Chamonix, la station la plus mythique des Alpes

Elle incarne la haute-montagne, l’ivresse des sommets, le nec plus ultra alpin… Située au pied du légendaire Mont-Blanc, plus haut sommet d’Europe, Chamonix est une station d’une élégance rare, internationale, dédiée à l’alpinisme et au ski à grand spectacle. Lancée au début du XIX^e s., la station et sa vallée disposent de… dix domaines skiables, dont quatre majeurs : Brévent-Flégère, Les Grands Montets, Les Houches-Saint-Gervais et Balme-Vallorcine. Rares aussi, le téléphérique de l’Aiguille du Midi (3 842 m), l'un des plus impresssionnants de France, et le train du Montenvers jusqu’à la Mer de Glace. Iconique !

Le Grand-Bornand-Chinaillon, la station savoyarde la plus authentique

A 1 300 m d’altitude, Le Chinaillon (Haute-Savoie), associe la qualité de résidences confortables à celle de chalets centenaires parmi les plus esthétiques des Alpes. Au Vieux-Chinaillon et dans les hameaux de Cuillery et des Bouts, cette architecture en bois, splendide, brille en hiver lorsque les rues et les passages se couvrent de neige. Côté ski – car c’est aussi pour cela que l’on vient ! -, la station propose trois fronts de neige qui culminent au mont Lachat, à 2 100 m d’altitude. Si l’on ajoute Le Grand-Bornand Village (1 000 m d’altitude), 84 km de pistes s’offrent aux skieurs.

Saint-Sorlin-d’Arves, la station de Maurienne la plus ultra-scénique

Déployée au pied d’un immense amphithéâtre de neige, la station de Saint-Sorlin-d’Arves, est l’une des plus paysagères de Maurienne. Et pour cause, en fond de scène, au pied du col de la Croix-de-Fer et du glacier de Saint-Sorlin, se détachent les célèbres Aiguilles d’Arves : la double Aiguille septentrionale, l’Aiguille centrale et l’Aiguille méridionale, la plus haute, culminant à 3 514 m d’altitude. Au dessus de la station à l’ambiance village, le domaine skiable ne monte pas si haut mais offre la possibilité de profiter de l’espace des Sybelles, six stations reliées et 136 km de pistes.

Villard-de-Lans, la station familiale la plus grande du Vercors

… et aussi la plus polyvalente. Station phare du prodigieux Vercors, dans l’Isère, Villard-de-Lans offre ses grandes pentes et ses espaces forestiers aux skieurs alpins, aux fondeurs et aux marcheurs en raquettes à neige. Côté ski « tout schuss », le domaine de Villard-de-Lans/Corrençon-en-Vercors dispose de 125 km de larges pistes, tracées en pentes douces ou vallonnées, en forêt ou avec vues panoramiques. Idéales pour le ski en famille. Côté raquettes et ski nordique, le Vercors offre son immense plateau et ses 122 km de pistes, propices aux balades oxygénées en tribu ou avec les enfants.

La Grave, la station la plus « haute-montagne » des Alpes du Sud

Un décor époustouflant et une descente hors-piste mythique. Ainsi se présente La Grave, station-alpinisme plantée au pied des Ecrins, deuxième massif le plus haut des Alpes. La Grave, c’est d’abord un nom, celui de La Meije, sommet hors pair dominant la station de ses 3 983 m. C’est aussi cette descente iconique, les Vallons de la Meije, près de 2 000 m de dénivelé en poudreuse réservée aux skieurs aguerris. On y accède par un téléphérique hissant de 1 500 à 3 200 m d’altitude. La Grave, enfin, c’est la station de ski du Chazelet et ses 6 km de pistes « famille ». Une expérience unique.

Courchevel, la station la plus glamour de Savoie

Avec six stations en une, Courchevel, dans le massif de la Vanoise, est l’une des stations de ski des Alpes les plus abouties. D’autant que l’un de ses « étages », Courchevel 1850, est le plus bling-bling des Alpes françaises. Que serait en effet la station sans sa clientèle internationale, notamment russe ? – moins nombreuse ces derniers mois, il faut l’avouer… Mais l’image ne doit pas tromper. Car la taille du domaine skiable connecté de Courchevel, Les 3 Vallées, en fait, avec 600 km de pistes, le plus grand du monde ! 180 pistes vertes-bleues et 140 rouges-noires ouvrent le domaine à tous les skieurs.

