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    Le top 20 des plus beaux ports de France

     

     

    Par Clio Bayle
     
     

    La rédaction a voté pour ses ports de France préférés. Et du choix, il y en avait ! Manche, Atlantique, Méditerranée. La France métropolitaine compte presque 6.000 km de côtes. De quoi abriter mille petits ports de plaisance, de pêche et quelques grands ports industriels. Voici notre classement des plus beaux ports français.

     

     

    1 - Le port de Barfleur - Manche (Basse- Normandie)

     

     
    Port de Barfleur
    Morte-eau dans le port d’échouage de Barfleur. Il se vide et se remplit au rythme métronomique de la marée. Les bateaux de pêche professionnels reposent sur leurs béquilles, tandis que les plus petites unités sont couchées sur le flanc. Jadis havre prisé des Romains, puis des Vikings, avant de devenir l'un des ports de France les plus importants au Moyen Âge – grâce aux ducs de Normandie, alors possesseurs du royaume d’Angleterre –, Barfleur se partage aujourd’hui entre une activité touristique et une vocation de pêche. Les « mouliers » et les caseyeurs voisinent avec les plaisanciers.
     
     

    2 - Le port de Menton - Alpes-Maritimes (PACA)

     

     
    Port de Menton
    216 jours de soleil par an. Qui dit mieux ? Juste avant la frontière italienne, la Côte d'Azur nous réserve un ultime joyau : Menton. La ville essaime les maisons colorées entre mer et montagne, mariant style baroque et Belle Époque, jardins paysagers et ruelles médiévales. Vues du vieux port, les maisons évoquent un panier rempli d'oranges, de mandarines... Et de citrons !  Une analogie parfaitement appropriée pour la capitale du citron.
     

    La Fête du Citron

     

    Au programme de cette manifestation phare de la Côte d'Azur : fanfares, saltimbanques, chars et agrûmes à tous les étages !

     

     

    3 - Le port de La Rochelle - Charente-Maritime (Poitou-Charentes)

     

     
    Port de La Rochelle
    Le chenal de l'avant-port, entre la tour Saint-Nicolas (à droite) et la tour de la Chaîne (à gauche). Certainement l'une des entrées de ports les plus impressionnantes du monde. Cet imposant ensemble médiéval servait à la défense de la ville. La tour de la Chaîne tire d'ailleurs son nom de la colossale chaîne qui était tendue, 19 heures sonnées à la Grosse Horloge, à l'entrée du port, afin de se protéger des trafics et attaques nocturnes. Une troisième tour (à gauche ci-dessous), la tour de la Lanterne se trouve un peu en retrait de l'entrée du port.  La vue depuis chacune des tours, offre un panorama exceptionnel sur la ville, le vieux port et à l'horizon le fort Boyard et les îles d'Aix, Oléron et Ré.
     
     

    4 - Les 3 ports de Douarnenez - Finistère (Bretagne)

     

     
    Port de Douarnenez
    Le vieux port du Rosmeur (photo), le Port-Rhu et le port de pêche. La ville de Douarnenez compte trois ports. Pas étonnant quand on sait que son histoire est intimement liée à la mer et notamment à l'épopée de la sardine. Son site naturel des Plomarc'h,  situé à quelques pas du port du Rosmeur abrite un des plus importants sites archéologiques industriels gallo-romain du nord de l'Europe. C'est là qu'il y a 2 000 ans, était produit le garum, un condiment à base de sardines, de saumure et d'aromates. Très appréciée dans l'Empire romain, il semble qu'il servait d'assaisonnement à toutes sortes de plats et était  assez proche en goût du nuoc-mâm.
     
     

    Le festival Temps fête

     

    Pendant son festival maritime, Douarnenez accueille bateaux traditionnels (voir photo) et spectacles, pendant 6 jours.

     

    5 - Le port de Honfleur - Calvados (Basse-Normandie)

     

     
    Port de Honfleur
    Le cœur de ville, c'est « l’Enclos ». Murailles et fossés en eau ont disparu, mais pour le reste, rien a changé ou presque depuis les XVIIe et XVIIIe siècles. Les quais bordant le Vieux Bassin sont peuplés de galeries de peinture. Ci-dessus, le quai Sainte-Catherine. Les hautes et étroites maisons composent un ensemble architectural peu banal. Érigées sur l'ancienne contrescarpe du fossé du XVIIe siècle, elles présentent une importante différence de niveau entre le côté quai et, à l'arrière, la rue du Dauphin.
     
