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    En bref : bientôt un vaccin efficace contre la dengue ?

     

    Une étude récente a montré l’efficacité d’un nouveau vaccin contre la dengue, une maladie infectieuse qui touche de nombreux enfants dans le monde. Ce résultat est un nouvel espoir vers l’éradication de cette pathologie.

     

     

    Le moustique-tigre Aedes albopictus est l'un des vecteurs potentiels de la dengue. Pour le moment, aucun vaccin efficace n’existe contre cette maladie. Mais les choses pourraient bientôt changer… © James Gathany, CDC, DP

    Le moustique-tigre Aedes albopictus est l'un des vecteurs potentiels de la dengue. Pour le moment, aucun vaccin efficace n’existe contre cette maladie. Mais les choses pourraient bientôt changer… © James Gathany, CDC, DP

     
     
     

    La dengue est transmise par des moustiques du genre Aedes infectés par l’un des quatre virus à l’origine de la maladie : DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4. Elle se manifeste en général par des syndromes grippaux, mais il existe également des formes dites sévères, ou hémorragiques. Celles-ci touchent 500.000 personnes chaque année dans le monde, dont une très forte proportion d’enfants. La dengue est même devenue l’une des premières causes de décès d’enfants dans certains pays. La France, notamment dans ses territoires et ses collectivités d’outre-mer, est également confrontée à cette maladie. Malheureusement, il n’existe à l’heure actuelle ni vaccin ni traitement contre la dengue.

     

    Cela pourrait bientôt changer. Le laboratoire Sanofi Pasteur vient d’annoncer des résultats d’efficacité positifs sur son candidat vaccin contre la dengue. Les premières données font état d’une réduction significative de 56 % des cas de dengue. L’étude de phase III a été menée auprès de 10.000 personnes en Asie et un second travail sera bientôt réalisé avec le même vaccin sur 20.000 volontaires en Amérique latine. Les résultats devraient être publiés d’ici la fin de l’année 2014. Marisol Touraine, la ministre de la Santé, se réjouit de ces résultats. « Ils marquent un progrès médical majeur, porteur d’espoir pour des centaines de millions de personnes à travers le monde, notamment en Asie et en Amérique latine. »

    Santé:  bientôt un vaccin efficace contre la dengue ?

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    Pourra-t-on soigner le diabète grâce au clonage thérapeutique ?

     

    Quelques jours après l’annonce fracassante de l’obtention de cellules souches embryonnaires à partir des techniques de clonage thérapeutique depuis des cellules adultes, une autre équipe de scientifiques a réussi le même exploit, en allant un peu plus loin. Travaillant avec une patiente touchée par le diabète de type 1, ils sont parvenus à différencier les cellules souches en cellules sécrétrices d’insuline.

     

     
     

    Cette colonie de cellules souches embryonnaires (les marqueurs verts et rouges marquant la pluripotence) a été obtenue par clonage thérapeutique à partir de cellules somatiques issues d’une patiente souffrant de diabète de type 1. Plus tard, les scientifiques ont réussi à différencier ces cellules souches en cellules bêta-pancréatiques, faisant défaut dans cette maladie. © Bjarki Johannesson, NYSCF

    Cette colonie de cellules souches embryonnaires (les marqueurs verts et rouges marquant la pluripotence) a été obtenue par clonage thérapeutique à partir de cellules somatiques issues d’une patiente souffrant de diabète de type 1. Plus tard, les scientifiques ont réussi à différencier ces cellules souches en cellules bêta-pancréatiques, faisant défaut dans cette maladie. © Bjarki Johannesson, NYSCF

     
     
     

    Depuis quelques années, on l’avait presque oublié… mais il revient en force. Le clonage faisait rêver les biologistes à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Une prouesse semblait à portée de main. Cependant, les difficultés techniques se sont révélées plus importantes que prévu, tandis que des inquiétudes bioéthiques ont poussé de nombreux pays, dont la France, à légiférer et limiter, voire interdire, de telles recherches. Seules les investigations sur le clonage thérapeutique, visant à l’obtention de cellules souches embryonnaires (CSE), sont autorisées sur certains territoires.

