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Par Frawsy le 12 Juin 2015 à 03:14
Martin-pêcheur à ventre roux
Le Martin-pêcheur à ventre roux (Megaceryle torquata) est une des deux espèces du genre Megaceryle vivant en Amérique : sud du Texas, Amériques Centrale et du Sud jusqu’en Terre de Feu.Taille : 38 à 42 cm - Envergure : 64 cm
Dimorphisme sexuel• Adulte mâle :
Dessus et ailes gris-bleu sombre, rectrices externes et primaires plus sombres, quelques points blancs sur le bas du dos, la queue et les ailes. Collier blanc autour du cou.
Chez le mâle, le dessous (poitrine, ventre et sous-alaires) est entièrement roux avec les sous-caudales blanches.
Tête gris-bleu un peu plus sombre que le dessus avec huppe érectile, une petite tache blanche en avant de l'œil.
Bec très fort et long, gris-vert plus sombre à la pointe. Pattes sombres.• Adulte femelle :
Plumage identique à celui du mâle mais avec une large bande gris-bleue sur la poitrine.À ne pas confondre avec :
• Le martin-pêcheur d'Amérique (Megaceryle alcyon) plus fréquent et nettement plus petit.
Le martin-pêcheur sédentaire se reconnaît de plus à son ventre entièrement roux et à son bec très fort.• Rives des cours d'eau douce, plutôt à l'intérieur des terres, torrents en moyenne altitude et en forêt humide. • Sédentaire. Assez commun en Dominique et rare en Guadeloupe et en Martinique. • R. Pinchon, en 1976, le considérait déjà comme rare et localisé aux cours d'eau du massif des pitons du Carbet • Actif le jour, plutôt solitaire en dehors de la période de reproduction. • Se nourrit de poisson qu'il guette à partir d'un perchoir végétal, parfois assez haut, et qu'il capture en plongeant. Parfois aussi insectes aquatiques et batraciens. • Le nom créole Cra-cra vient de son cri. • Niche dans un terrier creusé dans un talus escarpé et meuble au bord des rivières. • Les œufs blancs (3) sont pondus dans la chambre terminale à même le sol. Ils sont couvés en alternance par les 2 parents qui s'occupent de même de l'élevage des petits. 10/11/08 - De Vincent :
"La dernière mention documentée d'une obs de M-P à ventre roux a été faite en 1996 le long de la Capot (Lorrain), en altitude je crois. Pour cette espèce, la sous-espèce est endémique à la Martinique, Guadeloupe et Dominique. Très rare en Martinique (voir disparue), rare en Guadeloupe (1 nid a été découvert il y a 2-3 ans), et fréquent en Dominique (j'en ai vus 3 là-bas en 2 jours)".
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Par Frawsy le 12 Juin 2015 à 03:09
Spatule rosée
La spatule rosée (Platalea ajaja quelquefois classée dans le genre monotypique Ajaja) est une espèce d'oiseau aquatique de la famille des Threskiornithidae. Il se reproduit surtout en Amérique du Sud, dans les Antilles et sur les côtes du golfe du Mexique aux États-Unis.
Elle niche dans les arbres de la mangrove où elle a des couvées de 2 à 5 œufs.
Cette espèce est très facilement reconnaissable. Elle mesure 80 centimètres de haut avec une envergure de 1,2 mètre. C'est un échassier aux longues pattes, au long cou avec un long bec en forme de spatule. Les adultes ont une tête grise dénudée, le cou, la poitrine et le dos sont blancs, le reste du plumage étant d'un rose foncé. Le bec est plat et gris.
Les deux sexes sont semblables mais les jeunes ont les plumes de la tête blanches et le rose du plumage est beaucoup plus clair. Le bec est jaunâtre ou rosâtre. À la différence des hérons, ils volent avec le cou en extension. En 2006, on a retrouvé un oiseau bagué vieux de 16 ans, c'est le plus vieil oiseau de l'espèce connu.