Saint-Véran, la station-village la plus haute de France

Voilà un séjour hivernal qui ne laissera pas indifférent. A 2 040 m d’altitude, la plus haute commune de France se double d’un domaine skiable grimpant jusqu’à 2 830 m, ouvrant la vue sur l’Italie voisine depuis le sommet des pistes. Ici, ce n’est pas le nombre de km qui compte (« seulement » 36 km de pistes vertes à noires) mais la qualité rare du décor. L’air pur du Queyras, territoire des Hautes-Alpes protégé par un parc naturel régional, l’authenticité absolue des maisons à étages et balcons de bois (les fustes) de Saint-Véran, l’enneigement exceptionnel… la station de ski de Saint-Véran est exclusif !

Montgenèvre, la station franco-italienne la plus olympique

A la frontière italienne, la station des Hautes-Alpes n’a pas oublié qu’elle fut en 2006 la base arrière des JO d’hiver de Turin, avec des épreuves organisées dans les stations frontalières de Sestrière, Cesena, Sauze d’Oulx… Rien d’illogique à ce que son domaine skiable, La Voie Lactée (Via Lattea), la relie à cinq stations transalpines, formant le plus vaste espace de ski franco-Italien, avec 400 km de pistes. Un ski facilement accessible depuis Paris par la gare TGV d’Oulx, en Italie (4h40 depuis la capitale). Et en prime, l’enneigement est, parait-il, toujours au rendez-vous…

Sainte-Anne La Condamine, la station la plus secrète des Alpes du Sud

Chuuut… C’est une confidence que l’on n’échange qu’entre initiés, réservée au petit monde des spécialistes du ski intime et caché. A quelques kilomètres de Barcelonnette, dans la vallée de l’Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence), Sainte-Anne La Condamine (1 830 m) est une station « tout soleil » aux pistes tracées dans un cadre naturel inviolé, au cœur d’un grand espace coupé du monde. Avec son enneigement réputé hors norme et sa petite capacité d’hébergement dans des chalets de charme, Sainte-Anne mérite le titre de meilleure station à taille humaine « privative » des Alpes du Sud.

La Clusaz, la station au plus grand charme du massif des Aravis

Amoureux de montagnes authentiques et de traditions, cap sur cette station de ski fétiche de Haute-Savoie, posée au pied de la chaine des Aravis. A 1 040 m d’altitude et à 30 mn de route d’Annecy, La Clusaz conserve une âme agropastorale, symbolisée par les fermes d’élevage bovin pour la fabrication du célèbre reblochon. Pourvue d’hôtels et de résidences cocooning de grande qualité, ainsi que de restaurants-chalets gastronomiques, elle déploie un large domaine skiable grimpant jusqu’au col de Balme, à 2 477 m d’altitude. Au total, 85 pistes pour 125 km de ski familial, ludique ou engagé.

Megève, la station la plus huppée

Révélée dans l’entre deux-guerres par la baronne de Rothschild, la station des Alpes du Nord Megève surfe sur les codes d’un luxe assumé. L’étiquette est illustrée par les boutiques chics du village (Hermès, Lacoste…) et les hôtels de standing (Maisons Sibuet, Four Seasons, Soleil d’Or…). Avec ses restaurants étoilés, Megève maintient son niveau sans oublier sa vocation agricole, avec des fermes d’élevage réparties dans les hameaux pour la production de lait et de fromage. Pour le ski, tout est bien ordonné : le domaine Evasion Mont-Blanc propose 450 km de pistes sur quatre massifs, avec vue sur le Toit de l’Europe.