     

    6 - Le port de Collioure - Pyrénées-Orientales (Languedoc-Roussillon)

     

     
    Port de Collioure
    Le village de Collioure affiche une harmonie rare. La petite baie, soulignée par le château et l’ancien phare fortifié, devenu clocher d’église, ne se contente pas d’abriter des barques catalanes et des plages bondées durant l’été. Elle protège aussi un noyau villageois aux maisons pastel, des rues hautes et basses à balcons fleuris, battues par la tramontane et la marinade, témoins d’une activité jadis florissante : la pêche aux anchois. L’intimité méditerranéenne du village ne pouvait pas échapper aux artistes. Dans le sillage de Paul Signac, Matisse, Derain, Max Jacob, Dufy et tant d’autres débarquent à Collioure dès le début du XXe siècle. Ils sont subjugués par la couleur, au point que Matisse et Derain y inventeront, l’été 1905, le fauvisme, art pictural défini par sa « violence » chromatique.
     
     

    7 - Le port de plaisance de Calvi - Haute-Corse (Corse)

     

     
    port de plaisance de Calvi
    Golfe cerclé de montagnes, plage de sable blanc de 5 kilomètres, marine et port de plaisance protégés par la fameuse citadelle , Calvi se présente comme un bijou dans son écrin. Autour du port de plaisance – le plus important de l'île avec 450 postes à quai, se concentre l'animation estivale et nocturne de la ville. Le quai Landry, avec ses terrasses de cafés, de restaurants et ses boutiques, tranche avec les ruelles paisibles qui montent à la citadelle.
     
     

    8 - Le Vieux-Port de Marseille - Bouches-du-Rhône (PACA)

     

     
    Le Vieux Port à Marseille
    Depuis une vingtaine d'années, Euroméditérranée remodèle la façade maritime et la cité a remporté le titre très envié de « capitale européenne de l'année 2013 ». De gigantesques travaux se sont déployés depuis la Joliette jusqu'au Vieux-Port ont transformé la façade maritime de Marseille, rendant aux Marseillais ce bout de littoral collé au centre-ville. Entre le Fort Saint-Jean, forteresse emblématique de la ville, et le fameux MuCEM, une passerelle aérienne relie désormais symboliquement le passé à l'avenir. Quant au Vieux-Port lui-même, ses quais, depuis la mairie, côté Rive-Nord, jusqu’à la place aux Huiles, Rive-Neuve ont été entièrement rénovés. Une large promenade semi-piétonnière, pavée de granit et ornementée d’éclairages soignés symbolisant de grands mâts de voiliers rend la promenade autour du port fort agréable.

     

    9 - Le Miroir aux Oiseaux de Martigues - Bouches-du-Rhône (PACA)

     

     
    Port de Martigues
    Martigues est naturellement gâtée par la géographie. En trois quartiers distincts – Ferrières, l’Île, Jonquières – elle s’ouvre tant du côté Camargue que vers la Côte Bleue. Si elle n’est plus le paisible village de pêcheurs d’autrefois – Martigues a su préserver son charme de gros village lacustre. Dans le quartier de l’Île, le Miroir aux oiseaux constitue un décor urbain enchanteur. C'est là que le canal Saint-Sébastien rencontre celui de Galliffet, pour rejoindre ensuite l'étang ou la mer. Ce splendide point d'eau, décoré d'une flottille de pointus aux voiles latines et bordé par de vieilles demeures de pêcheurs en plein centre-ville, est un véritable tableau de maître, classé depuis 1942.

     

    10 - Port-Racine - le plus petit port de France - Manche (Basse-Normandie)

     

     
    Port Racine - le plus petit port de France
    Port-Racine, autoproclamé plus petit port de France ( 800m2 de superficie) se situe entre Saint-Germain-des-Vaux et Omonville-la-Rogue. Sur cette portion du cap de la Hague, l'atmosphère se fait quasi-balnéaire. Les maisons s'entourent de jardinets, des boules d'hortensias mauves surlignent les clôtures réveillant le gris du granit. La côte arbore alors des airs irlandais. C'est là qu'au revers d'une colline surgit ce petit port de poche. Les 27 bateaux de pecqueus (« pêcheurs ») dodelinent du mât, amarrés par des cordages suspendus.
     
