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    Bons plans à Copenhague

     

     

    Copenhague est organisée, élégante, branchée, sans oublier qu'on... (Photo Nadielle Kutlu, collaboration spéciale)

     

    Copenhague est organisée, élégante, branchée, sans oublier qu'on y mange merveilleusement bien. Seul bémol, la vie y est chère.

    PHOTO NADIELLE KUTLU, COLLABORATION SPÉCIALE

     
    NADIELLE KUTLU

    Collaboration spéciale

    La Presse
     

    (Copenhague) Copenhague a toutes les raisons de faire des jaloux ! La capitale danoise est organisée, élégante, branchée, sans oublier qu'on y mange merveilleusement bien. Seul bémol, la vie y est chère. Or, quelques astuces permettent d'y séjourner sans se ruiner.

     

    Photos-Pays du monde 2:  Bons plans à Copenhague

     

    Une bonne façon de découvrir Copenhague est d'opter pour un tour de bateau d'une heure sur les canaux, au départ du port Nyhavan.

     

    PHOTO NADIELLE KUTLU, COLLABORATION SPÉCIALE, LA PRESSE

     

    Pour voir la ville sous son plus beau jour: naviguer sur les canaux

     

    Une bonne façon de découvrir la ville est d'opter pour un tour de bateau d'une heure sur les canaux, au départ du port Nyhavan. En effet, les monuments les plus importants sont construits au bord de l'eau ou à proximité. Il est aussi possible de louer un petit bateau à énergie solaire (GoBoat) que l'on peut manoeuvrer soi-même, sans permis. Une table à pique-nique est intégrée au milieu du bateau - idéal pour prendre l'apéro ou un repas ! Votre budget est limité ? Des visites guidées à pied à travers la ville sont offertes gratuitement. On peut aussi louer des vélos.

    >>>Découvrez les visites gratuites.

     

    >>>Renseignez-vous sur le GoBoat.

     

     

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    À Copenhague, des stands et camions de cuisine offrent de la nourriture de qualité, faite sur place, à un prix raisonnable. 

     

    PHOTO NADIELLE KUTLU, COLLABORATION SPÉCIALE, LA PRESSE

     

    Pour bien manger sans se ruiner: les camions de cuisin

     

    Devant le coût élevé de la vie à Copenhague, des stands et camions de cuisine se sont rassemblés au Copenhagen Street Food, à Papirøen, qui est facile d'accès, en bateau ou à pied. L'objectif : offrir de la nourriture de qualité, faite sur place, à un prix raisonnable. On s'y régale à petit prix dans une ambiance jeune et joyeuse !

     

     

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    Aujourd'hui, Christiana reste marginal, se veut libre et anticapitaliste. Sur notre photo: l'une des nombreuses murales du quartier excentrique.

     

    PHOTO QUISTNIX, TIRÉE DE WIKIMEDIA COMMONS

     

    Le quartier qui détonne: Christiana

     

    Le quartier excentrique de Christiana vaut le détour. Cette ancienne base militaire a été reprise par des squatters, des chômeurs et des hippies dans les années 70. Aujourd'hui, le lieu reste marginal, se veut libre et anticapitaliste. Près de 1000 personnes y habitent. On peut se balader au bord du canal, rue Dyssen, et contempler les petites maisons colorées à l'architecture bien particulière. Certains lieux sont interdits aux enfants. D'autres interdisent la prise de photo, car on y vend ouvertement du cannabis, notamment aux kiosques dans la rue Pusher !

     

     

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    Des pavillons du musée de Louisiane sont réservés aux enfants.

     

    PHOTO NADIELLE KUTLU, COLLABORATION SPÉCIALE, LA PRESSE

     

    Le musée à voir: le musée de Louisiana

     

    Le musée de Louisiana, à une trentaine de minutes de Copenhague, est un des plus importants musées d'art contemporain et moderne au monde. Des pavillons sont aussi réservés aux enfants avec des activités de bricolage, poterie, peinture, etc. Il est possible de manger dans le grand jardin du musée, tout en admirant la mer et les sculptures, tandis que les enfants peuvent gambader en toute sécurité.

     

    >>>Consultez le site du musé

     

     

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    En plus des jolis manèges, on retrouve au parc d'attractions Tivoli de nombreux cafés et restaurants, bordés de grands arbres.