L'espèce se nourrit dans les eaux peu profondes de poissons, de grenouilles et d'autres animaux aquatiques. Il se nourrit en marchant dans l'eau, souvent en groupes, et en faisant aller son bec dans l'eau, de gauche à droite et vice-versa. Cette technique lui permet de trouver sa nourriture dans l'eau sombre et vaseuse (à force d'y piétiner..) grâce à un outil secret : son bec est en effet tactile ! Grâce à ce stratagème ingénieux, la spatule rosé traque des petits poissons, des amphibiens ou de gros insectes aquatiques qui constituent l'essentiel de son alimentation.
Une spatule rosée prenant son envol
Jeune
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Par Frawsy le 11 Juin 2015 à 04:10
Macareux moine
Le Macareux moine (Fratercula arctica), également dit « perroquet de mer », est une espèce d'oiseau marin pélagique nord-atlantique qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction qui le contraint à rejoindre la terre ferme où il niche sur les pentes enherbées, les îles ou sur des falaises (insulaires ou continentales).
Le nom scientifique de l'espèce, Fratercula arctica, signifie « petit frère de l'Arctique » en latin ; la mention petit frère (ainsi que sa dénomination moine) est sûrement à rapprocher de son plumage[réf. nécessaire].
Il est le symbole de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
Morphologie
Cet oiseau marin, de la taille d'un pigeon, est facile à identifier par sa silhouette arrondie, sa marche en position verticale et ses vives couleurs (chez l'adulte et le jeune à partir de 3 ans).
Plumage
En période nuptiale, le dos, le cou, la nuque, la raie sommitale et les ailes sont entièrement noirs, contrastant avec le plumage blanc pur du ventre, des joues, du dessus des yeux et des lores. Les pattes palmées sont dégagées et bien visibles, de couleur orange.
Hors période nuptiale, la face est plus foncée, devenant noirâtre et les côtés grisâtre clair. L'abdomen est gris aussi. Les pattes et les doigts deviennent jaune pâle. Le plumage du reste du corps est le même toute l'année.
Tête
L'œil est cerclé de rouge et souligné par un fin sourcil noir se prolongeant vers l'arrière.
Le bec est la partie la plus remarquable : grossièrement triangulaire et volumineux, légèrement crochu, il est formé de couches cornées successives, pointe rouge, base bleu foncé entourée de jaune. Hors période nuptiale, il est sombre et plus petit car il perd les plaques ornementales.
L'apparition d'une coloration plus vive sur le bec et sur les pattes marque le début de la saison des amours.
Le plumage et les couleurs sont si différents en période nuptiale et en période internuptiale que l’on croyait autrefois qu’il s’agissait de deux espèces distinctes1.
Dimorphisme sexuel
Cette espèce ne présente pas de dimorphisme sexuel.
Poussin
D'abord couvert d'un duvet brun-noir les trois premières semaines, il se couvre de plumes à un mois. Son bec est plus long et foncé.
Le juvénile du premier hiver, encore plus petit que l'adulte, prend son plumage final, mais en plus terne. Son bec reste sombre, long et pointu, et ses pattes roses.
Afin de protéger le poussin du vent, les parents creusent avec leurs pattes et leur bec des terriers dans l'herbe du haut des falaises, parfois jusqu'à 3 mètres de profondeur.
Répartition géographique
Cette espèce ne vit qu'en Atlantique nord. C'est la seule espèce de macareux présente en Atlantique, les trois autres ne vivant que dans le Pacifique. Son aire de répartition était probablement plus importante à la préhistoire ; il ne se reproduit aujourd'hui que localement sur les côtes isolées d'Europe du nord, de l'Islande et de la partie orientale de l'Amérique du Nord.
En Amérique du Nord, il niche du Canada (entre autres, près des Îles de la Madeleine sur les rochers aux Oiseaux) au Maine. En Europe, c'est en Islande que les plus grandes colonies sont présentes (2 à 3 millions de couples), avec d'autres populations plus réduites en Irlande, en Écosse, aux Shetland, en Scandinavie et en Bretagne.
