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    Photos-Villes du Monde 3:  Et les 30 villes les moins accueillantes du monde sont…

     

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    Martigues : la Venise

     

    provençale

     

     

    Martigues est naturellement gâtée par la géographie. En trois quartiers distincts – Ferrières, l’Île, Jonquières – elle s’ouvre tant du côté Camargue que vers la Côte Bleue. Si elle n’est plus le paisible village de pêcheurs d’autrefois – Martigues a su préserver son charme de gros village lacustre.

    Encore une cité traversée par quelques canaux qui lui valent l’appellation de petite Venise ? Toutes proportions gardées, elles ont des points communs: remplacez les raffineries et le port de Trieste par celui de Fos, les gondoles par les pointus et vous y voici.

     

    Le miroir aux oiseaux à Martigues


    Dans le quartier de l’Île, le Miroir aux oiseaux constitue un décor urbain enchanteur. Les « barques aux douces couleurs » que chantait Alibert dans l’opérette « Adieu ! Venise provençale » semblent immuables. Tout comme une lumière vive, qui entre ciel et eau décline une infinie variété de bleus. Le peintre Félix Ziem, y créa son atelier, Derain, Dufy, Renoir, Picabia y ont travaillé sur le motif.

     

    Pointus dans le port de Martigues


    C'est ici que le canal Saint-Sébastien rencontre celui du Galliffet, pour rejoindre ensuite l'étang ou la mer. Ce splendide plan d'eau décoré d'une flotille de pointus aux voiles latines et bordé par de vieilles demeures de pêcheurs, en plein centre-ville, est un véritable tableau de maître, classé depuis 1942. Il a d'ailleurs inspiré nombre de grands peintres.

     

    Canal Saint-Sébastien


    Dans l’Île passe le petit canal Saint-Sébastien où sont amarrés des bateaux de plaisance. Il rejoint le canal de Galliffet.

     

    Le pont de Beausengue


    Le pont de Beausengue enjambe le canal du même nom et donne accès à l’Île.

     

    l'église Sainte-Madeleine


    Par la rue Marcel-Gady, on arrive à l'église Sainte-Madeleine, bel exemple de l'architecture religieuse baroque provençale du XVIIe siècle.

     

    Notre-Dame-de-la-Miséricorde


    Au sommet de la colline dominant la ville en belvédère sur le canal de Caronte, la chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde (XIIesiècle) déploie un panorama grand angle sur l’étang de Berre, la chaîne de l’Estaque et les collines de Saint-Mitre.

     

    Fort de Bouc


    Fort de bouc joue son rôle de vigie à l’embouchure du canal de Caronte.  Les bâtiments que l’on voit aujourd’hui datent du XVIIe siècle et sont le fruit d’une reconstruction selon les plans de Vauban.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  Martigues : la Venise provençale

     

     

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    France - Cap d'Agde - Plage Richelieu 2016

    Vinh-Thien Quach

     

    Photos-Villes du Monde 3:  Le Cap d'Agde : 5 choses qui ont contribué à la réputation sulfureuse de ce lieu + vidéo

     

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    Moustiers-Sainte-Marie, l'étoile du Verdon

     

    Par Dominique Roger - Hugues Derouard - Mélanie des Monstiers
    source : Détours
     
     

    Planté sur une haute terrasse des Alpes-de-Haute-Provence, Moustiers-Sainte-Marie, c’est tout d’abord un emplacement exceptionnel entre l’immense lac artificiel de Sainte-Croix, le rebord du plateau de Valensole et les gorges sauvages du Verdon.

    Vue d'ensemble

    Situé dans une échancrure aux portes des gorges du Verdon, le village s'enorgueillit d'un patrimoine naturel et architectural unique.

    Jean Giono est le premier à comparer le village à "une crèche provençale", où il ne manque même pas la bonne étoile qui veille sur les habitants. A la vieille ville et son église au clocher mouvant (il bouge en même temps que les cloches), s'ajoutent la grotte Sainte-Madeleine, des sentiers pédestres, des cascades et des espaces chers aux amateurs de sports nautiques.

    Lieux de rencontre

    Certains lieux restent étroitement liés aux rencontres que l’on a pu y faire. Nous ne pourrions concevoir Moustiers-Sainte-Marie sans y attacher Marcel Scipion. Son nom ne vous évoque rien ? Le Clos du roi, L’Homme qui courait après les fleurs ou L’ Arbre du mensonge, de beaux succès de librairie pour ce berger, écrivain, conteur et « pastre des abeilles », né au hameau de Vénascle, à 300 mètres au-dessus de Moustiers. À travers ses récits, ce quêteur de mémoire nous livre l’intimité des Basses-Alpes (devenues Alpes-de-Haute-Provence) et le quotidien des Moustiérains au XXe siècle.

    Origine religieuse

    Quand les moines de l’abbaye de Lérins, au large de Cannes, recherchent au Ve siècle une annexe à leur monastère insulaire, ils ne se trompent pas de site. Ils savent que leur implantation domine un vaste bassin propice au développement de l’agriculture, avec présence d’eau en abondance et une exposition plein sud, bien à l’abri des vents du nord.

