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    12 concepts pour le transport du futur

    ces moyens de transport ne ressemblent à rien de connu jusqu'à présent.  
    Ces moyens de transport ne ressemblent à rien de connu jusqu'à présent. © Toyota, Terrafugia, Cardesign.ru, NAU Architecture

    Entre la hausse du coût de l'essence, le besoin de rapidité, l'explosion du commerce international, la congestion urbaine et la pollution dans de nombreuses mégalopoles, il faut d'urgence réfléchir à de nouvelles solutions de transport. Ingénieurs et designers planchent donc sur de nouveaux projets, parfois révolutionnaires, pour changer notre façon de circuler.

    Découvrez 12 concepts qui pourraient se concrétiser bientôt... ou dans un avenir plus lointain.

    Clip-Air : un avion modulable

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    Un avion Clip-Air peut transporter autant de passagers que trois Airbus A320 avec deux fois moins de moteurs © EPFL / TRANSP-OR / LIV / ICOM

    Apporter la flexibilité du rail au transport aérien : voici l'idée maîtresse de Clip-Air, un avion modulable futuriste dont la maquette a été présentée au dernier salon du Bourget en juin 2013. Développé par l'EPFL, l'école polytechnique fédérale de Lausanne, cet appareil est composé d'une aile volante sous laquelle on peut accrocher de une à trois capsules selon les besoins. Un tel dispositif permettrait à la fois d'améliorer le taux de remplissage et de réaliser des gains significatifs sur le carburant. "Un avion Clip-Air peut transporter autant de passagers que trois A320 avec deux fois moins de moteurs", assurent les concepteurs du projet.

    Encore mieux : les capsules seront compatibles avec le train, ce qui assurerait une continuité totale entre les différents modes de transport. Des simulations aérodynamiques sont en cours pour valider le concept.

    Vindskip : un navire écologique

    le vindskip utilise la coque du bateau comme voile.  
    Le Vindskip utilise la coque du bateau comme voile. © Lade AS

    Utiliser la coque du bateau comme voile : c'est le principe simplifié du Vindskip, un navire développé par la compagnie norvégienne Lade AS. La vitesse souhaitée est atteinte à partir d'un système de propulsion par GNL (gas liquéfié), puis c'est le vent qui prend le relai. Le Vindskip permettrait une réduction de 60% de la consommation de carburant. La compagnie recherche encore des investisseurs pour boucler le financement.

    Les émissions de gaz à effet de serre dues au transport maritime pourraient être multipliées par deux ou trois d'ici 2050 si rien n'est fait, prévient l'organisation maritime internationale. Du coup les projets de cargos écolos fleurissent, comme l'Ecoliner, un porte-conteneur à voiles, le Skysails, tiré par un cerf-volant géant, ou encore l'eFuture 13000C, recouvert de panneaux solaires.

    Skytran : un tramway aérien bientôt sur rail

    avec le skytran, on peut réserver son transport avec un smartphone.  
    Avec le Skytran, on peut réserver son transport avec un smartphone. © Skytran

    Dans les villes saturées de routes et d'immeubles, pas facile de construire de nouvelles lignes de tramway ou des couloirs de bus. La solution ? Un monorail suspendu, tel celui de SkyTran. Cette société a développé en collaboration avec la NASA ce tramway aérien en "capsules", utilisant la technologie par suspension magnétique pour se déplacer le long d'un rail. Un système très économe en énergie, silencieux et rapide (100 km/h de vitesse maximale). Il est surtout entièrement modulable : les passagers réservent leur nacelle avec un smartphone et choisissent leur destination une fois à bord.

    La première ville à être équipée de ce transport révolutionnaire sera Tel-Aviv, en Israël. Coût estimé : 15 millions de dollars par kilomètre, 10 fois moins qu'une ligne de tramway classique. Les travaux devraient débuter en 2014.

    Kamaz : le camion qui s'agrandit

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    Le Kamaz Flex Futurum fonctionne à l'hydrogène et bénéficie de conduite automatisée. © Cardesign.ru : transportation Design

    Le camion représente 88,3% du transport terrestre de marchandises en 2011 en France, selon l'Insee. Et d'après une étude du gouvernement, le trafic poids lourd devrait croître de 33% sur les routes françaises d'ici 2030. D'où l'urgence de se pencher sur le camion du futur.

    Ce dernier est peut-être préfiguré par le concept "Kamaz Flex Futurum", des designers russes Elena Petrova et Konstantin Fedorov. Ce camion-accordéon est capable de s'étirer de 7,5 mètres à 20 mètres pour s'adapter au volume de marchandises transportées. Il est 100% écologique car fonctionnant à l'hydrogène, et bénéficie d'une conduite automatisée : le chauffeur n'a qu'à superviser le trajet comme un pilote d'avion. Les designers espèrent une mise en service en 2040.