Comportement
Cet oiseau peu farouche et curieux, très grégaire en période de nidification, marche et sautille d'une manière souvent jugée comique et malhabile, en dodelinant de la tête. Il vole très mal, mais est un excellent nageur, capable de longues apnées. Bien protégé du froid par une bonne couche de graisse, il est particulièrement adapté à la pêche sous-marine, qu'il pratique habilement souvent à plus de 15 mètres sous la surface par petits groupe de deux ou trois oiseaux.
Comme les pingouins, il nage vivement, voire acrobatiquement en utilisant ses courtes ailes et en s'aidant de ses pattes palmées et de sa queue. Il avale directement ses proies en nageant, sauf quand il nourrit son poussin. Il les conserve alors et les transporte (jusqu'à une trentaine ; coincées transversalement dans son bec, d'une manière caractéristique ; entre la langue et sa mandibule supérieure) au fur et à mesure qu'il les pêche sous l'eau. Quand ils les apportent aux poussins, les adultes sont parfois poursuivis par des goélands ou des labbes qui cherchent à leur voler cette nourriture. Ils s'échappent si nécessaire en plongeant dans l'eau.
En mer, le macareux dort en se laissant flotter, le bec sous l'aile.
Reproduction
Lors de la parade nuptiale, le bec s'orne de couches cornées vivement colorées. Les couples se forment alors. Les partenaires se touchent le bec frontalement. Le mâle excité pousse la femelle qui rejoint l'eau où l'accouplement se passe. Les couples monogames sont fidèles durant la saison de reproduction. Le macareux creuse à l'aide de son puissant bec et de ses pattes de profonds terrier (1 à 2 m de long) où il construit et protège son nid.
L'espérance de vie théorique d'un macareux moine est d'environ 25 ans mais, comme la plupart des espèces à longue durée de vie, il se reproduit peu : il ne pond qu'un seul œuf par an, posé à même la terre au fond du terrier, de fin avril à mai.
L'œuf est couvé durant 40 à 43 jours. Le poussin mange des poissons entiers apportés par les parents qui les lui présentent pendus et alignés de chaque côté du bec, ceci durant 6 semaines où les parents ne s'alimentent plus ou presque plus.
Le jeune oiseau doit ensuite jeûner une huitaine de jours, ses parents effectuant alors leur mue et ne pouvant provisoirement plus voler, car ayant perdu leurs rémiges. Affamés, les petits sortent alors du nid, toujours au crépuscule et s'élancent maladroitement du haut de la falaise en agitant leurs petites ailes. C'est un moment où ils sont particulièrement vulnérables, car non protégés par les parents, exposés à la prédation et attirés par les sources de lumière les plus proches s'il y en a.
Longévité
Il vit environ 25 ans, le record étant de 36 ans pour un macareux écossais.
Menaces, et histoire de la protection du macareux moine
Le poussin est particulièrement vulnérable au phénomène dit de pollution lumineuse. Au premier envol du nid, il s'oriente vers les lumières les plus proches au lieu de gagner la mer où il doit apprendre à se nourrir seul. C'est pourquoi les macareux ne survivent aujourd'hui que sur des îles ou lieux isolés (où on leur a également dans le passé donné la chasse ou pillé leurs pontes).
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Par Frawsy le 11 Juin 2015 à 04:06
Chouette effraie, Tyto alba •
Effraie des clochers
L'Effraie des clochers (Tyto alba) est un rapace nocturne aussi couramment appelée chouette effraie ou dame blanche. L'espèce peuple tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de Strigiformes la plus répandue au monde (Konig, 1999).
