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    Des araignées merveilleuses recouvertes de

    miroirs, véritables reflets de la nature

     
     
     

    Ce n'est pas une scupture-vitrail, ni un bijou délicat, mais bel et bien un véritable insecte, une araignée miroir (ou araignée paillette).

     

    Ces merveilles naturelles sont toutes des espèces du genre thwaitesia, qui disposent de tâches argentées et réfléchissantes sur leur abdomen. Celles-ci resssemblent à de petits miroirs soigneusement collés sur le dos de l'araignée. Peu d'infos sont disponibles au sujet de ces insectes merveilleux, mais ces spécimens éblouissants ont été photographié principalement en Australie et à Singapour. On pourrait même se voir dedans (non ?) :

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Insectes:  Des araignées merveilleuses recouvertes de miroirs, véritables reflets de la nature

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    Un monde minuscule et plein de poésie : il

    rentre dans l'intimité des insectes

     
     
     

    Heri Wijaya est un photographe indonésien réputé pour la manière dont il parvient à capturer le monde du minuscule que nous ne prenons pas assez le temps d'observer. Pourtant juste sous nos pieds, toute une vie s'organise en silence. 

     

    Voici des clichés d'une grande poésie, pourtant tout en simplicité, de la vie intime des insectes. Faites attention ou vous marchez ! 

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    La migration de millions de papillons au

    Mexique est un phénomène à couper le

    souffle

     
     

    A la fin de l’été, alors que bon nombre d’entre nous reprennent le boulot, d’autres recherchent encore le soleil : il n’y a pas que les retraités qui s’envolent vers le sud !  Plusieurs espèces d’insectes entreprennent eux aussi un périple vers des zones au climat plus doux. Parmi eux, le papillon monarque qui va parcourir plus de 4000 km. 

     

    Des millions de papillons monarques en provenance du Canada et des Etats-Unis s’envolent pour l’état du Michoacán au Mexique ainsi que pour la Californie et parcourent chaque jour plus de 100 kilomètres. Quatre générations de papillons monarques se succèdent dans ce périple qui représente à leur échelle l’équivalent de plusieurs tours du monde ! 

     

    Cette migration unique au monde représente un véritable mystère pour la communauté scientifique. Dans l’état du Michoacán, l’arrivée des mariposas monarcas est très attendue puisque elle a lieu lors de la fête des morts : durant cette célébration chaque famille mexicaine « accueille » ses proches disparus dont les âmes sont symbolisées par les papillons.
     

    Mais alors, comment ces êtres pesant chacun près d’un demi gramme réussissent-ils une telle prouesse ? 

     

    Ils s’aident des vents tout simplement ! Avec une vitesse de 32 km/h ces athlètes réussissent à parcourir jusqu’à 120 kilomètres par jour. La nuit, ils se reposent dans des « haltes migratoires » déjà utilisées auparavant par leurs ancêtres. A l’arrivée, les papillons se regroupent dans leur zone d’hibernation et cohabitent ailes contre ailes pour se protéger du froid formant un tapis orangé : un spectacle époustouflant !

     

     

    Il est bien entendu possible de se rendre sur le lieu d’hibernation : un voyageur raconte…

     

    "Après une longue marche sous un soleil de plomb, la respiration se fait plus difficile et notre petit groupe s'impatiente... Quand soudain, des millions de papillons se propagent sur la forêt formant un tapis qui la recouvre entièrement! Le spectacle est féérique!  Les papillons bougent par un effet de groupe et lorsque ils volent au dessus de nos têtes on a du mal à voir le bleu du ciel... Nous restons tous bouche bée face à cet étonnant phénomène: le plus beau que j'ai jamais vu au cours de mes voyages." (Lucas M)

     

     

     

    Néanmoins, ce voyage est à faire au plus vite car avec l’évolution de notre société un problème majeur se pose : La déforestation et les insecticides éliminent l’asclépiade, plante qui représente la nourriture première des papillons monarques au cours de leur périple. Cemanque de nourriture engendre tristement la diminution de la population monarque!

     

    Pour lutter contre ce phénomène certaines associations telles que la canadienne « Monarques sans Frontières » proposent aux particuliers des trousses d’élevages de monarque.

