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    Carpe

     

    Avec une infinité de robes différentes, la carpe koï ou carpe commune (Cyprinus carpio) est le joyau du bassin de plein air. Très populaire, la carpe doit à l’homme sa très vaste répartition géographique actuelle ainsi que la diversité de ses formes et de ses couleurs.

    Carpe: une espèce invasive

    A l’origine, la carpe vivait en Extrême-Orient, et les Chinois l’élevaient déjà il y a des milliers d’années.
    On ne sait pas exactement quand elle a été introduite en Europe. Cependant les Romains, puis les moines au Moyen Âge ont contribué à son extension.

    Cyprinus carpio a été introduite dans plus de 50 pays, parfois illégalement.

    Récemment, la carpe a été introduite en Sibérie, dans toute l’Amérique, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En Australie, où elle a été introduite, elle détruit la végétation en la déracinant.

    Aux États-Unis, la carpe a été introduite au 19e siècle. Espèce très invasive, elle fait l'objet d'un contrôle, mais avec plus ou moins de succès. Il est vrai qu'une seule femelle peut pondre plus d'un million d'oeufs par an. Bien sûr, oeufs et alevins sont la proie des prédateurs, mais il n'en reste pas moins que malgré des millions de dollars dépensés chaque année, la carpe continue à altérer l'habitat des autres espèces locales

    Il existe environ 1 500 espèces ou sous-espèces de carpes dans le monde. Concernant la carpe commune, Cyprinus carpio, il existe 4 sous-espèces d'origine européenne ou asiatique.

    L’habitat naturel de la carpe

    Dans les eaux calmes des lacs et des étangs, la carpe est un poisson sédentaire qui vient pondre près du rivage et s’en va passer l’hiver en profondeur, souvent enfouie dans la vase.

    Carpe

    © Emme Interactive

    En revanche, dans les rivières, elle effectue de grands déplacements. Elle recherche mollusques, vers, larves et débris de végétaux, sur les fonds vaseux. Elle peut même creuser le lit des rivières pour rechercher sa nourriture.
    Bien qu’en principe léthargique, la carpe est une bonne nageuse capable d’aller très vite.

    En juin, la carpe, habituellement si discrète, se met à sauter bruyamment et parfois de façon spectaculaire : c’est le frai.
    Sur les herbiers peu profonds, la femelle dépose des milliers d’œufs, dont bien peu donneront une carpe adulte.

    La carpe peut vivre dans une eau ne contenant qu’une petite quantité d’oxygène dissout, ce qui lui permet de vivre dans des eaux stagnantes et très chaudes.

    Elle peut rester hors de l’eau pendant plusieurs heures.

    Carpe

    © Emme Interactive

    La longévité moyenne d’une carpe est de 15 à 30 ans. La légende de la carpe centenaire n’a aucun fondement scientifique.

    Il existe quatre variétés de carpes :

    • La carpe royale, entièrement recouverte d’écailles
    • La carpe cuir, dépourvue d’écailles dont le corps à l’apparence du cuir
    • La carpe miroir aux écailles réduites à une rangée dorsale et une ventrale
    • La band-carpe avec ses écailles disposées en rangées

    Quant aux Japonais, ils ont créé de splendides carpes multicolores souvent rouges, blanches et noires.

    Dimensions de la carpe et records

    Une carpe peut mesurer jusqu’à 1 m pour près de 40 kg maximum. Cependant, la plupart des carpes mesurent environ 50 cm pour 5 kg.

    Carpe miroir

    Gary Hague. Carpe miroir de 37,8 kg. Record mondial 2005

    En 2010, un pêcheur français, Martin Locke, a capturé près de Bordeaux une carpe miroir de 42,6 kg.

    A ce jour, le record mondial pour la carpe commune est détenu par Eric Smith. En novembre 2012, il a capturé dans le lac de curtons un spécimen de 41,2 kg.

    Un enjeu économique

    La carpe a une importance économique importante. Ce poisson fait l’objet d’un élevage, la carpiculture.

    La production annuelle mondiale est d'environ 3 millions de tonnes. La Chine est le plus grand producteur commercial avec environ 70% de la production mondiale de carpes.

