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    Pourquoi pas le Panama?

     

    Qu’on cherche une formule tout-compris ou un endroit où se poser pour un long séjour, le Panama remplit les conditions idéales. La destination soleil parfaite pour cet hiver, épargnée par les ouragans récents et sécuritaire.

     

    Pourquoi pas le Panama?

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    En 2016, le Panama s’est retrouvé en première position du classement annuel «Global Retirement Index» du magazine américain InternationalLiving.com. Outre le climat tropical et le faible coût de la vie, on y offre en effet une foule de prestations sociales aux retraités. Une loi leur accorde d'ailleurs les mêmes droits qu'aux résidents du pays. De plus, le programme Pendionado, mis en place en 1987, offre aux étrangers de 60 ans et plus disposant d’une retraite d’au moins 1 000 $ par mois (montant suffisant pour vivre au Panama) de nombreuses réductions, et ce, même s’ils ne sont pas propriétaires d’un logement. Des exemples? De 30 à 50 % de rabais sur des nuitées à l’hôtel, 30 % sur des trajets en bus, en train ou en bateau, et 50 % sur différentes activités culturelles comme le cinéma et les salles de concert. Même si on ne souhaite pas s’y installer à l’année longue, le pays reste un excellent choix pour fuir l’hiver pendant quelques mois.

     

    Photos-Pays du Monde 3:  Pourquoi pas le Panama?

     

    Une capitale qui a tout pour elle

    Panama City figure sans contredit dans les incontournables du pays. Les gratte-ciel, dont le Tornillo, en forme de spirale, font réaliser qu'on se trouve dans une ville résolument moderne. Mais le passé de la ville est aussi peuplé de conquistadors et de pirates, et son centre historique, Casco Viejo, est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Souvent comparé à la Vieille Havane, le secteur donne un aperçu de la vie quotidienne. On y croise autant des groupes en pleine visite guidée que des enfants qui jouent sur les trottoirs. Absolument charmant! La capitale a été déplacée à l’emplacement actuel de Casco Viejo en 1673, deux ans après l'attaque de l'ancienne ville par les pirates. Quand on s’arrête pour visiter certains sites archéologiques, le contraste saisit: devant nous, des pierres anciennes, alors qu’à l’horizon se découpe une silhouette similaire à celles de plusieurs grandes villes du continent américain. L’un et l’autre définissent son identité.

     

    Focus sur le canal 

    Quiconque se rend au Panama pour la première fois voudra sans doute voir de plus près son légendaire canal, qui traverse l’isthme de Panama et relie les océans Pacifique et Atlantique. Construit par les Français et les Américains, il a été inauguré en 1914. Si l’idée germait déjà au XVIe siècle, il aura fallu attendre 1880 pour que la France se lance dans les travaux. Sa tentative se solde toutefois par un échec, et ce sont les Américains qui en termineront la construction. Considéré comme l’un des projets d’ingénierie les plus complexes réalisés à ce jour, le canal a eu un impact considérable sur le commerce maritime. Avant son ouverture, les navires devaient passer par le cap Horn et le passage de Drake, complètement au sud de l’Amérique. Un sacré détour! 

    Une bonne entrée en matière pourrait être la visite du Musée du Canal de Panama, sur la Plaza de la Independencia, à San Felipe, dans le district de la Vieille Ville de Panama City. Et pour observer les opérations du canal, le Centre de visiteurs de Miraflores est une excellente option. De larges balcons permettent d’être aux premières loges et de voir les écluses s’ouvrir et se refermer.

    Pour pousser l’expérience plus loin, préférez-vous monter à bord d’une embarcation imposante ou plutôt d’un modeste bateau ayant appartenu à Al Capone? Une traversée complète de 10 à 12 heures ou une excursion plus courte? Les possibilités d’excursions sont nombreuses…

     

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    Les tout-inclus, une bonne idée?

    Autant Transat que Sunwing et Vacances Air Canada proposent la formule tout-compris au départ du Québec. Plusieurs hôtels offrant cette formule se trouvent du côté de la populaire Playa Blanca, sur la côte ouest. C'est une option intéressante pour un premier séjour, quand on veut surtout se reposer. Par contre, il faut compter, par exemple, deux bonnes heures pour se rendre dans la capitale ou au port d’où partent les croisières sur le canal de Panama. Un bon plan pourrait être de s’installer d’abord du côté de Panama City pendant une ou deux semaines (ou plus!) et de filer ensuite vers Playa Blanca pour une ou deux autres. 