     

    Amis Canadiens, on compte sur vous !

     

     

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    Une araignée, proche cousine de la "Veuve noire" ! brrrr !

     

     

    La veuve noble
    Steatoda nobilis

    Steatoda nobilis 2
    Carte d'identité :
    Araignée de la famille des Theridiidae originaire des Îles Canaris, commune dans les régions chaudes du Sud de la France ou la Corse.
    Taille : 10 à 13 mm environ, les mâles étant naturellement plus petits que la femelle.
    Abdomen de couleur de fond brunâtre, ceint d'une barre claire voire blanche, orné d'un dessin dorsal complexe plus ou moins prononcé (parfois absent), globuleux et haut par rapport au céphalothorax.

    Steatoda nobilis   Steatoda nobilis-2

    Habitat : Cette araignée se rencontre aussi bien dans la végétation qu'à l'extérieur des habitations; commune dans les jardins, s'installe volontier sur les terrasses et balcons, dans les creux et trous des murs. Elle tisse une toile irrégulière en nappe, souvant en hauteur, s'étendant dans les trois dimensions, sous laquelle elle se tient immobile dès la nuit venue. Très craintive, elle se précipite dans sa retraite au moindre danger.

    Oiseau-tuteur-300

    Une famille qui ne manque pas de mordant !

    La Famille des Theridiidae comprend l'araignée la plus venimeuse d'Europe, célèbre sous ses noms communs de veuve noire ou malmignatte (Latrodectus mactans tredecimguttatus). Cependant, la morsure de Steadota nobilis n'est pas sans conséquence voire sans danger; elle est même probablement responsable de la majorité des morsures attribuées à la veuve noire.
    Le venin de ces araignées, à composants neurotoxiques actifs sur l'homme, sont redoutables même aux doses infimes que peuvent injecter ces petits animaux d'une dizaine de millimètres. La veuve noire par exemple a un venin plus dangereux que celui d'un serpent comme le cobra, mais la quantité de venin qu'elle peut injecter en une seule morsure est plusieurs dizaines de fois moindres que la dose que peut inoculer un serpent de 2 m de long.

     

     


     

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  • De beaux insectes

    Une tipule habillée comme les frères Dalton...

    Nephrotome safrané
    Nephrotoma crocata(Linnaeus, 1758)

     

     Nephrotoma-crocata Nephrotoma crocata femelle reconnaisable à sa tarière

    Carte d'identité :
    Diptère de la Famille des Tipulidae, sous Famille des Tipulinae.
    Taille : Corps de 20 à 30 mm de long.
    Calotte jaune-orangé (safranées) sur la tête.
    Abdomen noir avec 3 à 4 bandes entières jaune-orange chez la femelle et terminé par un ovipositeur.
    Le mâle n'a que 3 bandes à l'abdomen qui est aplati à l'extrémité.
    Longues pattes deux fois plus longues que le corps qui caractéristiques les tipules.

    Nephrotoma-détail-de-la-têteDétail de la tête safranée

    Les imagos ne se nourrissent pratiquement pas et ne piquent pas.
    Période de vol : De mai à août, on peut voir notamment la femelle voler en sautillant sur la terre et sur l'eau.
    Les larves terricoles, surtout en sol sablonneux, sont phytophages et peuvent donc être nuisibles pour les racines de graminées

      

    Impressionnant, c'est l'un de nos plus grands hyménoptères

     

    Sirex géant
    Urocerus gigas
    ( Linnaeus, 1758 )

    Sirex géant • Urocerus gigas

    Carte d'identité :
    Hyménoptère, sous ordre des Symphytes ou "mouches à scie" plus couramment appelées Tenthrèdes, de la famille des Siricidae.
    Taille : De 20 à 40 mm, les mâles étant communément plus petits.
    Son absence de taille, son abdomen cylindrique étant relié au thorax sur toute la largeur, doit faire vite oublier son air de frelon (même s'il vaut mieux y regarder à deux fois). A savoir que les Sirex géants sont sans danger pour l'homme puisqu'ils ne piquent pas.
    Au repos les ailes membraneuses sont ramenées le long de l'abdomen.
    Le mâle a le thorax bleu-noir, l'abdomen orangé se terminant par une pointe bleue-noire.
    La femelle a l'extrémité de l'abdomen qui se termine par une longue tarière ou
    oviscapte égal au tiers de la longueur totale de l'insecte.
    Entre les 2 yeux à facettes présence de 3 ocelles (yeux rudimentaires).
    Antennes filiformes finement denticulées.