     

    Carpe

    © Emme Interactive

    L’élevage, en Europe de l’Est, est effectué à des fins alimentaires. Dans les pays d'Europe Centrale, la carpe est au menu des fêtes de fin d'années comme la dinde de Noël en France. Mais contrairement à notre volaille, la carpe est achetée vivante, quelques jours avant Noël, placée dans une baignoire, puis tuée.

    Dans d’autres pays, elle a été introduite pour la pratique de la pêche.

    Aux États-Unis, les oeufs de carpe sont utilisés pour la fabrication du caviar.

    La carpe en aquarium ou bassin

    Ce poisson de grande taille a besoin d’un grand espace vital. En aquarium, supérieur à 300 litres, ou en bassin extérieur, le sol est à base de sable assez fin. Le décor est composé de plantes d’eau froide et de nombreuses racines de bois mort.
    La température s’échelonne de 10 à 23°C environ. Le pH est près de la neutralité, 7 à 7,5. Dans un bassin, la hauteur d’eau doit être supérieure à 50 cm.

    Carpe

    © Emme Interactive

    Omnivore, la carpe koï apprécie les vers de terre, les larves d’insectes, les sauterelles, le blé cuit, les morceaux de pomme de terre et les flocons d’avoine.

    Le commerce aquariophile propose une gamme de granulés équilibrés en vitamines.

    En aquarium, la reproduction est impossible. Comme de nombreux poissons de grande taille, en bac, la carpe ne dépasse pas 20 cm et n’atteint jamais la maturité sexuelle.

    V.Battaglia (25.01.2006). M.à.J 07.2013

     

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    Diodon. Poisson porc-épic

     

    C’est lorsqu’il est effrayé que le diodon (Diodon holocanthus) justifie son surnom de poisson-porc-épic. En effet, son corps se gonfle et se hérisse de longues épines.
    Poisson des mers tropicales et des récifs de corail, le diodon est bien connu des aquariophiles.

     

    Stratégie de défense du diodon

    Lorsqu’il se sent en danger, le corps du diodon se gonfle d’eau pour devenir presque sphérique.
    Dans le même temps, les épines qui le recouvrent, normalement rabattues vers l’arrière, se dressent à la verticale.

    D’autres fois, le diodon se gonfle d’air, ce qui lui permet de se laisser flotter à la surface de l’eau.

    Diodon holocanthus

    Diodon holocanthus. © Emme Interactive

    Il adopte cette technique quand on essaye de le sortir de son milieu ou de son aquarium. Dans ce cas-là, il vaut mieux porter des gants, car ses nombreuses épines sont autant d’aiguillons venimeux.
    Elles peuvent provoquer de douloureuses piqûres.

    Portrait du poisson porc-epic

    Diodon signifie « deux dents ». Ces dents s’étirent en continu sur toute la largeur de la bouche.
    Ce poisson dispose ainsi d’un véritable étau. Une sorte de bec puissant qu’il utilise pour briser la coquille des mollusques dont il se nourrit.

    Egalement mangeur de coraux, le diodon ne se contente pas des polypes charnus qui les constituent mais broie également leur squelette calcaire.

    Diodon holocanthus

    Diodon holocanthus. © Emme Interactive

    Diodon holocanthus mesure en moyenne 30 cm mais peut atteindre 50 cm de long à l'état sauvage.

    En aquarium, le diodon est une véritable curiosité. Son regard est particulièrement étrange. Ses yeux s’orientent chacun dans une direction différente.
    Intelligent, il vient régulièrement en surface quand il sait qu’on lui apporte à manger.

    Poisson porc-epic . Diodon

    Le poisson porc-épic est curieux. By Rinux

    S’il a très faim, le diodon n’hésite pas à cracher un jet d’eau au visage de son éleveur.

    La chair du poisson porc-épic contient une substance très toxique, le tétrodotoxine, qui la rend mortelle.
    On le cuisine au Japon mais il faut pour cela une licence spéciale.

