Ses mains.   Ses mains étaient si grande qu'elles savaient retenir l'eau qui coulait de la montagne, elles étaient comme un étau.  Ses mains devenaient plumes pour mieux frôler ma joue, douces, soyeuses, légères et brunes qui m'apportaient un jour plus doux.  Ses mains se faisaient sages quand elles lisaient sereinement du livre-vie toutes les pages, jour après jour, comme un roman. Ses mains étaient bouteilles qui souvent me faisaient boire, encore plus fraîches que la treille quand elle frémit au vent du soir. Ses mains étaient bien belles quand elles pouvaient montrer du doigt, cette terre fière et rebelle que lui seul apprivoisa. Ses mains se faisaient folles pour mieux jouer avec le vent, elles étaient vivant symbole, le fer courant vers son aimant. Ses mains étaient papier qui savaient, si tendrement envelopper mon être tout entier, loin des bruits et des tourments.   Ses mains étaient si brunes qu'auprès d'elles, le grand soleil était plus pâle que la lune, pourtant dorée, rond fruit vermeil. Ses mains étaient ma joie lorsque seules, elles restaient des heures-années auprès de moi, sans remuer, pour mieux parler. Ses mains étaient si lisses qu'elles glissaient au sein des flots, telles une voile que l'on hisse, fièrement, comme un drapeau. Ses mains étaient bien nues lorsque seules, elles pleuraient sur ce qu'elles n'ont pas eu et que j'aurais pu leur donner. Ses mains étaient merveilles pour donner même aux oiseaux le vert de l'eau, le bleu du ciel, la terre entière comme un cadeau. Ses mains étaient si fortes qu'elles priaient toujours debout, mais, aujourd'hui elles sont mortes, et c'est mon coeur qui est à genoux. Colette Roux.

 

 

 

LE BONHEUR

Il vient du ciel
il fait tourner la tête
Il ne s'explique pas
Nul au monde
Ne peut l'acheter
Car il n'a pas de prix
Pour un roi, pour un Prince
Ou pour un simple vagabond
Il est toujours le même
Car il n'a pas de mesure
il est l'immensité
Une musique qui te saisit et te fait frissonner
Ferme les yeux, ton coeur palpite, c'est le bonheur
Ca te remue le coeur, c'est le bonheur
Viens, Viens, dire un mot, ouvre les yeux
Avec un peu de coeur, avec un peu d'amour
Le bonheur est là, à ta portée.

- Sab -

 

   

Amour Lointain

 

De par les océans

Là-bas et dans mon cœur

Vie un certain amour

Sans craintes et sans peurs

Qui au fond de la nuit

Dans mes rêves rebellé

Cherche la vérité

 

Un certain matin

Une rose entre les mains

J'y ai vu son cœur

Plus frais que la rosée

Sous un soleil doré

J'en humais tout l'odeur

D'un parfum jamais inégalé

 

Tel un avatar dans le noir

Je la voie dans sa robe

De satin blanc

Brillante comme le diamant

Me donnant l'espoir

D'être son amant

 

Son nom est gravé

Dans mon cœur

Aux multiples couleurs

Rayonnant dans la nuit étoilé

Me laissant parfois rêveur

Comment pourrais-je y échappé

Sans brisures et sans heurts!!

 

Je me suis lié

D'une très grande amitié

Sans borne et sans limite

Mon cœur et mon esprit

Errant seul dans la nuit

Pour me retrouver au matin

Égaré, cherchant mon chemin

 

Cet amour lointain

M'apporte parfois des chagrins

Mais, ses beaux écris

Aux partages, entre amis(e)

Mettent un baume

Sur les blessures de mon passé

D'où, j'ai souvent pleuré

Gueuler, pester, tonner

 

Rien n'y feras

Cet amour formel

Quelque peu virtuel

Pour toujours existera

La flamme, jamais ne s'éteindra

Seul la mort, l'anéantira

 

Pierre Duteau

 

   

Toi mon Amour

Ce matin ouvrant ma fenêtre

J'avais le cœur à la fête

Deux tourtereaux chantaient l'amour

Et moi je te criais mon amour

 

Tu t'es posé dans le jardin de mon cœur

Comme un papillon se posant sur une fleur

Et en ce merveilleux jour de juin

Tu m'a donné ta main de satin

 

Ton profond regard a pénétré mon âme

Tes yeux étincelants on changé ma vie

Tout mon corps ils enflamment

Et tout mon être ils ont éblouie

 

Quand toute la ville s'illumine

Que le vent s'élève dans cette nuit sauvage

Dans un unique partage

Nous caressons nos corps jusqu'à l'échine

 

Parce que tu me donne du bonheur

J'ai gravé ton nom au plus profond de mon cœur

Raconte moi tes souffrances, tes désespoirs

Je les ferai évaporer dans le vent du soir

 

Ouvre moi toute grande la porte de ton cœur

J'y déposerai une gerbe d'étoiles filantes

Avec lequel je dessinerai ton visage

Le soufflant au-delà de l'éternel

Pour qu'a tout jamais notre Amour soit fusionnel

 

Pierre Duteau