     

    11 - Le port de Ciboure - Pyrénées-Atlantiques (Aquitaine)

     

     
    Port de Saint-Jean-de-Luz
    Si la baleine et la morue ont fait le bonheur du port de Saint-Jean-de-Luz - Ciboure , le thon et d'autres espèces continuent de nourrir les marins et la pêche tient toujours une place essentielle dans le premier port de pêche basque français. Près dune centaine de marins et une quarantaine de navires sont rattachés au port. Tout ou partie de leur prise sont vendues à la criée de Ciboure. Plus de 90 espèces sont pêchées chaque année, aux premiers rang desquelles on trouve les merlus, thons germons et maquereaux.
     
     

    12 - Le port du Havre : le mammouth des ports marchands français - Seine-Maritime (Haute-Normandie)

     

     
    Le port du Havre
    Sur la rose des vents des ports, Le Havre occupe une place de choix. Il y a près de 10 ans, Port 2000 voit le jour. Ce port marchand en eau profonde ultramoderne est le premier port à conteneurs de France, capable d'accueillir les plus grands navires du monde.
     

    Une cité, une inscription en béton

     

    La cité se structure autour du centre-ville, de la mer et du port. Une trame orthogonale organise la cité en îlots réguliers. Tout en béton, qui plus est apparent... Un tour, le nez en l'air, suffit pourtant à se convaincre de l'esthétisme moderne du Havre. Avant, on disait du Havre que c'était une ville grise, triste et froide. Depuis, l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco est passée par là, consacrant en 2005 l'architecture de la reconstruction signée du maître du béton armé Auguste Perret.

     

    13 - Le port de Saint-Tropez - Var (PACA)

     

     
    Port de Saint-Tropez
    Si Saint-Trop' attire près de 6 millions de visiteurs annuels, le village n'en est pas pour autant dénaturé. Le spectacle qu'offre le vieux port écarte d'emblée cette idée. Les façades pastel des maisons composent un charmant tableau que ne parvient pas à gâcher l'alignement des yachts rutilants. Pour ceux que le luxe ostentatoire dérange, direction les ruelles du vieux port où, surprise, le silence se fait, même l'été.
     
     

    14 - La Pointe Courte à Sète - Hérault (Languedoc-Roussillon)

     

     
    Pointe Courte à Sète
    Monde à part, village dans la ville, le quartier de la Pointe-Courte donne sur l’étang de Thau. Ce quartier n'était à l'origine constitué que de cabanes de pêcheurs, construites de façon anarchique, même pas reconnues officiellement par la municipalité. Si des petites maisons à un étage ont remplacé une à une les vieilles cabanes, la Pointe-Courte a conservé son état sauvage au bord de l'étang, avec un alignement de cabanons de pêcheurs faits de bric et de broc.
     

    Un quartier mythique

     

    Le quartier est devenu quasi mythique depuis que la cinéaste Agnès Varda lui consacra un film éponyme en 1954, considéré comme annonciateur de la Nouvelle Vague. Mais qu'a-t-il donc, cet endroit, pour exacerber autant l'imaginaire ? Agnès Varda fut, dit-elle, fascinée par «la lumière écrasante» de ce « quartier insolite ».

     

     

    15 - Le port de Paimpol - Côtes-d'Armor (Bretagne)

     

     
    Port de Paimpol
    L'image historique du port de Paimpol souffre d'une vision un peu réductrice, entretenue par des œuvres comme La Paimpolaise de Théodore Botrel et le Pêcheur d'Islande de Pierre Loti. Le port costarmoricain cache bien d'autres aspects que celui de port funeste, d'où nombre de marins prirent la mer pour ne jamais en revenir. Pour connaître le Paimpol authentique, la meilleure des manières est encore d'y venir pendant le Festival du chant marin. Crée pour entretenir la tradition des chants qui servaient autrefois à rythmer les manœuvres faires à la force des bras, il a élargi son cadre pour devenir aussi le Festival des musiques des mers du monde.
     

    Le Festival du chant marin

     

    Toutes les années impaires à la mi-août, Paimpol accueille une flottille de voiliers anciens qui servent de support maritime au festival où nombre de spectacles se tiennent dans le port, les bateaux servant de scène.

