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    Les idées reçues sur le suicide qu’il faut

    cesser de croire

     

     

    Croire qu’il existe un type de personne plus à risque que d’autres fait partie des idées reçues sur le suicide qu’il faut arrêter de croire. Voici pourquoi.

     

    Les idées reçues sur le suicide qu’il faut arrêter de croire.XESAI/GETTY IMAGES


    C’est étonnant de voir à quel point les gens en connaissent vraiment peu sur la dépression, la santé mentale et les comportements suicidaires. C’est encore plus surprenant lorsque vous vous arrêtez à ces statistiques des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies: plus de 48 000 personnes sont mortes par suicide en 2018, et ces chiffres sont à la hausse.

    Nous avons demandé à des professionnels de la santé de nous éclairer sur ce qu’est vraiment le suicide, ce qu’une personne suicidaire peut ressentir et la meilleure façon d’en parler.

     

    Idée reçue: si une personne est déterminée à mettre fin à ses jours, il n’y a rien à faire

    Pourquoi c’est faux: certains croient que les personnes suicidaires arrivent à un stade où elles «ne peuvent plus reculer». C’est faux. «Le suicide est une étape tellement drastique et allant à l’encontre du désir profond de rester en vie que la majorité des personnes suicidaires ne sont pas sûres à 100% de vouloir passer à l’acte, explique le Dr Adam Rosenblatt, psychiatre à Havre De Grace, dans le Maryland. Une partie d’elles veut mourir alors que l’autre partie croit qu’il y a peut-être de l’espoir ou veut continuer à vivre, ou du moins réalise les conséquences terribles que leur geste aura sur leurs amis et leur famille. C’est cette partie que nous essayons d’atteindre.»

    Ce que les victimes cherchent vraiment dans le suicide est une porte de sortie, une façon d’échapper à l’immense douleur qu’elles ressentent. Il n’est jamais trop tard pour tendre la main et les aider à trouver une solution moins brutale. 

     

    Idée reçue: demander à une personne suicidaire d’en parler ne fera que la pousser à commettre l’irréparable

    Pourquoi c’est faux: le suicide est un sujet très délicat, et il est donc naturel d’avoir peur de dire quelque chose qui ne ferait qu’aggraver la situation. En réalité, c’est tout le contraire. «La personne sera reconnaissante de pouvoir avouer ses intentions à une personne aidante», affirme le Dr Rosenblatt. La meilleure façon de découvrir si quelqu’un a des idées suicidaires est de le demander. Prenez les devants et dites quelque chose comme «Je m’inquiète beaucoup à ton sujet. Tu sembles tellement déprimé. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Il faut que je te demande si tu penses que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue ou si tu as des idées suicidaires? Je veux t’aider à te sentir mieux.»

    Une personne suicidaire attend et espère probablement que quelqu’un lui tende la main.

     

    Idée reçue: une personne qui parle de suicide ne cherche qu’à attirer l’attention

    Pourquoi c’est faux: c’est une idée reçue dangereuse car elle mène souvent à des actions inappropriées comme insulter ou ridiculiser une personne qui est vraiment suicidaire. Ça invalide également les sentiments de la personne comme s’ils ne comptaient pas. Mais si quelqu’un présente des signes de dépression ou manifeste même des idées suicidaires, c’est plutôt parce qu’il ou elle a besoin d’attention ainsi que de soutien médical et psychologique. 

    Jeff Nalin, psychologue clinicien, fondateur et directeur général au Paradigm Malibu Treatment Center, note ceci: «Ignorer les avertissements est dangereux parce que, la plupart du temps, ceux qui se suicident avaient déjà auparavant fait part de leurs intentions ou de leurs sentiments à quelqu’un.»

     

    Idée reçue: c’est mal de se suicider parce que c’est un geste égoïste

    Pourquoi c’est faux: «l’égoïsme» fait partie des pires idées reçues à propos du suicide. Les parents, particulièrement, sont considérés égoïstes s’ils menacent de mettre fin à leurs jours parce qu’ils abandonnent leurs enfants. Voici pourquoi ça sonne faux: «Les pensées rationnelles leur échappent lorsqu’ils pensent à se suicider, de dire le Dr Nalin. Les personnes suicidaires croient véritablement que leur famille se porterait mieux sans elles. Réagir à des confidences sur le suicide en adoptant une attitude fâchée ou dédaigneuse ne fera qu’encourager les personnes qui ont besoin d’aide à garder leurs sentiments pour eux.»

