• Dromiceiomimus

    L'étude des fossiles de Dromiceiomimus montre que cet animal devait être un des dinosaures les plus intelligents de son temps. Ses grandes orbites permettent de supposer qu'il chassait la nuit. D'après la longueur des os de la partie inférieure de ses pattes, on suppose qu'il pouvait atteindre une vitesse de 65 km/h.

     

    Dromiceiomimus signifie "Imitateur d'émeu" car il existe une ressemblance avec l'oiseau coureur d'Australie.

    Dromiceiomimus brevitertius, décrit en 1926, est l'espèce type. Il vivait au Crétacé supérieur en Amérique du Nord. Les fossiles fragmentaires ont été mis au jour au Canada. La taille est estimée à 3,5 m de long.

    Dromiceiomimus

    Crâne de Dromiceiomimus. © dinosoria.com

    Les pattes étaient bâties pour la course et pour de brusques accélérations. Seuls les doigts touchaient le sol. Les os soudés du pied forment une extension qui rappelle la patte d'un oiseau.

    Contrairement à l'autruche ou l'émeu, Dromiceiomimus possédait de longs bras mobiles terminés par des doigts griffus, utiles pour agripper et maintenir les proies.

    Ses mâchoires étaient peu puissantes et il se nourrissait probablement d'insectes ou de petits animaux qu'il déterrait à l'aide de ses pattes munies de 3 doigts.
    La largeur de son bassin semble indiquer que Dromiceiomimus était vivipare et pouvait pondre de très gros oeufs.

    Classification: Animalia. Chordata. Reptilia. Saurischia. Theropoda. Coelurosauria. Ornithomimosauria Ornithomimidae

    V. Battaglia (06.2003)

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  • Dromaeosaurus

    Dromaeosaurus, qui faisait partie des dinosaures à bassin de reptile (Saurischiens), fut découvert pour la première fois en 1914 au Canada.

    Dromaeosaurus signifie " Reptile coureur". L'espèce type, Dromaeosaurus albertensis a été mise à jour aux Etats-Unis et au Canada. Sa longueur est estimée à 1,80 m. Ce théropode vivait au Crétacé supérieur.

    Au moment de sa découverte, on hésita à classer Dromaeosaurus dans le groupe des Coelurosaures (long cou, crâne étroit, ossature légère) ou dans celui des Carnosaures (cou court, taille haute, ossature lourde).

    Ce n’est qu’après la découverte de Deinonychus que l’on s’aperçut que Dromaeosaurus possédait les caractéristiques des deux groupes, à savoir le corps léger des Coelurosaures et le crâne lourd des Carnosaures.

    Dromaeosaurus

    Squelette de Dromaeosaurus. Musée d'Histoire Naturelle de Londres © dinosoria.com

    On sait désormais que ce dinosaure mesurait environ 1,8 mètre et était relativement mobile. Ses orteils étaient pourvus de griffes en forme de faucille, très développées.

    Il s’aidait surtout de la griffe du deuxième doigt de pied pour chasser. Ses mains étaient également pourvues de griffes acérées. Avec ses redoutables dents tranchantes, il pouvait sans peine déchirer sa proie pour découper des morceaux de chair.

    Griffes Dromaeosaurus

    Les mains de Dromaeosaurus étaient pouvues de fortes griffes. Musée d'Histoire Naturelle de Londres © dinosoria.com

    Domaeosaurus se répandit principalement au Crétacé supérieur. Il vivait en groupe en Amérique du Nord.

    Ce prédateur véloce était sans doute capable d'atteindre des vitesses importantes. Comme Vélociraptor ou Deinonychus, il possédait une griffe rétractile à chacun de ses pieds qui ne touchait pas le sol quand l'animal se déplaçait.

    Classification: Animalia. Chordata. Reptilia. Saurischia. Theropoda. Coelurosauria. Dromaeosauridae

    V.Battaglia (11.2003

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  • Dracorex

    La caractéristique la plus surprenante de Dracorex est son crâne. En effet, ce dinosaure possédait un crâne hérissé d'épines et de bosses pointues.

    Dracorex hogwartsia vivait au Crétacé supérieur, il y a 67 à 65 millions d'années environ.

     

    Les fossiles de Dracorex ont été découverts dans une partie de la formation de Hell Creek, au Dakota du Sud. Il s'agit d'un squelette presque complet d'un jeune adulte. Sa taille est estimée à environ 3 m de long.

    Les paléontologues Robert Bakker et Robert Sullivan ont rattaché ce dinosaure à la famille des Pachycephalosauridae. Il s'agit donc d'un dinosaure herbivore.

    Dracorex

    Dracorex hogwartsia. By The Kozy Shack

    Dracorex hogwartsia a été décrit en 2006. A ce jour, il s'agit d'une espèce à part entière. Cependant, en 2007, Jack Horner a émis l'hypothèse que Dracorex ne serait qu'un juvénile de Pachycephalosaurus.

    Son nom "roi des dragons" lui a été donné à cause de son étrange crâne mais semble peu approprié à ce dinosaure.

    dessin dracorex

    © Robert Bakker

    En effet, de la taille d'un gros cochon sauvage, Dracorex n'avait rien d'un cracheur de feu. Ce n'était qu'un paisible herbivore.