     

    PHOTO NADIELLE KUTLU, COLLABORATION SPÉCIALE, LA PRESSE

     

    Un incontournable avec les enfants: le parc d'attractions Tivoli

     

    C'est l'un des plus anciens parcs d'attractions au monde, et aussi l'un des plus visités. Dans un espace très vert et fleuri, le lieu est un paradis pour les enfants, mais aussi pour les grands. Car en plus des jolis manèges, on y retrouve de nombreux cafés et restaurants, bordés de grands arbres. Très romantique ! Mieux vaut éviter d'y aller la fin de semaine.

     


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    Impossible de passer à côté du design quand on va à Copenhague. 

     

    PHOTO NADIELLE KUTLU, COLLABORATION SPÉCIALE, LA PRESSE

     

    Où magasiner: la rue Strøget

     

    Impossible de passer à côté du design quand on va à Copenhague. Si vous aimez la décoration et le design intérieur, ne manquez pas les magasins Hay House et Normann Copenhagen. La rue piétonne Strøget, l'une des plus longues du monde, est idéale pour une séance de magasinage. On peut aussi dénicher des oeuvres de designers locaux dans les petites rues parallèles.

     


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    Si vous comptez cous déplacer en train, en bus ou en métro et découvrir les nombreuses attractions de la ville, il est judicieux de se procurer la Copenhagen Card.

     

    PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

     

    Comment payer moins cher: la Copenhagen Card

     

    Si vous comptez vous déplacer en train, en bus ou en métro et découvrir les nombreuses attractions de la ville, il est judicieux de se procurer la Copenhagen Card. Elle donne un accès gratuit à une panoplie d'activités et de musées, à tous les transports publics, en plus d'offrir des rabais pour des visites guidées et dans des restaurants. Mieux vaut se la procurer avant d'entrer dans la ville, soit en ligne ou à l'aéroport.

     

    >>>Renseignez-vous sur la carte.

     

     

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    Cinq raisons d'aimer Paris

     

    Il y a sans doute autant de raisons... (PHOTO AFP)

     

    Il y a sans doute autant de raisons d'aimer Paris que les dizaines de millions de touristes qui y débarquent chaque année.

    PHOTO AFP

     
     

    Il y a sans doute autant de raisons d'aimer Paris que les dizaines de millions de touristes qui y débarquent chaque année. Paris nous ravit, peu importe les raisons.

     

    Parce que la ville ne sombre pas Bien postée sur les épaules de son père qui la promène entre les tables, une petite fille bave en souriant. Deux amis bavardent devant des bières. Une jeune fille montre l'écran de son téléphone à sa copine. « Si on se revoit, je ne sais pas si on s'embrassera, mais regarde, il m'a envoyé un petit message... » En ce samedi après-midi, la vie suit son cours sur la terrasse de La Belle Équipe, où 20 personnes ont péri sous les balles des terroristes en novembre. Dès les premiers jours qui ont suivi les attentats, l'appel a été lancé : il ne fallait pas déserter les cafés, terrasses, places publiques. « On essaie de passer à autre chose, vous comprenez... », dit doucement Lorenzo, qui entame son quart de travail à La Belle Équipe. Les Parisiens n'ont pas oublié, mais continuent de fréquenter les endroits qui ont été touchés au coeur.

     

    Pour l'art de rue, partout

     

    Un chat qui sourit, un oeil qui scrute le passant, une pieuvre, des vinyles fondus qui se transforment en oiseaux. Les murs de Paris sont autant de toiles pour les artistes de rue qui y laissent leurs traces en toute illégalité, mais très souvent en beauté. L'équipe de Street Art Paris guide les visiteurs avec passion pour montrer ces oeuvres éphémères qui changent au gré du passage des employés municipaux chargés du nettoyage. Les murs des 11e et 20e arrondissements sont particulièrement riches en créations d'artistes bien établis comme Obey et Invader, mais aussi d'artistes montants, comme Kashink, une des « rares femmes de la communauté street art de Paris », note Virginie Fromentin, guide de la journée.