    Malheureusement pour lui, le diodon finit souvent dans les échoppes de souvenirs pour touristes.
    En Extrême-Orient, on propose sa peau séchée et gonflée, avec une ampoule logée à l’intérieur, en guise de lampe décorative …

    En aquarium:

    • Bac: 450 l. Fish only. Filtrage important
    • Alimentation: Aliments protidiques dont des crustacés, des crevettes, des mollusques avec la coquille
    • Comportement: Ne jamais mettre en compagnie d'invertébrés, ni de coraux. Peut se montrer agressif envers les petites espèces
    • Reproduction: Non

    Aiguillons et épines

    A l’origine de la grande variété d’épines et d’aiguillons qui existe dans les fonds sous-marins, il y a toujours une stratégie de défense.
    Le poisson porc-épic en est un exemple typique.

    Le poisson devient ainsi une bouchée très désagréable pour n’importe quel prédateur. En voulant l’avaler, il risque de s’étouffer et est obligé de le recracher.

    Diodon

    Diodon. By Pony 33406

    Dans le cas du diodon, les épines sont une évolution directe des écailles. Les épines que l’on voit sur le corps des poissons sont probablement une évolution directe de leurs arêtes. La structure interne de celles-ci leur permet en effet de se transformer en épines par calcification et de devenir ainsi des aiguillons venimeux.

    Diodon holocanthus

    Diodon holocanthus. By Der Plau

    C’est par exemple le cas du Pterois volitans également appelé scorpion de mer.

    Chez d’autres poissons, les arêtes dorsales se sont d’abord transformées en une série d’aiguillons, comme ceux de la vive, puis en un seul aiguillon défensif.

    Le poisson porc-épic ne possède donc pas d’écailles mais des épines fixées sur une peau calleuse.

    Diodon

    Diodon. By Pony 33406

    Face à ses prédateurs, en une seconde, il se remplit d’eau et se gonfle démesurément. Jusqu’alors repliées, ses épines se dressent et il devient difficile d’avaler un ballon hérissé d’aiguilles dont le diamètre peut atteindre un mètre.

    Classification: Animalia. Chordata. Actinopterygii. Tetraodontiformes. Diodontidae. Diodon

    V.Battaglia (13.12.2005) M.à.J 09.2007

     

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    Les poissons-lapins menacent les forêts

    d’algues de Méditerranée

     

    Deux espèces de ces poissons tropicaux se répandent dans les eaux chaudes du bassin méditerranéen. Leur présence a pour effet de diminuer la population des algues car ils en dévorent aussi bien les jeunes pousses que les vieux plants.

     

     
     

    Les poissons-lapins qui ont dévasté les forêts d’algues de l’est de la mer Méditerranée pourraient devenir une menace pour tout le bassin méditerranéen s'ils continuent à gagner du terrain. © Zafer Kizilkaya

    Les poissons-lapins qui ont dévasté les forêts d’algues de l’est de la mer Méditerranée pourraient devenir une menace pour tout le bassin méditerranéen s'ils continuent à gagner du terrain. © Zafer Kizilkaya

     
     
     
     

    Les poissons-lapins sont des espèces tropicales arrivées dans la mer Méditerranée par le canal de Suez. Deux espèces ont d’abord été observées dans l’est de la Méditerranée en 1927 et 1956. Mais récemment elles ont été trouvées bien plus à l’ouest, en Croatie et dans le sud de la France. Les scientifiques s’interrogent sur l’impact de ces poissons sur l’écosystème, notamment sur les algues : dans la mer Méditerranée, les forêts d’algues fournissent une nourriture et un abri à de nombreuses espèces ; or ces poissons consomment des algues.

     

    C’est pourquoi une étude internationale de chercheurs d’Australie, d’Espagne, des États-Unis, de Grèce et de Turquie a étudié plus de 1.000 km de côtes turques et grecques ; dans ces régions, deux espèces de poissons-lapins sont devenues dominantes. Les chercheurs ont analysé la vitesse à laquelle le poisson-lapin et les autres espèces mangeaient les algues. Leurs résultats paraissent dans la revue Journal of Ecology.

     

    Adriana Vergès, un des auteurs de l’étude, explique ainsi la répartition des poissons : « L’étude a identifié deux aires clairement distinctes – des régions plus chaudes avec des poissons-lapins en abondance et des régions plus froides où ils sont rares ou absents ». Le réchauffement des eaux semble donc favoriser les poissons-lapins.