     

    Idée reçue: quelqu’un qui s’automutile est suicidaire

    Pourquoi c’est faux: par définition, l’automutilation n’est pas un acte suicidaire, selon la National Alliance for Mental Illness (NAMI). C’est un mécanisme de défense que les gens utilisent pour supporter une douleur émotionnelle très intense parce qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre. C’est surtout un moyen de créer l’illusion qu’on a le contrôle ou une forme de honte ou d’autopunition. J’en parle en toute connaissance de cause parce que l’automutilation est une chose avec laquelle je me suis débattue pendant près de 10 ans. Ça ne veut cependant pas dire qu’elle ne doit pas être prise au sérieux. De plus, une personne qui s’automutile peut éventuellement devenir suicidaire.

     

    L'évidence fait partie des idées reçues sur le suicide.ABE RAATS / EYEEM/GETTY IMAGES

    Idée reçue: si une personne est suicidaire, il y aura des signes évidents

    Pourquoi c’est faux: un parent à moi m’a déjà parlé d’une de ses collègues qui semblait toujours anxieuse et dépressive. Un matin, cette femme est arrivée au travail l’air beaucoup plus stable et détendue que d’habitude. Son comportement avait complètement changé. Peut-être que les choses commencent à aller mieux, s’était-il dit. Plus tard ce matin-là, la femme s’est enlevé la vie. Ses collègues étaient en état de choc. Elle semblait pourtant aller mieux, mais la vérité est que les personnes suicidaires sont douées pour cacher leurs véritables intentions. «Si les signes ne sont pas toujours évidents, affirme le Dr Nalin, les faits révèlent que 8 personnes sur 10 qui s’étaient suicidées avaient donné des indices et lancé des avertissements.»

     

    Idée reçue: seulement certains types de personnes meurent par suicide

    Pourquoi c’est faux: le suicide ne touche pas seulement des gens d’un certain genre, d’une certaine classe sociale ou d’un catégorie d’âge. «Le suicide ne fait pas de discrimination, selon le Dr Nalin. Comme il touche tous les genres, toutes les races et tous les statuts socioécomomiques, il est important de comprendre ses effets dévastateurs et de réaliser que personne n’est à l’abri.»

     

    Idée reçue: si l’un de vos proches met fin à ses jours, ça pourrait être de votre faute

    Pourquoi c’est faux: il y a beaucoup de facteurs complexes qui entrent en ligne de compte dans la décision de se suicider. Peut-être en avez-vous fait beaucoup pour aider votre ami, peut-être auriez-vous pu en faire davantage. La seule chose qui est sûre, c’est que personne n’est seul responsable du suicide de quelqu’un. Au final, la décision revient à la personne qui passe à l’acte.

     

    Idée reçue: les idées suicidaires équivalent à des gestes suicidaires

    Pourquoi c’est faux: si quelqu’un est assez courageux pour verbaliser ses idées suicidaires, c’est en réalité une bonne indication qu’il ou elle veut éviter le suicide. Pensez-y: si une personne voulait vraiment mourir, elle n’en parlerait probablement pas. «La majorité des personnes qui s’enlèvent la vie ne veulent pas vraiment mourir, déclare le Dr Nalin. Il existe une fine ligne entre la douleur exprimée et la motivation réelle de commettre l’irréparable. Mais avec le bon soutien et la perspective d’autres options, ajoute-t-il, les personnes suicidaires peuvent voir qu’elles ont accès à de véritables solutions et à des mécanismes de défense pour les aider à guérir et à découvrir une vie qui vaut la peine d’être vécue.»

     

    Idée reçue: vous ne pouvez pas aider quelqu’un qui est suicidaire si vous ne vous êtes jamais senti comme ça vous-même

    Pourquoi c’est faux: même si c’est vrai qu’il est plus difficile d’être empathique à l’égard de quelqu’un si vous n’avez jamais eu des idées semblables, ça ne veut pas dire que vous êtes incapable de l’aider. Vous ne pouvez pas dire que vous savez ce qu’il ressent, mais vous pouvez lui dire que vous êtes là pour écouter et essayer de comprendre. Vous pouvez aider la personne suicidaire à avoir le courage nécessaire pour aller chercher de l’aide professionnelle. D’après mon expérience personnelle, entendre quelqu’un dire simplement «Je suis là pour toi» apporte un soulagement immense.

     

    Santé - Psycho 4:  Les idées reçues sur le suicide qu’il faut cesser de croire

     

    Santé - Psycho 4:  Les idées reçues sur le suicide qu’il faut cesser de croire

     

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    Violence conjugale: comment aider?