     

    16 - Le Port-Olona, Les Sables-d'Olonne - Vendée (Pays de la Loire)

     

     
    Port Olona, Sables d'Olonne
    En 1979, avec le développement de la plaisance, la ville décide la construction d'un port dédié aux bateaux de plaisance. Depuis 1988 et le doublement de sa capacité pour atteindre 1100 places, Port-Olona  est le plus grand port de plaisance de Vendée. Il est notamment connu pour être le port d'accueil de grandes courses nautiques comme le Vendée Globe. Au premier plan, une flottille d'Olonnois, petits voiliers traditionnels des Sables d'Olonne pour la pêche côtière à la sardine.

     

    17 - Le port de Sanary-sur-Mer - Var (PACA)

     

     
    Port de Sanary-sur-mer
    Entretenus avec le plus grand soin, les pointus de Sanary-sur-Mer, barques de pêche, attirent tous les amoureux de voile traditionnelle méditerranéenne. À voir ces adorables barques, l'appel du large vous prend ! Elles occupent le quai d'honneur du port de Sanary. En arrière-plan, on aperçoit le clocher de l'église Saint-Nazaire.
     
     

    18 - N°1 des ports de pêche en France : Le port de Boulogne-sur-Mer - Pas-de-Calais (Nord-Pas-de-Calais)

     

     

    La Mer 2:  Le top 20 des plus beaux ports de France

    Près de 150 bateaux de pêche sont rattachés au port de Boulogne-sur-Mer, faisant de cette véritable plaque tournante du marché international de la pêche, le premier port de pêche français. Son charme est certes plus industriel mais les amateurs de grands ports marchands ne peuvent qu'admirer ce grand port du Nord-Pas-de-Calais.
     
     

    19 - Le port de pêche d'Ajaccio - Corse-du-Sud (Corse)

     

     
    Port de pêche d'Ajaccio
    Si la Corse était un puzzle, Ajaccio en serait la pièce la plus colorée. C'est sur ces rivages que de riches touristes européens, séduits par la douceur du climat ajaccien, venaient en villégiature dès la seconde moitié du XIXe siècle. Henri Matisse séjourna dans la ville en 1898. Ébloui par la lumière corse, le maître du fauvisme peignit ici une cinquantaine de tableaux. Le port de pêche Tino-Rossi et le quai Napoléon : les deux célébrités de la ville réunies ! Barques et filets rouges composent un tableau charmant, même si les pêcheurs de langoustes et de corail se comptent désormais sur les doigts de la main.
     
     

    20 (ex aequo) - Port-Grimaud dans le Golfe de Saint-Tropez - Var (PACA)

     

     

    La Mer 2:  Le top 20 des plus beaux ports de France

    Village artificiel imaginé dans les années 1960 par l'architecte alsacien François Spoerry, Port-Grimaud ne ressemble en rien à son jumeau, Grimaud, village perché 6 petits kilomètres plus loin. L'idée de départ était de construire un lieu de vie où il serait possible d'amarrer son bateau devant sa maison. D'inspiration vénitienne et provençale, l'architecture de cette cité idéale est un incroyable mélange où chaque maison est unique et colorée. On se croirait en Grèce, en Louisiane et à Portofino tout à la fois. Artificiel ? Bien sûr, mais l'ensemble réussit à avoir un cachet fou, bien loin du kitsch d'un parc Disney.
     
     

    20 (ex aequo) - N°1 des ports de plaisance d'Europe : Port-Camargue - Gard (Languedoc-Roussillon)

     

     
    Port Camargue
    Le port de Port Camargue est quasiment une ville sur l'eau !  Construit en 1969, sa forme inédite s'apprécie mieux vue du ciel. Il accueille près de 5 000 bateaux à l'année. Des places très chères puisqu'il faut parfois attendre jusqu'à 10 ans pour espérer avoir une place à l'année. On ne peut s'empêcher de penser à Port-Grimaud en voyant le village d'en haut. Ici aussi, toutes les habitations sont construites de manière à faire face à la mer.
     
     
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    ON EMBARQUE SUR LA CROISIÈRE

    MSC, SIGNÉE MARTHA STEWART!

     

     

    Croisières-MSC-Martha-Stewart

     par Véronique Harvey du magazine Véro

     

     

    Vivre une semaine sur les traces de la reine du lifestyle, voilà ce que propose MSC Cruises avec sa croisière dans les Caraïbes signée Martha Stewart.