Saint-François-Longchamp, la station la plus conviviale de Maurienne

De longue date, Saint-François-Longchamp est aimée des familles. Première station à l’entrée de la vallée de la Maurienne, elle conjugue domaine skiable accessible (165 km de pistes sur le Grand Domaine), espace nordique oxygénant (le Grand Coin, en forêt) et loisirs stimulants (dont le Centre de Balnéothérapie). Avec près de 12 000 lits et son label Famille Plus, cette (fausse) petite station est un mix équilibré entre pratique sportive, détente et contemplation, avec ses paysages sur la Maurienne et le massif de Belledonne. En prime, son domaine skiable est connecté à la station de Valmorel, en Tarentaise.

Les Karellis, la station la plus sociale

Modèle original de développement architectural et économique, la station de ski Les Karellis est née dans les années 1975 autour d’un projet de station sociale, centré autour du tourisme associatif. Si près de 50 ans après, le style a un peu vieilli, les fondements sont restés, avec le concept « ski aux pieds » et les acteurs toujours présents du tourisme dit « accessible » (Azureva, Villages-Clubs du Soleil, Odesia Vacances…). Autre particularité, 70% du domaine de cette station de la Maurienne, en Savoie, est situé au dessus de 2 000 m, promettant un enneigement supérieur à la moyenne. Le tout à 2h de Lyon.

La Rosière, la station au plus grand domaine franco-italien des Alpes du Nord

L’ouverture d’un Club Med en 2021 a braqué les projecteurs sur cette station des Alpes du nord. Avec 475 chambres, l’opérateur a vu grand et misé sur cette station conviviale, aux paysages ouverts et dotée d’un domaine skiable transfrontalier, le seul de Savoie connecté avec l’Italie. L’Espace San Bernardo est en effet relié à la station de La Thuile, en Val d’Aoste. Soit 150 km de pistes réputées très enneigées, pour tous niveaux, ouvrant la vue sur les sommets du Mont-Blanc, du Mont-Pourri, de l’Aiguille Rouge… Et un séjour à La Rosière est aussi l’occasion de goûter aux saveurs de la cuisine italienne !

Val d’Isère, la station la plus sportive

Elle est réputée offrir un ski de très haut niveau. Avec ses pistes engagées, telle la mythique descente de la Face de Bellevarde, une « noire » de près de 1 000 m de dénivelé dépassant parfois les 60% d’inclinaison, Val d’Isère, dans la Haute-Tarentaise, cumule les superlatifs. Accueil des grandes compétitions internationales de ski, hôtellerie haut de gamme irréprochable, tables gastronomiques de cuisine française ou exotique de renom... la station joue depuis toujours dans la cour des grandes. Son domaine skiable, l’Espace Killy est relié à Tignes et offre plus de 300 km de ski ultime.

Isola 2000, la station la plus méditerranéenne

Dans les Alpes-Maritimes, près de la frontière italienne, Isola 2000 est l’une des rares stations françaises où l’on peut skier le matin et s’étendre sur une plage de la Méditerranée l’après-midi – mais plutôt en fin de saison, en avril ! A moins de 2h de route de Nice, cette station azuréenne « tout soleil » offre, à 2 000 m d’altitude, 45 pistes dégagées et un microclimat mêlant douceur et enneigement. Au niveau des activités, la station se distingue par son éclectisme : ski de randonnée, motoneige, chiens de traineau, ferme d’altitude et circuit de conduite sur glace sont au menu.

Val Thorens, la station la plus haute des Alpes

C’est en effet la plus haute station alpine, pas seulement de France mais de toute l’Europe. Voilà de quoi lui garantir un enneigement durant encore quelques années, en dépit du réchauffement climatique. A 2 300 m d’altitude, cette station intégrée de la Tarentaise, en Savoie, dispose de 150 km de pistes de ski alpin et beaucoup plus si l’on prend en compte le Domaine des Trois Vallées, plus grand espace de ski au monde avec ses 600 km de pistes, auquel elle est reliée. Val Thorens brille aussi par la qualité de son hôtellerie et de sa gastronomie, avec Les Explorateurs, son restaurant étoilé.