     

    Mais avec la mise au point des cellules souches pluripotentes induites (CSPi) en 2006, qui ne nécessitent pas d’embryon mais seulement quelques manipulations génétiques, l’intérêt pour le clonage, mal maîtrisé, est retombé. Cette nouvelle technologie promet certes de grandes avancées en médecine régénérative : néanmoins, des doutes demeurent quant à l’innocuité de ces cellules. Les modifications de l’ADN laissent craindre une immaturité et une forte propension à la cancérisation. Des tests seront très prochainement entamés au Japon.

    C’est parce qu’on ignore encore qui des CSE ou des CSPi sont les plus avantageuses d’un point de vue thérapeutique que Dieter Egli, de l’institut de recherche de la New York Stem Cell Foundation (NYSCF), estime que la recherche sur le clonage mérite d’être poursuivie. Avec son laboratoire, il vient de faire grand bruit dans la revue Nature en réussissant à obtenir des CSE par la technique ayant abouti à la naissance de la brebis Dolly chez une patiente atteinte de diabète de type 1.

     

    Le clonage thérapeutique contre le diabète de type 1

     

    Ce n’est pas une première. Il y a environ un an, en mai 2013, l’équipe de Shoukhrat Mitalipov, de l’université de la santé et des sciences de l’Oregon (États-Unis), avait été pionnière en réalisant cette performance depuis des cellules d’un nouveau-né. Le 17 avril dernier, une collaboration entre scientifiques Sud-Coréens et États-Uniens a permis de réussir l’exploit à partir de cellules somatiques de deux hommes adultes. Les travaux de Dieter Egli ont donc un très léger retard… mais un peu d’avance malgré tout. Car ils sont allés plus loin que leurs prédécesseurs en différenciant les CSE obtenues en cellules de leur choix.

     

    Cette cellule est un hybride : l’ovocyte contient un noyau (en vert) récupéré depuis une cellule somatique d’une patiente touchée par le diabète de type 1.
    Cette cellule est un hybride : l’ovocyte contient un noyau (en vert) récupéré depuis une cellule somatique d’une patiente touchée par le diabète de type 1. © Dieter Egli, NYSCF

     

    Dans les trois cas de figure, la technique utilisée est la même. Des cellules somatiques sont prélevées sur une personne volontaire, desquelles on extrait le noyau, tandis que des ovocytes récupérés chez des donneuses sont énucléés. À l’aide d’un virus nommé Sendai, les scientifiques parviennent à faire pénétrer le noyau dans l’ovule. Après ajout de caféine pour stabiliser l’ensemble, une décharge électrique stimule les divisions cellulaires de ce semblant d’embryon. Au bout de quelques jours, les chercheurs peuvent récupérer les cellules souches.   

     

    Dans cette nouvelle étude, le cobaye n’a pas été choisi au hasard. Il s’agit d’une femme de 32 ans touchée par le diabète de type 1, dit insulinodépendant, affection génétique qui frappe généralement les sujets jeunes. Cette maladie se caractérise par la destruction progressive des cellules bêta-pancréatiques, sécrétrices d’insuline, régulant la glycémie. Les patients sont donc condamnés à s’injecter à vie cette hormone... sauf si les cellules faisant défaut sont régénérées. Or, les scientifiques ont réussi à transformer les CSE en cellules bêta-pancréatiques. Une première étape nécessaire avant une transplantation qui pourrait, théoriquement, soigner le malade.

     

    La médecine régénérative teste ses armes

     

    Le clonage thérapeutique n’est pas encore suffisamment avancé pour éprouver la méthode chez l'Homme. Néanmoins, par cette nouvelle étude, il montre que la recherche s’approche progressivement des objectifs qu’elle s’était fixés au début des années 2000.

     

    Tout le monde s’accorde à dire que la technique ne pourra pas être mise en place pour chaque patient, du fait du coût et des besoins en ovocytes, difficiles et douloureux à récupérer. Les scientifiques imaginent déjà créer des banques de cellules souches dans lesquelles puiser au cas par cas. Verront-elles le jour ou seront-elles supplantées par les CSPi ? La question demeure, mais l’intérêt de poursuivre dans cette voie est réel, tant qu’aucune technique n’a réellement fait ses preuves chez l’Homme.