     

    Pour les rencontres inattendues

     

    Il n'y avait pas deux minutes que nous étions installée sur un banc de la place des Vosges que deux jeunes filles se sont avancées timidement vers nous. « On peut vous dire un poème qu'on a composé ? » Dans le cadre du Printemps des poètes, leur institutrice, Mme Breyssens, avait décidé d'emmener ses élèves de 10 ans réciter leurs vers à des inconnus. Une première pour l'enseignante, comme pour les élèves. « Tout le monde a apprécié », constatait l'un, tandis qu'un autre réalisait que c'était plus gênant à faire qu'il n'y paraissait en classe. Mme Breyssens, elle, recueillait les éloges des passants ravis d'avoir reçu les poèmes. Aux terrasses des cafés comme dans les parcs, Paris est une ville où il fait bon faire la jasette.

     

    Pour les gourmandises

     

    La petite vitrine de la pâtisserie Bontemps reste rarement déserte bien longtemps. Les passants se collent le nez à la fenêtre pour regarder les créations de Fiona Leluc et de sa soeur, Fatina Faye. « Je suis une gourmande obsessionnelle, quand j'ai envie de quelque chose, je le cuisine », dit Fiona, ancienne employée du secteur de la finance. « J'ai tout quitté, on m'a traitée de folle », se souvient-elle. Avec son mari et sa soeur, elle a ouvert la pâtisserie du Marais au début de 2015 et, depuis, sa folie est contagieuse. Les petits sablés à la fleur de sel ont presque suffi à eux seuls à faire la réputation de l'endroit. Quand on les coiffe de fruits de saison et de chantilly faite chaque matin, le résultat devient décadent. « Je n'aime pas les gâteaux trop sophistiqués. Il faut que le gâteau dise : "Mange-moi, mange-moi !" »

     

    Parce que c'est tranquille aussi

     

    La capitale française est souvent bruyante, animée, mais elle compte un peu partout de petites oasis de tranquillité. On pense spontanément au cimetière du Père-Lachaise, tranquille au petit matin quand les touristes n'y sont pas encore arrivés. À deux pas du parc des Buttes-Chaumont, la butte Bergeyre est un véritable village dans la ville, fait de cinq petites rues. Il suffit de monter un grand escalier pour se retrouver à un endroit où la circulation est presque inexistante et d'où parvient à peine le bruit étouffé de la ville en contrebas. On y trouve des maisons, mais aussi un joli jardin partagé où l'on fait pousser de la vigne. De là, on a une jolie vue sur Paris et le Sacré-Coeur, au loin.

     

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    La face cachée du Pérou

     

    Notre journaliste a eu un coup de foudre pour le Pérou et ses 2600 kilomètres de côtes désertiques longeant le Pacifique. Pour découvrir le pays au-delà du Machu Picchu.

    Marie-Hélène Proulx

     

    Photos-Pays du monde 2:  La face cachée du Pérou

    Plage Vichayito | Photo: Reproduction autorisée par l’Hôtel Aranwa

     

    C’était comme regar­der un documentaire à Canal D, mais à 6 000 kilomètres à vol d’oiseau de mon sofa, perchée dans la cabine de pilotage d’un bateau blanc naviguant au large de la ville de Los Órganos, dans le nord du Pérou. Sous mes yeux, des lions de mer avachis sur une plateforme pétrolière déglinguée, des albatros se disputant les plus belles prises, l’immense dos noir d’un rorqual à bosse surgissant des eaux, et puis, pour m’achever, une ligue de dauphins coursant avec notre yacht. J’aurais juré qu’ils riaient. De mon air ébaubi, peut-être?


    Il y a longtemps que je ne m’étais sentie aussi intensément vivante. Au point d’écraser des larmes derrière mes verres fumés tandis que, dans un anglais mêlé d’espagnol, le truculent capitaine Gonzalo me rassurait quant à la stabilité de son 40 pieds, le Daring. La côte nord est réputée pour ses vagues puissantes, auxquelles se mesurent les surfers. Celles de Chicama, qualifiées de plus longues au monde, sont même protégées par une loi depuis peu, histoire qu’aucune action humaine ne modifie leurs rouleaux spectaculaires. N’empêche que, en bateau, il faut s’accrocher.

     

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    Photo: Jose Enrique Molina/Robert Harding

     

    Je ne m’étais jamais représenté le Pérou comme une destination balnéaire. Mani­fes­tement, je ne suis pas la seule: les ­étrangers se font rares sur la costa de 2 600 kilomètres bordée par le Pacifique. En fait, quatre touristes sur cinq ne mettent les pieds au pays que pour gravir les marches du Machu Picchu, au seuil de la jungle amazonienne. Pourtant, les paysages n’y ont rien à envier à la beauté de l’ancienne cité inca, quoique dans un tout autre genre: ici, la luxuriance cède la place au désert, d’une aridité extrême. Il serait d’ailleurs inhabité, n’étaient les rivières déboulant des Andes – elles créent dans leur sillage des oasis autour desquelles se sont érigées les zones urbaines. Dont Lima, la capitale.