     

    On se sent souvent impuissante devant les coups ou la manipulation psychologique que subit une amie, une sœur, une collègue, de la part d’un ou d’une partenaire de vie. Il est pourtant primordial de tendre la main aux victimes, même si on a seulement un petit doute. Voici des façons d’intervenir.

     

    Écouter son instinct

    Une amie a un comportement inhabituel. Une voisine a soudain tendance à s’isoler… Ça ne semble pas aller. Les intervenantes interrogées sont unanimes : il faut écouter cette petite voix intérieure qui nous dit que quelque chose cloche. Car notre instinct nous joue rarement des tours dans ce genre de situation. « Le pire qui puisse arriver, c’est de se tromper. Mais créer un malaise n’a jamais tué personne. Ne pas intervenir dans un cas de violence conjugale, oui. Alors, n’ayons pas peur de ne pas nous mêler de nos affaires », lance Chantal Arseneault, présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.

     

    Voir au-delà des coups

    S’il y a des signes qui ne trompent pas – anxiété manifeste, refus de sortir sans son conjoint, modification notable au style vestimentaire –, d’autres sont beaucoup plus subtils. « On a tendance à chercher les bleus, mais la violence conjugale peut être bien plus insidieuse. Elle revêt de multiples formes : physique, psychologique, sexuelle, économique… », fait remarquer la chroniqueuse et autrice Catherine Éthier, qui prête depuis peu ses mots et son visage au Regroupement. On devrait donc prendre le temps de se questionner devant un changement d’attitude ou d’habitude qui fait sourciller.

     

    Nommer les choses

    Inutile de tourner autour du pot. « N’ayons pas peur d’utiliser les vrais mots – violence, contrainte, isolement, ou autres – et de demander franchement si tout va bien. Ça ne fera peut-être pas effet sur le coup, mais il est possible que l’on sème un doute. La prochaine fois, l’idée aura peut-être fait son chemin », insiste Chantal Arseneault.

     

    Éviter les jugements

    Voir l’une de ses proches subir de la violence conjugale, c’est difficile. En plus de se sentir impuissant, l’entourage ressent parfois de la colère envers l’agresseur ou de l’impatience à l’égard de la victime. « Il nous arrive à toutes de nous demander pourquoi telle fille ne quitte pas son chum agressif. Mais gardons en tête que les victimes ont peur et qu’elles sont souvent coincées dans un cycle de violence qui les dépasse », précise Catherine Éthier.

     

    Demeurer présente

    Quels que soient les sentiments qui nous habitent, il importe de rester disponible pour la victime. La blâmer pour ce qui lui arrive ou, pire, couper les ponts avec elle serait vraiment à éviter, selon Chantal Arseneault. Quand une victime se retrouve isolée, seule avec son problème, les risques pour sa sécurité s’aggravent. Il est donc primordial de lui faire savoir qu’on sera toujours là pour elle.

     

    Trouver de l’aide

    Des ressources existent pour venir en aide aux victimes comme à ceux qui les entourent. L’organisme SOS violence conjugale offre justement une ligne pour les proches (sosviolenceconjugale.ca ou 1 800 363-9010). La ligne Info-Social, à laquelle on a accès en composant le 811, est également une bonne option.

     

    Santé - Psycho 4:  Violence conjugale: comment aider?

     

    Santé - Psycho 4:  Violence conjugale: comment aider?

      

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    16 problèmes sexuels fréquemment

    abordés en thérapie de couple

     

     

    Nous avons demandé aux experts en thérapie de couple de nous révéler les problèmes sexuels qui leur sont fréquemment confiés, ainsi que les solutions proposées.

     

     

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    16 problèmes de sexe fréquemment abordés en thérapie de couple.LOREANTO/SHUTTERSTOCK

    Il est assez fréquent d’avoir des problèmes de compatibilité sexuelle quand on vit ensemble depuis plusieurs années. Le stress, les conflits d’horaire, la fatigue ou l’éducation des enfants sont autant de facteurs qui peuvent affecter la sexualité. Certains couples peuvent même cesser d’avoir des relations sexuelles pendant des mois, voire des années. La perte d’intimité peut être nocive pour la relation, mais la passion peut revenir dans votre vie sexuelle, affirment les professionnels en thérapie de couples.

    Nous leur avons demandé de nous indiquer les problèmes sexuels qui reviennent le plus souvent en thérapie de couple, et les solutions qu’ils recommandent pour les résoudre.