    Très vite, cette contrée des Basses-Alpes, au climat plus rude que l’on imagine, se métamorphose en un pays de cocagne.

    Les moines défricheurs installent la culture de la vigne et des céréales, l’élevage ovin. Bientôt, cette prospérité naissante attire toute une population. Chaque famille possède son « olivette » (petite oliveraie). Le village de Moustiers, auquel on accolera Sainte-Marie en 1847, est né.

    Escalier

    Au bout d'un interminable escalier, le parvis de Notre-Dame-de-Beauvoir offre un spectacle sur les toits de tuiles blottis au pied de la roche

    Des siècles plus tard, sa physionomie n’a que peu changé. Le bourg appuie ses maisons contre un relief abrupt : la barre rocheuse sur laquelle s’interrompt brutalement le plateau de Valensole. En même temps, il domine le profond canyon du Verdon. Et comme il se trouve au débouché d’une gorge, le village est séparé en deux, ce qui ajoute encore du pittoresque au tableau composé par les crépis de couleurs pastel et les tuiles canal ocrées. Il y a une touche italianisante que vient renforcer le campanile carré de l’église Notre-Dame-del’Assomption (XIIe-XIVe siècles), très lombard.

    Notre-Dame-de-Beauvoir

    Dominant l’enchevêtrement des maisons s’élance le clocher de la chapelle Notre-Dame-de- Beauvoir, dont l’édification fut un souhait de l’empereur Charlemagne. Son nom de baptême était alors Notre-Dame-d’Entreroches, traduisant ainsi au plus juste la topographie : une gorge enserrée par deux parois de falaises.

    Vue du village et son église

    Le site étonne par l’invraisemblable étoile dorée la surplombant. L’objet céleste, sorte d’ex-voto géant, est suspendu dans le vide par une longue chaîne d’acier de 227 mètres, fixée entre deux rochers. Cette « fantaisie » serait, comme le raconte Frédéric Mistral, le résultat d’un voeu prononcé à l’époque des croisades par un seigneur de Moustiers, un certain Blacas d’Aups. Ce dernier avait été capturé par les Mamelouks au XIIIe siècle et, si l’on en croit ses dires, délivré par une intervention de la Vierge.

    L'atelier des bleus

    Au XVIIe siècle, le village comptait une trentaine d’ateliers de poterie. Puis est arrivé Pierre Clérissy, un artisan aux doigts d’or, qui remplaça le vernissage jusque-là utilisé sur les terres cuites par un émail opaque, à base d’étain (la faïence stannifère). Au-delà de l’innovation technique, le grand atout de la famille Clérissy, puis des autres faïenciers, fut de s’entourer de remarquables décorateurs.

    Les atouts du village

    Fontaine d'eau

    De l’argile fine, de l’eau, du bois pour chauffer les fours, l’abondance dans la région de ces trois ressources naturelles a vite permis l’émergence d’une tradition potière. Près d’une vingtaine d’ateliers de faïence perpétue cette tradition que l’on peut apprécier dans les nombreuses boutiques du village.
    En flânant dans les ruelles enchevêtrées, le promeneur se laisse doucement bercer par le chant de l'eau : le ruissellement des nombreuses fontaines, le bouillonnement du torrent, le Riou, le grondement des cascades accompagnent ses pas.

    Les connaisseurs distinguent ainsi plusieurs styles et époques dans les Moustiers, puisque au bleu sur fond blanc succédèrent des teintes vives et même des polychromies. Aujourd’hui, depuis que Marcel Provence redonna vie à un four du village en 1927, la production des ateliers de Moustiers estrepartie. Aux côtés de la Manufacture Lallier, une vingtaine d’ateliers poursuivent avec dynamisme l’aventure de la faïence provençale.

     

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    Bons plans à Halifax

     


    Photos-Villes du Monde 3:  Bons plans à Halifax

    Le Quai 21 du port d'Halifax a été transformé en Musée de l'immigration aussi instructif qu'émouvant.

     

    PHOTO FOURNIE PAR TOURISME NOUVELLE-ÉCOSSE



    SAMUEL LAROCHELLE

    Collaboration spéciale

    La Presse
     

    Avec ses jardins traditionnels et sa citadelle, une bibliothèque à l'architecture résolument contemporaine et de multiples édifices en construction,  Halifax est un séduisant carrefour de différentes époques. Quelques heures suffisent pour tomber sous le charme et vouloir prolonger son séjour,  voire faire de la capitale néo-écossaise sa ville d'adoption.

     

    Pour ne pas oublier: Le Musée de l'immigration 

    Après avoir été l'une des plus importantes portes d'entrée de l'immigration au Canada entre 1928 et 1971, le Quai 21 a été transformé en musée aussi instructif qu'émouvant. Les visiteurs peuvent y retracer le parcours de leurs ancêtres en s'arrêtant aux archives, fouler le sol où sont arrivés plus d'un million d'étrangers en quête d'une nouvelle vie et découvrir la salle d'examen civique. Le musée présente aussi un survol chronologique de l'histoire des nouveaux arrivants depuis les débuts de la colonie, des oeuvres d'art illustrant divers symboles, beaux et laids, de l'immigration, ainsi que des témoignages d'immigrants extrêmement touchants.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  Bons plans à Halifax

     

    La promenade aménagée sur le bord de la mer est l'un des plus beaux attraits d'Halifax.

