum

    La vie quotidienne de 2 millions de soldats

    Au fil des villes et villages libérés, les soldats installent des camps et nouent des contacts avec les populations. Ici, un soldat canadien partage sa gamelle.
    ©  Public Archives of Canada

    Les premières villes libérées

    Partis des côtes, les Alliés ont progressé vers l'intérieur des terres, sur un front de 80 km de longueur. Le 12 juin 1944, les Américains ont libéré la ville de Carentan puis de Saint-Marcouf-Crisbecq. Ils atteindront la station balnéaire de Barneville le 18 juin.
    ©  NARA

    Valognes en ruine

    Les combats qui font rage n'épargnent rien. L'aviation comme les chars d'assaut font de nombreux dégâts. Les Allemands abandonnent Valognes, en ruines, le 21 juin, après deux jours d'intenses bombardements. De nombreux réfugiés errent sur les routes.
    ©  NARA

    La bataille pour récupérer les ports

    Pour assurer le ravitaillement des troupes en armes et en vivres et pour permettre l'accostage de nouveaux bateaux, les ports sont des points stratégiques. Le 25 juin, la flotte navale américaine bombarde intensément les batteries de défense allemandes. Le lendemain, à 15 h, le général von Schlieben signe une reddition sans condition : Cherbourg est désormais aux mains des Alliés.
    ©  NARA

    Des Ecossais sur les terres normandes

    Les forces alliées étaient composées d'Américains, de Canadiens, de Britanniques ou encore d'Ecossais, ici la 15e division écossaise. Toutes les batailles de Normandie ne furent pas couronnées de succès comme celle perdue d'Epsom, ou la bataille de l'Odon, entre le 25 et le 30 juin 1944.
    ©  Imperial War Museum

    L'aide à la population

    La libération progressive de la Normandie apporte son lot de réconfort. La population reçoit l'aide des Alliés. Des médecins de l'US Air Force examinent ici des enfants tandis que des soldats Britanniques créent des centres de distribution de denrées et de couvertures.
    ©  NARA

    Caen retrouve la liberté en juillet 1944

    Le 9 juillet 1944, les Alliés prennent le contrôle de la ville de Caen. Mais c'est au prix de bombardements dignes de l'enfer. Ainsi, dans la seule soirée du 7 juillet, les bombardiers anglo-canadiens ont lâché 7 000 bombes. La cité est pratiquement rayée de la carte.
    ©  Public Archives of Canada

    Les derniers jours de la Wermacht

    Le 7 août 1944, l'armée allemande lance une ultime attaque : l'opération Lüttich, organisée par Hitler, pour détruire les Américains en direction d'Avranches. A la mi-août, quelques poches de résistances comme Saint-Malo, Brest et Lorient sont sur le point de tomber aux mains des Alliés.
    ©  Bibliothèque Nationale / Cabinet des Estampes

    Le général Patton entre dans Avranches

    L'armée allemande, encerclée après une dernière tentative de contre-attaque, perd le contrôle d'Avranches. Après une bataille de quatre heures, la ville est libérée le 31 juillet par les soldats du général américain Patton.   
    ©  NARA

    Douche improvisée

    En 1944, les soldats ne disposaient pas de tout le confort aujourd'hui disponible. Si les Américains accordent de l'importance à l'hygiène et à la santé, la douche peut devenir un moment insolite. Ici, des militaires prennent une douche collective sur un terrain d'aviation américaine.
    ©  NARA

    Un champ de ruines

    Si la bataille de Normandie a été une victoire militaire pour les Alliés, elle a engendré des pertes et des dégâts considérables. Caen, Saint-Lô, Le Havre ne sont plus que des ruines. O, estime à 50 000 le nombre de normands tombés dans les bombardements. Ici, des soldats canadiens découvrent la ville de Caen détruite par le bombardement du 7 juillet 1944.
    ©  Public Archives of Canada

    60 000 prisonniers de guerre

    La bataille de Normandie s'est achevée le 21 août à Tournai-sur-Dives, lorsque les Allemands, pris en tenaille, ont lâché leurs armes. Les prisonniers de guerre étaient regroupés dans des camps improvisés ou comme ici dans une église, avant d'être emmenés principalement en Grande-Bretagne.
    ©  Public Archives of Canada
     

     
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