    Une des sorties les plus populaires est la visite d’un village Emberá, qui permet d’avoir un aperçu du mode de vie traditionnel de cette tribu originaire de la jungle du Darién, en Colombie. Les Emberá sont venus s’installer dans la région dans les années 1950. En 1984, quand le gouvernement a décidé de créer le parc national Chagres, ces derniers ont perdu plusieurs droits: chasser, cultiver le sol, couper des arbres… Le tourisme est alors apparu comme une solution. Seul hic: ils sont parfois capricieux, les touristes! Ainsi, les femmes Emberá ont dû se mettre à se couvrir la poitrine parce que certains s’offusquaient de les découvrir à demi-nues. Les hommes, pour leur part, ne se baladent plus vêtu d’un seul pagne, ils portent aujourd’hui une jupette.   

     

    San Blas authentiques

    Les voyageurs à la recherche d’une destination moins fréquentée, loin des gros resorts, devraient considérer les San Blas. L’archipel de 365 îles est un territoire autonome habité par les Guna, peuple fier qui préserve farouchement sa culture. Appelés «Sahilas», les chefs n’ont jamais accepté que des gens de l’extérieur achètent des îles ou y investissent. Ainsi, aucune chaîne hôtelière n’a pu s’installer dans le secteur. Les Guna administrent eux-mêmes de petits lodges et proposent des excursions, comme la visite d’un village. Découvrir les îles en voilier est une autre option très prisée. On peut s’y rendre en avion depuis l'aéroport national d'Albrook.

    Sachez toutefois qu’il se gagne, ce coin de paradis! L’organisation du séjour est plus ardue que pour un forfait tout-compris. Pour se simplifier la vie, mieux vaut passer par une agence de voyages ayant des contacts avec des opérateurs locaux, comme Esprit d’aventure.

     

    En pratique

    On y va idéalement de janvier à avril, mais le pays se visite aisément à n’importe quel moment. Le climat se situe entre 24° et 29°C.

    • Le Panama est très sécuritaire.

    • L’aéroport de Rio Hato se trouve à une quinzaine de minutes de Playa Blanca. Ne comptez pas y faire vos achats avant de rentrer à la maison, car il est tout petit! 

     

    • Pour plus d’info, procurez-vous l’excellent guide Panama des éditions Ulysse et consultez le site de Visit Panama (accessible en français): fr.visitpanama.com.

     

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    Les 20 ponts à voir absolument

    dans sa vie

     

    Par Clio Bayle
     

    Des ponts et des viaducs remarquables, la France en compte des centaines.Difficile de choisir parmi tous les styles et toutes les époques. Voici le classement de la rédac' des plus beaux, des plus originaux, des plus extraordinaires...

    1 - Le pont Valentré à Cahors - Lot (Midi-Pyrénées)

    La pont Valentré à Cahors

    C'est le grand gagnant de notre classement ! Ce pont du Lot est légendaire. Construit aux temps des guerres franco-anglaises, c'est l'un des exemples les plus complets de l'architecture défensive du Moyen Age. D'ailleurs, ses capacités de défense dissuadèrent les Anglais, et même Henri IV de l'attaquer. Il faut dire que ce symbole de la ville de Cahors a fière allure avec ses 6 grandes arches gothiques et ses 3 tours carrés qui dominent de 40 mètres la rivière. À voir absolument !

     

    2 - Le viaduc de Millau - Aveyron (Midi-Pyrénées)

    viaduc de Millau

    Le deuxième pont du classement est un ouvrage plus récent, mais au moins aussi impressionnant ! Le Viaduc de Millau dans l'Aveyron est une véritable prouesse architecturale et technologique, signée Norman Foster et Michel Virlogeux. Il a d'ailleurs été récompensé par plusieurs prix internationaux d'architecture. Du haut de ses 343 mètres, il semble flotter eu dessus du Tarn.Quand les nuages recouvrent la vallée (comme ci-dessus), le spectacle est époustouflant ! Il aura fallu 3 ans de travaux pour construire ce géant. Il a fêté ses 10 ans en décembre 2014.

