• Le Filet

    219, avenue du Mont-Royal Ouest

    Montréal, H2T 2T2

    514 360-6060

    www.lefilet.ca

     

    Gastronomiquement Montréal

     

    Le resto est très, très couru. Certes. Et la facture devient rapido salée, qu’on se le tienne pour dit. Mais la cuisine est bien, n’est-ce pas? Faux. Elle est simplement décadente. Gros plan sur Le Filet, cette table qui attire les foules par une forme de magnétisme épicurien, et qui mérite grandement sa réputation. Sur des notes inspirantes de poissons frais et autres délices, bienvenue aux gourmandes.

     

     

    Chef Yasu Okazaki signe le menu du Filet. Tous les soirs, on l’aperçoit aux environs de la cuisine à aire ouverte, inspectant chacun des plats avant qu’ils rejoignent les tables. La présentation est impec à tout coup, alléchante et dépourvue de fla-flas. Et il est peu dire que d’affirmer que le Japonais maîtrise l’art d’apprêter le poisson. L’amalgame des saveurs du tartare de thon, servi avec œuf confit et algue nori, appartiennent quasi au spectaculaire (20 $). Un incontournable pour les amateurs.

     

    Côté portion, puisque le resto prêche pour le partage, on se la joue tapas. Une tablée de quatre personnes commandera alors entre huit et dix assiettes. Sur place, notre astuce-dégustation a été de confier à notre charmant et qualifié serveur la mission de composer le menu. Le périple aura donc débuté sur des aires de fruits de mer et de poissons, pour se poursuivre façon tataki et se conclure par les pièces de résistance, viandeuses celles-ci. Le tout était servi en duo.

     

    Plusieurs coups de cœur figurent maintenant à notre carnet. À ne pas manquer: l’amalgame pétoncles (crus), avocat, orange et betterave (16 $). Savoureux, doux et riche en textures. Ensuite, les rondelles d’oignons sont à s’en lécher les doigts (6 $). Cela dit, on s’assure de les commander en même temps que la pieuvre grillée et sa sauce tomatée, parce qu’ils vont si bien ensemble. Puis il y a la tartelette aux champignons, petit gris (escargots) et lardon (15 $). Du génie!   

     

    Pour habiller le tout: le vin est bon, le service amical et l’ambiance festive. Cependant, afin de partager le repas dans un certain calme, on vous suggère fortement de vous joindre au premier service. Rendez-vous aux environs de 19 h alors. Sinon, l’atmosphère se déchaîne par la suite, au risque d’en voir et d’en entendre de toutes les couleurs du côté des tables voisines. Pour le moins divertissant, disons!

     

     

    On réserve afin de s’assurer une place. Sinon, on tente notre chance un sirotant un cocktail au bar (à essayer: la piscine), accompagné d’huîtres. Sur ce, bonne soirée!

     

    Par Marie-Andrée Guimont publié le 22 décembre 2011

     

    du site www.divine.ca

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  • Taverne Gaspar

    89, rue de la Commune Est

    Montréal, H2Y 1G2

    514 392-1649

     

    www.tavernegaspar.com

     

    Puberies à boire et à manger

     

    Qu’elle est chaleureuse notre vieille ville: architecture qui a du vécu, boutiques qui ont de la classe et restos qui ont la cote. Renforçant d’un cran le potentiel de séduction du Vieux-Montréal, s’ajoute cette semaine à la liste des destinations de charme… une taverne. Bienvenue chez Gaspar, mesdames! Parce qu’ici, modernité oblige, les femmes sont plus que les bienvenues.

     

    C’est aux abords du port, sur de la Commune, que loge la taverne. On ne peut que se réjouir de voir s’ajouter une adresse sympa à ce décor côtier. Communiquant avec l’Auberge du Vieux-Port, le local encadré d’imposants murs de pierre conserve son cachet d’époque. Même que, le bar de bois massif est issu de la récup des poutres d’origine du bâtiment, qui fut entrepôt au 19e siècle.

     

    Passons maintenant aux choses sérieuses: les rafraîchissements. Lors du dévoilement médiatique, l’équipe Gaspar nous a offert une dégustation de bourbon. Six versions de ce whisky typiquement américain, qu’on nous a servies pures. On a aussi eu l’occase de déguster la boisson agrémentée de framboises et basilic. Ouf, voilà qui est beaucoup plus doux à enfiler!

     

    Plus tard, c’est la cuisine qu’on expérimentait. Et, là aussi, l’esprit était à la démesure. Un échantillon de quasi tout le menu s’est présenté à table. On peut donc vous livrer nos incontournables, en connaissance de cause. Mini-guédilles de homard et trio de tartes salées (dont bœuf et fromage bleu): impecs! Du plus au moins lourd, figurent aussi en top de liste: macaroni au fromage avec lardons, puis salade de betteraves et fromage de chèvre.

     

    Bref, une cuisine variée et maîtrisée, sans aucune prétention, aucune. Le chef à qui l’on doit ce menu est Mario Guerrera, fraîchement débarqué de l’Hôtel W.

