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    Des cas de fièvre Zika en Europe

     

    Alors que l’Amérique latine et l’outre-mer français sont sévèrement touchés par la fièvre Zika, des touristes suisses et danois sont revenus d'Amérique latine et des Caraïbes avec le virus, tout comme d’autres voyageurs ailleurs en Europe.

     

     
     

    Des cas de Zika ont été diagnostiqués dans différents pays européens, chez des voyageurs de retour d’Amérique latine. © Jarun Ontakrai, Shutterstock

    Des cas de Zika ont été diagnostiqués dans différents pays européens, chez des voyageurs de retour d’Amérique latine. © Jarun Ontakrai, Shutterstock

     
     

    L’Amérique du sud est touchée par une crise sans précédent et étant donné les nombreux transports internationaux entre les pays européens et ceux d’Amérique latine, il n’est pas étonnant que des cas soient importés en Europe. Au Brésil, des milliers d’enfants sont nés avec une microcéphalie, qui se manifeste par une tête anormalement petite et cette anomalie du cerveau serait liée à l’infection par le Zika.

     

    Le virus Zika se transmet par une piqûre du moustique Aedes aegypti, quand l’insecte s’est auparavant nourri du sang d’une personne déjà infectée. C’est le même moustique qui transmet également la dengue, le chikungunya et la fièvre jaune. Le moustique-tigre, Aedes albopictus, peut lui aussi être vecteur du Zika. Les symptômes de l'infection ressemblent à ceux de la grippe(fièvre et douleurs articulaires) et peuvent s'accompagner d'une éruption cutanée. Il n’existe pas de vaccin contre le Zika, ni de traitement particulier autre que des antidouleurs classiques.

     

    Un hôpital danois a annoncé mardi qu’un touriste qui avait voyagé en Amérique Centrale et du Sud avait été diagnostiqué avec le virus Zika à son retour au Danemark. D’après l’hôpital universitaire Aarhus, il s’agit d’un jeune homme qui à son retour a ressenti de la fièvre, des maux de tête et des douleurs articulaires. Il se porte bien et poursuit son traitement. Le moustique qui transmet le virus n’est pas présent sur le territoire danois ; aussi l’hôpital estime qu’il n’existe pas de risque de transmission dans ce pays.

     

    Au Brésil, alors que la microcéphalie touchait jusque-là 164 enfants par an en moyenne, le nombre de cas a grimpé à 3.530 en 2015. © Idé
    Au Brésil, alors que la microcéphalie touchait jusque-là 164 enfants par an en moyenne, le nombre de cas a grimpé à 3.530 en 2015. © Idé

     

    Plusieurs cas en Europe depuis l'été 2015

     

    D’autres pays européens ont signalé des cas sur leur territoire. Deux personnes de retour en Suisse après un voyage en Haïti et en Colombie ont aussi été diagnostiquées avec le virus. Aucune n’a dû être hospitalisée. Les Pays-Bas ont confirmé dix cas et les Britanniques cinq, tous ces voyageurs revenaient d'Amérique du Sud.

     

    En Italie, quatre cas ont été signalés et au Portugal cinq, d’après l'agence Reuters. Aucun des patients portugais n’a été hospitalisé car il s’agissait de cas qualifiés de « légers ». Tous les neuf revenaient du Brésil. Une femme de Stockholm a été diagnostiquée avec le virus en juillet 2015. En Espagne, deux cas ont été détectés fin 2015, deux femmes d’Amérique du Sud qui avaient voyagé pendant la période de Noël. Elles se sont rétablies et aucune n’était enceinte, d’après The Guardian.

     

    Actuellement, il n’y aurait eu aucun cas de transmission locale sur le territoire européen, hormis dans l’outre-mer français. La ministre de la Santé a invité les femmes enceintes qui avaient un projet de déplacement dans les territoires touchés par le Zika à reporter leur voyage. Les femmes enceintes vivant dans les zones touchées par l'infection doivent se protéger des piqûres de moustiques. Le 20 janvier, la Martinique est passée au niveau 3 du PSAGE (programme de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies), ce qui signifie qu’elle a atteint le stade épidémique.

