Peut importe comment nous gérons nos vies stressantes au jour le jour, la nature est le parfait endroit pour s'en échapper. Les grands espaces ont cette incroyable faculté de nous remettre à notre place, aussi petite et insignifiante soit-elle, et de mettre nos problèmes en perspective. Se retrouver face à la nature est également le moyen de renouer avec nous-même, une sorte d'échappatoire qui équivaut à une perte des repères qui nous sont infligés par la société. Mais on ne fait l'expérience de la nature que de manière solitaire, car la présence des autres hommes nous détourne du spectacle qui nous est offert. Vous vous sentez libre, et vivant :

Rio De Janeiro, Brésil

Photo: Stephen Alvarez

 

 

Quiraing, île de Skye, en Ecosse

Photo: Robert White

 

 

Mesquite Dunes, Death Valley, Californie

Photo: Nagesh Mahadev

 

 

Littoral, Oregon

Photo: Chris Burkard

 

 

Alberta, Canada

Photo: Chris Burkard

 

 

Skogafoss Waterfall, Islande

Photo: Chris Burkard

 

 

Dettifoss Waterfall, Islande

Photo: tarek Touma

 

 

Changi Beach, Singapour

Photo: Ragstatic

 

 

Victoria Falls, au Zimbabwe

Photo: Michael Baynes

 

 

Norvège

Photo: Chris Burkard

 

 

Bohinj Lac, Slovénie

Photo: Samo Pauser

 

 

 

Photo: Greg Clure

 

 

 

Photo: Dave Morrow

 

 

Roy Peak, Nouvelle-Zélande

Photo: Dylan Gehlken

 

 

Gantisan, Sabah, en Malaisie

Photo: Alexander

 

 

Aurora Borealis, l'Islande

République Tchèque

Karkonosze Mountains

Anza Borrego, Californie

Photo: Michael Shainblum

 

En proie à une déforestation sévère et continue depuis plusieurs décennies, la forêt amazonienne pourrait bien finalement être impossible à sauver si les autorités responsables n'y mettent pas du leur.

Interrogé par l'agence de presse AFP, le chercheur brésilien Antonio Donato Nobre a expliqué qu'il faudrait un "effort de guerre" immense pour réussir à sauver l'Amazonie. Selon lui, il faut stopper la déforestation de la région et entreprendre de la reboiser de toute urgence avant qu'il ne soit réellement trop tard.

Dans un rapport intitulé "L'avenir climatique de l'Amazonie" (en Portugais), le chercheur de l'Institut national des recherches spatiales (INPE) et de l'Institut national de recherches amazoniennes (INPA) explique que "la forêt commence à présenter des failles dans son rôle régulateur du climat" et que l'avenir de l'humanité en dépend. 

"Plus du cinquième de la forêt amazonienne a déjà été détruit, et celle qui reste est menacée. Selon un scénario admis par la Banque mondiale, on envisage au rythme actuel que 40 % de l'Amazonie aura disparu en 2050. Selon la WWF, c'est 55 % d'ici 2030. Certaines hypothèses, et leurs conséquences sur le climat mondial, sont encore plus alarmistes." - Chiffres rassemblés par Wikipédia.

AFP : Quel est le but de ce rapport?

Antonio Donato Nobre : "Valoriser la forêt est le message le plus important. Le climat se ressent de chaque arbre retiré de l'Amazonie. Le changement climatique n'est plus une prévision scientifique mais une réalité. Nous n'avons plus le temps, le désastre est déjà en cours. Je ne sais pas à quel point de non retour on est arrivé. Au cours des 40 dernières années on a détruit 763.000 km² de forêt (deux fois la superficie de l'Allemagne), c'est à dire 2.000 arbres par minute. Cela correspond à une route de 2 km de large qui va de la Terre à la Lune.

Il faut s'unir dans un "effort de guerre", comme l'ont fait les alliés sous la Seconde Guerre mondiale. Le déboisement zéro ne suffira pas, il faut reboiser la forêt, recréer les écosystèmes dans les zones dégradées. Nous détruisons le système écologique, c'est un signe de folie car nous allons droit à l’abattoir.