    En effet, la femme d’affaires de 78 ans a collaboré avec la compagnie de croisières suisse afin de bâtir des expériences sur mesure pour les passagers. On est donc monté à bord du navire MSC Seaside, pour un séjour en mer d’une semaine à départ de Miami, et voici 13 raisons qui vous convaincront de réserver à votre tour.

    – Construit en 2017, le navire ultramoderne propose un décor luxueux et à la fine pointe de la technologie. Ici, aucun détail n’est laissé au hasard : tout est pensé pour le confort et le plaisir des passagers.

    – La capacité maximale du bateau de croisière s’élève à 5100 personnes! Heureusement, ses 1060 pieds de longueur et ses 20 ponts font en sorte qu’on ne se sent jamais à l’étroit.

     

    Cabine-avec-balcon-croisière-MSC-martha-stewart

     

    – La couleur accent, le violet, est omniprésente, sans toutefois être agressante. On la retrouve entre autres dans les quelques 2000 cabines du navire, inspirées des « condos de plage » de Miami et divisées en quatre catégories : cabine intérieure, cabine vue mer, cabine avec balcon et suites.

    – L’imposant bar central, situé au cinquième étage, est le point focal du navire. Encadré de majestueux escaliers Swarovski, cet atrium haut de quatre étages devient le point de ralliement de tous les passagers, en fin de journée, alors qu’un DJ s’occupe de mettre l’ambiance.

    – Les passagers qui prennent la mer à bord du MSC Seaside afin de célébrer une lune de miel, un anniversaire de mariage ou l’anniversaire d’un proche peuvent s’offrir l’un ou l’autre des forfaits festifs signés Martha Stewart. Ces derniers sont inspirés de l’amour que porte Martha pour le partage de délicieux repas entre amis. Des forfaits spéciaux pour Pâques, l’Action de grâce, Hanoukka, Noël et le Nouvel An sont aussi disponibles sur demande.

     

    galerie-dart-croisière-msc-martha-stewart

     

    – De nombreuses activités sont offertes à bord du navire, afin de divertir les petits et les grands, dont quatre piscines, un casino, un théâtre de plus de 900 sièges, une salle d’arcades (avec deux allées de quilles, un simulateur de course et un cinéma 5D interactif), une galerie d’art, un club pour enfants, l’un des plus grands et des plus interactifs parcs aquatiques en mer (un mélange entre glissades d’eau et jeux vidéo), deux tyroliennes, un terrain de basketball extérieur, une salle de gym (avec cours de yoga, aérobie, spinning) et plus encore.

    – Un spa balinais plus que complet est mis à la disposition des passagers sur le bateau, offrant de nombreux soins en cabine, dont des massages et des facials, ainsi qu’une expérience thermale unique, avec des installations respectant les toutes dernières tendances bien-être.

    – Une panoplie d’options repas est offerte à bord, allant des buffets internationaux aux délicieux restaurants de spécialités de type steakhouse, teppanyaki ou fruits de mer. Et ce, sans oublier la chocolaterie fine et la crêperie, qui proposent des gourmandises à faire saliver.

    – Évidemment, une pléiade de bars et de salons sont aménagés aux quatre coins du bateau, afin d’accueillir les passagers pour un verre, un café ou un thé d’après-midi. Mention spéciale au Bar à Champagne, qui offre une belle sélection au verre des plus grandes marques de ce vin recherché.

     

    Passage-de-verre-croisière-msc-martha-stewart

     

    – Trois passerelles de verre (bridge of sighs) permettent d’obtenir une tout autre perspective, dont celle située au 16e étage, accessible par un ascenseur panoramique à couper le souffle.

    – Une foule d’excursions à l’extérieur du navire sont disponibles pour chacune des escales effectuées, dont quelques-unes ont été pensées par Martha Stewart elle-même. Par exemple, à Porto Rico, la reine du lifestyle a mis sur pied un tour culinaire (Savor San Juan’s Culinary Delights) qui nous fait découvrir quelques-unes de ses meilleures adresses gourmandes sur l’île. À Nassau, aux Bahamas, Martha nous propose de découvrir l’origine des différentes plantes médicinales et de prendre le thé de l’après-midi à l’hôtel Graycliff, ouvert depuis 1740 (Bush Medicine Gardens & Tea Tour). Bref, des excursions exclusives qui mettent en valeur la beauté unique de chaque destination.