     

    À découvrir en vidéo autour de ce sujet :


    À l'arrivée de l’été, les piqûres de moustiques font leur apparition. Si elles sont en majorité bénignes, celles du moustique-tigre peuvent transmettre des maladies comme par exemple la dengue ou le chikungunya. L’IRD (institut de recherche pour le Développement) nous explique dans cette courte vidéo comment s'en prémunir simplement.

    Médecine:  Des cas de fièvre Zika en Europe + vidéo

     

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    Première mondiale : un robot greffe un rein

    par voie vaginale à Toulouse

     

    C’est la première fois au monde qu’une opération réalisée par un robot utilise la voie vaginale à la fois pour prélever et transplanter un rein. La prouesse a eu lieu le 9 juillet 2015 au CHU de Toulouse ; la donneuse, vivante, était la sœur de la receveuse.

     

     
     

    L'extraction rénale immédiatement suivie de la greffe a été réalisée le 9 juillet par voie vaginale, chez deux sœurs, au CHU Rangueil de Toulouse. © beerkoff/shutterstock.com

    L'extraction rénale immédiatement suivie de la greffe a été réalisée le 9 juillet par voie vaginale, chez deux sœurs, au CHU Rangueil de Toulouse. © beerkoff/shutterstock.com

     
     

    L'équipe toulousaine à l'origine de cette opération chirurgicale n'en est pas à son coup d'essai. En effet, lors d’une opération réalisée le 13 mai 2015, elle avait déjà utilisé un robot pour introduire un rein par voie vaginale. À l'époque, cette femme avait reçu le rein donné par un homme. Cette fois-ci, pendant l'opération réalisée en juillet dernier, le prélèvement du rein s'est non seulement fait par voie vaginale sur la receveuse mais aussi sur la donneuse, sa sœur. Les deux femmes se portent bien.

     

    Un communiqué du CHU de Toulouse paru le 19 août 2015 indique que le robot chirurgical a été utilisé pour la première fois en France en 2001 à l’hôpital Mondor de Créteil, puis au CHU de Tours en 2013. Le robot a déjà servi pour une centaine de greffes de rein en Inde, aux États-Unis et en France.

     

    Lors de l’opération réalisée par les chirurgiens Frederico Sallustro et Nicolas Doumerc en juillet, les médecins ont effectué de petites incisions intérieures sur la paroi vaginale de chaque patiente : il n’y a donc pas de cicatrice apparente. Ils ont ensuite inséré les instruments chirurgicaux pour aller jusqu’au rein. Une fois celui-ci atteint, les chirurgiens ont identifié les vaisseaux sanguins qui l’alimentent et les ont coupés. Le rein extrait, entouré de gel, a été introduit immédiatement chez la receveuse. Une heure après la greffe, l'organe transplanté fonctionnait. La donneuse est rentrée chez elle le deuxième jour et la receveuse le quatrième.

     

    Les reins sont des organes en forme de haricot mesurant environ 12 cm de long.
    Les reins sont des organes en forme de haricot mesurant environ 12 cm de long. ©Winnifredxoxo, Flickr, CC by 2.0

     

    Moins de douleur, une meilleure récupération et

    pas de cicatrice visible

     

    Les avantages d’une telle technique opératoire sont nombreux : l’intervention par le robot Da Vinci diminue la douleur, le traitement après l’opération, le risque d’épanchement de liquide lymphatique et la durée moyenne du séjour. Le développement de cette technique pourrait aussi permettre à des patients qui ne sont pas éligibles aux méthodes classiques de se faire opérer, par exemple dans le cas d’une obésité morbide.

