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Par Frawsy le 26 Mars 2022 à 06:121 / 13
Le Half Dome, parc national de Yosemite – Californie
Cette montée de 1525 mètres jusqu’au sommet du Half Dome est la plus exigeante des randonnées de la vallée de Yosemite… Et les derniers 120 mètres sont les plus dangereux. C’est une ascension quasi verticale et, même s’il y a quelques câbles de métal qui servent d’échelle afin de vous aider à gravir jusqu’en haut, en tomber pourrait être fatal. N’oublions pas non plus que le Half Dome est un aimant à éclair; en 1985, 5 grimpeurs furent électrocutés sur le sommet, tuant deux d’entre eux.
2 / 13Les falaises de Moher – Irlande
Avec sa vue époustouflante sur les îles d’Aran et la baie de Galway, les falaises de Moher représentent l’une des attractions touristiques les plus populaires de l’Irlande. Toutefois, c’est aussi l’une des plus dangereuses, et un seul faux pas pourrait se conclure en une chute de plus de 213 mètres dans l’Océan Atlantique! La façon la plus sécuritaire de profiter de la vue magnifique des falaises est de se tenir sur le chemin ou sur l’une des trois plateformes prévues à cet effet.
3 / 13L’Encierro, Pamplona – Espagne
Des milliers d’amateurs de sensations fortes se rendent à Pamplona chaque année pour courir avec les taureaux. Étonnamment, seulement 16 personnes sont décédées au festival espagnol depuis 1910 selon le site officiel de l’Encierro. Vous risquez plutôt de vous blesser en vous bousculant avec les autres coureurs, même si les chances sont minces.
4 / 13Le mont Everest – Népal
Même si un périple au sommet de l’Everest n’est pas dans votre liste de choses à faire, plus de 1,200 grimpeurs se rendent chaque année à la plus haute montagne du monde.
Cependant, selon le New York Times, ce n’est que la moitié qui réussiront à se rendre au sommet et quelques-uns mourront en chemin. Avec les 5 décès de 2018, c’est un total de 300 personnes qui seraient décédées sur le mont Everest. Les causes varient: les températures glaciales, les chutes en haute altitude ou encore d’autres problèmes de santé.
5 / 13Devil’s pool – Zambie
Pendant les mois les plus secs de l’année, le niveau de l’eau du fleuve Zambèze baisse drastiquement et révèle une piscine incroyable aux extrémités des chutes Victoria, la chute la plus haute du monde. Toutefois, vous ne devriez tenter votre chance que lors de la mi-août à la mi-janvier. Sinon, le tourisme de la Zambie prévient les téméraires: «N’importe qui d’assez insensé pour se baigner serait instantanément emmené puis tué par le courant.»
6 / 13Le pont du Trift – Suisse
Croyez-le ou non, le pont du Trif dans les Alpes suisses est bien plus sécuritaire qu’il n’en a l’air. Ce pont moderne, inspiré des ponts népalais à trois cordes, fût construit en 2009 avec du bois et du métal robuste. Avis aux individus souffrant d’acrophobie: ce n’est peut-être pas votre destination de rêve. De 90 mètres de haut et 170 pieds de long, le pont du Trift est l’un des plus longs et hauts ponts piétons suspendus des Alpes. Vous devrez prendre trois téléphériques pour vous y rendre.
7 / 13New Smyrna Beach – Floride
La ville de New Smyrna Beach dans le comté de Volusia en Floride attire des centaines de surfeurs chaque jour. D’ailleurs, plus il y a de gens dans la mer, plus les probabilités d’une attaque de requin sont élevées. C’est pourquoi la Floride est connue comme étant la capitale de l’attaque de requin, avec 16 attaques rapportées en 2018 par l’Université de la Floride.
À noter que vous êtes tout de même 75 fois plus susceptible d’être frappé par un éclair que d’être attaqué par un requin aux États-Unis, donc nul besoin de délaisser le surf…
La Floride est-elle l’état le plus au sud?
8 / 13Le volcan Villarrica – Chili
Visiter un volcan actif implique toujours un certain risque… Vous n’avez qu’à demander aux touristes qui ont visité le sommet du volcan Villarrica alors que ce dernier crachait de la lave en 2017.