     

    Jeune poisson-lapin.
    Jeune poisson-lapin. © Zafer Kizilkaya

     

    Les poissons-lapins mangent aussi les jeunes pousses

     

    Dans les régions où les poissons-lapins étaient abondants, il y avait 65 % de réduction de la canopée d’algues (les grandes algues flottantes), mais aussi 60 % de réduction de la biomasse benthique (algues et invertébrés), et 40 % de réduction du nombre d’espèces.

     

    En comparant les vitesses auxquelles les poissons mangeaient les algues, les chercheurs se sont aperçu de différences entre poissons tempérés et poissons tropicaux : les poissons tempérés mangeaient plus de grandes algues mais ils se nourrissaient exclusivement de macro-algues adultes. Le poisson tropical ne mangeait pas plus d’algues mais il consommait à la fois des algues jeunes et adultes. Résultat : les deux espèces de poissons-lapins pouvaient ensemble empêcher les algues de former une forêt.

     

    Le poisson-lapin tropical peut ainsi réduire la biomasse et la biodiversité sur des centaines de kilomètres. Il a déjà dévasté les forêts d’algues dans l’est de la mer Méditerranée et devient une menace pour tout le bassin méditerranéen s’il continue à se répandre à mesure que le climat se réchauffe.

     

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    Dragon de mer

    Le dragon de mer ressemble beaucoup à l’hippocampe. Il existe deux espèces de poissons appelées communément « dragon de mer ». Il s’agit du dragon de mer commun  ou dragon de mer phylloptère (Phyllopteryx taeniolatus) et le dragon de mer feuillu ou hippocampe feuille (Phycodurus eques).
    Les deux espèces sont originaires d’Australie.

      

     

    Dragon de mer commun

    Ce poisson mesure jusqu’à 45 cm. Sa principale arme défensive est le camouflage. Sa superbe robe est ornée de couleurs vives très variables.
    Ce dragon évolue le long des côtes du Sud de l’Australie et de la Tasmanie. Il apprécie les zones littorales peu profondes, dans des endroits calmes où les plantes marines et les algues abondent.
    Camouflé au milieu de la végétation, il peut se protéger des prédateurs mais également guetter ses proies.

    Dragon de mer

    Dragon de mer (Phyllopteryx taeniolatus). © dinosoria.com

    Contrairement aux hippocampes, le dragon de mer ne possède pas une queue préhensile. Il s’en sert essentiellement comme gouvernail.
    Sans queue préhensile, le poisson ne peut s’accrocher à des végétaux pour lutter contre des courants violents quand des tempêtes surgissent. C’est ce qui explique que l’on observe souvent des dragons morts sur les plages.

    Mâle et femelle portent des ailettes le long du corps, très utiles pour le camouflage.

    Dragon de mer

    Le dragon de mer possède des ailettes d'une grande beauté. © dinosoria.com

    Pour survivre, certaines conditions sont indispensables. La température de l’eau doit se situer entre 12 et 23°C.
    Il évolue à une profondeur qui n’excède jamais 50 m et d’une manière générale surtout à environ 10 m de profondeur.

    Animal solitaire, le dragon de mer nage très lentement au moyen de ses seules nageoires dorsales et ventrales. Il ne possède pas de nageoire caudale et possède des nageoires anales très réduites.
    Les plaques osseuses qui recouvrent son corps limitent d’autant sa mobilité.

    Dragon de mer

    Comme l'hippocampe, le dragon de mer nage lentement. © dinosoria.com

    Dépourvu de dents, comme les hippocampes, il se nourrit par succion essentiellement de crevettes et de larves.

    Dragon de mer feuillu

    Le mode de vie de cette espèce est identique à celui du dragon de mer commun. L’hippocampe feuille évolue à faible profondeur près des côtes du sud et de l'ouest de l'Australie.

    Il se différencie de son cousin par de longues protubérances en forme de végétaux qui lui servent de camouflage.

    Dragon de mer feuilu

    Dragon de mer feuillu (Phycodurus eques). By lecates

    Il peut changer de couleur et passer du vert, au jaune ou même au rouge.

    Sa taille n’excède pas 45 cm de long. Malgré une apparente immobilité, il se déplace malgré tout à plusieurs centaines de mètres dans un périmètre bien défini.

    Hippocampe feuille

    Hippocampe feuille en aquarium. By CorruptKitten

    Il se nourrit par succion de crevettes et de petits poissons.