     

    Plages et mangroves

    Je me suis d’abord concentrée sur la partie la plus nordique de la côte, limitrophe de l’Équateur. Une région où le soleil darde sans répit ses rayons, contrairement aux provinces du Sud, souvent embrumées durant l’hiver austral (de mai à octobre). On y accède aisément à partir de l’aéroport international Jorge-Chávez de Lima, d’où partent des bus et des avions desservant les principales villes du littoral.

     

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    Lima | Photo: R. Ian Lloyd/Masterfile

     

    J’ai atterri à Piura, première cité fondée par les conquérants espagnols, il y a 500 ans. Tout autour, plantées dans le désert, de petites bourgades colorées où des artisans vendent bijoux en argent, chapeaux de paille toquilla, poteries, jouets et babioles. Des dizaines de chiens errants se promènent, reluquant les coins d’ombre et les restes de poulet grillé, tandis que les moto-taxis se faufilent hardiment entre les passants. Sans attendre ma permission, un vendeur pose sur ma tête un masseur capillaire aux branches d’acier pour que j’en constate les bienfaits.

     

    La visite n’est pas désagréable, surtout lorsqu’on la couronne d’un petit pisco sour, cet heureux mariage d’une eau-de-vie, le pisco, de jus de lime, de sucre et de blanc d’œuf battu dont le Péruvien aime abuser. Mais ce sont les villages de pêcheurs et les stations balnéaires jalonnant le Pacifique qui valent vraiment le voyage – Máncora, Punta Sal et Cabo Blanco, par exemple, où Ernest Hemingway aurait achevé l’écriture du Vieil homme et la mer.

     

    On y vient pour user ses gougounes sur des plages blondes, contempler le roc rougeâtre parsemé de quelques arbustes résilients, se baigner avec des tortues vertes ou faire des excusions en mer, comme celle qui m’a fait pleurer d’émerveillement. On souhaiterait avoir des yeux tout autour de la tête pour ne rien manquer, tant la vie marine est abondante et diversifiée. Les eaux péruviennes sont parmi les plus poissonneuses du globe grâce au courant froid de Humboldt, qui remonte de l’Antarctique.

     

     

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    Sanctuaire national des Mangroves de Tumbes |Photo: Eduardo Huelin/Alamy Stock

     

    Mon coup de cœur absolu: le Sanctuaire national des mangroves de Tumbes, à l’extrême nord du pays. Un labyrinthe de canaux d’eau salée peu profonds et boueux bordés de palétuviers, ces étranges arbres tropicaux auxquels les longues racines aériennes plantées dans la vase donnent des airs d’araignées.

     

    Je m’y suis promenée à bord d’une chaloupe bringuebalante, à l’affût des singes hurleurs et de la centaine d’espèces d’oiseaux qui y nidifient. Aldo, notre guide, souhaitait qu’on s’accorde des instants pour «reprendre contact avec soi-même», en silence sous le dôme formé par les branchages. Mais la perspective de croiser des crocodiles anéantissait pour moi toute possibilité de méditation. Finalement, mon plus grand choc a été d’apercevoir un homme surgir de la vase, telle une créature de film fantastique. Il cherchait des crabes cachés dans les mangroves pour les vendre aux restos de la côte, nous a-t-il expliqué.

     

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    Photo: Stéphane Brazeau

     

    Des dunes et encore des dunes

    D’autres émotions fortes m’attendaient, cette fois à Paracas, dans la partie sud du littoral. Située à quatre heures de route de Lima, la région vaut qu’on s’y arrête. Notamment pour saluer la bande d’otaries aux îles Ballestas, et pour arpenter les paysages lunaires de l’exceptionnelle Réserve naturelle de Paracas, dont les falaises rouges escarpées dominant le rivage rappellent celles de l’Île-du-Prince-Édouard, les flamants roses en plus.

     

    Mais ce sont les dunes, à quelques kilomètres de la côte, qui m’ont le plus impressionnée. J’ai encore le vertige en revoyant notre jeep dévaler à toute vitesse d’immenses montagnes de sable aux pentes inclinées à 90 degrés (j’exagère à peine). Les plus téméraires peuvent s’y risquer en dune buggy ou en planche à sable.