     

    Quant aux inquiétudes éthiques ? Certains s’interrogent. Mais elles n’ont pas (encore) de raison d’être selon Shoukhrat Mitalipov, car aucun laboratoire n’est en mesure de cloner un être humain. Lui-même s’est évertué des années durant à tester la technique chez le singe. Cela n’a jamais fonctionné, à l’exception d’une fois. Mais le fœtus est mort au bout de deux mois…

     

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    Le mal de dos, des symptômes aux traitements

     

    Entorse lombaire, sciatalgie, hernie discale, sténose spinale, spondylolisthésis, atteinte sacro-iliaque, le mal de dos peut prendre plusieurs formes. Comment faire face à la douleur? Quels traitements sont offerts? Peut-on éviter les maux de dos? Des réponses à vos questions.

     

    Le mal de dos, des symptômes aux traitements

    iStockphoto.com

     

    On estime qu’entre 50 et 90% des gens souffriront d’un mal de dos à un moment ou à un autre de leur vie. Il s’agit de la deuxième cause de consultation après les infections respiratoires. Et de la première cause d’invalidité chez les plus de 45 ans. Suffisamment inquiétant pour qu’on s’y intéresse.

     

     

    La colonne vertébrale

    La colonne vertébrale est une structure osseuse constituée de 33 vertèbres superposées, à l’intérieur desquelles se trouve le canal rachidien qui protège la moelle épinière. De là partent les racines des nerfs. Entre chaque vertèbre se trouve un disque intervertébral contenant du tissu gélatineux. Le rôle des disques intervertébraux est de permettre la mobilité des vertèbres et d’amortir les chocs et les pressions. La colonne vertébrale est entourée de ligaments, de muscles et de tendons. Toutes ces structures peuvent jouer un rôle dans la naissance des maux de dos. 

     

     

    Lombalgie ou dorsalgie? 

    Les maux de dos sont dits lombaires ou dorsaux selon la zone douloureuse. La lombalgie désigne une douleur localisée au bas du dos, et la dorsalgie est une douleur ressentie entre les épaules et la taille. La majorité des maux de dos se situe dans la région lombaire, la partie la plus mobile et la plus sollicitée de la colonne vertébrale. 

     

     

    Des maux fréquents 

    Lumbago, entorse lombaire, hernie discale, sciatique… Ça vous dit quelque chose? Pour vous y retrouver, voici un tour de piste des problèmes souvent rencontrés. 

     

    Entorse lombaire

    Communément appelée lumbago ou «tour de reins», l’entorse lombaire résulte souvent d’un étirement ou d’une déchirure ligamentaire, d’un spasme musculaire ou d’une micro-déchirure musculaire. Elle se produit notamment lors d’une mauvaise traction (faux mouvement) ou d’un mouvement de trop grande amplitude, durant une activité sportive par exemple. L’entorse lombaire se reconnaît par une douleur intense, le plus souvent soudaine, au bas du dos. Les personnes sentent leur dos «se barrer». La douleur peut se propager dans les fesses. 

     

     

    Sciatalgie. 

    La douleur sciatique est le plus souvent provoquée par l’inflammation ou la compression des racines d’un des deux nerfs sciatiques, situés à l’arrière de chaque jambe, par un disque ou une excroissance osseuse. Vive et intense, elle est ressentie tout le long du nerf sciatique touché. La douleur atteint principalement la fesse et la cuisse. Mais elle peut également irradier dans le mollet et s’étendre jusqu’au pied. Elle peut aussi s’accompagner de fourmillements, d’engourdissements et, à la longue, d’une faiblesse musculaire. La douleur est exacerbée lors d’une toux ou d’un effort. 

     

     

    Hernie discale.