     

    Autres avantages de l’intervention qui a été réalisée à Toulouse : moins de risque d’infections, d’éventration, sans compter les bénéfices esthétiques. Béatrice Pérez, 43 ans, qui a ainsi reçu le rein de sa sœur Valérie, avait déjà bénéficié d’une greffe de rein d’un donneur décédé ; sur le site lemonde.fr, elle déclare : « C’est le jour et la nuit ».

     

    L’utilisation de la voie vaginale pour une greffe de rein n’est pas nouvelle dans le monde. En mars dernier, des médecins indiens ont publié les résultats d’une étude portant sur huit patientes qui ont bénéficié d’une introduction du rein par voie vaginale, mais par cœlioscopie. Dans cet article paru dans American Journal of Transplantation, ils ont décrit le mode opératoire utilisé avec succès : à un an de suivi, il y avait 100 % de survie et les taux de filtration glomérulaire à un mois et un an étaient similaires à ceux de huit autres femmes qui avaient eu une greffe de rein « classique ». Aucune analgésie n’avait été nécessaire après le troisième jour postopératoire chez sept des huit femmes opérées. La technique paraissait donc sûre et faisable, et permettait un fonctionnement du greffon similaire à celui d'une greffe « classique ».

     

    À découvrir en vidéo autour de ce sujet :


    Chaque année plus de 5.000 personnes bénéficient d’une greffe d’organe en France. Ces patients sont soumis à un lourd traitement pour empêcher le rejet suite à leur opération. Découvrez en vidéo et grâce à Discovery Science une technique basée sur les cellules souches qui pourrait permettre de contrer ce problème.

     

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    En bref : Mosquirix, le vaccin antipaludéen,

    va être utilisé en Afrique

     

    L’Agence européenne du médicament (Ema) a donné un avis favorable pour l’utilisation du Mosquirix en Afrique. L’OMS devrait prochainement inclure ce vaccin antipaludéen dans ses recommandations vaccinales.

     

     
     

    Le Mosquirix pourrait être administré aux jeunes enfants qui payent un lourd tribut à cette maladie. © DFID, UK Department for International Development, Flickr, CC by 2.0

    Le Mosquirix pourrait être administré aux jeunes enfants qui payent un lourd tribut à cette maladie. © DFID, UK Department for International Development, Flickr, CC by 2.0

     
     

    Le Mosquirix a reçu le 24 juillet un « avis scientifique positif » du Comité des médicaments à usage humain de l’Ema. Ce vaccin est le premier à être reconnu comme efficace dans la lutte contre le paludisme. Un fléau à l’origine de plus de 600.000 morts chaque année dans le monde. Parmi eux, 90 % vivent en Afrique. Sur ce même continent, 83 % des victimes sont des enfants de moins de 5 ans. Raison pour laquelle le laboratoire GSK prévoit une diffusion exclusive de son vaccin « hors Union européenne, dans les zones les plus endémiques de l’Afrique, auprès des petits âgés de 6 semaines à 17 mois ». L’aval de l’Ema fait suite à la publication d’une étude de phase 3 menée auprès de 16.000 enfants dans sept pays africains (Burkina Faso, Gabon, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Tanzanie).

     

    Au total, 56 % des nourrissons vaccinés à l’âge de 5 à 17 mois ont été protégés, contre 31 % chez les petits vaccinés entre 6 et 12 semaines. Une efficacité jugée modeste dans la mesure où les bénéfices du Mosquirix se sont avérés diminués 12 mois après la vaccination. « L’action du vaccin décroît dans le temps, sa prescription précoce est donc indispensable pour renforcer de manière significative la protection des plus jeunes », précise l’Ema. Par ailleurs, le Mosquirix ne suffit pas à la protection totale contre le paludisme : l’administration du vaccin n’enlève rien à l’importance des gestes préventifs. « Les moustiquaires imprégnées d’insecticides, les traitements à base d’artémisinine et les tests de diagnostic rapide sont indispensables pour améliorer le taux de survie. » Autant d’efforts indispensables pour espérer atteindre l’objectif d’éradication du paludisme fixé pour 2030.