Heureusement, l’éruption n’a pas blessé d’individu et il est toujours possible de visiter le lieu à ce jour. Pour les intéressés, une compagnie offre le saut en bungee d’un hélicoptère dans le cratère du volcan. C’est ce qu’on qualifie d’une activité plus que dangereuse!
9 / 13Le parc national de Yellowstone – Montana
Les services du parc préviennent que vous devriez vous préparer à une rencontre avec un ours lorsque vous faites une randonnée, du camping ou une visite dans le parc de Yellowstone.
Il est cependant très rare qu’un face à face avec un grizzly résulte en un conflit violent. Dans le parc, la moyenne n’est que d’un ours par année. Considérant que plus de 100 millions de personnes ont visité le parc de Yellowstone depuis 1980, vos chances d’être blessé par un grizzly sont de 1 en 2.7 millions. Rassurant, non?
10 / 13La Vallée de la Mort – Californie
La déshydratation est le facteur le plus dangereux lors d’une visite dans la Vallée de la Mort qui est l’endroit le plus chaud du parc national, sec et bas en altitude. Il est recommandé de boire au moins un gallon d’eau par jour, de ne pas marcher dans la chaleur et de rester sur les routes pavées. Les recommandations sont valides toute l’année et non pas seulement l’été, là où les températures peuvent dépasser les 48 degrés Celsius.
Malgré les températures extrêmes dans la Vallée de la Mort, il y a plus de décès causés par les accidents de voiture que par la chaleur. Selon l’administration du parc, seulement 1 ou 2 personnes meurt de l’exposition à la chaleur par année dans le parc.
11 / 13Tchernobyl – Ukraine
Le site d’un désastre nucléaire peut sembler être une étrange destination touristique, mais la zone d’exclusion de Tchernobyl continue d’attirer de nouveaux visiteurs. De Kiev, c’est un trajet de deux heures en autobus pour arriver à Pripyat, cette ville figée dans le temps. Là-bas, vous pourrez être témoin de ce qu’était l’Union soviétique en 1986. En raison de la radiation, il est recommandé que les touristes ne touchent pas d’objets ou de végétation, ou même de ne pas s’asseoir sur le sol.
12 / 13Les montagnes russes Formula Rossa – Abu Dhabi
Vous aimez la vitesse? Formula Rossa est la montagne russe la plus rapide au monde avec ses 240 km/h. Alimenté par un système de lancement hydraulique, le manège traverse le parcours de 1.6 km en à peine 92 secondes, donnant l’impression d’être dans une véritable Formule 1. Il n’y a pas vraiment de danger à faire cette montagne russe, sauf si vous avez tendance à avoir un mal de cœur facilement!
13 / 13Le barrage de Contra
Un des plus hauts points de saut en bungee au monde est le barrage de Contra, dans le val de Verzasca. Il est aussi connu pour son apparition dans le film «Goldeneye», où James Bond y plonge. Les férus d’adrénaline peuvent recréer la cascade de l’agent 007 en faisant le saut en bungee la nuit.
La chute de presque 220 mètres peut sembler risquée, mais vous êtes plus à risque de mourir en faisant du vélo qu’en faisant du bungee.
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Par Frawsy le 8 Mars 2022 à 08:13
Puerto Plata : le charme rétro de la
République dominicaine
Avec ses plages désertes et ses paysages de rêve, Puerto Plata nous dévoile le paradis des Antilles sous un autre jour.
Par Anne-Frédérique Hébert-Dolbec de la revue Châtelaine
Plage République Dominicaine
Photo : Ministère du tourisme de la République Dominicaine.
L’ascension semble sans fin. « 198, 199, 200 ! » Carlos, notre guide, se retourne en me faisant un clin d’œil, l’air frais comme une rose. « On est à mi-chemin. » La longue volée de marches que nous gravissons offre un point de vue unique. La forêt tropicale qui m’entoure, où les verts se déclinent dans tous les tons, avec ses arbres fruitiers, ses mousses et ses lianes, me fait presque oublier l’essoufflement qui me gagne.Carlos a le teint hâlé et la carrure d’athlète de ceux qui passent leur vie au grand air. En attendant que le reste du groupe termine son ascension, il s’adosse au tronc d’un arbre. Il tend le bras vers une branche, interrompant les vocalises d’un esclave palmiste, l’oiseau national de la République dominicaine. Il cueille un fruit vert à la peau épaisse, qu’il coupe en deux à l’aide d’un couteau de poche.