     

    3 - Le pont du Gard - (Languedoc-Roussillon)

    La pont du Gard

    Monument antique le plus visité de France avec 1,5 million de visiteurs, le Pont du Gard est l’un des principaux atouts culturels de la région Languedoc-Roussillon. C’est l’un des vestiges romains les plus emblématiques de France. Construit au Ier siècle après J.-C., le célèbre pont sur le Gardon, était la pièce maîtresse d’un aqueduc long de cinquante kilomètres. Une prouesse technique doublée d’une œuvre d’art. Le nom de son architecte est resté un mystère.  Le Pont du Gard est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 30 ans et labellisé Grand Site de France depuis 2004.

     

    4 - Le viaduc de Garabit à Ruynes-en-Margeride - Cantal (Auvergne)

    viaduc de Garabit

    En son temps, le viaduc de Garabit fut le plus grand ouvrage métallique du monde ! Ne vous fait-il pas penser à un autre grand ouvrage français en métal ? Sa ressemblance avec la tour Eiffel n'a rien de fortuit puisque c'est Gustave Eiffel lui-même qui fut choisi pour la construire, de 1881 à 1884. De sorte qu'il peut-être considéré comme un genre de laboratoire d'essais pour la Dame de Fer, construite elle, rappelons-le, de 1887 à 1889. Le géant de Fer doit sa belle couleur rouge poinsettia à la campagne de remise en peinture de 1994. Le choix de la couleur fait référence aux teintes les plus fréquemment utilisées pour ce genre de réalisation à la fin du XIXe siècle, comme par exemple pour le Golden Gate Bridge de San Francisco.

     

    5 - Le pont Jacques Chaban-Delmas à Bordeaux - Gironde (Aquitaine)

    Le pont Chaban Delmas à Bordeaux

    C'est le pont les plus récents du classement et l'un des plus impressionnants, aussi. Le pont Jacques Chaban-Delmas, initialement appelé pont Bacalan-Bastide, a été achevé en 2012. Située quasiment au cœur de Bordeaux, il offre un spectacle tout à fait étonnant lorsque qu'il se lève pour laisser passer les hauts voiliers et les paquebots. Son système de levage est totalement inédit, lui permettant de se soulever en un temps de record de 12 minutes. Il se distingue également par ses passerelles piétons/cyclistes séparées du pont central, où circule les automobilistes.

     

    6 - Le pont Vieux d'Orthez - Pyrénées-Atlantiques (Aquitaine)

    Le pnt Vieux d'Orthez

    Le Pont-Vieux d’Orthez semble tout droit sortie d'un film médiéval ! C'est d'ailleurs le plus ancien monument de la ville d'Orthez. Il relie les deux rives de la ville, séparées par le gave de Pau. À l’origine, deux tours se dressaient sur le pont ; elles furent, dès son deuxième siècle d’existence, remplacées par une seule tour centrale crénelée.

     

    7 - La pont Napoléon à Luz-Saint-Sauveur - Hautes-Pyrénées (Midi-Pyrénées)

    Le pont Napoléon de Luz-Saint-Sauveur

    Sujet au vertige, s'abstenir ! Le site de Gavarnie est un cirque pyrénéen d'aspect spectaculaire et grandiose. Les amateurs de sensations fortes viennent ici faire une via Ferrata ou encore du saut à l'élastique ! À l'extrémité du pont, une colonne surmontée d'un aigle en marbre rappelle que le pont fut construit par Napoléon III au milieu du XIXe siècle.

     

    8 - Le pont Alexandre III à Paris (Ile-de-France)

    Pont Alexandre III à Paris

    Voici un autre ouvrage de la fin du XIXe siècle, parent de la Tour Eiffel ! Non parce qu'il fut construit par la même personne cette fois-ci, mais parce qu'il fut construit pour la même occasion. Le pont Alexandre III, l'un des plus emblématiques de la capitale, fut, en effet, inauguré à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900. Il rayonne en plein cœur de Paris, reliant les Invalides au Grand et au Petit Palais. Il est flanqué à chaque extrémité de 4 colonnes monumentales surmontées de pégases de bronze doré, représentant chacun la renommée des Arts, des Sciences, du Commerce et de l'Industrie.