     

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    Thérapie de couple: nous n’avons pas le temps pour le sexe.BRIAN A JACKSON/SHUTTERSTOCK

    Nous n’avons pas le temps pour le sexe

    «Entre le boulot, les enfants, le ménage et les sorties, on a l’impression qu’il ne reste plus de temps pour prendre soin l’un de l’autre», dit Jill Whitney, thérapeute familiale au Connecticut et auteure d’un blogue sur les relations et la sexualité. «Quand vous passez du temps ensemble, c’est davantage devant un programme sur Netflix que dans la chambre à coucher.»

    «Les rapports sexuels sont importants: ils permettent aux partenaires de se reconnecter physiquement et émotivement. Ils doivent être une priorité dans votre mariage.» Jill Whitney recommande de se donner du temps ensemble, et du temps sans interruption. «Faites des sorties où vous pourrez rire et discuter. Puis revenez chez vous assez tôt pour ne pas être trop fatigués pour les galipettes. Enfin, arrangez-vous pour laisser les enfants à des amis pour la nuit de façon à traîner au lit le samedi matin; vous leur rendrez la pareille. Faites tout ce qu’il faut pour que le sexe fasse partie intégrante de votre relation. Ça rend votre couple plus fort.»

     

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    Thérapie de couple: les rapports sexuels sont devenus ennuyeux.IMG STOCK STUDIO/SHUTTERSTOCK

    Les rapports sexuels sont devenus ennuyeux

    Il n’y a rien d’inhabituel à ce que les choses deviennent routinières. Une étude publiée en 2017 dans le journal BMJ Open donne à penser que cette attitude se manifeste plus tôt chez les femmes. Les chercheurs remarquent un manque d’intérêt pour le sexe chez elles après un an de relation. «Les couples établissent souvent un mode d’emploi sexuel qui leur convient, raconte Jill Whitney. Un des deux fait telle chose agréable, l’autre répond de telle façon et les deux ont du plaisir. Malheureusement, c’est répétitif, plaisant, mais pas excitant.» Jill Whitney encourage l’essai de choses nouvelles. «Ça peut être aussi simple que de nouveaux sous-vêtements, un massage lent, ou un film excitant à regarder ensemble.» Si vous vous sentez assez brave, discutez de vos fantasmes et partez de là.

     

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    Thérapie de couple: mon mari veut toujours faire l’amour.PHOTOBIRDUA/SHUTTERSTOCK

    Mon mari veut toujours faire l’amour

    Dans les mariages hétérosexuels, «beaucoup de femmes veulent avoir du sexe tout autant que les hommes», fait remarquer David Simonsen, thérapeute familial à Olympia (Washington). C’est bien connu que le lien émotionnel chez les femmes est primordial pour allumer la flamme du désir. «Le plan émotif fait davantage partie de la relation dans leur cas. L’intimité ne leur convient pas si elles se sentent déconnectées de leur conjoint sur le plan émotif. Pour être heureux en mariage, les hommes privilégient la nourriture, le sexe et le respect; les femmes valorisent la sécurité et tout ce qui va avec… émotions, rapports physiques, etc.»

     

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    Thérapie de couple: notre mariage est sans sexe.4 PM PRODUCTION/SHUTTERSTOCK

    Notre mariage est sans sexe

    La définition d’un mariage sans sexe varie. «En général, on le dit d’un couple qui n’a pas eu de rapports sexuels depuis plus d’un an», dit Paul Hokemeyer, psychothérapeute clinicien de renommée internationale.

    Il explique aux couples qu’ils ne sont pas seuls dans leur cas. «Certaines études allouent un pourcentage de 20% aux mariages sans sexe. Le fait d’apprendre qu’ils ne sont pas seuls les soulage et enlève les obstacles qui les ont empêchés d’avoir des rapports sexuels.»

    Paul Hokemeyer demande aux deux partenaires de discuter des raisons qui expliquent pourquoi les relations sexuelles ont cessé. Il est très rare qu’on lui dise que l’autre n’est plus attirant. «En fait, ils ont toujours de l’attirance l’un pour l’autre. C’est la vie, les responsabilités et le vieillissement de leur corps – pas de celui de leur partenaire – qui ont eu raison de l’extinction de leur vie sexuelle.» Ensuite, ils se mettent à discuter de ce qu’ils pourraient faire pour se remettre à avoir des rapports sexuels.