    Reproduction

    La reproduction est identique pour les deux espèces.

    Comme pour les hippocampes, la femelle transmet au mâle sa ponte. Par contre, contrairement aux hippocampes, le mâle incube les œufs sous la queue et non dans la poche ventrale.

    Dragon de mer

    Le mâle dragon de mer incube les oeufs sous la queue. By Tim Sheerman-Chase

    La femelle dépose, à l’aide d’un tube, les œufs qui se fixent sur une plaque incubatrice, située sur la queue.
    C’est cette plaque qui leur fournit l’oxygène indispensable.

    Il n’y a qu’une seule ponte annuelle qui comprend 250 à 300 œufs.

    Dragon de mer

    Le dragon de mer feuillu peut changer de couleur. By lecates

    L’incubation dure 8 à 9 semaines  A leur naissance, les jeunes sont déjà bien formés et indépendants. Ils se nourrissent de zooplancton. Moins de 80% d’entre  eux survivront aux différents dangers. Leur principal prédateur est l’anémone de mer.

    Protection du dragon de mer

    Les deux espèces sont protégées car très vulnérables. Plusieurs menaces pèsent sur elles.

    Le dragon de mer fait l’objet d’un trafic à destination des aquariophiles fortunés ou à destination de l’Asie pour terminer comme ingrédient dans des remèdes soi-disant médicinaux.

    Dragon de mer feuillu

    Les dragons de mer sont protégés car très vulnérables. By sarahheiman

    Très lents et sans défense, les plongeurs n’ont aucun mal à les récupérer pour en faire des bibelots pour touristes. Ils sont séchés puis enduits d’une couche argentée ou dorée.

    V. Battaglia (15.11.2009)

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  •  Suite au concours de 2008

    Surprenantes rencontres sous-marines

      

    Le Festival mondial de l'image sous-marine, qui se tient à Antibes du 29 octobre au 2 novembre, met à l'honneur les plus belles photos de plongée. Rencontre inopinée avec un requin, une méduse ou une épave de bateau... Les acteurs du concours 2008 ont saisi des instants magiques et étonnants.
    ©  Thomas Peschak
     

    L'élection du Plongeur d'or

    Les photographes choisissent de concourir dans une catégorie (meilleure photo d'apnée, de méduse, etc.) et espèrent décrocher le titre de "Plongeur d'or".
    ©  Den Pal
     

    Noyé au milieu de la multitude

    L'auteur de ce cliché, l'Israëlien Noam Kortler, enseigne la plongée dans le centre qu'il a fondé en 2004. Il donne aussi des cours de photos sous-marines à des débutants et des professionnels.
    ©  Noam Kortler
     

    Ça mord !

    On préfère être à la place du photographe...
    ©  Noam Kortler
     

    Plongée dans le sable

    L'auteur de la photo a remporté le "Our World Underwater" 2007.
    ©  Marco Caraceni
     

    Un crocodile inquiétant

    Le Suisse Matthias Blatter est le dernier lauréat du "Deep Blue International", un concours de photos sous-marines créé en Italie.
    ©  Matthias Blatter
     

    Une bulle d'eau en noir et blanc

    Cette photo prise en piscine permet à l'Allemand Uwe Schmolke de concourir dans la catégorie "noir et blanc".
    ©  Uwe Schmolke
     

    Pris dans une colonie de gorgones

    Une araignée de mer semble avoir élu domicile dans une gorgone, cette espèce de corail qui s'attache au sable et non aux rochers. C'est le jeune Israëlien Yonatan Nir qui est derrière l'appareil photo.
    ©  Yonatan Nir
     

    Poisson terrifiant

    Né en Allemagne, Bernhard Tobias a émigré en 1991 en Nouvelle-Zélande où il devenu photographe à temps plein. Cet ancien graphiste a remporté de nombreux prix internationaux, dont le BBC Wildlife Photographer of the Year en 2001.
    ©  Bernhard Tobias
     

    De quoi être médusé

    Dominique Barray est un des plus célèbres photographes marins français. Il plonge le plus souvent dans la mer Méditerranée, la mer Rouge et l'océan Indien.
    ©  Dominique Barray
     

