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    Cancer : comment se diffuse la tumeur ?


    Sciences et Avenir

    Publié le 04-05-2014 à 11h30
     
     

    Principale cause de décès dans le monde, le cancer a entraîné la mort de 8,2 millions de personnes en 2012, notamment des cancers avec métastases.

     

    Comment se diffuse la tumeur cancéreuse, une vidéo Thinkovery. Crédit Thinkovery
     
    Comment se diffuse la tumeur cancéreuse, une vidéo Thinkovery. Crédit Thinkovery
     
     

    MIGRATION. Le cancer peut apparaître dans n’importe quel organe ou tissu du corps. Une fois qu’une tumeur s’est installée - on l’appelle tumeur primitive (ou cancer primitif) -, elle peut migrer dans un autre endroit et développer des tumeurs métastatiques.

     

    Par exemple, pour un cancer du sein, la tumeur primitive peut se disséminer pour créer une nouvelle tumeur dans les os. Mais dans ce cas, les nouvelles tumeurs développées dans les os seront les mêmes que celles d’origine : des cellules cancéreuses du sein (et non des os).

     

    EXPANSION. Dominique Heymann est professeur des universités et directeur de recherche à l'Inserm. Il nous explique dans cette vidéo Thinkovery le processus de migration tumorale (cas du cancer des os), ainsi que les techniques mises en place pour contrer cette expansion de la maladie.

     

    Par Ariane Charriau, Thinkovery

     

    Santé:  Cancer : comment se diffuse la tumeur ?

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    En bref : la course au vaccin contre le VIH se poursuit

     

    La société Biosantech se félicite des résultats des essais cliniques sur son candidat vaccin contre le VIH. Selon elle, il s’agit même du vaccin le plus avancé dans le monde. Il faudra cependant attendre plusieurs années avant qu’il voit le jour…

     

     

    La vaccination contre le VIH a été un peu délaissée ces dernières années du fait de l'avènement des antirétroviraux. Mais ceux-ci ne sont pas pleinement efficaces, puisqu'ils ne guérissent pas du Sida. Une solution plus radicale contre le VIH doit être trouvée. Viendra-t-elle de la société Biosantech ? © Andres Rueda, Flickr, cc by 2.0

    La vaccination contre le VIH a été un peu délaissée ces dernières années du fait de l'avènement des antirétroviraux. Mais ceux-ci ne sont pas pleinement efficaces, puisqu'ils ne guérissent pas du Sida. Une solution plus radicale contre le VIH doit être trouvée. Viendra-t-elle de la société Biosantech ? © Andres Rueda, Flickr, cc by 2.0

     
     

    En janvier 2013, une équipe de l’hôpital de la Timone à Marseille annonçait le lancement d’un essai clinique pour tester un candidat vaccinthérapeutique contre le virus du Sida. Il cible une protéine du virus, appelée Tat, qui favorise la multiplication virale et bloque la réponse immunitaire. Son objectif est de faire produire par le système immunitairedes anticorps qui neutralisent Tat et de permettre l’élimination des cellules infectées par le VIH.

    « À l’issue de la phase I des essais cliniques, réalisée sur 48 patientsséropositifs, aucune toxicité n’a été observée, s’enthousiasme Biosantech, une société de biotechnologie basée dans les Alpes-Maritimes à l’origine du projet. L’espoir d’un vaccin contre le VIH grandit et va bientôt devenir réalité. » Le vaccin a montré une bonne tolérance et son efficacité doit désormais être évaluée. Dans la phase II, les chercheurs vont tenter de déterminer la dose efficace sur ces mêmes patients.

    Toutefois, comme l’assurait en janvier dernier Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS), « ce vaccin ne pourra pas remplacer à terme les trithérapies. Il est là pour stimuler la réponse immunitaire et aider les patients à avoir un meilleur contrôle du virus. » Les promoteurs de l’essai se montrent cependant très optimistes et évoquent déjà la phase de commercialisation. Ils assurent même que leur vaccin est, à ce jour, le plus avancé au monde. De son côté, Willy Rozenbaum, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Saint-Louis à Paris, tempère. « Des centaines d’essais de vaccins dits thérapeutiques sont en cours. Obtenir un vaccin thérapeutique relève aujourd’hui de la pure spéculation. »

     

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    En bref : le coronavirus MERS-CoV retrouvé dans des dromadaires

     

    Alors que l’épidémie de MERS-CoV s’intensifie au Moyen-Orient et surtout en Arabie Saoudite, des chercheurs ont retrouvé des échantillons du virus vivant dans des dromadaires. Ces animaux domestiques pourraient bien transmettre la maladie.