Thollon-les-Mémises, la station avec la meilleure vue lac

Existe-t-il dans les Alpes une petite station où le panorama plonge directement dans un lac ? Oui, c’est Thollon-les-Mémises et si ce n’est pas une grande station - elle dispose toutefois de 50 km de pistes – elle offre le meilleur observatoire d’hiver sur le lac Léman. A moins de 10 km en voiture du rivage, cette petite station de Haute-Savoie embrasse un panorama géant portant jusqu’aux rives suisses. Sa faible altitude (village à 1 000 m ; haut des pistes à 1 600 m) ne lui garantit pas toujours un enneigement exceptionnel mais la promesse, a minima, d’une escapade de plein air en cinémascope.

Pralognan-la-Vanoise, la station la plus « parc national » des Alpes

Au cœur du Parc national de la Vanoise, 535 km² de cœur de parc étendu entre la Maurienne et la Tarentaise, culminant à plus de 3 800 m d’altitude, Pralognan est une station des Alpes du Nord de pleine « nature » où il n’est pas rare de croiser aux abords des pistes quelques animaux… Village-station ouvert à toutes les activités (ski alpin, de randonnée, balades en raquettes…), parfaitement équipé en hébergements, Pralognan-la-Vanoise s’est construit une image de station familiale conviviale, dotée d’un joli patrimoine montagnard et de traditions d’alpages bien ancrées (élevage, fromage, artisanat du bois…).

Les Arcs, la station de ski la plus « archi »

Des Arcs 1600 aux Arcs 2000, les promoteurs de cette station de la Tarentaise, en Savoie, ont toujours mis l’architecture au premier plan. Inspirée des réflexions de Le Corbusier et par le travail de l’architecte Charlotte Pierrand, Les Arcs a fédéré un écosystème qui a toujours imaginé la station comme un « objet » moderne. Laboratoire intégré au décor, les Arcs 1600 sera utilisé pour concevoir les autres étages de la station : « balcon » aux Arcs 1800, village aux Arcs 1950, fortin aux Arcs 2000. Le tout avec l’immense domaine de Paradiski sous les pieds et ses 425 km de pistes !

Grand Tourmalet, la station de ski la plus grande

Au pied du Pic du Midi de Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, les deux domaines skiables de Barèges et de La Mongie forment la plus grande station de ski des Pyrénées françaises : Grand Tourmalet. Avec un total de 100 km de pistes, les stations, séparées par le col du Tourmalet (2 115 m d’altitude), sont connectées entre elles grâce à des remontées mécaniques. Elles combinent le charme villageois et thermal de Barèges au modernisme de La Mongie et de ses immeubles résidentiels.

Peyragudes, la station de ski familiale par excellence

A cheval entre les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne, Peyragudes s’affiche comme la station de ski la plus familiale des Pyrénées françaises. Ses 51 pistes de ski étendues sur 60 km, l’étagement de celles-ci entre 1 600 m et 2 400 m, son exposition est-ouest ensoleillée, sa piste de luge et ses « nouvelles glisses » (snowpark, snowtubing, speed-riding…) l’on rendue incontournable pour les adultes, les enfants et les tribus. A 2h de Toulouse, Peyragudes cumule tous les services d’une station moderne.

Font-Romeu, la station de ski la plus ensoleillée de France

Font-Romeu Pyrénées 2000 est la station phare de Cerdagne, plateau d’altitude situé dans les Pyrénées-Orientales. Sa position méditerranéenne, à 1 800 m d’altitude, lui vaut d’être la station de ski la plus ensoleillée des Pyrénées françaises, avec 3 000 h de soleil par an. Côté ski, elle offre un parfait combiné entre les 230 km de pistes de ski alpin et les 100 km de ski nordique. Avantage supplémentaire : c’est une station pour vrais sportifs. Elle possède une grande patinoire, une piscine couverte et même un stade d’athlétisme.