« As-tu déjà goûté au fruit du cacao ? » me demande-t-il. À l’intérieur, la grappe de fèves blanches n’a rien en commun avec le chocolat. Le goût non plus, en témoigne la grimace que m’arrache l’amertume du fruit. Une saveur à mille lieues de celles des mangues, des ananas et des goyaves qui abondent sur l’île.
La République dominicaine, est un véritable régal pour les sens. Avec ses plages de sable doré et ses paysages spectaculaires, la région de Puerto Plata, sur la côte nord de ce paradis des Antilles, ne fait pas exception.
Santo DomingoPuerto Plata possède une riche histoire dont témoigne la vieille cité coloniale. Photo : Ministère du Tourisme de la République Dominicaine.
Ambiance surannéeSéduit par les nuages étincelants au-dessus du mont Isabel de Torres et par le reflet argenté du littoral, Christophe Colomb lui-même a donné son nom à Puerto Plata, « le Port d’Argent », lorsqu’il y a accosté en 1493.
Au cours des siècles qui ont suivi, cette île aux trésors a approvisionné l’Espagne en or, en sucre, en café et en tabac jusqu’à l’indépendance du pays, en 1844.
Les Espagnols ont levé l’ancre depuis longtemps, mais le spectre colonial hante encore les rues du centre-ville. Les façades et les frises colorées des maisons victoriennes, du vert lime au rose bonbon, évoquent certaines villes côtières d’Espagne.
Près du port, la forteresse San Felipe, construite en 1577, surplombe toujours l’océan. D’immenses fresques représentant la faune, la flore et l’histoire de la ville égaient les barrières et les murs des commerces.
Plaisirs gourmandsDans la rue, galeries d’art, distilleries, boutiques de café, de chocolat et de dulce de leche, version latine du caramel, permettent de voir – et surtout de goûter – les joyaux du pays. La carte des restaurants accorde la place d’honneur aux croustilles de plantain, au pain de yucca débordant de fromage fondant et aux fruits de mer pêchés le jour même.
Au Puerto Plata Cigar Club, dans le centre historique de la ville, j’ai l’impression d’être catapultée au 19 e siècle. Dans un nuage de fumée, les clients, la peau burinée par le soleil, tous affublés d’une impressionnante moustache, lèvent leur chapeau en signe de politesse à mon entrée. Sur les présentoirs, d’élégants coffrets s’ouvrent sur des centaines de cigares qui dégagent soit des odeurs de rôties et de noisettes grillées, soit des parfums de cuir et de cardamome.
Pour une vue d’ensemble de la ville, on monte à bord du téléphérique, en direction du sommet du mont Isabel de Torres – d’une hauteur de 793 m (l’équivalent du mont Sainte-Anne, près de Québec) et de ses jardins botaniques luxuriants. Vus d’en haut, les villages côtiers, les rivières étincelantes et les champs de café et de tabac s’étirent sous le regard bienveillant du Christ Rédempteur, reproduction modeste de la célèbre statue de Rio de Janeiro.
Téléphérique République DominicaineDu sommet du mont Isabel de Torres, que l’on atteint en téléphérique, on profite d’une vue splendide sur les environs.
Photo : Ministère du Tourisme de la République Dominicaine.
Une bouffée d’adrénalinePuerto Plata convient autant aux amateurs de farniente qu’à ceux de sensations fortes. Pour les premiers, les plages dorées qui bordent l’océan Atlantique tout le long de la côte offrent une tranquillité à laquelle Punta Cana – haut lieu du tourisme – ne peut que rêver.
Ici, pas d’eau turquoise ni de sable blanc, mais des vagues expressives qui raviront surfeurs et barboteurs, et des plages où se côtoient touristes et gens du coin.
Ceux qui ont soif d’aventure mettent le cap sur la région de Damajagua, à 45 minutes dans les terres au sud de Puerto Plata, qui offre une foule d’activités. Une courte ascension au cœur d’une forêt de cacaoyers et de manguiers mène tout en haut d’une série de 27 cascades, véritables merveilles sculptées à même le calcaire par dame Nature.
Les options ne manquent pas pour entamer la descente des cascades dans un parcours d’hébertisme. Les plus téméraires sauteront du haut des corniches jusque dans les bassins d’eau claire, de un à cinq mètres plus bas, ou dévaleront les glissades d’eau naturelles taillées dans le roc. Les plus frileux pourront emprunter les échelles et les ponts suspendus aux parois rocheuses.