     

    9 - Le Pont-Vieux d’Espalion - Aveyron (Midi-Pyrénées)

    Le pont d'Espalion

    Espalion est, selon l'expression proverbiale, le premier sourire du Midi ! Tout proche de l'Aubrac, la ville offre un contraste avec la rudesse montagnarde voisine. Le Pont-Vieux, composé de 4 arches de grès rouge, est l'un des atouts de charme de la ville. Interdit aux voitures, on s'y promène avec plaisir pour observer les singulières maisons étroites qui bordent le Lot.

     

    10 - Le viaduc de Morlaix - Finistère (Bretagne)

    Le viaduc de Morlaix

    Étonnante vision que ce monumental viaduc en plein cœur de Morlaix. Du haut de ses 62 mètres, il domine toute la ville et en offre sûrement le plus beau point de vue. Pour en profiter, il faut prendre place à bord du Paris-Rennes-Brest et ne pas rater les quelques instants de panorama qui s'offrent aux voyageurs, lorsque le train franchit à petite vitesse le viaduc avant son entrée en gare. À cause de la topographie de la ville, sur les pentes d'un vallon profond, la Compagnie de l'Ouest n'avait pas prévu de fairepasser le tracé de sa ligne de train aux abords de la ville de Morlaix, mais cette dernière protesta auprès du gouvernement de Napoléon III et obtint gain de cause. Le chantier s'ouvre en 1861 et se termine en 1863. Les premiers trains traversent la ville à partir de 1865.

     

    11 - Le pont de Normandie (pont de Honfleur) - Calvados (Basse-Normandie)

    Le pont de Normandie

    À l'époque de sa construction, le pont de Normandie et ses 856 mètres en font le pont à haubans le plus long jamais construit.Aujourd'hui, il occupe la sixième place du classement mondial. La construction du pont a débuté en 1988. C’est Jacques Chirac, alors Premier ministre qui en pose la première pierre, le 22 mars. Les travaux durent 6 ans et le pont ouvre à la circulation début 1995. C'est le succès du pont de Tancarville qui insuffla le projet d'un second pont pour l'estuaire de la Seine facilitant l'accès à la Basse-Normandie et, plus largement à l'Ouest.

     

    12 - Le Pont-Vieux d'Albi - Tarn (Midi-Pyrénées)

    Le pont d'Albi

    Fondé en 1040, le Pont-Vieux d'Albi est un robuste ! Il continue 10 siècles après sa construction à remplir le rôle pour lequel il fût construit : faciliter la circulation intra-urbaine. Long de 151 mètres, il est constitué de 8 arches. Il doit sa bicolorité aux travaux d'élargissement de la chaussée effectués en 1820 avec de la brique, matériau largement utilisé dans la région dû à l'abondance de glaise. Entre le XIVe siècle et le XVIIIe siècle, le pont portait des maisons qui furent détruites vers 1770 pour permettre le passage des charrettes.

     

    13 - Le pont du diable à Olargues - Hérault (Languedoc-Roussillon)

    La pont du Diable à Olargues

    Le pont du Diable doit a priori son nom à la difficulté que représentait pour l'époque sa construction. Situé dans une vallée escarpée, il enjambe le Jaur. Son architecture romane (XIIe siècle) s'intègre joliment dans le paysage. Il est classé au titre de monument historique depuis 1916.

     

    14 - Le pont Vieux à Béziers - Hérault (Languedoc-Roussillon)

    Le pont Vieux à Paris

    C'est l'une des vues les plus connues de Béziers. En premier plan, le pont Vieux, enjambant l'Orb, et derrière, la cathédrale et l'évêché. Ses 240 mètres de long sont ponctués d'arches de tailles toutes différentes. Comme le pont du Diable, il date du XIIesiècle et compte lui aussi de petites arches ouvertes supplémentaires pour faciliter l'écoulement en cas de crue.

     

    15 - Le pont-canal de Briare - Loiret (Centre-Val de Loire)

    Pont canal de Briare

    Et voilà sûrement le pont le plus surprenant du classement. Le pont-canal de Briare, comme son nom l'indique, est un pont navigable. C'est d'ailleurs le plus long d'Europe (663 mètres), en faisant l'un des joyaux du patrimoine fluvial français. Cette gigantesque structure métallique relie la Seine et la Saône et enjambe la Loire. Gustave Eiffel a, ici encore, collaboré à la construction d'un des ponts les plus remarquables de France.