    PHOTO FOURNIE PAR TOURISME NOUVELLE-ÉCOSSE

    Pour le charme: La promenade en bord de mer 

     

    Très jolie le jour, mais absolument irrésistible après le coucher du soleil, la promenade aménagée sur le bord de la mer est l'un des plus beaux attraits d'Halifax. Avec ses guirlandes de lumières, le charme vieillot de ses bâtiments, le talent des musiciens de rue et l'atmosphère désinvolte qui s'en dégage, on y retournerait sans cesse. Soit pour savourer un lobster roll (guédille au homard), soit pour découvrir les produits locaux du Farmers' Market (voisin du Quai 21) ou tout simplement pour monter à bord du traversier jusqu'à Dartmouth, afin d'apprécier une nouvelle vue sur la ville.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  Bons plans à Halifax


    Avec sa magnifique architecture en forme d'étoile, la citadelle a été un lieu hautement stratégique à travers l'histoire pour protéger la ville d'Halifax jusqu'en 1906.

    PHOTO SAMUEL LAROCHELLE, COLLABORATION SPÉCIALE 

     

    Pour l'histoire: Le site de la citadelle 

    En montant au sommet de la colline qui domine le port, les visiteurs y découvrent un fort construit en 1749. Avec sa magnifique architecture en forme d'étoile, la citadelle a été un lieu hautement stratégique à travers l'histoire pour protéger la ville jusqu'en 1906. Elle a également été un important lieu d'entraînement pour les soldats canadiens qui partaient au front, ainsi qu'une prison de guerre. Dans l'enceinte de l'impressionnante bâtisse, on peut admirer de vieux canons, des joueurs de cornemuse en kilt, une reconstitution des tranchées et un clin d'oeil au travail de la Croix-Rouge lors des conflits armés.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  Bons plans à Halifax


    Les Jardins publics ont été créés selon la tradition de l'époque victorienne en 1867, année de la constitution de la Confédération canadienne.

    PHOTO SAMUEL LAROCHELLE, COLLABORATION SPÉCIALE

     

    Pour la beauté: Les Jardins publics 

    Bien qu'ils ne soient pas énormes, les Jardins publics ont de quoi remplir votre mémoire de beauté. Créés selon la tradition de l'époque victorienne en 1867, année de la constitution de la Confédération canadienne, ils invitent les marcheurs à se poser un instant, à se laisser éblouir par l'explosion de couleurs des fleurs et des arbres et à observer la minutie avec laquelle chaque détail a été réfléchi pour élaborer l'ensemble végétal le plus harmonieux qui soit. Des concerts sont organisés à l'occasion et un piano est installé dans un coin, pour le plus grand plaisir des passants.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  Bons plans à Halifax


    La bibliothèque d'Halifax a été inaugurée il y a trois ans.

    PHOTO SAMUEL LAROCHELLE, COLLABORATION SPÉCIALE

     

    Pour l'architecture: Les bâtiments grandiloquents 

    Si les amateurs d'édifices patrimoniaux seront ravis de découvrir la basilique Sainte-Marie ou la cathédrale de Wakefield (The Cathedral Church of All Saints), tout près des Jardins publics, ceux qui préfèrent l'architecture contemporaine découvriront avec joie la bibliothèque d'Halifax, inaugurée il y a trois ans. Rappelant légèrement la structure intérieure et la blancheur de l'Openbare Bibliotheek d'Amsterdam, la bâtisse a remporté un prix du Gouverneur général en 2016. En plus d'y consommer la culture sous toutes ses formes, on peut s'y arrêter pour prendre un café au rez-de-chaussée ou sur le toit, en profitant d'une vue magnifique sur la ville.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  Bons plans à Halifax


    Peggy's Cove est un petit bijou de bord de mer situé à moins d'une heure de voiture d'Halifax, sur la très jolie route des Phares.

    PHOTO SAMUEL LAROCHELLE, COLLABORATION SPÉCIALE

     

    Pour une balade: Peggy's Cove 

    Pourquoi ne pas profiter de votre séjour à Halifax pour découvrir Peggy's Cove, un petit bijou de bord de mer, à moins d'une heure de voiture, sur la très jolie route des Phares? Aujourd'hui, seules quelques dizaines de personnes vivent encore dans la communauté rurale où le peintre et sculpteur William E. deGarthe passait ses printemps et ses étés. On peut d'ailleurs retrouver un rocher dans lequel il a sculpté les visages de 32 pêcheurs, leurs femmes et leurs enfants, enveloppés par les ailes d'un ange gardien. L'endroit est idéal pour un pique-nique et d'incroyables prises de vues.

     

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