Pour moi, le choix est évident. Les bras en croix, je me laisse glisser sur le dos à une vitesse vertigineuse avant d’atterrir dans l’eau fraîche où je barbote jusqu’à la prochaine chute.
Les chutes de Damajagua. Photo : Ministère du Tourisme de la République Dominicaine.
Le luxe authentiqueEn longeant l’Atlantique vers l’est en autocar, on atteint en moins de deux heures La Cantera, un havre de paix où se trouvent de luxueux hôtels. S’y enchaînent des terrains de golf réputés, des spas isolés parmi les palmiers et les jardins de cactus et d’orchidées, et des plages courues par les surfeurs et les véliplanchistes du monde entier.
À l’hôtel Amanera, où je m’installe pour quelques jours, des villas surplombent la playa Grande, plus longue plage de la côte nord. Chaque fois que je sors pour une saucette ou pour un repas préparé par un chef local, mon logis est remis en ordre et un nouveau panier de fruits frais m’attend au retour.
« On a tellement peu de clients à la fois que l’on connaît assez bien leurs allées et venues. Dès qu’un employé vous aperçoit à la plage, il envoie un texto au responsable de l’entretien pour qu’il se rende à votre chambre », m’indique Audrey Huttert, directrice générale de l’établissement.
Née en France, Audrey parcourt le monde d’hôtel en hôtel depuis plus d’une décennie. La République dominicaine a finalement gagné son cœur. « Les gens sont tellement accueillants. Ils partagent leur culture avec nous pour nous permettre d’offrir à nos clients une expérience unique et, surtout, authentique. »
Le soir même, j’ai compris ce qu’elle voulait dire : le chef de l’hôtel me propose de préparer moi-même mon repas. Comment résister ? Dans une cuisine à ciel ouvert, après m’avoir servi un cocktail dans un ananas évidé, il m’enseigne les rudiments de la préparation de beignets de manioc, de tamales et de pastelones, un gratin de plantains. Un régal !
Une charmante capitaleDernier arrêt : la capitale Santo Domingo, plus ancienne ville du Nouveau Monde, où réside le tiers des 10,6 millions d’habitants du pays. Fondée en 1496 par Bartolomé Colomb, frère de Christophe Colomb, la ville est un parfait mélange de charme historique et de modernité.
Délimitée par ses remparts d’origine, elle abrite son lot de musées, de monastères et de bâtiments de pierre datant des 15 e et 16 e siècles, parmi lesquels l’Alcazar du vice-roi, un palais construit par le fils aîné de Christophe Colomb, Diego.
À l’angle de la pittoresque rue piétonne El Conde s’élève depuis 1541 la cathédrale Santa Maria la Menor, la plus vieille des Amériques. Composée de 14 chapelles latérales gothiques et d’une nef de 54m de hauteur, elle est d’une beauté à couper le souffle. Pas étonnant que la cité coloniale soit classée au patrimoine mondial de l’UNESCO !
Comme ailleurs dans les anciennes colonies, les gens reprennent en main leur histoire, selon Cosette Garcia, directrice de l’Office montréalais du tourisme de la République dominicaine. « Dans les musées, on parle dorénavant beaucoup des conséquences de la colonisation sur les premiers habitants du pays. On raconte ce qui s’est vraiment passé, selon notre point de vue, qui diffère souvent de celui raconté dans les livres d’histoire », souligne-t-elle.
L’âme des Dominicains est partout sur les places publiques, dans les restos et sur les terrasses, où se dégustent des cafés et des rhums savoureux dans une ambiance festive.
En traversant le parc en l’honneur de Colomb, j’observe, sourire aux lèvres, un couple enlacé dansant le merengue au son de la guitare que gratte un musicien, chapeau sur les yeux. Comme quoi le bonheur, souvent, ne se résume qu’à un décor enchanteur, un soleil ardent et quelques notes de musique…
S’y rendre : Puerto Plata est située à quatre heures de vol de Montréal.Meilleur moment pour visiter : de décembre à avril.
Monnaie : le peso dominicain (0,02 $ canadien).
Notre journaliste était invitée par l’Office montréalais de promotion touristique de la République Dominicaine, qui n’a eu aucun droit de regard sur le contenu du reportage.N'oubliez pas que si vous le désirez vous
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