     

    16 - La passerelle des Deux Rives (ou passerelle Mimram) à Strasbourg - Bas-Rhin (Alsace)

    passerelle Europe

    Voilà un pont qui mérite doublement sa place dans le classement. C'est à la fois un bel exemple d'architecture contemporaine et un symbole fort de paix en Europe. Cette passerelle piétonne, accessible également aux cyclistes, relie la rive française du Rhin à la rive allemande. Elle a été inaugurée à l'occasion des premières floralies transfrontalières en 2004. En son centre, un tablier de 100 mètres de large permet aux promeneurs de profiter pleinement du paysage.

     

    17 - La passerelle Saint-Georges - Abbé Paul Couturier à Lyon - Rhône (Rhône-Alpes)

    La passerelle de Lyon

    La passerelle Saint-Georges date du milieu du XIXe siècle. Détruite par les Allemands en 1944, elle a été reconstruite dans sa forme primitive après la guerre. C'est un peu l'équivalent du Pont des Arts à Paris puisque les amoureux de Lyon viennent y accrocher des cadenas d'amour. En 2003, elle a été renommée passerelle Paul Couturier en l'honneur d'un prêtre lyonnais de la première moitié du XXe siècle, pionnier de l'œcuménisme.

     

    18 - Le pont de Recouvrance à Brest - Finistère (Bretagne)

    Le pont de Recouvrance à Brest

    Le pont de Recouvrance est un symbole fort de la ville de Brest. Ce n'est certainement pas le plus joli du classement, mais sa robustesse et son esthétisme industriel impressionnent. Inauguré en 1954, il a longtemps été le plus grand pont d'Europe, avec ses pylônes de 70 mètres de haut.

     

    19 - Le pont Saint-Bénezet (ou pont d'Avignon) - Vaucluse (Provence-Alpes-Côte d'Azur)

    Le pont d'Avignon

    Immortalisé par la célèbre chanson "Sur le pont d'Avignon", le pont Saint-Bénézet a été construit au XIIe siècle par un jeune berger.Il en aurait reçu l'ordre divin. Véritable prouesse technique pour l'époque, notamment de par sa longueur (900 mètres), c'est le premier pont construit sur le Rhône entre Lyon et la mer. Plusieurs fois, il a été détruit par les crues du fleuve jusqu'à ce qu'il soit abandonné en XVIIe siècle. Un projet de restitution en 3D du pont d’Avignon permet désormais d'admirer les 18 arches manquantes à différentes époques.

     

    20 - Le pont Transbordeur de Rochefort - Charente-Maritime (Poitou-Charentes)

    Le pont transbordeur de Rochefort

    Voilà le dernier pont transbordeur de France. Ce système de traversée était novateur à l'époque de sa construction en 1898. Il constituait une alternative plus fiable et plus efficace au bac, notamment en cas de conditions météorologiques défavorables.Aujourd'hui, un pont assure la traversée quelques mètres plus loin, mais la nacelle continue de transporter les curieux qui souhaitent tenter l'aventure.

     

    Photos-Pays du Monde 3:  Les 20 ponts à voir absolument dans sa vie en France

     

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    Les choses insolites à découvrir en

    Islande

     

     


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    L’Islande, la seule île localisée au coeur de l’Océan Atlantique, fait beaucoup parler d’elle dans toute l’Europe, et aussi dans le monde. Les contrastes y opèrent toujours et il n’y a rien d’égal sur notre planète. Sur ce bout de terre se côtoient quotidiennement aurores boréales, soleil de minuit, grandioses cascades, sources thermales, glaciers, champs de lave, fjords, déserts, montagnes et océan. Déjà, chaque site semble être insolite. Mais pour marquer encore plus votre passage, découvrez ci-dessous, les choses les plus insolites de l’Islande.

     

    L’Álfaskólinn ou l’école des Elfes

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    L’école des Elfes est l’unique établissement spécialisé à la formation en culture elfique. Elle est localisée à Reykjavik et accueille tous ceux qui veulent obtenir un diplôme d’études de recherches sur les elfes et autres peuples invisibles. Il faut savoir que les cours sont enseignés en islandais, norvégien et en anglais.