    – Deux itinéraires sont offerts, à départ de Miami, soit Caraïbes orientales (Porto Rico; St.Thomas; Saint-Martin; Bahamas) ou Caraïbes occidentales (Jamaïque; Îles Caïmans; Mexique; Bahamas).

    – Pour les adeptes de traitement royal, à noter que le navire possède une section VIP, le MSC Yacht Club, qui permet à une poignée de passagers de profiter d’une expérience prestigieuse et personnalisée. Les clients Yacht Club ont droit à un service privé de concierges et de majordomes, ont accès à leur propre restaurant à la carte, à un piano-lounge panoramique et à un solarium avec piscine privée. La classe!

     

    À noter que Sunwing et Air Transat offrent des forfaits croisière MSC en partance de Montréal, Québec et Moncton – incluant les vols, les transferts aéroportuaires et trois repas par jour – à partir de 1400$/personne (occupation double).

     

    *** Ce voyage a été rendu possible grâce à MSC Cruises

    Crédit photos : MSC Cruises

     

    La Mer 2:  On embarque sur la croisière MSC, signée Martha Stewart

     

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    Les phares du Saint-Laurent:

    Pointe-à-la-Renommée

     

    Le phare de Pointe-à-la-Renommée a été érigé en... (Photo Bernard Brault, La Presse)

     

    Le phare de Pointe-à-la-Renommée a été érigé en 1907 en Gaspésie. Puis il a été envoyé à Québec en 1978.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

     
     

    La plupart des phares du Québec ne guident plus les bateaux, mais un certain nombre d'entre eux restent ouverts au public pour une visite, un repas ou une nuitée. La Presse vous en présente qui font partie de la Route des phares.

     


    La Mer 2:  Les phares du Saint-Laurent: Pointe-à-la-Renommée

    Blandine Poirier (sur la photo) et sa soeur Priscilla ont contribué à rapatrier le phare de Pointe-à-la Renommée, notamment en amassant 125 000 $ pour la transporter à partir de Québec.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

     


    La Mer 2:  Les phares du Saint-Laurent: Pointe-à-la-Renommée

    Le phare assure maintenant sept emplois saisonniers.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

     

    Le phare de Pointe-à-la-Renommée n'a pas seulement aidé des voyageurs à trouver leur chemin sur le fleuve Saint-Laurent : il a lui aussi voyagé.

    Érigé en 1907 en Gaspésie, il est envoyé à Québec en 1978 par Pêches et Océans qui veut, ainsi, le protéger du vandalisme et d'un certain abandon. La population s'ennuie. « Et lui aussi, il s'est ennuyé de nous », assure Priscilla Poirier qui s'est battue, avec sa soeur et un groupe de femmes de la région, pour le rapatriement du phare en 1997.

    « La région traversait une période difficile, avec le moratoire sur la pêche de fond et la fermeture d'une usine de transformation du poisson, se souvient Priscilla Poirier. On a eu l'idée de faire un circuit touristique en remettant le site en état, pour créer des emplois. »

     

    La première victoire a été de franciser le nom du lieu (pointe à la Renommée, plutôt que Fame Point), en 1992, relève Blandine Poirier. Puis, il fallut près de 5 ans au groupe de bénévoles pour amasser les 125 000 $ nécessaires pour le transporter sur les quelque 650 km séparant pointe à la Renommée de Québec. On l'a repeint en rouge, sa couleur d'origine, à l'arrivée.

    Le phare assure maintenant sept emplois saisonniers, et des visites guidées du site sont offertes tous les jours, de la mi-juin au début septembre. On peut y explorer une reconstitution de la première station de télégraphie en Amérique du Nord, inaugurée en 1904, arpenter une exposition rappelant la vie des pêcheurs gaspésiens et quelques sentiers de randonnée. C'est l'un des plus beaux arrêts du circuit.

     

    Le phare de Pointe-à-la-Renommée

    Localisation  : L'Anse-à-Valleau

    Année de construction : 1907

    Ouverture  : jusqu'au 29 septembre

    Visites guidées : 6 $ (10 $ avec l'espace Marconi) pour les plus de 11 ans ; 3 $ (6 $) pour les 5 à 10 ans, gratuit pour les plus jeunes. Il est possible de réserver par internet une plage horaire précise pour la visite.