Description
La Chouette effraie est de la taille d'une corneille à peu près (34 à 39 cm). Elle possède un masque facial blanc en forme de cœur. Le dessus du corps est gris cendré à brun jaune, richement pointillé et perlé de fines taches blanchâtres ourlées de noir. Le poitrail est blanchâtre à blanc roussâtre plus ou moins piqueté de brun foncé. Ses pattes sont longues couvertes de plumes blanches et munies de doigts puissants aux serres bien développées. Ses ailes sont longues et plutôt étroites. L'iris de l'œil est noir. Les sexes sont identiques. Son envergure va de 0,90 à 0,95 m et son poids est d'environ 415 g1. Il est possible d'en voir une pendant la journée même si cela se produit rarement.
. Son espérance de vie dépasse rarement 10 ans (en moyenne 8 ans2) avec cependant des records de 18 ans et 21 ans3.
Cri
Son cri est un « khrûh » ou « khraikh » rauque, strident et répétitif qu'on compare souvent au ronflement d'un dormeur, ponctué de sonorités aiguës. Il y a aussi un deuxième cri, le chant territorial du mâle, durant environ 2 secondes, qui fait un « chhhhhh »4. Elle chuinte.
Elle claque également très fort du bec lorsqu'elle se sent menacée.
Plumage
Bordée d'une frange souple et couverte d'un moelleux duvet, les plumes de l'effraie absorbent très bien les frottements de l'air et réduisent les turbulences. Son vol silencieux permet à la chasseresse de surprendre ses proies avant qu'elles ne s'enfuient ou se cachent.
Dormant le jour, elle est protégée par son plumage « camouflé ».
Comportement
Alimentation et chasse
La chouette effraie chasse la nuit dans des étendues cultivées ou des prairies. La forme de ses yeux permet de concentrer un maximum de lumière sur la rétine. Ainsi, la chouette effraie a besoin de cinquante fois moins d'éclairage que l'homme pour voir distinctement. Mais c'est surtout à l’ouïe qu'elle détecte ses proies. L'ouverture du méat acoustique externe est très dissymétrique d'un côté par rapport à l'autre ce qui augmente sensiblement la localisation des sons.
Son régime alimentaire se compose essentiellement de petits rongeurs (campagnols, mulots, souris) et musaraignes. Plus rarement elle capture des belettes ou des lapins, ainsi que des petits oiseaux, des chauves-souris, des amphibiens ou enfin de gros insectes. Un ornithologue, Uttendoerfer, a étudié le régime alimentaire de l'effraie, par l'analyse des pelotes de réjection. Il a ainsi constaté que, sur 77 602 vertébrés recensés, on trouvait 74 250 mammifères (113 chauves-souris, 195 taupes, 20 466 musaraignes, 9 belettes), dont 54 438 petits rongeurs (rats, souris, mulots et campagnols) et 8 lapins, 2414 oiseaux (1273 moineaux domestiques, 149 moineaux friquets, 95 hirondelles de fenêtre, 77 hirondelles de cheminée, 71 martinets noirs…), 936 batraciens, 1 poisson, 1 lézard, et au moins 587 insectes et 1 limace1. Les pelotes de réjection mesurent environ 45 mm sur 26 mm. Elles sont caractérisées par leur aspect noir, brillant, arrondies aux deux extrémités et lisse quand elles sont fraîches.
Reproduction
En général, la femelle pond de 4 à 13 œufs[réf. nécessaire] qui mesurent de 35 à 43 mm par 30 à 33 mm[réf. nécessaire]. Elle pond 2 fois par année, au printemps et en été. Lorsque la nourriture est très abondante, elle peut en pondre jusqu'à 15[réf. nécessaire], et une deuxième nichée peut se produire au cours de la même saison (et jusqu'à trois dans de rares cas ; Johnsgard, 1988 et Konig, 1999[réf. insuffisante]).
Les œufs sont pondus à même le sol et la femelle les couve de 30 à 32 jours[réf. nécessaire] pendant que le mâle chasse pour la nourrir. Les éclosions étant étalées sur une à deux semaines, la taille et le plumage des petits varient énormément. Les jeunes quittent le nid [réf. nécessaire] à 2 mois environ ; ils sont nourris par les deux parents. Chaque nuit, les deux parents tuent et transportent une quarantaine de petits mammifères et parfois de petits oiseaux pour se nourrir, eux et leurs petits. À la naissance les petits pèsent environ 15 g. La femelle les protège et les nourrit pendant presque un mois.