    La formation vous permettra de connaître les traditions, leur aspect physique et l’endroit où ils vivent. Des visites de découverte sont d’ailleurs proposées pour renforcer la formation, notamment dans le parc d’Hellisgerdi, connu pour abriter une importante colonie d’elfes. N’hésitez pas à vous inscrire dans cette école lors de votre passage dans l’Etat de l’Islande lors de votre séjour en Scandinavie pour apaiser votre curiosité sur le sujet.

     

    Le Musée National des Phallus

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    Lors de votre passage à Reykjavik, n’hésitez pas à inclure le musée National des Phallus dans votre itinéraire de visite. Il faut savoir que ce musée est unique au monde. Mieux vaut profiter de votre séjour pour y faire un petit tour.

    Ce musée est insolite sachant qu’il est dédié uniquement à la Phallologie, c’est-à-dire qu’il rassemble les organes génitaux de tous les mammifères existant en Islande. On y trouve également une horde d’oeuvres d’art consacrées au pénis.

     

    La plage de Reynisfjara

    reynisfjara

    Cette magnifique plage de sable noir est localisée à environ 180 km au sud-est de Reykjavik, c’est à dire à deux heures de route. Bien qu’il n’est pas conseillé de s’y baigner à cause des fortes vagues des courants forts et de basse température de l’eau, elle attire énormément de visiteurs par ses formations géologiques uniques.

     

    Vous devriez d’ailleurs y passer lors de votre voyage en Islande, car le paysage y est authentique avec les nombreuses colonnes de basalte en forme d’escalier façonnées par la nature. Non loin, vous serez sur Dyrholaey, un pilier massif de lave sombre formant une petite péninsule et offre également une belle balade et une vue sur la plage et sur la côte sud de l’Islande.

     

    Les montagnes multicolores de Landmannalaugar

    landmannalaugar

    Le Landmannalaugar est une région du sud de l’Islande, près du volcan Hekla. Elle propose un massif offrant un paysage de rêve, un panorama aux multiples couleurs. En réalité, la beauté des lieux a été façonnée par une activité volcanique qui s’est produite il y a des milliers d’années.

     

    En effectuant des excursions ou des treks dans cette zone durant votre voyage en Islande, vous rencontrerez des cratères rougeâtres, des champs de cendre, des rhyolites, des lacs bleus. Il est conseillé de réaliser le fameux trekking la « Laugavegur », de Landmannalaugar jusqu’à Þórsmörk, pour voir de près l’authenticité de ce panorama spectaculaire.

     

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    Photos-Pays du Monde 3:  Top 20 des pays les plus heureux du monde en 2017

     

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    Trésor caché... au Portugal!

     

    Climat méditerranéen, ambiance bon enfant, coût de la vie raisonnable… Pas étonnant que le Portugal vole de plus en plus la vedette aux destinations habituelles des snowbirds! Si on partait à la découverte de sa vibrante capitale, de son porto, de ses villes fortifiées et de ses châteaux légendaires?

     

    Trésor caché... au Portugal!

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    Le sud du Portugal est déjà connu chez nous pour son climat et ses complexes de long séjour, mais le centre et le nord de ce petit pays d’Europe cachent aussi des trésors qui méritent qu'on s'y aventure. Première escale: Lisbonne, une ville en relief, dans tous les sens du terme! Perchée sur sept collines, la capitale portugaise se laisse admirer de haut en bas – des murailles médiévales du château de Saint-Georges jusqu'aux rives du Tage –, déployant une foule de quartiers et de points de vue spectaculaires entre les deux. Partant du château, on se perd dans les ruelles pentues de l'Alfama, qui nous mènent jusqu'au belvédère (miradouro) de Santa Luzia. En continuant à descendre, on rejoint le Musée du Fado (museudofado.pt), qui raconte l'histoire de ce chant nostalgique, symbole de l'identité portugaise. Grâce à des audioguides multilingues, on y entend les meilleures interprètes d'hier et d'aujourd'hui, dont la fameuse Amália Rodrigues, véritable légende au pays. 

    Ensuite, on emprunte le sympathique tramway électrique (le no 28) pour rejoindre la basse-ville (quartier de la Baixa) et faire un peu de lèche-vitrines dans la rue Augusta, en admirant au passage l'ascenseur de Santa Justa, unique ascenseur vertical qui rivalise de charme avec les nombreux funiculaires de la ville. C’est le moment d’une pause gourmande, avec une dégustation de pasteis de nata, ces tartelettes aux œufs typiques, dans un des cafés élégants de la place du Rossio. Puis, en fin de journée, on termine la balade en sirotant un verre de ginjinha (liqueur à la cerise griotte) sur le toit de l'Hotel do Chiado, l’endroit idéal pour admirer la nuée de toits orangés et le château de Saint-Georges enflammés par le coucher du soleil.