     

     
     

    Les dromadaires sont également infectés par des coronavirus identiques à ceux qui sont à l’origine de l’épidémie au Moyen-Orient. Les camélidés figurent parmi les principaux suspects accusés d’être les vecteurs de la maladie, bien malgré eux. © Watsonsinelgin, Flickr, cc by nc sa 2.0

    Les dromadaires sont également infectés par des coronavirus identiques à ceux qui sont à l’origine de l’épidémie au Moyen-Orient. Les camélidés figurent parmi les principaux suspects accusés d’être les vecteurs de la maladie, bien malgré eux. © Watsonsinelgin, Flickr, cc by nc sa 2.0

     
     

    D’où vient le terrible coronavirus MERS-CoV ? Depuis le début de l’épidémie, il y a deux ans, les scientifiques suspectent principalement deux animaux de jouer les réservoirs viraux. Les chauves-souris d’abord, chez lesquelles on a trouvé un virus identique à celui qui sévit chez l’Homme. Et les dromadaires, animaux domestiques bien souvent porteurs des anticorpsdirigés contre MERS-CoV.

    Désormais, une équipe de chercheurs états-uniens et saoudiens, dirigée par Thomas Briese de l’université Columbia, à New York, a retrouvé la trace duvirus vivant dans les narines des camélidés. Après analyse génomique, ces scientifiques ont pu vérifier que les séquences correspondaient parfaitement avec les souches de MERS-CoV du coronavirus infectant l’Homme. Néanmoins, la diversité génétique des virus semble bien plus importante chez les dromadaires. Mais après 48 heures de culture dans des cellules de primate, cette diversité s’était amenuisée, traduisant bien ce qui s’observe dans notre espèce, d’après leurs conclusions parues dans mBio.

    Pour l’heure, l’OMS ne recensait que 254 cas avérés dont 93 décès au 24 avril, bien que les chiffres réels dépassent probablement les 300 cas pour plus de 100 victimes avec une recrudescence en Arabie Saoudite le mois dernier. Dans la plupart des cas, les scientifiques n’ont pas pu établir la source de l’infection. Étant donné la proximité du dromadaire avec l’Homme, il constitue un coupable idéal, plus que la chauve-souris, pour expliquer l’épidémie. Néanmoins, ces éléments à charge ne font pas encore office de preuves. L’enquête se poursuit donc, même si l’étau se resserre…

     

    Santé:  le coronavirus MERS-CoV retrouvé dans des dromadaires

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    Lentilles cornéennes: les nouveautés

     

    Lentilles numériques, à foyers dégressifs, photochromiques, anti-buée, les lentilles cornéennes ont beaucoup évolué au cours des années. Tour d'horizon des nouveautés en matière de traitement de la vue.

     

    Lentilles cornéennes: les nouveautés

    iStockphoto.com

    Outre les lentilles monofocales qui corrigent la myopie ou l’hypermétropie et les lentilles multifocales à foyers segmentés ou progressifs qui corrigent la presbytie, il existe une panoplie de lentilles et de traitements conçus pour protéger vos yeux, améliorer votre vision et assurer votre confort. En voici quelques-uns. 

     

    Les lentilles haute définition (HD) ou numériques. 

    Selon certaines publicités, vous verrez le monde comme dans votre télé HD! En réalité, il n’existe pas de lentilles HD à proprement parler. Cette expression signifie simplement que les lentilles numériques utilisent une nouvelle technologie permettant la personnalisation de l’ordonnance selon les particularités de chaque client. Résultat: une plus grande précision dans la fabrication des verres et une meilleure clarté visuelle.

     

    Les personnes qui bénéficient le plus de cette technologie sont celles qui portent des verres progressifs en permanence; qui ont un problème de la vue important (myopie moyenne à élevée ou hypermétropie élevée); qui possèdent de grandes pupilles; qui perçoivent des halos ou des éblouissements; qui ont de la difficulté avec les contrastes (durant la conduite nocturne, par exemple) ou qui ont besoin d’une vision très précise dans l’exécution de leur travail. 

     

    Lentilles à foyers dégressifs – ou d’ordinateur. 

    Elles s’avèrent pratiques pour ceux qui passent de longues heures devant l’écran de leur ordi. Contrairement aux lentilles progressives traditionnelles qui obligent à relever constamment la tête afin de regarder dans la partie inférieure des lentilles (douleur au cou assurée !), celles-ci permettent d’adopter une position ergonomique et confortable devant l’appareil. La vision est aussi plus nette.

     

    Le hic: si les verres dégressifs permettent de visualiser les documents situés près de l’écran, ils ne permettent généralement pas de voir clairement au-delà de cette distance intermédiaire. Une seconde paire de lunettes peut être nécessaire.

     

    Conseil: pour que le travail à l’ordinateur fatigue moins vos yeux, éliminez les sources d’éblouissement et prenez des pauses fréquentes. 