Et ce n'est pas seulement l'Amazonie qui est en jeu mais les forêts du Congo, de la Sibérie... Il faut que les gouvernements du monde, les entrepreneurs et les élites fassent comme lors de la crise de 2008. En 15 jours ils ont trouvé des milliers de milliards de dollars pour sauver le système bancaire. Il faut faire pareil pour éviter l'abîme climatique et sauver l'humanité, et cela ne coûtera pas aussi cher."

AFP : Quelle est l'originalité de cette étude ?

Antonio Donato Nobre : "Le travail innove en révélant les secrets qui font de l'Amazonie un système unique sur la planète. Elle exporte de l'humidité au moyen des "rivières volantes de vapeur", des courants d'humidité au-dessus des arbres qui provoquent des pluies dans le sud-est, le centre-ouest et le sud du Brésil ainsi que dans d'autres régions de Bolivie, Paraguay, Argentine à des milliers de kilomètres. Le problème c'est que nous détruisons les sources de ces rivières volantes.

Sans les services de la forêt, ces régions productrices pourraient avoir un climat presque désertique. Les arbres amazoniens arrivent à émettre dans l'atmosphère l'équivalent de 20 milliards de tonnes d'eau par jour, plus que l'Amazone n'en déverse chaque jour dans l'Océan Atlantique (17 milliards de tonnes). C'est comme une pompe qui envoie l'eau vers les autres régions. C'est pourquoi il n'y a pas de désert ni d'ouragans à l'Est des Andes. Il y a de grandes preuves que la crise climatique est liée à la déforestation de l'Amazonie.

La sécheresse exceptionnelle que vit la région sud-est actuellement, et notamment Sao Paulo, peut déjà être le résultat de la destruction de l'Amazonie."

APF : "L'effort" aura des résultats?

Antonio Donato Nobre : "Le déboisement zéro aurait dû commencer hier. Le gouvernement brésilien a fait un travail magnifique de 2004 à 2012 en réduisant les déboisement de 27.000 km² par an à 4.000 km². Mais le nouveau code forestier qui a amnistié ceux qui déboisent a envoyé un signal d'impunité et tout a repris.

S'il y a une réaction on a la capacité de se remettre mais ce n'est pas garanti car il existe des changements climatiques mondiaux. Cependant reconstuire les écosystèmes est la meilleure solution".

Antonio Donato Nobre a également tenu une conférence TED en 2010, dans laquelle il explique "la magie de l'Amazone : Un fleuve qui s'écoule invisible tout autour de nous".

De toutes les formes, de toutes les couleurs, les champignons fascinent par leur diversité. On craint à juste titre les vénéneux, alors que les comestibles nous ravissent les papilles. Finalement, la plupart des gens ne les considèrent pas au sein du règne végétal, bien que leur monde soit étonnamment beau et mystique.

Ces merveilles ont été capturées par des photographes de nature enthousiastes, et sont loin de ceux que vous trouverez dans les bois ou autres épiceries locales. La plupart ne sont qu'une partie de l'iceberg - leurs réseaux fongiques s'étendent beaucoup plus loin sous terre. Il s'agit finalement de l'un des plus grands organismes vivants dans le monde. D'ailleurs l'un d'eux, dans l'Oregon, occupe une surface de 2 000 hectares de terres.

Petit tour d'horizon de ces champignons merveilleux sortis tout droit des contes de fées :

Vesse-de-loup

Porcelain Fungus

Laccaire améthyste

Coprin chevelu

favolaschia calocera

Mycena Chlorophos

Chorioactis

Panus Fasciatus

Aseroe Rubra

Marasmius Haematocephalus

Phallus Indusiatus

Glathrus Ruber

Lepiota

Hydnellum Peckii

Champignons et escargot

Morchella esculenta

Geastrum Minimum

Pezizaceae

Puffball

Leratiomyces

Cyathus Striatus

Crepidotus

Schizophillum Commun

Rhodotus Palmatus