    Le lendemain, partons du Largo do Chiado pour monter graduellement jusqu'au jardin du Principe Real. En chemin, on ne manque pas d’entrer dans l'église de São Roque pour admirer ses nombreuses chapelles baroques, décorées à profusion. Après une pause au belvédère de São Pedro de Alcântara, on rejoint le Principe Real, qui accueille un sympathique marché d'artisans et de producteurs locaux chaque vendredi et samedi matin. En après-midi, on visite d'autres belles églises, on se détend sur la plage urbaine (au pied de la Praça do Comércio) ou on se balade sur la promenade riveraine qui longe le Tage. Une préférence pour les arts? Dans le quartier de Belém, l'architecture et les expositions avant-gardistes du tout nouveau Musée de l’Art, de l’Architecture et de la Technologie (surnommé MAAT) nous attendent! En soirée, on se laisse envoûter par un spectacle de fado dans le Bairro Alto. Parmi les bars historiques de ce quartier, le restaurant Adega Machado (adegamachado.pt) propose de brefs spectacles à l'apéro (moins coûteux) et des soupers-spectacles plus complets, accompagnés d'un repas de spécialités portugaises. Rien de mieux pour quitter Lisbonne sur une bonne note!  

    Se raconter des histoires

    La campagne portugaise vaut également le détour, avec ses champs d'oliviers et de chênes-lièges, qui servent à produire les bouchons et autres objets vendus dans les boutiques des alentours. C'est le cas dans la région de l'Alentejo (à l'est de la capitale) et dans le centre du pays, qui recèle plusieurs sites classés au Patrimoine de l'Unesco, dont Coimbra, Tomar, Fátima ou Óbidos. Souvent, au détour d’une route, surgissent un monastère, un château ou une ville fortifiée tout droit sortis d'un conte de fées. C'est ainsi qu'apparaît Óbidos, offert à une reine en guise de dot. Depuis, ce village a toujours été le favori des souveraines... et comme on les comprend! On se promène avec bonheur dans ses ruelles, où les fleurs ont remplacé les fils électriques, tous camouflés minutieusement. On flâne dans les boutiques d'artisanat, on se promène sur la muraille médiévale, avant de terminer avec quelques gorgées de liqueur de cerises d'Óbidos, que plusieurs commerçants proposent en plus avec du chocolat! 

    Cap ensuite sur Tomar, petite ville tranquille, mais si fière d’avoir abrité les Templiers, comme en témoignent les croix rouges bordant ses rues piétonnes et sa place principale. Après avoir flâné un peu dans les rues, on monte au Convento do Cristo (conventocristo.pt), le couvent qui fut le siège de l’ordre des Templiers, puis de l'ordre du Christ, qui lui a succédé. Ici, on replonge à l'époque des moines-chevaliers: tant la Rotonde des Templiers (une église du XIIe siècle) que le réfectoire des moines et les huit cloîtres témoignent de l'âge d'or des découvertes portugaises au Nouveau Monde. 

    Pourquoi ne pas terminer la journée à Fátima, très connue pour ses pèlerinages catholiques? Croyant ou non, on prend le temps de découvrir son grand sanctuaire, qui regroupe la basilique de Notre-Dame du Rosaire, la récente basilique de la Sainte-Trinité et la Chapelle des apparitions, construite à l’emplacement précis où trois jeunes bergers auraient aperçu la Vierge Marie en 1917 (fatima.pt). D'ailleurs, Fátima se prépare à célébrer le 100e anniversaire de cet événement (de mai à octobre) et accueillera même le pape François le 13 mai. Chose certaine, le soir, il ne faut pas manquer les processions aux flambeaux quotidiennes sur l’immense esplanade! Un spectacle impressionnant et émouvant, quelles que soient nos croyances… 

    À partir de Fátima, on rejoint rapidement le monastère de Batalha, autre symbole de la fierté nationale construit par le roi Jean Ier, à la suite d'une bataille remportée contre les Espagnols. Comme à Tomar, on contemple de superbes exemples du style gothique portugais dans l'église tout comme dans le cloître royal, avec ses arches arborant les symboles de l'âge d'or national. On y visite aussi les anciens réfectoires des moines dominicains, de même que l'étonnant panthéon entamé par le fils du souverain et resté inachevé. Une étrange église à ciel ouvert, ou «le plus haut plafond du pays», comme s’amusent à le décrire les guides... 

