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Par Frawsy le 10 Mai 2016 à 13:54
La face cachée du Pérou
Notre journaliste a eu un coup de foudre pour le Pérou et ses 2600 kilomètres de côtes désertiques longeant le Pacifique. Pour découvrir le pays au-delà du Machu Picchu.
Marie-Hélène Proulx
Plage Vichayito | Photo: Reproduction autorisée par l’Hôtel Aranwa
C’était comme regarder un documentaire à Canal D, mais à 6 000 kilomètres à vol d’oiseau de mon sofa, perchée dans la cabine de pilotage d’un bateau blanc naviguant au large de la ville de Los Órganos, dans le nord du Pérou. Sous mes yeux, des lions de mer avachis sur une plateforme pétrolière déglinguée, des albatros se disputant les plus belles prises, l’immense dos noir d’un rorqual à bosse surgissant des eaux, et puis, pour m’achever, une ligue de dauphins coursant avec notre yacht. J’aurais juré qu’ils riaient. De mon air ébaubi, peut-être?
Il y a longtemps que je ne m’étais sentie aussi intensément vivante. Au point d’écraser des larmes derrière mes verres fumés tandis que, dans un anglais mêlé d’espagnol, le truculent capitaine Gonzalo me rassurait quant à la stabilité de son 40 pieds, le Daring. La côte nord est réputée pour ses vagues puissantes, auxquelles se mesurent les surfers. Celles de Chicama, qualifiées de plus longues au monde, sont même protégées par une loi depuis peu, histoire qu’aucune action humaine ne modifie leurs rouleaux spectaculaires. N’empêche que, en bateau, il faut s’accrocher.
Photo: Jose Enrique Molina/Robert HardingJe ne m’étais jamais représenté le Pérou comme une destination balnéaire. Manifestement, je ne suis pas la seule: les étrangers se font rares sur la costa de 2 600 kilomètres bordée par le Pacifique. En fait, quatre touristes sur cinq ne mettent les pieds au pays que pour gravir les marches du Machu Picchu, au seuil de la jungle amazonienne. Pourtant, les paysages n’y ont rien à envier à la beauté de l’ancienne cité inca, quoique dans un tout autre genre: ici, la luxuriance cède la place au désert, d’une aridité extrême. Il serait d’ailleurs inhabité, n’étaient les rivières déboulant des Andes – elles créent dans leur sillage des oasis autour desquelles se sont érigées les zones urbaines. Dont Lima, la capitale.
Plages et mangroves
Je me suis d’abord concentrée sur la partie la plus nordique de la côte, limitrophe de l’Équateur. Une région où le soleil darde sans répit ses rayons, contrairement aux provinces du Sud, souvent embrumées durant l’hiver austral (de mai à octobre). On y accède aisément à partir de l’aéroport international Jorge-Chávez de Lima, d’où partent des bus et des avions desservant les principales villes du littoral.
Lima | Photo: R. Ian Lloyd/MasterfileJ’ai atterri à Piura, première cité fondée par les conquérants espagnols, il y a 500 ans. Tout autour, plantées dans le désert, de petites bourgades colorées où des artisans vendent bijoux en argent, chapeaux de paille toquilla, poteries, jouets et babioles. Des dizaines de chiens errants se promènent, reluquant les coins d’ombre et les restes de poulet grillé, tandis que les moto-taxis se faufilent hardiment entre les passants. Sans attendre ma permission, un vendeur pose sur ma tête un masseur capillaire aux branches d’acier pour que j’en constate les bienfaits.
La visite n’est pas désagréable, surtout lorsqu’on la couronne d’un petit pisco sour, cet heureux mariage d’une eau-de-vie, le pisco, de jus de lime, de sucre et de blanc d’œuf battu dont le Péruvien aime abuser. Mais ce sont les villages de pêcheurs et les stations balnéaires jalonnant le Pacifique qui valent vraiment le voyage – Máncora, Punta Sal et Cabo Blanco, par exemple, où Ernest Hemingway aurait achevé l’écriture du Vieil homme et la mer.
On y vient pour user ses gougounes sur des plages blondes, contempler le roc rougeâtre parsemé de quelques arbustes résilients, se baigner avec des tortues vertes ou faire des excusions en mer, comme celle qui m’a fait pleurer d’émerveillement. On souhaiterait avoir des yeux tout autour de la tête pour ne rien manquer, tant la vie marine est abondante et diversifiée. Les eaux péruviennes sont parmi les plus poissonneuses du globe grâce au courant froid de Humboldt, qui remonte de l’Antarctique.