Cauterets, la station de ski et village thermal

Dans des paysages splendides en bordure du Parc national des Pyrénées (et ses lacs superbes), Cauterets allie le plaisir de la pratique du ski alpin et nordique à celui du thermalisme. Le style un peu désuet de la station lui confère un charme illustré par une architecture monumentale, comme les thermes, l’ancien casino ou la gare ferroviaire. Côté ski, Cauterets propose deux espaces : le domaine du Cirque du Lys, accessible en télécabine et culminant à 2 400 m, et le domaine du Pont d’Espagne, dédié au ski nordique.

Saint-Lary-Soulan, station thermale et familiale

Bourg de vallée animé et station de ski réputée, Saint-Lary-Soulan est l’archétype de la station de ski familiale. L’architecture agressive de son cœur battant, le Pla d’Adet, est compensée par un domaine skiable de plus de 100 km de pistes, étendu sur trois secteurs : le Pla d’Adet ; Espiaube ; Vallon du Portet. Le premier est destiné aux familles, avec écoles de ski et pistes de luge. Le second possède de belles pistes forestières. Le troisième, à 2 400 m d’altitude, est ultra scénique. Les touristes se retrouvent aussi au village pour profiter du parc thermal Sensoria.

Piau-Engaly, la plus haute station de ski des Pyrénées françaises

A 1 850 m d’altitude, c’est la plus haute station de ski pyrénéenne mais aussi la plus… intrigante. Bâtie dans les années 1980, cette station déployée dans un amphithéâtre de hautes montagnes minérales culminants à plus de 3 000 m, à deux pas de la frontière de l’Espagne, présente une architecture inédite constituée « d’anneaux résidentiels ». Ces bâtiments circulaires se trouvent au pied d’un domaine skiable de 105 ha offrant plus de 800 m de dénivelé, dans un décor très sauvage. Une expérience singulière à vivre au cœur des Pyrénées.

Ax 3 Domaines, la station de ski la plus proche de l’Andorre

C’est la station phare des Pyrénées ariégeoises. A deux pas de l’Espagne et de l’Andorre, cette station de ski au grand air cumule plusieurs atouts : la présence d’une petite ville thermale à ses pieds, animée et fréquentée par les touristes se rendant notamment en Andorre ; des vues panoramiques sublimes sur les paysages de montagnes ; un domaine skiable de 80 km (37 pistes) réparti sur trois secteurs répondant à toutes les attentes de glisse ; un dénivelé de 1 000 m, entre 1 400 m et 2 400 m d’altitude, garantissant toutes les conditions de neige.

Luz-Ardiden, la station de ski familiale du cœur des Pyrénées

Station de ski centrale des Hautes-Pyrénées, Luz-Ardiden est à classer dans la catégorie des domaines familiaux. Sa particularité est d’être structurée en trois versants d’expositions différentes : Aulian, Cloze et Béderet. Au total, 60 km de pistes, une zone débutante, un snowpark et un point haut juché à 2 500 m d’altitude. Dans ce territoire dédié à la détente, niché au dessus du village de Luz-Saint-Sauveur, il existe enfin une pépite : une descente free ride de 1 250 m de dénivelé, sauvage et panoramique, la Bernazaou.

Val Louron, la station la plus imprégnée de culture pyrénéenne

Située entre Saint-Lary-Soulan et Peyragudes, dans les Hautes-Pyrénées, Val Louron est au cœur d’une vallée préservée scandée de villages authentiques, labellisés « Grand Site d’Occitanie ». Surplombant les vallées d’Aure et du Louron, la station a fondé sa notoriété sur l’accueil des skieurs novices, avec des pistes faciles tracées au milieu des conifères. Dans un cadre préservé, d’autres pistes panoramiques s’offrent aux skieurs confirmés alors que les restaurants locaux sont réputés pour proposer une vraie cuisine gastronomique pyrénéenne.

Luchon Superbagnères, la station de ski historique

Station de ski historique de la Haute-Garonne, Luchon Superbagnères se trouve au sud de Bagnères-de-Luchon, une ville-jardin et thermale qui conjugue animations, loisirs, sports et remise en forme. L’hiver, l’entrain de la « Reine des Pyrénées » se transporte dans la station de ski, reliée à la ville par une télécabine en moins de dix minutes. Là haut, le domaine skiable totalise 32 km de pistes et propose du ski alpin paisible sur les pentes ensoleillées de Techous et du Lac, et du ski plus engagé sur les pentes du Cicéré. Le tout environné de sommets à plus de 3 000 m.