     

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    Thérapie de couple: j’ai mal pendant les rapports sexuels.MARJAN APOSTOLOVIC/SHUTTERSTOCK

    J’ai mal pendant les rapports sexuels

    «Il y a parfois des raisons médicales qui expliquent cela chez une femme», dit Gary Brown, thérapeute de couple à Los Angeles. C’est le cas du vaginisme: les muscles du périnée se contractent de façon involontaire. «Quand cela arrive, les rapports sexuels peuvent être douloureux pour la femme. L’homme doit comprendre qu’elle ne peut contrôler ce problème, qui peut être épisodique ou chronique. Il y a des traitements pour le vaginisme.»

    Dans les relations hétérosexuelles, le pénis peut créer de la douleur lors de la pénétration. Les couples commenceront alors lentement en utilisant des lubrifiants. «Quel que soit le problème sexuel, il est vital d’établir suffisamment de confiance pour que les deux partenaires puissent en parler, et voir ce qui fonctionne ou pas dans leur chambre à coucher. Une thérapie de couple permettra de rétablir les ponts et une vie amoureuse passionnée et épanouissante.»

     

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    Thérapie de couple: je suis trop fatigué(e).RAWPIXEL.COM/SHUTTERSTOCK

    Je suis trop fatigué(e)

    La fatigue peut mettre votre vie sexuelle au point mort. «Le “pas ce soir, j’ai mal à la tête” d’autrefois est devenu “pas ce soir, je suis épuisé”», dit la spécialiste en relations humaines Gilda Carle, auteure de 8 Steps to a Sizzling Marriage.

    Pensez à prioriser ce qui est important dans votre vie de façon à garder assez d’énergie pour l’intimité. «Bien après que vous aurez cessé de travailler ou que vous aurez changé de lieu de vie, c’est votre compagnon qui sera votre ancrage et votre support, à moins que vous ne l’éloigniez de vous en donnant la priorité au reste. Décidez de l’importance qu’il a pour vous.»

     

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    Thérapie de couple: un des deux est prêt émotivement, l’autre voudrait l’être physiquement.FIZKES/SHUTTERSTOCK

    Un des deux est prêt émotivement, l’autre voudrait l’être physiquement

    «L’un des deux, généralement la femme, veut se sentir proche de son partenaire sur le plan émotif avant d’être intéressé par le sexe», dit la travailleuse sociale Michele Weiner-Davis, qui décrit cette situation dans son livre The Sex-Starved Marriage. «Elle veut passer du temps avec lui, parler et nourrir l’aspect “amitié” de leur relation.»

    L’autre, en général l’homme, veut être avec elle physiquement. «La connexion physique implique des comportements sexuels, sensuels, caressants et de flirt.» Il se produit alors un cercle vicieux. «Si l’homme fait les premiers pas vers une relation sexuelle et que la femme rejette ses avances parce qu’elle n’est pas encore là sur le plan émotif, il se sent rejeté. Sa femme s’éloigne alors encore plus.» Il faut qu’ils se rencontrent à mi-chemin. Il doit faire comprendre à sa partenaire qu’il l’apprécie. Elle doit être plus affectueuse physiquement. «Les bonnes relations se bâtissent sur le soin que l’on prend de l’autre.»

     

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    Thérapie de couple: un des deux veut que ce soit spontané, l’autre que ce soit au calendrier.ARTEM POSTOEV/SHUTTERSTOCK

    Un des deux veut que ce soit spontané, l’autre que ce soit au calendrier

    «Le partenaire spontané associe le bon sexe avec une approche de type “quand on en a envie”», explique Robert Taibbi, travailleur social à Charlottesville en Virginie, et auteur d’un livre sur la thérapie de couples, Doing Couples Therapy.

    D’autres par contre préfèrent mettre ça à l’agenda. «La spontanéité à minuit, un mardi, ça ne fonctionne pas si l’on doit se lever tôt le lendemain, la présence des enfants dérange, ou l’un des deux a besoin de faire un peu d’hygiène.» Ces couples doivent trouver un terrain d’entente et établir quel est le meilleur moment pour avoir des rapports sexuels. «Il leur faut un compromis gagnant-gagnant.»

     

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    Dans un mariage heureux, le couple va au lit fâché.ISTOCK/BRAUNS

    Nous ne nous entendons pas sur les mêmes choses

    «Il ou elle veut dire des mots grossiers qui dégoûtent l’autre. L’un veut faire des essais, l’autre préfère la routine», dit la psychologue Tina B. Tessina, auteure de How to Be Happy Partners: Working It Out Together. «Souvent, les couples croient que l’amour implique de vouloir les mêmes choses. Alors, si votre partenaire veut quelque chose de différent de vous, ça peut vous faire peur.»

    Pour Tina Tessina, le sexe c’est comme la nourriture. «Vous pouvez avoir des goûts culinaires et un appétit différents, mais avoir du plaisir à manger ensemble.»