    Environ 20% des gens développent une hernie discale avant l’âge de 60 ans et 36% après 60 ans. Cette pathologie se produit lorsque le disque intervertébral est endommagé, en raison notamment d’une fissure ou d’une déchirure due à un affaiblissement du disque. Une partie de la substance gélatineuse contenue dans le disque glisse alors vers l’extérieur. Une douleur vive apparaît lorsqu’un ou plusieurs nerfs sont comprimés. La hernie discale peut également survenir lorsque le disque intervertébral sort de son axe – durant une rotation excessive, par exemple – et fait saillie. Bien que la hernie discale puisse toucher n’importe quelle région de la colonne vertébrale, elle se manifeste généralement dans le bas du dos. 

     

    Sténose spinale.

    Plus de 21% des gens souffrent de cette affection après 60 ans. Elle apparaît à la suite du rétrécissement du canal rachidien dans lequel se trouve la moelle épinière. La sténose spinale est principalement due à une dégénérescence discale. Ce problème lié au vieillissement entraîne l’affaissement des disques et, par ricochet, la déformation de l’os et l’épaississement des ligaments. La diminution du canal entraîne alors une compression des racines nerveuses. La douleur peut irradier dans les jambes. Les personnes atteintes ont souvent de la difficulté à rester debout ou à marcher durant de longues périodes. La douleur s’atténue en position assise. 

     

     

    Spondylolisthésis. 

    C’est le déplacement d’une vertèbre par rapport à la vertèbre sous-jacente. Dans la plupart des cas, ce phénomène concerne les vertèbres les plus basses, et particulièrement la dernière vertèbre qui glisse sur le sacrum. La douleur apparaît entre le bas du dos et le haut des fesses, mais elle irradie parfois dans la fesse et la jambe. Elle peut augmenter au cours d’un effort ou lorsque la personne est dans une position assise ou debout prolongée. Les traumatismes en sont très souvent responsables. C’est pourquoi de nombreux sportifs en souffrent. 

     

     

    Atteinte sacro-iliaque. 

    L’articulation sacro-iliaque se situe entre le sacrum (au-dessus du coccyx) et l’os iliaque du bassin. L’atteinte sacro-iliaque peut apparaître en raison, notamment, d’une arthrose, d’un dysfonctionnement des articulations ou des ligaments, ou encore d’un traumatisme (une chute, par exemple). La douleur sacro-iliaque est ressentie dans le bas du dos et les fesses. Ceux qui en souffrent ont du mal à rester assis longtemps, à se lever, à se pencher ou à monter des escaliers. 

    Qu’on se le dise: la majorité de ces maux sont le symptôme d’un problème sous-jacent. Il faut donc trouver les causes pour pouvoir les traiter correctement et, surtout, éviter qu’ils reviennent.

    Parmi les causes les plus fréquentes, se trouvent, entre autres, les problèmes d’origine ligamentaire, musculaire, articulaire et discale.

    De nombreuses affections comme l’arthrose, la spondylarthrite ankylosante, la discopathie dégénérative (déshydratation du disque due à l’âge ou à un traumatisme), la dégénérescence discale (vieillissement des disques intervertébraux) et la scoliose peuvent aussi être liées à leur apparition. Tout comme plusieurs facteurs de risque: l’âge, le travail physique (soulèvement de lourdes charges, mouvements répétitifs ou torsions brusques ou inhabituelles, exposition à des vibrations répétées, etc.), l’obésité, les mauvaises postures, la sédentarité, les traumatismes (chute, accident), etc.

     

    Médecins et spécialistes du dos disposent d’une variété de tests pour identifier les coupables. La plupart du temps, ils y parviennent. Mais parfois, certains maux de dos surviennent de manière inexplicable… et disparaissent en quelques jours ou quelques semaines. 

    Pour soulager la douleur dès son apparition, en phase aiguë, appliquez de la glace durant les 48 à 72 premières heures. Le froid diminue la circulation sanguine, bloque l’influx nerveux et réduit la réaction inflammatoire. Par la suite, utilisez encore du froid ou bien du chaud, selon ce qui vous soulage. 