     


    Après nous avoir démontré ses habi­letés, notre chauffeur, un habitué du Dakar Challenge, s’est arrêté au sommet d’une dune à la tombée du jour, le temps que nous observions l’énorme boule orange couler dans l’océan. Et puis, magie: en bas de la dune suivante, un tapis d’Orient couvert de coussins nous attendait pour un pique-nique arrosé de champagne sous la Voie lactée.

     

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    Photo: Matthew Williams-Ellis/Robert Harding

     

    Une cuisine métissée

    Ce n’est plus un secret pour personne: la cuisine andine est à se rouler par terre, même dans les plus modestes bouibouis. Sa singularité est le fruit d’une cohabitation de longue date entre Quechuas, Espagnols, Italiens, Africains, Japonais et Chinois. Ça donne des plats traditionnels aussi diversifiés que le lomo saltado (sauté de bœuf et de légumes), les tamales (pains de maïs fourrés servis avec du piment fort), le ­tiradito nikkei (sashimi), la causa (parmentier fait de purée de pommes de terre, d’avocats et de poulet ou de crevettes), ou le seco de cabrito (estouffade de chevreau).


    Il n’y a qu’à voir les étalages des marchés pour saisir à quel point les Péruviens jouissent d’une terre et d’une mer fertiles. Au seul rayon des pommes de terre, on en dénombre 4300 variétés! Les fruits de l’Amazonie côtoient des espèces rares de tubercules, des poissons bizarres et une multitude de céréales cultivées depuis le temps des Incas.

     

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    L’équipe du restaurant Astrid y Gastón |Photo: Reproduction autorisée par le restaurant Astrid y Gastón

     

    De l’aveu même des gens du pays, les plaisirs de la table tournent ici à l’obsession: quand on n’est pas en train de manger, on parle de bouffe. C’est aussi l’objet d’une immense fierté nationale – à défaut d’avoir une bonne équipe de soccer, ironisent certains. Grâce à l’ascendant du chef Gastón Acurio, figure vénérée à travers le pays, des dizaines de milliers de jeunes Péruviens étudient maintenant la cuisine, et des gastrolâtres du monde entier font la file devant les bonnes adresses de Lima. Parmi elles, le Central et le Astrid y Gastón, où j’ai eu l’honneur de déguster un hallucinant repas de 30 services. Au moment de mon passage, Diego Muñoz était aux commandes de cette institution qui, sous son impulsion, a pris du galon sur la liste des meilleures tables du monde (il est parti depuis). Le chef était heureux de m’informer que c’est à l’hôtel Sheraton d’Ottawa qu’il a fait l’un de ses premiers stages, avant de continuer ses classes au célèbre elBulli, en Espagne. Vous ne me croirez pas : il m’a dit s’ennuyer de la poutine! Avec plus de 4000 variétés de patates à sa disposition, il aurait de quoi nous faire ombrage. Justement, il réfléchit à un nouveau concept de resto…

     

    Une fille informée en vaut deux

     

    Le Pérou est une fabuleuse terre d’aventures, mais la rose a des épines. Les routes, par exemple, y sont souvent en très mauvais état (pire qu’au Québec, oui). Et la conduite automobile y est terrible. Terrible. J’ai passé une partie des trajets les mains rassemblées en prière, en particulier lorsque des mastodontes à la remorque surchargée décidaient de doubler, sans égard aux voitures circulant en sens inverse. Plutôt que de louer soi-même une voiture, il est recommandé de prendre le bus – la société Cruz del Sur a bonne réputation. Ou d’embaucher un chauffeur privé à partir d’un aéroport.

     

     

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    Des clichés inédits de la Corée du Nord,

    sortis en douce du pays le plus fermé au

    monde

     

    Corentin Vilsalmon 
     

    Frontières quasiment fermées à l'extérieur où les seuls visiteurs venus d'ailleurs sont drastiquement surveillés, la Corée du Nord garde encore une grande partie de mystère pour le reste du monde.

     

    Grâce aux photographies prises en cachette, au péril de sa vie et possiblement de celle de ses différents guides, le photo-journaliste londonien Michal Huniewicz nous en dévoile un peu plus sur la réalité de ce pays en autarcie presque complète, où la vie de ses habitants est passée en revue sous presque tous ses aspects.