    Elle aide les couples à parler de leurs préférences sexuelles et de leurs aversions, sans donner tort à l’autre. «On peut presque toujours rétablir les ponts avec un petit peu de ce que veut l’un des partenaires et un peu de ce que l’autre aime. Ils peuvent même se mettre à aimer ce que l’autre adore.»

     

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    Thérapie de couple: notre vie sexuelle change.FIZKES/SHUTTERSTOCK

    Notre vie sexuelle change

    Les années apportent des changements: maladie, invalidité, âge, prise de poids. Il peut être nécessaire de modifier votre vie sexuelle pour tenir compte de votre nouvelle normalité. «Votre partenaire et vous devez vous adapter aux changements de la vie avec de nouvelles sensations et une énergie renouvelée, recommande Tina Tessina. Des jouets sexuels, les lubrifiants, des vidéos vous aideront tous deux à renforcer vos rapports sexuels et à explorer de nouvelles options. Faites tout ce qu’il faut pour garder en vie votre attirance physique.»

     

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    Thérapie de couple: nous avons perdu la passion.ANDREW ANGELOV/SHUTTERSTOCK

    Nous avons perdu la passion

    «Pour ramener la passion, il faut comprendre pourquoi elle s’est éteinte», remarque Tom Murray, thérapeute de couple en Caroline du Nord. «Une des principales raisons pour les flambées de désir au début d’une relation est le contexte: vous savez peu de choses sur l’autre et tout est mystérieux.» Aujourd’hui, les facteurs de stress quotidiens – travail, enfants, hypothèque – ont changé tout cela. «Modifiez le contexte et rallumez la flamme». Il vous suggère de communiquer davantage, de fermer vos téléphones et de sortir la télé de la chambre à coucher.

     

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    Les hommes refusent de faire l'amour car leur taux de testostérone est bas.GEORGE RUDY/SHUTTERSTOCK

    Je n’ai pas envie de batifoler

    Vous avez peu de libido. «Les couples doivent élargir leur définition de la sexualité en y incluant des actes autres que les rapports sexuels» fait remarquer Mindy Utay, travailleuse sociale clinicienne à New York. «Ce peut être tout contact physique fait avec amour et tendresse.»

    Elle conseille de se prendre les mains, de se faire des caresses, de s’embrasser ou de se lover dans les bras de l’autre. «Ça enlève la pression d’avoir à performer l’acte sexuel. Ça ouvre la porte à plus de contact physique et graduellement au rapprochement physique et à l’érotisme.»

     

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    Thérapie de couple: nos libidos ne s’accordent pas.UFABIZPHOTO/SHUTTERSTOCK

    Nos libidos ne s’accordent pas

    «Les deux membres du couple ont des difficultés à avoir des désirs sexuels au même moment», commente Laura Heck, animatrice de Marriage Therapy Radio qui a une pratique privée à Salt Lake City. Mais on peut attendre longtemps avant d’être sur la même longueur d’onde. C’est pourquoi elle recommande de créer votre désir sexuel. «Si vous savez que votre conjoint est excité le soir, une fois les enfants couchés, préparez-vous mentalement et pomponnez votre corps plus tôt dans la journée.»

     

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    Thérapie de couple: nous nous disputons, ça me coupe l’envie de faire l’amour.DEAN DROBOT/SHUTTERSTOCK

    Nous nous disputons, ça me coupe l’envie de faire l’amour

    Vous vous chicanez sur le désordre dans la maison, sur la facture d’électricité non payée. Ça peut tuer votre intérêt pour l’activité sexuelle. «Même si l’un des deux oublie la chicane, l’autre peut encore avoir du ressentiment», dit la psychologue Carla Marie Manly, auteure d’un livre sur les joies de la peur: Joy From Fear. «Des patients me confient qu’ils ne peuvent comprendre que leur conjoint puisse avoir une relation sexuelle après avoir eu un comportement horrible.» Elle vous suggère de faire l’effort d’être plus respectueux et plus tendre envers l’autre. «C’est alors que l’intimité sexuelle pourra croître et fleurir.»

     

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    Thérapie de couple: c’est toujours moi qui fais les premiers pas.UFABIZPHOTO/SHUTTERSTOCK

    C’est toujours moi qui fais les premiers pas

    Le partenaire qui croit que c’est toujours lui qui fait les premiers pas peut éprouver du ressentiment. «Il a l’impression que sans lui, il ne se passerait rien», explique Lesli Doares, coach et consultante familiale en Caroline du Nord, auteure d’un essai sur les mariages qui durent: Blueprint for a Lasting Marriage: How to Create Your Happily Ever After With More Intention, Less Work. «Et il croit qu’il va vivre un rejet.» Il se retrouve dans la situation où il ne se sent pas désiré.