     

    La Mer 2:  Les phares du Saint-Laurent: Pointe-à-la-Renommée

     

     

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    de la revue La Semaine

     

    La Mer 2:  Les 5 plus petites mers du monde

     

    La Mer 2:  Les 5 plus petites mers du monde

     

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    Une journée sur l'île d'Oléron

     

    Par Dominique Roger
     

    Autant Ré, sa voisine, est soucieuse de son image, autant Oléron cultive un petit côté bohème et préfère la discrétion. Sur cette île, la plus vaste de la côte atlantique, souffle un vent plaisant réchauffé par le Gulf Stream : celui de la liberté.

    la Cotinière sur l'île d'OléronÀ quatre kilomètres au sud- ouest de Saint-Pierre, capitale de l’île, La Cotinière est une des attractions de la Côte Sauvage. Sur ce versant atlantique d’Oléron, voici l’un des ports de pêche les plus actifs de France, bien protégé de l’ensablement par une longue digue.

    Préférez le bateau au viaduc

    Oubliez qu’Oléron est relié à la terre ferme par un pont, long viaduc de trois kilomètres inauguré en 1966. Dédaignez cette aussière de béton pour un accostage en bateau sur les quais de Saint-Trojan-les-Bains, Château-d’Oléron, Boyardville ou Saint-Denis-d’Oléron. De Bourcefranc-le-Chapus, le bateau-passeur vous débarque au Château-d’Oléron, après une courte traversée du coureau d’Oléron (un coureau est un isthme parcouru par un courant entre l’île et le continent).

    Première escale

    Attardez-vous sur le port ostréicole piqueté de dizaines de cabanes peintes de couleurs vives, puis abordez la citadelle, un vrai condensé d’histoire maritime. Érigée par Pierre d’Argencourt en 1630, renforcée par Vauban, elle fut une pièce maîtresse de l’appareil de défense du port de Rochefort et de l’embouchure de la Charente. Ceinte d’une muraille, la petite ville close obéit aux rigueurs de l’architecture militaire : rues larges, tirées au cordeau et se recoupant à angle droit. Un urbanisme sans fantaisie égaillé par la végétation.

    le port des SalinesÀ Grand-Village-Plage, le port des Salines se visite d’avril à septembre. Un dépaysement très apprécié.

    De Boyardville au port du Douhet, pédalez sans peine

    Partout sur l’île, vous trouverez la possibilité de louer un vélo, la solution la plus raisonnable et la plus agréable pour parcourir les 175 kilomètres carrés de cette île, la plus vaste après la Corse. Les pistes cyclables parfaitement entretenues permettent d’élaborer nombre de circuits en fonction de vos envies. Mais attention, certains voisinent avec les petites routes secondaires, très fréquentées, donc dangereuses. Nez au vent, pédalez plein nord jusqu’à Boyardville. Ce village, dépendant de la commune de Saint- Georges-d’Oléron, sortit de terre afin d’offrir une base logistique aux ouvriers du chantier de construction du fort Boyard, décrété par Napoléon. Doté d’un port de plaisance à flot, Boyardville est très animé durant la saison estivale. Des scènes, parfois aussi cocasses que celles mises en scène dans le film de Bruno Podalydès, Liberté-Oléron, où l’on assiste aux manœuvres désespérées d’un dériveur lesté pour rentrer au bercail et s’amarrer, font le miel des insulaires ! Au bord du canal de la Perrotine, ostréiculteurs et pêcheurs ont leurs appontements.

    ostréicultureL’ostréiculture est l’un des trésors de l’île. À l’aide de leur plate, les travailleurs de la mer inspectent les claires où les huîtres sont affinées et arrivent au terme de leur élevage. L’île d’Oléron compte 2100 hectares de claires pour 3000 hectares en mer.

    À la sortie de Boyardville, par le port de plaisance, un accueillant chemin vous ouvre l’entrée de la forêt des Saumonards, odorante pinède s’étirant entre l’océan et les marais salants. En douceur, vous traversez le village de Foulerot, prenez un bain (de soleil ou de mer) sur la plage de Plaisance, rêvassez face aux bateaux de plaisance au port du Douhet (jetez un œil au bassin sud où se dresse la « maison- blockhaus », fantaisie architecturale en forme de paquebot) ou de Saint-Denis.