     

    La Corée du Nord à gauche et la Chine à droite

     
     

    Le reporter précise que l'armée est omniprésente à Pyongyang, la capitale

     

     

    Les visiteurs doivent remplir et signer de nombreuses fiches comme celles-ci

     

     

    Le tout premier cliché Nord-Coréen du photographe

    Une vue de la ville de Sinuiju depuis le train, qu'il était totalement illégal de réaliser.

     

     
     
     

    "Le parti du travail de Corée n'oubliera jamais les camarades de Rakwon"

     

     

    Les Nord-Coréen ne peuvent voyager à travers le pays qu'après avoir obtenu un permis

     

     
     
     
     
     

    L'arrivée à Pyongyang :

    Selon le photographe, tout ceci aurait été mis en scène : il n'y avait pas d'autres trains prévus pour la journée et tous ces "voyageurs" n'auraient donc eu aucune raison de se trouver là.

     

     

    Les visiteurs étaient constamment sous la tutelle de leurs guides

     

     

    "Nous avons rapidement noté que Pyongyang était voulu comme une exposition utopique pour les visiteurs étrangers. Il y a des moments un peu plus glamours et d'autres moins. Notre chauffeur, muet, en était bien conscient et ralentissait comme par hasard lorsqu'il y avait des choses impressionnantes à voir, et accélérait dès que les environs étaient moins plaisants, ce qui les rendait plus difficiles à photographier".

     

     
     
     

    Panorama de la ville depuis l'hôtel Yanggakdo

    Les visiteurs venus de Chine résident dans un autre hôtel. Ils ont également beaucoup plus de liberté que n'importe quels autres étrangers.

     

     

    Officiellement, l'hôtel n'a pas de cinquième étage

     

    On ne peut y accéder que par un escalier et une porte. Selon les rumeurs, cet étage secret serait entièrement dédié à la surveillance des touristes dans l'hôtel.

     

     

    Premier repas dans le sous-sol de l'hôtel, les serveuses semblaient modérément effrayées par le groupe d'étrangers

     

     

    La place Kim Il-Sung

     

     

    Tous les habitants de Pyongyang doivent porter ce badge

    Il est impossible d'en acheter un (ou alors une contrefaçon vendue en Chine) et n'est donné qu'aux citoyens exemplaires.

     

     

    Il n'est possible de photographier les statues des Dirigeants que si celles-ci sont visibles en totalité

     

     

    Une allée de marché réservée aux habitants

    Le photographe n'a eu qu'une quinzaine de secondes pour prendre cette photo avant de se faire reconduire fermement par un policier.

     

     
     

     

     

     

    Les rues sont presque immaculées et il y a très peu de trafic automobile

     

     
     
     
     
     

    La propagande est, évidemment, omniprésente

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Photos-Pays du monde 2:  Des clichés inédits de la Corée du Nord, sortis en douce du pays le plus fermé au monde

     

     

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    Dublin: 15 choses que vous ignorez peut-être sur la

    capitale irlandaise

     

     
     

     

    Avec presque 5 millions de Canadiens ayant des racines irlandaises, il n’est pas surprenant que presque 190 000 d’entres ont décidé de visiter la capitale de l’île d’émeraude l’année dernière. Résultat? Nous profitons de vols additionnels directs jusqu’à Dublin cette année! Pensez-vous visiter Dublin bientôt? Dans l’esprit de la Saint-Patrick, Booking.com nous a offert leur expertise en voyage. Voici 15 choses que vous ne connaissiez peut-être pas au sujet de cette belle ville!

     

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    1. Bono et The Edge de U2 possèdent un hôtel à Dublin
    Vivez l’expérience irlandaise comme un roi avec une visite au Clarence Hotel, situé au coeur de la ville. Possédé par Bono et The Edge du band rock reconnu mondialement U2, il n’est pas surprenant que la Clarence est l’un des hôtels les plus en demande de la ville!

     

    2. On y retrouve plus de 1000 pubs
    En tant que nation produisant les boissons préférés de tous et chacun, il est normal que cette ville regorge de pubs où on y sert leurs meilleures créations. Une bonne Guinness, quelqu’un?

     

    3. Les restants de la Saint-Valentin sont à Dublin
    Les amoureux seront surpris de savoir que la dépouille de Saint-Valentin, le saint patron de l’amour, n’est en fait ni à Rome, ni à Paris, mais bien au cœur de l’église carmélite Whitefriar de la capitale irlandaise.