    «La personne du couple qui a le moins de libido occupe la position de “contrôleur” des activités sexuelles: elle les permet ou pas.» Leslie Doares vous recommande d’adopter un esprit ouvert, de la bonne volonté et de faire les avances au moins une fois par mois. «Surtout, respectez votre engagement.»

     

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    Thérapie de couple: il ou elle ne veut pas essayer de nouvelles choses.PRESSMASTER/SHUTTERSTOCK

    Il ou elle ne veut pas essayer de nouvelles choses

    Parfois, un des partenaires reste fixé sur ses propres besoins et désirs. Ce n’est pas bon que les besoins de l’autre soient ignorés. «Personne ne devrait se sentir forcé de faire des choses qui ne lui plaisent pas», fait remarquer la psychothérapeute et coach en relations humaines de Virginie, Toni Coleman.

    Elle conseille aux couples de discuter de leurs sentiments et de trouver un compromis. «Il faut que tous les deux, vous soyez satisfaits de vos relations sexuelles et que vous soyez motivés à ce que votre vie sexuelle soit très gratifiante.»

     

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    Santé - Psycho 4:  16 problèmes sexuels fréquemment abordés en thérapie de couple

     

    Santé - Psycho 4:  16 problèmes sexuels fréquemment abordés en thérapie de couple

      

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    8 alternatives naturelles aux

    antidépresseurs

     

    Il existe des alternatives aux antidépresseurs qui sont plus naturelles et qui valent la peine d’être essayées en premier: faire de l’exercice, surveiller son régime alimentaire, s’offrir des séances de luminothérapie et plusieurs autres.

     

    Interrogez-vousROMAN-KOSOLAPOV / SHUTTERSTOCK

    S’interroger

    Parfois, on est triste et abattu sans trop savoir pourquoi. Il ne faut alors pas oublier que l’humeur dépressive peut aussi avoir des causes physiques. «Contrairement à d’autres diagnostics médicaux, la dépression ne se détecte pas à l’aide de tests matériels, comme une prise de sang. Elle peut être le résultat de bien des facteurs», rappelle la psychiatre Kelly Brogan. Il arrive, par exemple, de confondre une insuffisance de la fonction thyroïdienne (hypothyroïdie) — qui ne se traite évidemment pas avec des antidépresseurs — avec la dépression ou la psychose. Exposer au médecin les différents symptômes qu’on éprouve (physiques et mentaux) aidera à bien déterminer si la cause d’une humeur dépressive est de nature physique et si d’autres examens sont nécessaires (comme un test de la thyroïde).

     

     

    Surveillez votre régime alimentaireANTONINA-VLASOVA / SHUTTERSTOCK

    Surveiller son régime alimentaire

    L’humeur changeante s’explique parfois par un taux de glycémie qui joue au yoyo. «On vous diagnostiquera peut-être dépressif, alors que vous souffrez simplement d’une instabilité du taux de glycémie», explique Mme Brogan. Cela peut être le résultat de la consommation d’aliments (comme les produits raffinés ou transformés) qui font fluctuer considérablement le taux de sucre dans votre sang. Un taux glycémique qui chute provoque une réaction de lutte ou de fuite dans votre système. Les personnes plus sensibles peuvent alors se sentir furieuses, irritables, nauséeuses et éprouvant constamment le besoin de manger. «L’alimentation peut donc influer sur l’humeur. Aussi, avant de vous dire dépressif, vérifiez si le problème ne viendrait pas de votre régime alimentaire», conclut la psychiatre.

     


    Essayez la vitamine B12SONIA62 / SHUTTERSTOCK

    Essayer la vitamine B12

    Si la vitamine B12 est un nutriment clé pour la production d’énergie, elle a aussi une fonction de régulateur de l’humeur. «C’est une vitamine de grande importance pour le bon fonctionnement du corps, notamment pour la production de neurotransmetteurs et pour la régulation de l’inflammation», explique Mme Brogan. Il est possible qu’une carence en vitamine B12 (ou un taux faible) soit à l’origine de vos symptômes — et que vous ne souffriez pas du tout de dépression. Demandez à votre médecin de mesurer votre niveau d’homocystéine, un marqueur de l’inflammation qui augmente lorsque vous manquez de vitamine B12. Si vous êtes carencé, on vous donnera le nutriment par injection ou par voie orale. «Certains patients m’ont dit se sentir comme une nouvelle personne dès la première injection de vitamine B12», ajoute la psychiatre.