    Un bébé-nageur et une baleine

    Zena Holloway est une spécialiste des photo-montages mêlant les enfants et les animaux marins. Elle a d'ailleurs publié un livre sur ce thème, "Enfants d'eau". Elle réalise régulièrement des pubs pour de grandes marques, comme Nike, Sony ou encore Epson.
    ©  Zena Holloway
     

    Un phoque illuminé

    Biologiste de formation, Alex Mustard a quitté son costume de scientifique en 2004 pour devenir photographe marin à temps complet. Dans son palmarès figurent le BBC Wildlife Photographer of the Year et... le Festival mondial de l'image sous-marine d'Antibes !
    ©  Alex Mustard
     

    Une mise en abyme dans les abîmes

    Ce gros poisson emmène sa troupe dans les profondeurs de l'océan.
    ©  Michael Niel
     

    Drôle d'opposition

    L'Espagnol Arturo Telle a immortalisé cette rencontre inopinée entre un plongeur et un poulpe.
    ©  Arturo Telle
     

    Les restes d'une épave abandonnée

    Ivo Vaessen est un photographe spécialisé dans les épaves de bateaux gisant au fond des mers.
    ©  Ivo Vaessen
     

    Calamar multicolore

    Gabriel Donati a photographié ce calamar qui, grâce à ces pigments multicolores, donne des couleurs éclatantes à la pénombre des profondeurs.
    ©  Gabriel Donati
     

    Une baleine peut en cacher une autre

    Le plongeur paraît bien petit à côté de ce monstre des mers. Yann Hubert, l'auteur du cliché, est un photographe et cadreur indépendant installé en Polynésie. Cet ancien militaire travaille régulièrement pour l'émission "Ushuaïa".
    ©  Yann Hubert
     

    Un requin bien curieux

    Un requin qui apparaît de nulle part.
    ©  Noam Kortler
     

    Nez-à-nez avec une raie

    Photo prise par l'Allemand Wahrmut Sobainsky aux Açores.
    ©  Wahrmut Sobainsky
     

    Concours de gueules ouvertes

    Cette image insolite est l'œuvre de la Hongroise Bela Nasfay.
    ©  Bela Nasfay
     

    Un joli poisson-ange

    Sandrine Perey a photographié ce poisson-ange à front jaune.
    ©  Sandrine Perey
     

    Un mérou chef de bande

    Mais où vont-ils tous ? En tout cas, ils ont l'air décidé à y aller ensemble...
    ©  Len Deeley
     

    Contraste saisissant

    Le photographe italien Giodano Cipriani a reçu plusieurs prix, aux Etats-Unis, en Italie et en Asie principalement. Peut-être en gagnera-t-il un autre avec cette photo de gorgones ?
    ©  Giordano Cipriani
     

    Plongée avec des dauphins tachetés

    Carrie Vonderhaar est photographe au sein de "Ocean Futures Society". Cette association, fondée en 1999 par un des fils du commandant Cousteau, a pour but de protéger l'écosystème, et la mer en particulier.
    ©  Carrie Vonderhaar
     

    Un poisson très Rock 'n Roll

    Véritable coupe de punk pour ce poisson sorti de la pénombre des abîmes.
    ©  Den Pal
     

    Visite d'une grotte sous-marine

    Ce plongeur semble prisonnier d'une grotte qui ressemble étrangement à la Corse.
    ©  Marc Allaria
     

    Rencontre avec une méduse

    L'Allemand Thomas Heckman, lauréat 2005 du concours Louis Boutan (premier plongeur à avoir fait des photos sous-marines), tente sa chance dans la catégorie "Photos de méduse".
    ©  Thomas Heckmann
     

    Impressionnant face-à-face

    Auteur d'un "manuel de photographie sous-marine", l'Italien Carlos Virgili a remporté plusieurs concours dont le festival "Celebrate the Sea".
    ©  Carlos Virgili
     

    Montage de Zena Holloway

    L'artiste anglaise met souvent son art au service de l'écologie. Elle travaille régulièrement pour l'association Greenpeace et pour le magazine National Geographic.
    ©  Zena Holloway
     

    Prêt pour le combat

    Les pinces sont de sortie, la partie va bientôt commencer...
    ©  Antido Rossi
     

     
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