Sanctuaire national des Mangroves de Tumbes |Photo: Eduardo Huelin/Alamy StockMon coup de cœur absolu: le Sanctuaire national des mangroves de Tumbes, à l’extrême nord du pays. Un labyrinthe de canaux d’eau salée peu profonds et boueux bordés de palétuviers, ces étranges arbres tropicaux auxquels les longues racines aériennes plantées dans la vase donnent des airs d’araignées.
Je m’y suis promenée à bord d’une chaloupe bringuebalante, à l’affût des singes hurleurs et de la centaine d’espèces d’oiseaux qui y nidifient. Aldo, notre guide, souhaitait qu’on s’accorde des instants pour «reprendre contact avec soi-même», en silence sous le dôme formé par les branchages. Mais la perspective de croiser des crocodiles anéantissait pour moi toute possibilité de méditation. Finalement, mon plus grand choc a été d’apercevoir un homme surgir de la vase, telle une créature de film fantastique. Il cherchait des crabes cachés dans les mangroves pour les vendre aux restos de la côte, nous a-t-il expliqué.
Photo: Stéphane Brazeau
Des dunes et encore des dunes
D’autres émotions fortes m’attendaient, cette fois à Paracas, dans la partie sud du littoral. Située à quatre heures de route de Lima, la région vaut qu’on s’y arrête. Notamment pour saluer la bande d’otaries aux îles Ballestas, et pour arpenter les paysages lunaires de l’exceptionnelle Réserve naturelle de Paracas, dont les falaises rouges escarpées dominant le rivage rappellent celles de l’Île-du-Prince-Édouard, les flamants roses en plus.
Mais ce sont les dunes, à quelques kilomètres de la côte, qui m’ont le plus impressionnée. J’ai encore le vertige en revoyant notre jeep dévaler à toute vitesse d’immenses montagnes de sable aux pentes inclinées à 90 degrés (j’exagère à peine). Les plus téméraires peuvent s’y risquer en dune buggy ou en planche à sable.
Après nous avoir démontré ses habiletés, notre chauffeur, un habitué du Dakar Challenge, s’est arrêté au sommet d’une dune à la tombée du jour, le temps que nous observions l’énorme boule orange couler dans l’océan. Et puis, magie: en bas de la dune suivante, un tapis d’Orient couvert de coussins nous attendait pour un pique-nique arrosé de champagne sous la Voie lactée.
Photo: Matthew Williams-Ellis/Robert HardingUne cuisine métissée
Ce n’est plus un secret pour personne: la cuisine andine est à se rouler par terre, même dans les plus modestes bouibouis. Sa singularité est le fruit d’une cohabitation de longue date entre Quechuas, Espagnols, Italiens, Africains, Japonais et Chinois. Ça donne des plats traditionnels aussi diversifiés que le lomo saltado (sauté de bœuf et de légumes), les tamales (pains de maïs fourrés servis avec du piment fort), le tiradito nikkei (sashimi), la causa (parmentier fait de purée de pommes de terre, d’avocats et de poulet ou de crevettes), ou le seco de cabrito (estouffade de chevreau).
Il n’y a qu’à voir les étalages des marchés pour saisir à quel point les Péruviens jouissent d’une terre et d’une mer fertiles. Au seul rayon des pommes de terre, on en dénombre 4300 variétés! Les fruits de l’Amazonie côtoient des espèces rares de tubercules, des poissons bizarres et une multitude de céréales cultivées depuis le temps des Incas.
L’équipe du restaurant Astrid y Gastón |Photo: Reproduction autorisée par le restaurant Astrid y GastónDe l’aveu même des gens du pays, les plaisirs de la table tournent ici à l’obsession: quand on n’est pas en train de manger, on parle de bouffe. C’est aussi l’objet d’une immense fierté nationale – à défaut d’avoir une bonne équipe de soccer, ironisent certains. Grâce à l’ascendant du chef Gastón Acurio, figure vénérée à travers le pays, des dizaines de milliers de jeunes Péruviens étudient maintenant la cuisine, et des gastrolâtres du monde entier font la file devant les bonnes adresses de Lima. Parmi elles, le Central et le Astrid y Gastón, où j’ai eu l’honneur de déguster un hallucinant repas de 30 services. Au moment de mon passage, Diego Muñoz était aux commandes de cette institution qui, sous son impulsion, a pris du galon sur la liste des meilleures tables du monde (il est parti depuis). Le chef était heureux de m’informer que c’est à l’hôtel Sheraton d’Ottawa qu’il a fait l’un de ses premiers stages, avant de continuer ses classes au célèbre elBulli, en Espagne. Vous ne me croirez pas : il m’a dit s’ennuyer de la poutine! Avec plus de 4000 variétés de patates à sa disposition, il aurait de quoi nous faire ombrage. Justement, il réfléchit à un nouveau concept de resto…
Une fille informée en vaut deux
Le Pérou est une fabuleuse terre d’aventures, mais la rose a des épines. Les routes, par exemple, y sont souvent en très mauvais état (pire qu’au Québec, oui). Et la conduite automobile y est terrible. Terrible. J’ai passé une partie des trajets les mains rassemblées en prière, en particulier lorsque des mastodontes à la remorque surchargée décidaient de doubler, sans égard aux voitures circulant en sens inverse. Plutôt que de louer soi-même une voiture, il est recommandé de prendre le bus – la société Cruz del Sur a bonne réputation. Ou d’embaucher un chauffeur privé à partir d’un aéroport.
