• Santé 2....Piqûre de tique : 4 bons réflexes à avoir vite !

         

    Piqûre de tique : 4 bons réflexes à avoir vite ! [1]

    Vous revenez d’une promenade en forêt ou d'un week-end à la campagne et vous avez été piqué par une tique ? Voici les bons réflexes à avoir, notamment la retirer pour éviter une infection plus grave comme la maladie de Lyme. 

    Piqûre de tique : c’est quoi ?

    La tique est un parasite vivant principalement dans les zones forestières. Sa vie est composée de quatre étapes :

    - Les oeufs
    - La larve
    - La nymphe
    - La tique adulte
    - L'accouplement

    Du stade de larve jusqu’à l’accouplement, la tique se nourrie exclusivement de sang. L’insecte repère son hôte par la chaleur et l'odeur de son souffle. Une fois sur lui, la tique cherche un endroit du corps où la peau est fine et s’y fixe en la perçant avec ses petits crochets buccaux.

    Pendant son repas, la tique injecte une sorte de liquide pouvant contenir le borrelia, la bactérie responsable de la maladie de Lyme [2]. Les formes cliniques de cette maladie [3] se manifestent par des zoonoses (une éruption cutanée circulaire), de la fièvre, des maux de tête, des courbatures, de la fatigue et souvent un gonflement des ganglions.

    Réflexe 1 : Retirer la tique

    Pourquoi : il est important de retirer la tique rapidement après qu’elle se soit incrustée dans la peau pour éviter le développement de maladies ou des problèmes cutanés liés ou non à une allergie [4].

    Comment faire : il est possible de retirer la tique avec :
    - un tire-tique (en vente en pharmacie) : une fois l'insecte aggripé par l'instrument, faire des mouvements de rotation sur la peau pour le retirer.
    - une pince à épiler : attraper la tique et la tirer d'un geste fort et rapide.

    Si la tique est coincée : "Allez chez votre pharmacien qui pourra vous l’enlever" préconise Jeanne Pham, infirmière dans le Service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Raymond Poincaré (Garches, Hauts-de-Seine).

    Ether ou pas ? Non. Il est important de ne pas appliquer un produit avant le retrait de l'animal comme par exemple de l'éther (produit souvent utilisé comme anesthésique), de l'alcool ou un autre produit chimique car la tique risque de s'agiter et transmettre plus de bactéries. 

    Réflexe 2 : Désinfecter la piqûre

    Pourquoi : l’intérêt de désinfecter la peau après la piqûre est d'éviter l’installation de microbes. Pour rappel, la tique peut être vecteur de maladies.

    Comment faire : après avoir retiré la tique, imbiber une compresse avec une solution désinfectante et l’appuyer légèrement sur la piqûre.

    Réflexe 3 : Consulter en cas de plaques rouges

    Un des bons réflexes après une piqûre de tique est de noter sa date et de la surveiller pendant une période de 7 à 20 jours.

    Si des phénomènes cutanés apparaissent comme des auréoles ou des plaques/taches rouges autour de la piqûre, il faut impérativement consulter. Dans les cas les moins graves, il peut s’agir d’une réaction allergique. Dans le pire des cas, c'est peut-être un érythème migrant, signe de la maladie de Lyme.

    Réflexe 4 : Consulter quand on est enceinte ou pour un enfant

    Les piqûres de tiques peuvent être très dangereuses chez certaines personnes comme les femmes enceintes, les enfants et les personnes immunodéprimées.

    - Si une femme enceinte se fait piquer, elle doit consulter le médecin traitant. Elle peut contracter la maladie de Lyme et la transmettre au foetus.

    - Les enfants de moins de 8 ans piqués par une tique doivent aussi consulter. "En dessous de cet âge là, un enfant peut avoir retiré la tique seul ou les parents peuvent s’apercevoir d’une piqûre plusieurs jours après. Ce qui peut être grave" explique Jeanne Pham, infirmière.

    - Les personnes immunodéprimées (atteintes par exemple du VIH [5]) ont une santé plus fragile que les individus en bonne santé. A cause de leur infection, leur système immunitaire peine à se débarrasser des bactéries.

    Un traitement préventif ou à base d'antibiotiques peut être prescrit selon les patients. 

    Remerciements à Jeanne Pham, infirmière dans le Service maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Raymond Poincaré (Garches, Hauts-de-Seine) et à l'association France Lyme.

     

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