    Grâce à l’ajout d’une couche de protection, les lentilles en plastique ou en polycarbonate résistent mieux aux rayures. Un tel traitement est quasi obligatoire pour ce type de lentilles.

     

    En effet, les lentilles en polycarbonate seront rayées et inutilisables en quelques jours si elles ne sont pas traitées, tandis que les lentilles en plastique connaîtront le même sort après quelques semaines ou quelques mois. Le traitement n’empêchera pas vos verres de s’égratigner, mais il les rendra plus résistants.

    Il élimine non seulement les réflexions lumineuses sur la surface des lentilles, mais augmente de 20 à 30% la quantité de lumière qui traverse les lentilles ophtalmiques. La perception est ainsi améliorée, notamment dans la pénombre ou sous un éclairage tamisé. Un incontournable notamment pour les porteurs de lentilles progressives à temps plein, les camionneurs et conducteurs nocturnes, ceux qui travaillent à l’ordinateur ou sous un éclairage multiple et les personnes qui souffrent d’une pathologie oculaire (opacité de la cornée, cataracte, etc.), qui portent des lentilles amincies, qui ont une amétropie de moyenne à forte ou qui sont soumises à des réflexions dérangeantes (fenestration importante, par exemple).

     

    En optant alors pour un traitement antireflets sur la surface interne de vos verres, vous minimiserez également les risques de réflexion dans les yeux des rayons solaires provenant de l’arrière de la tête. Autrement, l’exposition aux UV sera presque aussi élevée que lorsque vous ne portez pas de lunettes solaires. Par ailleurs, la nouvelle génération d’antireflets enrobe le verre d’une pellicule qui rend les lentilles hydrophobes, donc plus faciles à nettoyer et moins salissantes sous la pluie ou la neige.

     

    Seul hic: les verres antireflets sont très sensibles aux éléments chimiques (laques pour cheveux, entre autres) et à la chaleur intense (près du four, sur le tableau de bord de l’automobile, en plein soleil, etc.). Soumis fréquemment à ces conditions, ils se détériorent rapidement.

    Les lentilles s’obscurcissent lorsque la luminosité devient plus grande, au soleil par exemple. Le traitement est habituellement combiné à un filtre UV400 qui bloque la totalité des rayons solaires causant des pathologies oculaires, telle la cataracte. Parfait pour ceux qui ne veulent pas s’encombrer de deux paires de lunettes.

     

    Si vous êtes habitué de porter des verres solaires, il est cependant possible que vous ne trouviez pas ces lentilles assez performantes dans certaines situations. En auto par exemple, comme le pare-brise filtre une partie des rayons UV, les lentilles deviendront moins foncées que les lunettes solaires. Aussi, certains traitements photochromiques réagissent différemment aux températures extérieures, fonçant les lentilles davantage lorsqu’il fait froid et moins lorsqu’il fait chaud. Et avec le temps, le pigment réagit moins vite et moins intensément: les lentilles tendent à rester légèrement teintées à l’intérieur et moins teintées à l’extérieur. À vous de voir.

    Exaspéré par la buée sur vos verres lorsque vous rentrez de l’extérieur par temps froid, que vous pratiquez une activité de plein air ou que vous cuisinez? L’antibuée est pour vous. Il permet aux minuscules gouttelettes d’eau qui forment la buée de se répartir sur la surface du verre en un film uniforme et invisible laissant passer la lumière, au lieu de perler à la surface.

     

    Seule contrainte: pour activer cette couche antibuée, il faut appliquer au moins une fois par semaine un concentré sur les verres traités.

    Le domaine de l’optométrie a connu d’importantes avancées au cours des dernières années. En voici quelques-unes

    • Les lasers sont de plus en plus performants. 

    • Les lentilles multifocales (qui corrigent plusieurs défauts), dont on peut changer tous les jours, évitent l’entreposage dans un liquide qui risque de se contaminer avec le temps. 

    • Les lentilles d’hydrogel de silicone, un matériau qui laisse passer une plus grande quantité d’oxygène, peuvent être portées durant 30 jours consécutifs. 

    • Les lentilles asphériques permettent à l’oeil d’apparaître d’une grandeur régulière et améliorent la clarté visuelle de ceux ayant une sérieuse correction. 

    • Les verres progressifs personnalisés fournissent une meilleure vision de près, de loin et entre les deux. 

    • Les techniques utilisées pour détecter les troubles de la vision se révèlent de plus en plus précises. 

    La dernière nouveauté: l’implant Kamra. Il s’agit d’une technique de correction de la presbytie, un problème dû à des changements dans la lentille de l’oeil qui réduisent son élasticité. Résultat: l’oeil ne peut plus focaliser sur une image rapprochée. Par chirurgie au laser, l’implant Kamra est placé dans la cornée, devant la pupille, et non pas à l’intérieur de l’oeil. Cette nouvelle technologie améliore la vision de près et la vision intermédiaire, en plus d’augmenter la profondeur de champ, et ce, sans altérer la vision de loin. Une autre bonne nouvelle! 