    À la pointe occidentale, regardez l’île de très haut...

    Le phare de Chassiron est tout près, mais pour l’atteindre, suivez le fléchage de l’office de tourisme qui vous conduit au cœur d’un entrelacs de ruelles. S’y égarer est la meilleure façon de les explorer. Dressant sa tête cyclopéenne à la pointe la plus septentrionale de l’île, au-dessus de belles falaises qui ne manquent de surprendre dans un univers si plat, le phare de Chassiron vous prête sa galerie perchée à cinquante mètres. Prenez votre élan et grimpez pour voir, au premier plan, le pertuis d’Antioche et sa haute tour jaune qui le balise, l’île de Ré, La Rochelle, La Pallice, les îles d’Aix et Madame, les forts défendant Rochefort...

    Sur la Côte Sauvage, avec l’Atlantique pour témoin

    Deux 124 marches plus bas, retrouvez votre vélo et laissez-vous glisser vers le sud par la Côte Sauvage ; sur cette « côte-au-vent », l’Atlantique marque le paysage de sa présence. Les Trois-Pierres, Chaucre (dont les habitants avaient au Moyen Âge une réputation de naufrageurs), Domino (et sa tonique plage des Sables-Vigniers), La Menounière, autant de petites pépites villageoises, éclatantes de blancheur (« Maisonnettes basses, aussi blanches de chaux que des kasbah d’Algérie », écrivait Loti), où la couleur des volets est raccord avec celles des guirlandes de roses trémières, de fuchsias, de glycines, de lauriers-roses. Saint-Pierre ? Impossible de le rater. Il n’y a qu’à suivre des yeux le haut clocher octogonal de l’église (XVIIIe siècle). Du sommet de sa plate-forme, l’île ne cache rien de ses formes. L’autre flèche de pierre s’élançant dans le ciel Saint-Pierrais est celle de la lanterne des Morts, érigée par les Anglais au XIIIe siècle. Une promenade dans les jardins du château de Bonnemie offre la possibilité de découvrir une élégante gentilhommière, construite sans doute au XIVe siècle, aujourd’hui propriété de la municipalité.

    Château d'OléronDes cabanes de pêcheurs de toutes les couleurs égayent l'île. Ici près de Château-d'Oléron.

    Il est bientôt seize heures et la marée est haute. Filez à La Cotinière, seul havre de la côte ouest et «le» port de la Côte Sauvage. Avec sa centaine de bateaux (chalutiers pélagiques, ligneurs, fileyeurs), La Cotinière tient le peloton des dix plus importants ports de pêche de France. Côté bassin sud, faites un tour au marché Victorine. Sous les auvents de cabanes bleues, à seize heures pile, les Cotinards achètent leur poisson tout frais. Par la baie de la Perroche, retrouvez le calme et la fraîcheur en vous enfonçant dans la forêt domaniale de Saint-Trojan-les- Bains. Sur deux mille hectares, cette pinède est à l’origine du sauvetage de cette portion du littoral. Les pins maritimes actuels ont été plantés en 1840 afin de fixer le cordon dunaire qui était dangereusement repoussé vers l’intérieur de l’île. Plusieurs itinéraires cyclables par- courent la forêt ; certains croissent des circuits de randonnée pédestre, de bala- des équestres, et même un train ! Sur sa voie étroite (0,60 m), ce drôle de convoi – deux, trois wagons emmenés par des locotracteurs dont des rescapés de l’époque de la ligne Maginot ! – transporte depuis 1963 des milliers de passagers de la gare de Saint-Trojan au terminus de la plage de Maumusson : six kilomètres à travers un paysage de rêve... Et le meilleur moyen pour se rendre aux plages. Au bout de la Grande Plage, la pointe de Gatseau semble défier sa très proche voisine couronnant la presqu’île d’Arvert. Entre les deux circule le pertuis de Maumusson. Son calme estival ne doit occulter ses déchaînements toujours spectaculaires lors des marées d’équinoxes ou des tempêtes hivernales. Attention, si vous regagnez le continent ce soir, ne ratez pas le dernier bateau-passeur au départ de Saint-Trojan ou de Château-d’Oléron. Sinon, restez une nuit de plus, l’hospitalité oléronaise fait rarement défaut...

     

    La Mer 2:  Une journée sur l'île d'Oléron

     

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