    Les membres de la famille des Pachycephalosauridae possèdent, pour la plupart, d'épaisses calottes crâniennes qui servaient peut-être lors des combats entre mâles.

    dracorex

    Crâne de Dracorex . By Rob Durdle. com

    Par contre, Dracorex possède un crâne plutôt plat. Mais rien ne dit qu'il ne s'en servait pas comme d'un bouclier contre ses prédateurs et lors des heurts pendant la période de reproduction.

    C'est d'autant plus probable que son museau était lui aussi épineux.

    Classification : Animalia. Chordata. Reptilia. Ornithischia. Pachycephalosauria. Pachycephalosauridae

    V.Battaglia (12.2007

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  • Diplodocus

    Avec ses 27 mètres de long, Diplodocus est l’un des dinosaures les plus gigantesques. Découvert au 19e siècle,  aux Etats-Unis, Diplodocus longus vivait au Jurassique supérieur (156-144 millions d’années). A ce jour, aucun fossile n’a été mis au jour sur un autre continent.

    Diplodocus signifie « Double poutre », en référence à une paire d’os en forme d’enclume, qui se développaient sous chaque vertèbre de la queue. Elles protégeaient les vaisseaux sanguins et les tissus du dessous de la queue.

    Les Sauropodomorphes étaient tous des herbivores de taille moyenne à gigantesque. Les Sauropodes dont fait partie  Diplodocus ont vécu du Jurassique au Crétacé. Ils ont produit des espèces extrêmement variées notamment au cours du Jurassique supérieur.

    Le record de gigantisme a été longtemps détenu par Brachiosaurus qui mesurait 28 mètres. A ce jour, le record de longueur est détenu par Seismosaurus et ses 50 mètres de long, sous réserve qu’il s’agisse bien d’une espèce à part entière.

    L’espèce type est Diplodocus longus (Marsh, 1878). D’autres espèces ont été décrites : Diplodocus carnegii (Hatcher, 1901) Diplodocus hayi (Holland, 1924) Diplodocus lacustris (Marsh, 1884).

    Tous les fossiles ont été découverts dans l’Utah,  le Wyoming et au Colorado. Ils sont tous datés du Jurassique supérieur.

    Morphologie de Diplodocus

    Ce sauropode pesait au maximum 20 tonnes ce qui est peu par rapport à la longueur de l’animal. Les vertèbres allégées limitent le poids du squelette. Le poids exact de l'animal n'est pas connu et varie selon les auteurs de 10 à 20 tonnes.
    Le corps par lui-même est relativement court par rapport à la longueur du cou (environ 9 m) et de la queue (environ 14 m). La tête semble minuscule.

    Plusieurs théories ont été émises concernant la flexibilité du cou.  Son cou, exceptionnellement long, se compose de 15 vertèbres individuelles. Entre ces os, les articulations permettent des mouvements souples.

    Diplodocus

    Squelette de Diplodocus. By Dinornis

    D'après R.Mc Neill Alexander, spécialiste en biomécanique, les muscles du cou n'étaient pas capables de le lever. De ce fait, il devait se tenir à l'horizontale et fourrager à 4 ou 5 mètres du sol en balançant son cou.

    Cependant, les reconstitutions par ordinateur et des études sur des vertèbres cervicales ont démontré que le cou était flexible.
    Diplodocus pouvait le soulever sur une durée très courte.  Cette hypothèse signifie qu'il pouvait supporter un manque d'oxygène pendant ces quelques minutes.
    Mais, cette position ne pouvait être tolérée par l’organisme que très peu de temps sous peine d’une véritable explosion du système cardio-vasculaire. En effet, le cœur pour continuer à irriguer le cerveau aurait été obligé de refouler le sang à une pression phénoménale. Pour cela, il aurait fallu que le coeur soit énorme.

    Le cou de Diplodocus est sujet à controverse. Là encore, il ne s'agit que d'hypothèses. En réalité, les paléontologues ne savent pas vraiment quelle était la posture exacte de Diplodocus.

    Diplodocus

    Reconstitution Diplodocus par la BBC

    Les pattes antérieures sont beaucoup plus courtes que les pattes postérieures. L’avant du corps était donc plus proche du sol.
    Peut-être se redressait-il sur ses pattes postérieures pour atteindre les feuillages les plus hauts.
    C’est une hypothèse assez probable car les os du bassin sont massifs et peuvent supporter les muscles puissants qui entraînent les pattes postérieures.

    Diplodocus

    Photo amusante qui montre le gigantisme du Diplodocus. By Herbert Spencer

    Sa longue queue, constituée de 80 vertèbres, ressemble à un fouet. Cette queue était l’unique arme contre les prédateurs comme Allosaurus.
    Cette queue était actionnée par des muscles puissants. Un violent coup pouvait facilement assommer ses prédateurs.