     

    4. Dublin est l’une des six villes UNESCO de la littérature
    En l’honneur des gens célèbres qui y ont vécu, notamment Oscar Wilde et Samuel Beckett, ainsi que ses majestueuses  bibliothèques, ses maisons d’éditions et des ses institutions littéraires, Dublin a été reconnu par l’UNESCO pour ses prouesses littéraires.

     

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    5. Dublin a le plus grand parc urbain d’Europe
    Avec ses 712 hectares, le Phoenix Park de Dublin est cinq fois plus grand que Hyde Park à Londres et deux fois plus grand que Central Park à New York. On y retrouve un le Zoo de Dublin et la résidence du Président d’Irlande. Définitivement un préféré des touristes.

     

    6. Dracula a été conçu à Dublin
    L’histoire du comte de Dracula a été écrit en 1897 par le célèbre Bram Stoker, un dublinois. Beaucoup pense que le nom Dracula vient de l’irlandais “Droch Ola”, qui signifie mauvais sang. Les visiteurs peuvent vivre la vraie expérience Dracula au Dublin’s Interactive Bram Stoker Castle Dracula.

     

    7.Le Guiness Factory produit 10 millions de pintes de Guiness quotidiennement
    Le Guinness Factory offre une expérience interactive qui permet aux visiteurs de comprendre l’histoire de la Guiness, tout en dégustant la boisson riche et crémeuse au bar légendaire du 7ième étage, qui offre en plus une vue 360 imprenable sur la ville.

     

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    8. Handel’s Messiah a été joué pour la première fois à Dublin
    Les amateurs de musique seront heureux de savoir que l’une des pièces musicales les plus célèbres au monde a en fait été jouée pour la première fois au Dublin’s Temple Bar en avril de l’an 1742. À chaque année, un extrait de cet art oratoire est interprété au Fishamble Street afin de célébrer la toute première performance.

     

    9. “Léo le lion” d’Hollywood est originaire de Dublin
    Le premier lion rugissant utilisé par MGM films est en fait un lion nommé Cairbre, qui est né au Zoo de Dublin en 1919. Ce zoo attire maintenant plus d’un million de touristes par année, des quatre coins de la planète.

     

    10. Les plus vieux pubs au monde sont à Dublin
    Le plus vieux pub d’irlande est le célébre Brazen Head, à Dublin date de 1168. À proximité de la Christchurch Cathedral, le Brazen Head est non seulement un patrimoine historique, mais aussi l’un des meilleurs endroit de concerts dublinois.

     

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    11. Dublin est une ville de piétons et cyclistes
    Étant l’une des villes les plus achalandées de d’Europe, les attractions touristiques étant toutes très proches les unes des autres, fai de Dublin une destination idéale pour les piétons. Si vous préférez vous promener en bicyclette, il y a 120 miles de piste cyclable dans la ville, avec 450 bicyclettes pour utilisation publique et 40 stations de bicyclettes situées un peu partout!

     

    12. Dublin a son propre jardin secret
    Même s’il est situé au centre de la ville, Iveagh Gardens est l’un des jardins les moins connus de la ville. Rempli de grottes, de chutes d’eau et d’arbres exotiques et même d’un labyrinthe, Iveagh Gardens est l’un des secrets les mieux gardés de la ville.

     

    13. Vous pouvez y essayer plus de 100 whiskys provenant de partout dans le monde
    Étant l’un des seuls pubs victoriens encore existant, Bowe’s Lounge sur la rue Fleet est un pub authentique irlandais servant des boissons traditionnelles ainsi que plus de 100 whiskys provenant de partout dans le monde.

     

    14. Vous pouvez y trouver des pots d’or
    Écoutez des contes mythologiques irlandais et cherchez le pot d’or au bout de l’arc-en-ciel au National Leprechaun Museum!

     

    15. Dublin peut être ensoleillé et chaud
    Pour ceux qui préfèrent se retrouver sous le soleil, il y a en fait 18 autres Dublins dans le monde, alors pourquoi ne pas verdi ses vacances au La Quinta Inn & Suites in Dublin, en Californie cette année?

     

     

    Photos-Pays du Monde 2:  Dublin: 15 choses que vous ignorez peut-être sur la capitale irlandaise

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