Répartition et habitat
Répartition
Elle a une répartition mondiale, excepté le nord est paléarctique (Russie). Elle est habituellement sédentaire, c’est-à-dire qu'elle demeure dans son aire de nidification (ou dans les alentours) toute l'année. On la trouve principalement dans les zones habitées, plus rarement dans les forêts. Et, elle reste en général fidèle à sa patrie durant l'hiver, mais lorsque la nourriture vient à manquer (effondrement de la population de rongeurs), on a déjà observé des migrations de petits groupes d'adultes qui peuvent alors entreprendre des déplacements importants en termes de distance.
Cette particularité qu'ont les effraies de se disperser dans toutes les directions après la nidification ou lors d'une longue période de disette fait que leurs mouvements migratoires ont lieu dans toutes les directions et se font parfois en altitude. Malheureusement, une effraie qui a élu domicile au-dessus de son aire de distribution habituelle ne tentera pas de redescendre en plaine ou en vallée à la saison froide, car une fois installée dans son nid, son habitus est sédentaire.
Ces chouettes effraies installées en altitude, ou celles situées en limite nord de leur aire de répartition, sont susceptibles de mourir en hiver. Une étude de 1997 a montré que contrairement à la chouette hulotte ou au hibou moyen-duc, la chouette effraie a des dépenses énergétiques très élevées en hiver, du fait de la piètre isolation thermique conférée par ses plumes (notamment au niveau des pattes), et de ses habitudes alimentaires davantage axées sur la recherche de rongeurs, proies moins accessibles par forte couverture neigeuse5.
Habitat
L'Effraie habite les grands milieux ouverts comme les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, des vergers. Elle peut utiliser des bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église pour y élever sa progéniture, mais elle chasse au-dessus des vastes champs avoisinants. Comme son nom l'indique, elle habite les clochers, mais aussi les combles des grands édifices, les greniers des fermes, les granges et les pigeonniers.
Après la saison de nidification, la majorité des jeunes se dispersent à moins de 20 km de leur lieu de naissance. Une fois que les jeunes effraies des clochers ont trouvé un site propice pour nicher, elles pourront y passer le reste de leur vie si la nourriture s'y trouve en quantité suffisante (Johnsgard, 1988, Konig, 1999 et Maslow, 1983[réf. insuffisante]).
Statut de conservation
L'Effraie des clochers a décliné depuis le XIXe siècle, mais plus spécialement ces trente dernières années. Le déclin est estimé à plus de 50 % en Angleterre et en Irlande. En France, la population d'effraie est en régression, notamment dans l'est. Selon la Ligue pour la protection des oiseaux, il resterait en France entre 20 000 et 50 000 couples6.
Répartition géographique
Distribution de la chouette effraie dans le monde.
Crâne de chouette effraie
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Par Frawsy le 10 Juin 2015 à 04:46
Busard Saint-Martin
Circus cyaneusBusard Saint-Martin (Circus cyaneus)
Classification (COI) Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Aves Ordre Accipitriformes Famille Accipitridae Genre Circus Répartition géographique
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Le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) est une espèce de rapaces diurnes appartenant à la famille des AccipitridaLe mâle a un plumage gris-bleu, les extrémités des ailes noires et le croupion blanc. La femelle est plus grande et ressemble aux juvéniles : le dessus est brun avec le croupion blanc et le dessous jaune-beige rayé de brun.
Il mesure 103 à 108 cm d'envergure pour une longueur de 47 cm. Le mâle pèse de 300 à 400 g, la femelle de 400 à 700 g.
Protection
Le Busard Saint-Martin bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne1. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.
Mâle adulte
Femelle adulte
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