    Queue Diplodocus

    Zoom sur la queue d'un Diplodocus (Natural History Museum, London). By The Swedish Experience

    Les narines de Diplodocus forment une ouverture entre les yeux et non au bout du museau ce qui est étrange. En 2001, des études menées par Lawrence Witmer, ont indiqué que les ouvertures nasales sont placées haut sur la tête mais que les narines étaient en fait placées beaucoup plus bas sur le museau.

    Sur le dos, la colonne vertébrale est formée de vertèbres portant de hautes épines. Ces "épines" pourraient ressembler à celles des iguanes.

    Alimentation et reproduction de Diplodocus

    Les dents de Diplodocus, grandes et minces, ressemblaient à des crayons. Elles n'occupaient pas toute la longueur de la mâchoire. Situées à l'avant de la bouche, elles formaient une sorte de peigne.

    Tete Diplodocus

    Gros plan sur la tête d'un Diplodocus. By The Swedish Experience

    Ses dents ne lui permettaient pas de mastiquer les plantes trop résistantes. Ce dinosaure ne pouvait  pas couper les tiges, ni les feuilles. Après de nombreux débats sur la manière dont Diplodocus s'alimentait, actuellement, la théorie officielle est qu'il ratissait les feuilles sur les branches.

    Il mangeait également des fougères et d’autres végétaux auprès du sol. Il pouvait donc sans doute s'alimenter à des niveaux différents et cela jusqu'à environ 10 m du sol.

    On a évalué que Diplodocus avait besoin d’environ 300 kg de feuilles par jour. Au vu de l’importance de leur ration journalière, on peut en déduire que ces dinosaures pratiquaient la transhumance.

    Squelette Diplodocus

    Diplodocus exposé au Musée de Denver. © dinosoria

    De vastes troupeaux devaient se déplacer lentement et continuellement pour trouver suffisamment de nourriture.
    Chaque individu ingérait plusieurs kilos de pierres (gastrolithes) qui servaient de meules pour broyer les aliments.

    On ne connaît pas le mode de reproduction du Diplodocus. Cependant, on a découvert des sites de pontes appartenant à des Titanosaures.
    Ces dinosaures pondaient des œufs de manière collective.
    Il est possible que Diplodocus agissait de même mais pour le moment il n’y a aucune preuve.

    Classification : Animalia. Chordata. Reptilia. Saurischia Sauropodomorpha Sauropoda Diplodocidae Diplodocinae

    V.Battaglia (11.2003) M.à.J 08.03.

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  • Dilophosaurus

    Dilophosaurus était un chasseur agile malgré sa corpulence.
    Découvert dans des strates datant du Jurassique inférieur, Dilophosaurus est le premier grand dinosaure carnivore connu.
    Mais au jour pour la première fois en 1942 en Amérique du Nord, dans les roches des déserts du nord de l’Arizona, ce dinosaure semble avoir été un prédateur redoutable.

      

      

    Dilophosaurus signifie "Lézard à double crête". En effet, sa caractéristique la plus singulière est sa double crête partant du museau et s'étendant de chaque côté du front. Sa fonction est méconnue: probablement plus grande chez les mâles que chez les femelles, peut-être avait-elle un rôle lors des parades nuptiales.
    Les deux crêtes sont séparées par un grand espace en forme de V.

    Les paléontologues n’ont pas identifié les crêtes lors de la première découverte du squelette de l’animal.
    On a retrouvé ensuite un squelette mieux conservé qui a permis de les authentifier.

    Dilophosaurus

    Dessin du crâne d'un Dilophosaurus. © G. Baker

    Ces crêtes sont trop fines pour protéger le crâne. Elles servaient peut-être de signe de reconnaissance entre individus.
    En effet, on peut supposer que ces dinosaures vivaient en groupe car on a retrouvé trois squelettes sur le même site, en Arizona.
    Cette découverte suggère que cette espèce devait chasser en meute ou participer quand il le fallait à des chasses collectives.

    L'espèce type est Dilophosaurus wetherilli, découverte en Arizona et dont la taille est estimée à 6 m de long.

    En se référant à ses dents longues et minces, certains experts ont conclu que ce carnivore utilisait plus les griffes de ses membres antérieurs que ses dents pour saisir ses proies et les déchirer.
    Il est probable que les dents de devant servaient à arracher et déchirer les chairs, tandis que les dents, à l’arrière, servaient à mordre.
    La structure du crâne est légère et le bout du museau est à peine relié au reste de la mâchoire supérieure.

    Dilophosaurus

    Squelette de Dilophosaurus. By Chris Blakeley . Licence

    Dilophosaurus a conservé des caractères primitifs perdus chez les théropodes plus tardifs ainsi il possédait des pattes puissantes avec des mains munies de 4 doigts et non 3.

    On a retrouvé assez récemment en Chine du Sud un fossile présentant la même crête et daté du Jurassique inférieur. C'est peut-être un autre genre de Dilophosaurus mais la dentition est différente.
    Les cavités du crâne qui logent les muscles de la mâchoire et les glandes diffèrent par la taille, les formes et les positions.
    Pour le moment, on ne sait pas avec certitude si ce spécimen est un Dilophosaurus.

    Classification : Saurischia. Theropoda. Dilophosauridae

    V.Battaglia (11.2003) M.à.J 10.2009

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