     

    N’ayez pas peur de suerND3000 / SHUTTERSTOCK

    Ne pas avoir peur de suer

    Selon une étude menée en 2017, 12% des cas de dépression peuvent être évités grâce à une heure d’activité physique par semaine. Mais l’exercice n’aide pas seulement à prévenir la dépression, c’est également un antidépresseur naturel. D’après le Journal of Clinical Psychiatry, parmi les personnes chez qui on a diagnostiqué un trouble dépressif majeur et n’ayant pas bien répondu aux traitements médicamenteux, 30% de celles qui ont fait de l’exercice physique ont été en rémission après douze semaines. D’ailleurs, la clinique Mayo souligne qu’une séance de transpiration, en plus de libérer des endorphines, est également un bon moyen de chasser les pensées négatives et améliorer les relations interpersonnelles.

     

    Faites-vous dorer au soleilIMAGE-POINT-FR / SHUTTERSTOCK

    Se faire dorer au soleil

    Manque de sommeil, sentiment de confusion, fatigue et rage de sucre: voilà quelques signes du trouble affectif saisonnier (TAS), qui sévit lorsque les journées s’écourtent (et s’assombrissent).

    Selon un rapport de 2012 publié dans l’American Family Physician, les antidépresseurs et la luminothérapie constituent alors des solutions possibles. Si vous craignez les effets secondaires des premiers, adoptez plutôt une approche plus naturelle. La luminothérapie consiste à s’exposer, trente minutes chaque matin, à l’intérieur d’un caisson, à une lumière fluorescente blanche située entre 30 et 45 cm de distance. En l’espace d’une semaine ou deux, on devrait commencer à se sentir mieux, mais l’exercice devrait se prolonger tout l’hiver.

     

     
    Restructurer votre penséeDEAN-DROBOT / SHUTTERSTOCK

    Restructurer sa pensée

    Au cours de la saison froide et sombre, on reste volontiers chez soi, on réduit les contacts sociaux et les activités qu’on faisait pourtant avec plaisir. Tout, en somme, pour aggraver les symptômes du TAS! Essayez plutôt de suivre une thérapie cognitivocomportementale (TCC). 

    Ces sessions de thérapie visent à changer vos pensées négatives et à encourager l’adoption de comportements qui vous permettront d’améliorer votre humeur. Selon une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry en 2016, suivie pendant six semaines, cette thérapie aide à prévenir les rechutes annuelles. Comparativement à la luminothérapie, elle serait donc plus efficace contre le TAS. Il ne faut pourtant pas oublier que la luminothérapie est facile à intégrer dans sa vie quotidienne (il ne manque que le caisson lumineux), alors qu’on ne trouve pas toujours facilement un thérapeute cognitivocomportemental dans son quartier.

     

    Réexaminez vos médicaments9DREAM-STUDIO / SHUTTERSTOCK

    Réexaminer ses médicaments

    Plusieurs médicaments sous prescription provoquent des effets secondaires de nature psychiatrique comme la dépression, souligne Kelly Brogan. Ainsi, les antisécrétoires gastriques peuvent épuiser les réserves physiologiques de vitamine B12, ce qui peut engendrer des troubles cognitifs ainsi que la dépression. Les antibiotiques et les médicaments contre le cholestérol comportent également des risques. Parcourez avec votre médecin les médicaments que vous prenez et faites état de tout nouveau symptôme qui pourrait leur être attribué.

     

     
    Prenez du temps pour vousUFABIZPHOTO / SHUTTERSTOCK

    Se détendre

    Nous sommes sollicités de partout et souhaitons être performants au travail comme à la maison. Le stress peut alors prendre l’ampleur d’une dépression. «Nous vivons aujourd’hui en contradiction avec des millions d’années d’évolution humaine», indique Mme Brogan. Manque de soutien de la communauté, exposition constante aux technologies, éclairage artificiel: ce mode de vie peut ouvrir la porte aux symptômes de la dépression. Il est important de penser aux changements nécessaires pour se sentir mieux, explique la psychiatre.

    Une saine alimentation et l’exercice physique sont certainement de bons moyens pour y arriver, mais la méditation l’est aussi. Seulement trois minutes de méditation par jour suffisent. «Le simple fait de faire une pause envoie un signal à votre système nerveux, le rassurant que vous n’êtes pas en danger,» ajoute Mme Brogan. 

     

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