Sillans-la-Cascade (Sigean) 

À quelques encablures au sud des gorges du Verdon existe un autre paradis naturel aux eaux turquoise. Il trouve sa source près du village de Sillans, là où jaillit le cours de la Bresque, petite rivière au parcours semé d'embuches et aux rives foisonnantes de verdure. Une chute de près de 44 mètres y fait naître une cascade impressionnante, qui attire chaque année de nombreux visiteurs. Si la baignade est interdite dans le bassin principal, à cause du risque de chutes de pierre, elle est en revanche autorisée ailleurs le long de la rivière. D'autres cascades de tailles plus modestes y offrent mille petits spots de charme, où il fait bon pique-niquer, surtout à la mi-saison, quand le site est moins fréquenté. 

Les chutes du Caramy (Carcès) 

Au départ de Carcès, une très agréable balade permet de découvrir les puissantes chutes du Caramy, un ensemble de deux cascades, d’environ 7 mètres chacune. La baignade est interdite, mais la boucle qui permet de découvrir le site offre d’autres perspectives réjouissantes, dont la découverte de deux charmantes chapelles du XI^e siècle, la chapelle Sainte Jaume et Notre Dame de Carami, situées sur un tronçon du chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Après les chutes, le sentier permet également de rejoindre le lac de Saint-Suzanne (communément appelé lac de Carcès), paradis de la pêche.

La chute du du Grand Baou (le Val) 

La très jolie cascade du Grand Baou se trouver sur un terrain privé. Le propriétaire des lieux, Mr. Guigues, laisse cependant volontiers les visiteurs en profiter et s’y baigner, moyennant une contribution de 1€ (2€ avec un pique-nique), pour l’entretien les lieux. Le bivouac est également possible, sur autorisation. Une petite guinguette a été installée à proximité de la cascade.

Vallon des Carmes (Barjols) 

Le site du Vallon des Carmes, à proximité du village de Barjols, offre un cadre naturel remarquable, où se déclinent le long du cours du Fauvery, une série de grandes et de petites cascades autour desquelles ont été aménagés des sentiers balisés. La baignade y est autorisée, mais attention, l’eau reste fraiche, même en été ! Plusieurs grottes et vestiges révèlent un patrimoine historique inédit, celui du couvent troglodyte des Carmes, occupé au XVII^e siècle. 

Sur le papier, avec à peine 130 mètres d’altitude maximale, le GR21 n’a pas de quoi effrayer un randonneur chevronné. Mais sur les 190 kilomètres qui s’étirent du Havre au Tréport, le dénivelé cumulé dépasse les 3 000 mètres ! Pour venir à bout du GR, il faut huit à neuf jours de marche qu’il est possible de fractionner. Dans ce cas, nous vous suggérons un périple de deux jours débutant à Saint-Pierre-en-Port et se terminant en apothéose à Étretat.

1^er jour : de Saint-Pierre-en-Port à Fécamp

Saint-Pierre-en-Port marque le début de l’itinéraire. Route champêtre délicatement fleurie, le premier tronçon de notre itinéraire s’avère riche en décors aussi variés que splendides. Puis il faut quitter à regret cette belle valleuse accessible en voiture. La plage de galets est encadrée par deux pans de falaises encore coiffés de bois qui se maintiennent en équilibre au-dessus de la mer. Les premiers kilomètres donnent le ton. Le sentier en sous-bois se dresse brutalement et ne retrouve la pleine lumière qu’au sommet du plateau, où une longue portion s’engage à travers les champs de lin. La Seine-Maritime cultive le plus gros des 95 000 tonnes de lin cultivées en France, premier pays producteur !