     

    Reste à évaluer le rapport coût/efficacité du Mosquirix et la faisabilité des campagnes de vaccination. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) devrait publier ses recommandations en novembre 2015 pour une arrivée du vaccin sur le marché en 2017.

    Médecine:  Mosquirix, le vaccin antipaludéen, va être utilisé en Afrique

     

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    Nos pulsions alimentaires seraient calmées

    par l'hormone GLP-1

     

    Des chercheurs américains ont identifié une hormone jouant un rôle important dans les pulsions alimentaires : la GLP-1 pour Glucagon like peptide-1 en anglais. Activée, cette hormone réduirait la consommation d'aliments riches en graisses. En revanche, lorsque le taux de GLP-1 est moindre, cela favoriserait le comportement addictif.

     

     
     

    La découverte de l'hormone GLP-1, qui contrôle les comportements et pulsions alimentaires, pourrait déboucher sur un traitement efficace contre l’obésité. © Alexander Sherstobitov, shutterstock.com

    La découverte de l'hormone GLP-1, qui contrôle les comportements et pulsions alimentaires, pourrait déboucher sur un traitement efficace contre l’obésité. © Alexander Sherstobitov, shutterstock.com

     
     

    L’obésité aux États-Unis constitue l’un des problèmes de santé publique les plus préoccupants. Or, les thérapies pour endiguer cette épidémie sont rares. Les chercheurs savent aujourd’hui que les mécanismes de régulation qui contrôlent l’alimentation sont divisés en deux grandes catégories.

     

    Il existe celle induite par la simple sensation de faim et celle due au plaisir de manger qui se rapproche plus d’une addiction et qui fait intervenir le circuit de la récompense au niveau du cerveau. Or, c’est cette dernière qui serait principalement responsable de l’obésité.

     

    Il est donc primordial pour les chercheurs de comprendre quels sont les mécanismes impliqués dans ce circuit de la récompense en général et dans celui de la régulation du comportement alimentaire en particulier. C’est ce qu’a cherché à déterminer une équipe de chercheurs de l’université de Rutgers, à Newark, aux États-Unis. Ils ont réalisé des tests sur des souris pour comprendre quelles hormones intervenaient dans ces mécanismes.

     

    Une régulation du taux de l’hormone Glucagon like peptide-1 (GLP-1) pourrait réduire nos pulsions à manger une nourriture riche en graisses. Une application qui pourrait avoir des répercussions en addictologie. © Everjean, Flickr, CC by 2.0
    Une régulation du taux de l’hormone Glucagon like peptide-1 (GLP-1) pourrait réduire nos pulsions à manger une nourriture riche en graisses. Une application qui pourrait avoir des répercussions en addictologie. © Everjean, Flickr, CC by 2.0

     

    Toutes les addictions sont concernées

     

    Les résultats de cette étude, publiés dans la revue Cell Reports, ont mis en évidence que lorsque le taux de l’hormone Glucagon like peptide-1 (GLP-1) était réduit dans le système nerveux central des souris, ces dernières consommaient plus de nourriture riche en graisses. En l’activant, les scientifiques ont constaté qu’elle modifiait les communications entre les neurones du circuit de la récompense, donc ceux responsables des comportements addictifs. Le résultat a été que les souris consommaient moins de nourriture et, mieux encore, qu’elles avaient perdu la préférence pour les aliments riches en matières grasses.

     

    « En explorant les relations entre apports alimentaires, l’hormone GLP-1 et la transmission des neurones au sein du circuit de récompense, nous fournissons une perspective intéressante qui pourrait avoir des implications sur les comportements alimentaires mais également sur d’autres comportements addictifs comme l’abus de drogues et toutes les toxicomanies », concluent les auteurs de l’étude.