     

     

    La prise d’acétaminophène ou d’anti-inflammatoire en vente libre peut vous aider à mieux supporter le mal. Assurez-vous néanmoins auprès de votre pharmacien que cesmédicaments n’interagissent pas avec ceux que vous prenez déjà. Par ailleurs, inutile de garder le lit. 

     

    On sait maintenant que les longues périodes sans activité physique retardent la guérison. Continuez plutôt à bouger, dans la mesure de vos capacités. 

     

    Pour la suite des choses, il existe quatre approches : physique (physiothérapie, chiropratique, ergothérapie,acupuncture, neurostimulation électrique transcutanée), psychologique (relaxation, psychothérapie, hypnose, méditation, etc.), médicamenteuse (antiinflammatoires non stéroïdiens, narcotiques, relaxants musculaires, antidépresseurs, anticonvulsivants, etc.) et invasive (infiltration, implantation de neurotransmetteurs ou de pompes, chirurgies, etc.). 

     

    Certaines approches aident à venir à bout de la douleur ou, du moins, à l’atténuer. D’autres s’attaquent à la source du problème en corrigeant les déséquilibres de la colonne vertébrale afin de prévenir les récidives. Les chirurgies sont utilisées en dernir recours dans les cas de douleur chronique. L’idéal : combiner plusieurs formes d’approches et de traitements. 

    Plusieurs maux de dos pourraient être évités si l’on adoptait simplement de meilleures habitudes. En voici quelques-unes. 

     

     

    Prendre de bonnes habitudes posturales 

     

    Lorsque vous soulevez un objet lourd, tenez-le aussi près que possible de votre corps, gardez le dos droit et servez-vous de vos jambes pour le soulever. Lorsque vous vous penchez pour ramasser un objet, gardez le dos droit et pliez les genoux plutôt que le tronc. Adaptez votre poste de travail pour qu’il soit ergonomique. Asseyez-vous le dos bien droit et appuyé contre le dossier de votre siège, les pieds au sol et les genoux à la hauteur des hanches afin de réduire la pression sur les disques et la tension musculaire. Évitez de garder la même position trop longtemps. 

     

     

    Adopter une bonne position de sommeil 

     

    Si vous dormez sur le dos, placez un oreiller sous vos genoux pour permettre de relâcher la tension de votre dos. Si vous dormez sur le côté, glissez un oreiller entre vos genoux afin de garder un bon alignement des jambes avec le tronc. Et assurez-vous que le matelas est suffisamment ferme pour bien supporter votre colonne vertébrale. 

     

     

    Maintenir un poids santé 

     

    Cela contribue à réduire les tensions au niveau des muscles, des articulations et de la colonne vertébrale. Et méfiez-vous d’un ventre proéminent: en tirant la colonne vers l’avant, il crée une tension excessive sur la région lombaire. 

     

    Rester actif

     

    L’activité physique permet d’améliorer la musculature autour de la colonne, de renforcer les abdominaux et de conserver souplesse, mobilité et amplitude des mouvements. Outre les exercices pour renforcer les muscles, la marche rapide, le cyclisme et la natation sont excellents. La pratique du yoga, du taï-chi ou encore du stretching est également indiquée.

    La douleur varie en intensité, mais aussi en durée. Elle se classe en trois catégories. 

     

    AIGUË. 

     

    La douleur aiguë dure environ quatre semaines ou moins. Plus de 90% des lombalgies aiguës finissent par disparaître d’elles-mêmes. Bien que la douleur soit de courte durée, elle peut néanmoins être incapacitante, affecter considérablement les activités quotidiennes et, parfois même, mener à un arrêt de travail de quelques jours. 

     

     

    SUBAIGUË. 

     

    La douleur subaiguë persiste habituellement de quatre semaines à trois mois, de manière plus ou moins constante. Environ 5 à 8% des lombalgies deviennent chroniques. Il faut donc s’en occuper rapidement. 

     

    CHRONIQUE. 

     

    La douleur chronique dure plus de trois mois et est constante. Ses répercussions peuvent être ressenties tant aux plans physique que psychologique, familial, social et économique.