    Nous attend ensuite Coimbra, la principale ville de la région centrale. Perchée sur une colline qui domine le fleuve Mondego, elle doit sa renommée et son charme à son université, fondée en 1290, ce qui en fait l’une des plus anciennes d’Europe. Ce lieu chargé d'histoire se parcourt en compagnie d'ex-étudiants, à travers la cour principale, la chapelle, la salle de la collation des grades et même… d’anciennes prisons, utilisées jadis pour punir les étudiants rebelles! Clou de la visite: la superbe bibliothèque baroque Joanina, dont les étagères de bois servent encore à l’entreposage de nombreux livres. 

    Après, on prend le temps de déambuler dans les charmantes rues médiévales de Coimbra, si vivantes grâce aux nombreux étudiants (un sixième de la population), surtout lorsqu'ils arborent leurs capes noires traditionnelles. D'ailleurs, certaines traditions universitaires sont encore bien vivantes, dont les «sérénades» que chantent les étudiants à la fin de leurs études. Elles ont contribué à la naissance d'un fado propre à Coimbra, généralement chanté par des voix masculines.

    Du porto partout!

    Peut-on aller au Portugal sans faire honneur à son porto? Difficile… d'autant que la ville de Porto elle-même se révèle très envoûtante, avec ses collines escarpées se mirant dans le Douro. Dans la vieille ville classée au Patrimoine de l'Unesco, on monte au sommet de la Torre dos Clérigos avec ses 240 marches (torresdosclerigos.pt), avant de déambuler autour de l'élégante Praça da Liberdade, témoin de l’enrichissement de la ville grâce au commerce du porto. Au passage, on prend le temps d'admirer la façade néogothique de la librairie Lello & Irmão et les belles céramiques portugaises (azulejos) recouvrant un côté de l'église do Carmo et tout le couloir d'entrée de la gare de Porto-São Bento. L'église de São Francisco nous éblouit quant à elle par sa profusion de sculptures de bois recouvertes de feuilles d'or.  

    À deux pas de là, on se choisit des spécialités portugaises adaptées au goût du jour au restaurant Vime, chaleureux et lumineux. Puis, promenade digestive vers les quais du quartier de la Ribeira, qui s'étirent jusqu'au pont Dom-Luís. Très animés, ils sont bordés par l'ancienne muraille de la ville, et leurs arcades cachent une foule de petits restaurants et de bars! On y flâne avec plaisir autant le jour qu'en soirée, lorsque le pont et la rive voisine baignent dans la lumière dorée. Envie d’une dégustation? On traverse le pont à pied pour rejoindre tous les grands producteurs de portos, concentrés sur l'autre rive, à Vila Nova de Gaia. Avec son centre d'interprétation sur le porto et sa superbe terrasse, le chai de l'Espace Porto Cruz s’avère l'endroit par excellence pour admirer Porto à l'heure de l'apéro (myportocruz.com)!  

    Le lendemain, autre plaisir épicurien, on découvre les paysages et les vignobles de la vallée du Douro, entre Peso da Régua et Pinhão. On peut parcourir la vallée en naviguant sur le Douro, même sur un voilier ou l'un de ces typiques bateaux de bois qu'on peut noliser pour un petit groupe (douroavela.pt). Une façon sublime de voir défiler tous ces magnifiques vignobles en terrasses ponctuées d'oliviers. On fait évidemment escale pour en découvrir quelques-uns, dont la Quinta do Panascal, aux parcours autoguidés très bien faits et disponibles en français (fonseca.pt). Avec eux, on découvre l'histoire de la région, les étroites terrasses de vignes cultivées à la main et les différentes installations du domaine… avant, bien sûr, de goûter quelques bons portos de la maison! De quoi faire le plein de délices à ramener chez nous, sans compter nos souvenirs, inoubliables…

     

    Photos-Pays du Monde 3:  Trésor caché... au Portugal!

     

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