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Par Frawsy le 7 Mai 2016 à 20:00
Des clichés inédits de la Corée du Nord,
sortis en douce du pays le plus fermé au
monde
Frontières quasiment fermées à l'extérieur où les seuls visiteurs venus d'ailleurs sont drastiquement surveillés, la Corée du Nord garde encore une grande partie de mystère pour le reste du monde.
Grâce aux photographies prises en cachette, au péril de sa vie et possiblement de celle de ses différents guides, le photo-journaliste londonien Michal Huniewicz nous en dévoile un peu plus sur la réalité de ce pays en autarcie presque complète, où la vie de ses habitants est passée en revue sous presque tous ses aspects.
La Corée du Nord à gauche et la Chine à droite
Le reporter précise que l'armée est omniprésente à Pyongyang, la capitale
Les visiteurs doivent remplir et signer de nombreuses fiches comme celles-ci
Le tout premier cliché Nord-Coréen du photographe
Une vue de la ville de Sinuiju depuis le train, qu'il était totalement illégal de réaliser.
"Le parti du travail de Corée n'oubliera jamais les camarades de Rakwon"
Les Nord-Coréen ne peuvent voyager à travers le pays qu'après avoir obtenu un permis
L'arrivée à Pyongyang :
Selon le photographe, tout ceci aurait été mis en scène : il n'y avait pas d'autres trains prévus pour la journée et tous ces "voyageurs" n'auraient donc eu aucune raison de se trouver là.
Les visiteurs étaient constamment sous la tutelle de leurs guides
"Nous avons rapidement noté que Pyongyang était voulu comme une exposition utopique pour les visiteurs étrangers. Il y a des moments un peu plus glamours et d'autres moins. Notre chauffeur, muet, en était bien conscient et ralentissait comme par hasard lorsqu'il y avait des choses impressionnantes à voir, et accélérait dès que les environs étaient moins plaisants, ce qui les rendait plus difficiles à photographier".
Panorama de la ville depuis l'hôtel Yanggakdo
Les visiteurs venus de Chine résident dans un autre hôtel. Ils ont également beaucoup plus de liberté que n'importe quels autres étrangers.
Officiellement, l'hôtel n'a pas de cinquième étage
On ne peut y accéder que par un escalier et une porte. Selon les rumeurs, cet étage secret serait entièrement dédié à la surveillance des touristes dans l'hôtel.
Premier repas dans le sous-sol de l'hôtel, les serveuses semblaient modérément effrayées par le groupe d'étrangers
La place Kim Il-Sung
Tous les habitants de Pyongyang doivent porter ce badge
Il est impossible d'en acheter un (ou alors une contrefaçon vendue en Chine) et n'est donné qu'aux citoyens exemplaires.
Il n'est possible de photographier les statues des Dirigeants que si celles-ci sont visibles en totalité
Une allée de marché réservée aux habitants
Le photographe n'a eu qu'une quinzaine de secondes pour prendre cette photo avant de se faire reconduire fermement par un policier.
Les rues sont presque immaculées et il y a très peu de trafic automobile
La propagande est, évidemment, omniprésente
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Par Frawsy le 16 Mars 2016 à 17:20
Avec presque 5 millions de Canadiens ayant des racines irlandaises, il n’est pas surprenant que presque 190 000 d’entres ont décidé de visiter la capitale de l’île d’émeraude l’année dernière. Résultat? Nous profitons de vols additionnels directs jusqu’à Dublin cette année! Pensez-vous visiter Dublin bientôt? Dans l’esprit de la Saint-Patrick, Booking.com nous a offert leur expertise en voyage. Voici 15 choses que vous ne connaissiez peut-être pas au sujet de cette belle ville!