     

    L‘étape suivante consistera à cerner l’ambiance de l’endroit. On nous promet des trames sonores de rock classique, d’indie, de blues et de folk. Le prochain rendez-vous est donc donné, avec les collègues, afin d’envahir ce confortable espace de 120 places assises. On retient aussi que, pour les groupes, une salle privée pouvant accueillir 60 personnes est à disposition. Chouette!  

     

    Par Marie-Andrée Guimont publié le 4 octobre 2011

     

    du site www.divine.ca

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  • DNA

    355, rue Marguerite D'Youville  

    Vieux-Montréal, H2Y 2C3

    514 287-3362

    www.dnarestaurant.com

     

    Cuisine allumée

     

    DNA étonne. Il y a d’abord l’éclaté décor aux inspirations Habitat 67. Puis, entrent en scène ces plats élaborés avec un habile sens créatif. Au rendez-vous: une cuisine recherchée et parfaitement fignolée, construite à partir de produits locaux. Une raison de plus de vanter la gastronomie façon Montréal, quoi?!

     

    Au premier acte, on nous réservait le tartare d’agneau épicé. Une généreuse portion de viande, achetée à quelques kilomètres de là, assaisonnée de piments jalapenos et d’amandes. Cela, servi accompagné de croutons badigeonnés d’une confiture à l’oignon parfumée à la menthe. Un grand wow.

     

    S’en suivit, le plat de résistance: un divin confit de canard de la ferme Stairsholme, sis à Hemmingford. Haricots borlotti et choux étaient aussi de la partie, en quantité «pas trop, juste assez». Un régal. Voilà qui nous menait à la conclusion, rafraîchissante celle-ci: panna cotta au romarin.

     

    Aux dires des habitués de l’adresse, un autre incontournable au menu serait le plat de gnudis et leur sauce tomatée. La concoction rappelle le gnocchi, mais est faite à partir de ricotta plutôt que de pomme de terre. Riche et onctueux à souhait, vous l’aurez deviné.

     

    À noter: du début à la fin du festin, on nous propose des vins majoritairement canadiens. Et la carte ne doit pas passer sous silence, elle acclamée auprès par bon nombre de critiques gourmets. 

     

    Passons au design DNA. Du côté droit de l’établissement, optez pour l’atmosphère d’une salle à manger ornée de verre et d’accents métalliques. Ou bien, dirigez-vous de l’autre sens, vers le lounge, pour une chaleureuse atmosphère habillée d’un orange vif.  

     

    En soirée, le midi, ou même pour le 5 à 7, toutes les occases sont bonnes pour se permettre un détour vers cette adresse discrète de l’extérieur, et flamboyante de l’intérieur.

     

     

    Par Marie-Andrée Guimont publié le 4 février 2011

    Du site www.divine.ca

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  • La Champagnerie

    343, rue Saint-Paul Est, 

    Montréal, H2Y 1H2

     

    Et que ça bulle!

    Un verre de bulles, ça ne se refuse pas. Surtout quand on vous l’offre dans le Vieux-Montréal, non? La festive adresse qu’on vous présente ici en est une nouvelle, qui s’est déjà gagné les faveurs des disciples du 5@7. Il faut dire que La Champagnerie a un créneau fort enviable, comme son nom l’indique. Plus d’une cinquantaine de vins mousseux, pour tous les budgets, à boire seuls ou en cocktails qu’on dose soi-même. On a testé avec grand plaisir la dernière option, qu’on vous détaille sans plus tarder. 

     

    Des coupes d’un délicieux cava à la main, on nous conseillait d’y ajouter une fiole de «Death in the Afternoon», concoction d’absinthe, de sucre et de jus frais de citron. Drink favori d’Hemingway, paraîtrait! On s’empare donc du mélange qu’on verse gentiment dans nos bulles qui prennent une teinte verte pas du tout déplaisante. Et le goût est exquis lui aussi!

    On poursuit sur notre lancée avec une deuxième coupe, qu’on baptise avec une fiole de «Baie et Bulles», mixture de cognac, purée de framboises et jus frais de citron. Succès ici aussi, alors qu’on sirote notre mousseux paré de l’éclat vermeil du rubis tout en admirant le décor de l’endroit, bondé en cette soirée d’ouverture. Verre, brique, bois et pierre se côtoient pour créer un effet de chaleur en toute simplicité. Et le placotage entre amies va de bon train. 

     

    Parce qu’on refuse de boire sur un estomac vide – on a appris à éviter les catas, tout de même, on se commandera quelques accras de morue, huîtres, croustilles maison, tartare de saumon et autres bouchées à partager, offertes à prix raisonnables. Avis aux non-amatrices de mousseux: le bar offre aussi de la bière et des cocktails sans alcool. 

     

     

    Mais qui dit champagne, dit aussi sabrage. Et à La Champagnerie, on sabre! Exercice qui vaut le coup d’œil, et qui ponctue notre soirée de «oh!» de surprise. 

     

    Par Ariane Boisvert publié le 10 juin 2013

    du site www.divine.ca

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