    Urocerus gigas • Syrex géant
    Les larves apodes de 20 à 30 mm de long, xylophages, rongent le bois en creusant des galeries de 10 à 25 cm de long dans diverses espèces d'arbres dépérissants, ainsi que dans le bois abattu et dans les charpentes de résineux uniquement, ce qui classe cet insecte parmi les nuisibles.
    Après métamorphose, les adultes doivent creuser leur galerie vers la sortie avec leurs puissantes mandibules pour émerger entre juillet et septembre. Les mâles voient le jour les premiers et s'empressent de féconder les femelles.
    Les femelles, à l'aide de leur tarière, percent des trous de 20 à 30 mm de profondeur pour les plus grosses - l'opération durant une dizaine de minutes. C'est pendant le lent retrait de la tarière que la femelle pond ses œufs, jusqu'à 500 en plusieurs dépôts en inoculant en même temps des spores de champignons (Stereum sp.) indispensables au développement des larves.
    La durée de vie des imagos femelles est de l'ordre de sept jours, celle des mâles est inférieure alors que le cycle global depuis la ponte varie de quelques mois à trois ans selon l'humidité du bois.

      

    Une espèce spécifique à la Corse...

     

    Scarabée funèbre
    Blaps gibba
     (Laporte de Castelnau 1840)

    Coleo-noirBlaps gibba - Citadelle de Calvi, Corse (24 juin 2013)

    Carte d'identité :
    Coléoptère considéré comme nuisible, de la famille des Tenebrionidae.
    Taille : 18 à 27 mm
    Corps massif, ovale, entiérement noir, légérement gras et brillant.
    Antennes courtes constituées de 7 articles environ.
    Bord interne des tibias antérieurs incurvé chez le mâle.
    Les fémurs du mâle sont claviformes alors que ceux de la femelle sont beaucoup moins renflés.
    Les élytres lisses, sans rayures, forment une pointe médiane à l'arrière.
    Ce coléoptère ne vole pas et se déplace en marchant lentement.

    Habitat: Ce coléoptère se rencontre dans les grottes, les trous caverneux, les caves, les celliers, les écuries et divers lieux sombres et humides, de juin à août et en octobre. Ils sont actifs essentiellement la nuit et sont capables de projeter un liquide malodorant pour se défendre. C'est un insecte relativement répandu mais moins fréquent qu'autrefois du fait des progrès de l'hygiène.

    Alimentation: Les blaps consomment pratiquement toutes les matières organiques en décomposition y compris les déjections de rongeurs par exemple.

    Reproduction: Les femelles pondent 40 à 50 œufs à la fois. Les larves se développent entre 3 et 5 mois. L'adulte ne vit que quelques mois.

    Autres espèces proches : Blaps lethifera (Marsham 1802), Blaps mucronata (Latreille 1804), Blaps gigas (Linné 1767), Blaps lusitanica (Herbst 1799) dont vous trouverez des clés de détermination sur "www.insecte.org".

      

      

     

    Un mini coléoptère vert commun sur l'oseille...

     

     

    Gastrophyse verte
    Gastrophysa viridula
    (de Geer, 1775 )

    Gastrophysa viridula
    Carte d'identité :
    Petit coléoptère de la Famille des Chrysomelidae, Sous/Famille des Chrysomelinae.
    Taille : 4-6 mm,
    Tête et pronotum sont vert-métallisé ainsi que les élytres fortement ponctués.
    Les pattes sont vert-doré.
    Les premiers articles des antennes sont également verts.

    Gastrophysa viridula
    Période de vol : de mai à août,
    Plante hôte : Principalement le Rumex qui lui vaut d'être également appelée Chrysomèle de l'oseille.

     

     

     

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