     

    Merci au Dr Langis Michaud, optométriste et vice-président de l’Ordre des optométristes du Québec, et au Dr Gordon Balazsi, ophtalmologiste et copropriétaire de la Clinique Laservue, pour leur précieuse collaboration.

     

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    La cigarette électronique pourrait favoriser les tumeurs du poumon

     

    De nombreuses voix s’élèvent pour défendre les vertus de la cigarette électronique, supposée moins dangereuse que la cigarette à base de tabac. Néanmoins, une recherche préliminaire remarque des ressemblances frappantes entre les situations sur la génétique des cellules pulmonaires. Qu’en conclure ? Au moins que l’e-cigarette n’est peut-être pas aussi inoffensive que prévu.

     

     
     

    La cigarette électronique, venue de Chine, se vend par millions. Pourtant, on ignore encore ses éventuels dangers pour la santé. © Ibrahim Ba’him, Picasaweb, cc by sa 3.0

    La cigarette électronique, venue de Chine, se vend par millions. Pourtant, on ignore encore ses éventuels dangers pour la santé. © Ibrahim Ba’him, Picasaweb, cc by sa 3.0

     
     

    En quelques années, elle a explosé. La cigarette électronique fait désormais fureur chez 1 à 2 millions de Français et au moins 7,5 millions d’Européens. Les premières études épidémiologiques suggèrent que la plupart des vapoteurs ont été ou sont toujours fumeurs, ce qui sous-entend que cette nouvelle mode contribue au sevrage tabagique. Riche en nicotine, la substance addictive, elle est perçue comme un substitut à la cigarette tabagique, et surtout jugée à priori moins toxique parce que la solution de propylène glycol utilisée ne contient que très peu des 4.000 composés nocifs inhalés lors de la combustion du tabac.

    Néanmoins, les scientifiques doivent concéder un manque criant de données objectives pour confirmer ou infirmer le bien-fondé de ces suppositions, partagées par le plus grand nombre. Des travaux ont été effectués çà et là. La plupart suggèrent que l’e-cigarette constitue un substitut nicotinique au moins aussi efficace que le patch pour arrêter de fumer. Mais quid de son innocuité ? Mis à part une enquête du magazine 60 millions de consommateurs qui notait la formation et l’absorption de produits toxiques, aucune n’a vraiment révélé de danger avéré.

    Il y a cependant un début à tout. Ou, du moins, le début d’une suspicion. Lors du congrès annuel de l’Association américaine de recherche contre le cancer (San Diego), Avrum Spira, spécialiste du cancer du poumon à l’université de Boston, s’est expliqué sur l’étude qu’il venait de mener avec ses collègues. Ils ont remarqué des ressemblances frappantes sur les changements dans l’expression des gènes des cellules du poumon ayant évolué dans un milieu riche en nicotine, comme dans le cas d’une consommation de cigarette électronique.

    Il existe de nombreux modèles d’e-cigarettes, dont certaines qui ressemblent aux vraies, remplies de tabac. N’ont-elles que l’apparence en commun ?
    Il existe de nombreux modèles d’e-cigarettes, dont certaines qui ressemblent aux vraies, remplies de tabac. N’ont-elles que l’apparence en commun ? © Jakemaheu, Wikipédia, DP

     

    L’e-cigarette touche-t-elle les poumons ?

    Les scientifiques ont fait pousser des cellules épithéliales de poumon dans des milieux de culture exposés à la vapeur de cigarette électronique ou à la fumée de tabac, à des concentrations basses ou élevées. Or, la nicotine seule, à des niveaux importants, semble générer des transformations génétiques similaires à celles induites par la fumée de tabac.

    Avrum Spira, dont les propos ont été retranscrits dans Nature News, explique malgré tout que ces changements ne sont pas identiques. Mais qu’induisent-ils ? Il est encore trop tôt pour répondre et déterminer si les cigarettes électroniques peuvent favoriser un cancer du poumon in vitro sur des cellules épithéliales. Encore moins pour conclure sur les risques in vivo. Cependant, ce travail suggère que des conclusions peut-être un peu trop hâtives ont été avancées.

    Car le principal problème avec le tabac, ce n’est pas tant l’addiction en soi, bien qu’elle soit gênante, mais surtout les dangers qu’il représente pour la santé : il constitue la principale cause de mortalité prématurée évitable, responsable de 73.000 décès par an en France et de 90 % des cancers du poumon. En tout, 50 % des fumeurs réguliers décèdent directement de leur consommation. Autant s’assurer que la cigarette électronique diminue vraiment les risques de mortalité.

     

    Santé:  La cigarette électronique pourrait favoriser les tumeurs du poumon

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