    Médecine:  Nos pulsions alimentaires seraient calmées par l'hormone GLP-1

     

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    Bactéries résistantes : 50 % des voyageurs

    en ramènent des tropiques

     

    Selon une étude française, un voyageur sur deux serait porteur d’entérobactéries multirésistantes (EMR) après un séjour en zone tropicale. Présents dans le tube digestif, ces micro-organismes, même s'ils ne provoquent pas de maladie la plupart du temps, réduisent l’efficacité des traitements antibiotiques. D’où l’importance de garder les bons réflexes d’hygiène pendant le voyage.

     

     
     

    Les voyages, en particulier dans les pays tropicaux, imposent quelques précautions pour éviter de transporter trop facilement des bactéries prêtes à profiter de l'occasion. © Phovoir

    Les voyages, en particulier dans les pays tropicaux, imposent quelques précautions pour éviter de transporter trop facilement des bactéries prêtes à profiter de l'occasion. © Phovoir

     
     

    Naturellement présentes dans le tube digestif, les entérobactéries participent au renforcement des défenses naturelles. « Si certaines sont parfaitement inoffensives, d’autres peuvent être responsables d’infections graves, expliquent les auteurs d’une étude française publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases. Dans ce cas, les patients sont traités à l’aide d’antibiotiques. Malheureusement, une partie de ces bactéries y sont résistantes, rendant difficile le traitement de ces maladies. »Depuis plusieurs années ce phénomène est considéré comme un fléau mondial : le mésusage d’antibiotiques rend les bactéries plus résistantes aux maladies, d’où le risque accru de nouvelles contaminations incurables.

     

    Appelés entérobactéries multirésistantes, ces micro-organismes sont souvent véhiculés dans les pays situés en zone tropicale. Pour en savoir plus, l’équipe des professeurs Sophie Matheron et Étienne Ruppé (Service des maladies infectieuses et tropicales et laboratoire de bactériologie de l’hôpital Bichat – Claude-Bernard, AP-HP) a suivi 824 voyageurs en bonne santé, avant et après leur séjour. Tous ont répondu à un questionnaire et fourni un prélèvement de selles une semaine avant le départ et trois semaines après leur retour en France.

     

    Résultat, 51 % des volontaires se sont révélés positifs aux EMR. Au total, 72 % des voyageurs rentrant d’Asie étaient porteurs de ces entérobactéries, contre 47 % chez les voyageurs revenant d’Afrique subsaharienne et 31 % d’Amérique du Sud. Davantage exposés à l’environnement local, les voyageurs circulant en « séjour organisé ou en itinérant présentent un risque plus élevé comparé aux séjours fermés en club », précisent les spécialistes.

     

    Les bactéries intestinales, comme Clostridium difficile, contribuent au bon fonctionnement du système immunitaire. Mais certaines sont pathogènes et le mésusage des antibiotiques renforce leur résistance aux traitements. © Med. Mic. Sciences Cardiff, Wellcome Images, cc by nc nd 4.0
    Les bactéries intestinales, comme Clostridium difficile, contribuent au bon fonctionnement du système immunitaire. Mais certaines sont pathogènes et le mésusage des antibiotiques renforce leur résistance aux traitements. © Med. Mic. Sciences Cardiff, Wellcome Images, cc by nc nd 4.0

     

    Les voyageurs contaminés ne sont presque jamais malades

     

    Pour autant, « les voyageurs porteurs d’EMR ne sont pas malades et n’ont aucune raison de consulter un médecin pour ce seul motif ». Chiffres à l’appui, 95 % des voyageurs concernés ont éliminé spontanément ces bactéries de leur organisme dans les 3 mois suivant leur retour. En voyage, pour ne pas fragiliser vos défenses, veillez cependant à :

     

    • Ne pas abuser des antibiotiques. Pris en excès, ils abaissent l’immunité naturelle et réduisent donc la capacité de l’organisme à se défendre.
    • Ne pas oublier les conseils d’hygiène de base : rincez les aliments à l’eau avant la consommation, lavez-vous régulièrement les mains, buvez uniquement de l’eau en bouteille.

    Pour se renseigner sur les gestes à adopter et les précautions à prendre en fonction des destinations, voici deux sites de référence :

     

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