Au terme de ce grand bout droit, la valleuse d’Életot se profile. Une échancrure s’ouvre dans la falaise mais il s’agit d’une valleuse perchée. L’accès à la mer est devenu très périlleux car l’escalier de béton est aujourd’hui fragilisé. Frustration ? Non, car la valleuse boisée est classée Espace naturel sensible. C’est un excellent belvédère pour observer la faune et, surtout, le ballet aérien des goélands, fulmars et faucons pèlerins. Pour sortir de la valleuse, il suffirait de gravir le flanc opposé. Mais le balisage file à gauche pour suivre une route champêtre qui remonte en pente douce. Passé Senneville-sur-Fécamp, la route se poursuit le long de la D79. Les éoliennes du cap Fagnet nous guident alors vers le sémaphore. Du haut de ses 105 mètres, point culminant de la Côte d’Albâtre, le panorama s’ouvre à perte de vue sur l’enfilade des falaises blanches.

En bas, la ville de Fécamp prend ses aises dans une large cuvette. La première étape se termine en dévalant la sente aux Matelots qui débouche directement sur le quai Maupassant. Une formalité qui laisse tout loisir pour flâner dans la ville ou visiter le musée des Pêcheries. Ouvert en 2017, cette ancienne sécherie de morue, surmontée d’une vigie panoramique contemporaine, regroupe les collections des anciens musées municipaux. 

2^e jour : de Fécamp à Étretat

Deuxième jour de marche après une nuit à Fécamp. Rien ne pousse à précipiter le départ si ce n’est la promesse des 17 kilomètres à venir qui s’annoncent spectaculaires. Dernier coup d’œil sur les jetées et le quai Bérigny. On avance vers l’ouest par le boulevard Albert-I^er sur le front de mer. Le balisage reprend tout au bout, en passant dans le camping, où l’on salue les vacanciers à l’heure du café-croissant pour remonter le chemin de la Corniche. À nouveau, l’horizon marin s’éloigne. Le sentier pénètre dans les cultures, puis frôle Criquebeuf-en-Caux. Enfin, le tracé réduit l’écart pour revenir au plus près du littoral à Yport. Belle plage animée avec ses buvettes et ses caïques remontés sur les galets. Vaucottes est la prochaine valleuse à découvrir. À Vattetot-sur-Mer, la valleuse d’Étigues creuse une brèche étroite dans le vallon pour déboucher sur la plage. De là, on ne quittera plus le haut de la falaise. L’aiguille de Belval annonce le spectacle à venir. Isolée en mer, cette lame de calcaire de plus de 30 mètres de haut est le vestige d’une ancienne arche effondrée, comme celles d’Étretat.

Il est enfin là, devant nous, ce paysage iconique. Au-dessus de la porte d’Amont, on embrasse du regard la merveille des merveilles. Une cathédrale géologique ! Le paysage que nous observons, avec ses falaises au-dessus de la mer, s’est stabilisé pendant la dernière glaciation. La Manche était alors une vaste steppe peuplée d’herbivores sauvages, de mammouths, tarpans, rhinocéros laineux, bisons... On pouvait rejoindre l’Angleterre à pied. Le réchauffement climatique qui s’est enclenché il y a 12 000 ans a conduit à une élévation des océans de plusieurs dizaines de mètres. Et le résultat est sous nos yeux ! Le long de la plage, le Perrey se prolonge jusqu’au flanc opposé.

Malgré la fatigue, la dernière montée est avalée au pas de course, poussé par l’adrénaline. Les voilà : le trou à l’Homme, la chambre des Demoiselles, la porte d’Aval et, bien sûr, ce cône de 70 mètres qui inspira à Maurice Leblanc son roman L’Aiguille creuse (aventure d’Arsène Lupin publiée en 1909). Puis, en longeant le golfe, la Manneporte et la pointe de la Courtine, terme de l’itinéraire. Étourdis par l’effort ou la puissance titanesque du panorama, nos souvenirs se mêlent dans un tourbillon d’évocations. Étretat, c’est d’abord le génie de la nature, mais aussi celui des impressionnistes, d’Alphonse Karr, de Flaubert, de Maupassant... Et, depuis peu, celui de Netflix, avec Omar Sy, nouvel avatar lupinien !