     

     

    Merci à la Dre Aline Boulanger, anesthésiologiste et directrice des cliniques de la douleur du CHUM et de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, et au Dr Georges Lepage, chiropraticien et président de l’Ordre des chiropraticiens du Québec, pour leur collaboration.

     

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    Un dispositif miniature connecté pour surveiller le rythme cardiaque

     


    Publié le 27-05-2014 à 18h30
     
     

    Un nouveau type d'électrocardiographe miniaturisé a été implanté sur une petite fille de 4 ans. Celui-ci permet de surveiller en temps réel la moindre variation de son rythme cardiaque.

     

    Selon qu'on soit jeune ou vieux, homme ou femme, les chances de bénéficier d'une réadaptation cardique ne sont pas les mêmes. VOISIN / Phanie
    Selon qu'on soit jeune ou vieux, homme ou femme, les chances de bénéficier d'une réadaptation cardique ne sont pas les mêmes. VOISIN / Phanie

     

     

    MINIATURE. 45 mm de long, 6 mm de large, 4 mm d'épaisseur : à peine plus gros que la mine d'un stylo à bille. C'est la taille du moniteur électrocardiographique miniaturisé que vient d'implanter le Pr Jean-Claude Deharo sur une petite fille de 4 ans souffrant d’évanouissements inexpliqués depuis l’âge de trois ans.

     

    Grâce à cette puce miniature plus rien ne peut échapper aux médecins sur le rythme cardiaque de la jeune patiente.

     

    Celui-ci "est maintenant analysable à travers la peau par interrogation de l’appareil, pour une durée de trois ans grâce a cet appareil miniaturisé qui se glisse sous la peau en quelques minutes", se réjouit le Dr Linda Koutbi-Franceschi du service de cardiologie et rythmologie à l'hôpital de La Timone (Marseille) où a été réalisée l'opération le 13 mai dernier.

     

    Il s'agit d'une des toutes premières implantations, en France, d’un moniteur électrocardiographique miniaturisé (MCI).

     

    Des données transmises par le réseau 
    de téléphonie mobile

     

    En cas de symptôme, les parents prennent contact avec les médecins du service qui analysent la mémoire de l’appareil. Les informations sur le rythme de l’enfant sont transmises quotidiennement par le réseau de téléphonie mobile.

     

    La rythmologie cardiaque est une spécialité de la cardiologie qui concerne l’étude des troubles du rythme des battements du cœur tels que la tachycardie (un rythme de plus de 100 battements/minute) ou la bradycardie (moins de 60 battements/minute).
    L'électrocardiographie permet une représentation graphique (appelée électrocardiogramme) des courants électriques générés par le cœur. C'est ainsi que peuvent être détectés d’éventuels troubles du rythme.

     

     

    Ces dernières années, la prise en charge des troubles du rythme cardiaque a connu des progrès considérables, notamment dans le domaine de la surveillance du rythme. Ces moniteurs électrocardiographiques implantables ont notamment bénéficié d’une miniaturisation destinée à rendre leur utilisation plus facile.

     

    Il est en effet possible aujourd’hui d’enregistrer chaque battement cardiaque sur une très longue période de temps. On augmente ainsi les chances de pouvoir diagnostiquer une anomalie du rythme chez des patients se plaignant de symptômes intermittents, parfois inquiétants. C’est le cas en particulier pour les pertes de connaissance (évanouissements) inexpliqués comme ceux de la petite fille chez qui a été réalisée l'implantation.

     

    L’enregistrement du rythme cardiaque au moment précis de l’évanouissement est indispensable pour disculper ou incriminer  le cœur dans l’origine des symptômes. Pour cela, les cardiologues sont parfois amenés à implanter sous la peau une petite prothèse, véritable "boîte noire" du rythme cardiaque, interrogeable a posteriori après un symptôme. La très petite taille de ce nouveau dispositif représente une avancée indiscutable qui simplifie l’implantation et le confort des patients.

     

    (Source : Assistance Publique Hôpitaux de Marseille)

     

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    de la revue La Semaine

     

    Santé:  Comment rester en forme après 40 ans

     

    Santé:  Comment rester en forme après 40 ans

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