1. Bono et The Edge de U2 possèdent un hôtel à Dublin
Vivez l’expérience irlandaise comme un roi avec une visite au Clarence Hotel, situé au coeur de la ville. Possédé par Bono et The Edge du band rock reconnu mondialement U2, il n’est pas surprenant que la Clarence est l’un des hôtels les plus en demande de la ville!2. On y retrouve plus de 1000 pubs
En tant que nation produisant les boissons préférés de tous et chacun, il est normal que cette ville regorge de pubs où on y sert leurs meilleures créations. Une bonne Guinness, quelqu’un?3. Les restants de la Saint-Valentin sont à Dublin
Les amoureux seront surpris de savoir que la dépouille de Saint-Valentin, le saint patron de l’amour, n’est en fait ni à Rome, ni à Paris, mais bien au cœur de l’église carmélite Whitefriar de la capitale irlandaise.4. Dublin est l’une des six villes UNESCO de la littérature
En l’honneur des gens célèbres qui y ont vécu, notamment Oscar Wilde et Samuel Beckett, ainsi que ses majestueuses bibliothèques, ses maisons d’éditions et des ses institutions littéraires, Dublin a été reconnu par l’UNESCO pour ses prouesses littéraires.5. Dublin a le plus grand parc urbain d’Europe
Avec ses 712 hectares, le Phoenix Park de Dublin est cinq fois plus grand que Hyde Park à Londres et deux fois plus grand que Central Park à New York. On y retrouve un le Zoo de Dublin et la résidence du Président d’Irlande. Définitivement un préféré des touristes.6. Dracula a été conçu à Dublin
L’histoire du comte de Dracula a été écrit en 1897 par le célèbre Bram Stoker, un dublinois. Beaucoup pense que le nom Dracula vient de l’irlandais “Droch Ola”, qui signifie mauvais sang. Les visiteurs peuvent vivre la vraie expérience Dracula au Dublin’s Interactive Bram Stoker Castle Dracula.7.Le Guiness Factory produit 10 millions de pintes de Guiness quotidiennement
Le Guinness Factory offre une expérience interactive qui permet aux visiteurs de comprendre l’histoire de la Guiness, tout en dégustant la boisson riche et crémeuse au bar légendaire du 7ième étage, qui offre en plus une vue 360 imprenable sur la ville.8. Handel’s Messiah a été joué pour la première fois à Dublin
Les amateurs de musique seront heureux de savoir que l’une des pièces musicales les plus célèbres au monde a en fait été jouée pour la première fois au Dublin’s Temple Bar en avril de l’an 1742. À chaque année, un extrait de cet art oratoire est interprété au Fishamble Street afin de célébrer la toute première performance.9. “Léo le lion” d’Hollywood est originaire de Dublin
Le premier lion rugissant utilisé par MGM films est en fait un lion nommé Cairbre, qui est né au Zoo de Dublin en 1919. Ce zoo attire maintenant plus d’un million de touristes par année, des quatre coins de la planète.10. Les plus vieux pubs au monde sont à Dublin
Le plus vieux pub d’irlande est le célébre Brazen Head, à Dublin date de 1168. À proximité de la Christchurch Cathedral, le Brazen Head est non seulement un patrimoine historique, mais aussi l’un des meilleurs endroit de concerts dublinois.11. Dublin est une ville de piétons et cyclistes
Étant l’une des villes les plus achalandées de d’Europe, les attractions touristiques étant toutes très proches les unes des autres, fai de Dublin une destination idéale pour les piétons. Si vous préférez vous promener en bicyclette, il y a 120 miles de piste cyclable dans la ville, avec 450 bicyclettes pour utilisation publique et 40 stations de bicyclettes situées un peu partout!12. Dublin a son propre jardin secret
Même s’il est situé au centre de la ville, Iveagh Gardens est l’un des jardins les moins connus de la ville. Rempli de grottes, de chutes d’eau et d’arbres exotiques et même d’un labyrinthe, Iveagh Gardens est l’un des secrets les mieux gardés de la ville.13. Vous pouvez y essayer plus de 100 whiskys provenant de partout dans le monde
Étant l’un des seuls pubs victoriens encore existant, Bowe’s Lounge sur la rue Fleet est un pub authentique irlandais servant des boissons traditionnelles ainsi que plus de 100 whiskys provenant de partout dans le monde.14. Vous pouvez y trouver des pots d’or
Écoutez des contes mythologiques irlandais et cherchez le pot d’or au bout de l’arc-en-ciel au National Leprechaun Museum!15. Dublin peut être ensoleillé et chaud
Pour ceux qui préfèrent se retrouver sous le soleil, il y a en fait 18 autres Dublins dans le monde, alors pourquoi ne pas verdi ses vacances au La Quinta Inn & Suites in Dublin, en Californie cette année?
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