    Terrafugia : la voiture volante

    le tf-x  dispose d'une autonomie de 800 kilomètres.  
    Le TF-X  dispose d'une autonomie de 800 kilomètres. © Terrafugia

    La voiture volante a déjà pris la voie des airs ! La société américaine Terrafugia a mis au point un prototype, le TF-X, censé "révolutionner le transport personnel". Le véhicule de 4 places s'apparente à un croisement entre une voiture et un petit avion. Selon ses concepteurs, il est capable d'éviter lui-même les obstacles ou les turbulences météo et l'apprentissage de son pilotage nécessite à peine quelques heures pour un conducteur néophyte. Son autonomie atteindra les 800 kilomètres grâce à une propulsion hybride essence/électrique.

    Le lancement commercial est prévu pour dans une douzaine d'années et le prix sera celui "d'une voiture très haut de gamme". De son côté, le Néerlandais Pal-V vise lui carrément 2014 pour commercialiser son engin, le Pal-V One.

    Hyperloop : le train sous vide

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    L'Hyperloop consiste à faire voyager des capsules hermétiques dans un tube à basse pressurisation. © Tesla / Elon Musk

    Le charismatique patron de Tesla, Elon Musk, a fait sensation en août 2013 en dévoilant son projet de train en tube, l'Hyperloop. Son projet consiste à faire voyager des capsules hermétiques de 28 passagers dans un tube à basse pressurisation, ce qui permettrait de réduire les frottements de l'air et d'atteindre une vitesse de pointe de 1 223 km/h. Le train serait autoalimenté en énergie, grâce à des panneaux solaires au-dessus du tube.

    Une idée particulièrement audacieuse et dont le prix estimé (6 milliards de dollars pour la version passagers) semble optimiste. Elon Musk n'est pas le premier à avoir eu l'idée d'un tel transport. Dans les années 1960, un ingénieur de Lokheed Martin avait déjà monté une société pour un train en tube sous-terrain à San Francisco. Une société suisse, Swissmetro, avait elle aussi lancé l'idée avant de mettre la clé sous la porte en 2009.

    Ecco : le camping-car dépliable

    les camping-cars du futur n'auront rien à voir avec les vieux combi volkswagen.  
    Les camping-cars du futur n'auront rien à voir avec les vieux Combi Volkswagen. © NAU Architecture

    Le camping-car est loin d'être passé de mode. Selon la DICA (fédération nationale des distributeurs de véhicules de loisirs), 82% de la clientèle a plus de 50 ans, et avec le nombre croissant de retraités, on devrait donc en voir de plus en plus sur les routes.

    Mais ceux du futur n'auront rien à voir avec les vieux Combi Volkswagen, comme en témoigne le projet Ecco, porté par le cabinet de design NAU Architecture. Un camping-car tout électrique qui se déplie comme un éventail. Compact et aérodynamique, Ecco mesure à peine 2,55 mètres de large sur 4,62 mètres de long. Prévu pour 5 personnes, il contient une douche, une cuisine et se recharge sur le secteur ou grâce aux panneaux solaires intégrés à son toit. Le Colim, lui, est un hybride entre un camping-car et une caravane avec une partie avant détachable.

    Aeros : le dirigeable à tout faire

    avec ses dirigeables, aeros vise le marché du transport de marchandises, le 
    Avec ses dirigeables, Aeros vise le marché du transport de marchandises, le marché militaire ou celui du tourisme. © Aeros

    Depuis l'incendie du zeppelin Hindenburg en 1937, on croyait le ballon dirigeable passé aux oubliettes. Ce dernier fait pourtant partie des 34 priorités industrielles présentées par le ministre du Redressement productif en septembre 2013. Le pôle Pégase, chargé de développer cette filière, explique que le dirigeable est "un moyen de transport économique et écologique, idéal pour les zones difficiles d'accès".

    Aeros Corp, une société américaine pionnière dans ce domaine, a déjà développé plusieurs modèles. Elle a annoncé récemment le lancement de la production de 24 dirigeables pour le transport de fret, avec des capacités de 66 ou 250 tonnes. La compagnie vise également le marché militaire ou celui du tourisme, avec de véritables "croisières aériennes".

    N3-X : l'avion presque sans carburant

    avec le n3-x, la consommation de kérosène est réduite de 70%.  
    Avec le N3-X, la consommation de kérosène est réduite de 70%. © NASA

    Malgré les efforts des avionneurs pour réduire la consommation de leurs appareils, le carburant représente toujours un quart des coûts des compagnies aériennes. Et la facture ne devrait faire qu'augmenter. Face à ce défi, les projets d'avions super économes voient le jour. Le N3-X, imaginé par les ingénieurs de la Nasa, est une sorte d'aile volante propulsée en partie par des turbines incorporées au fuselage. Alimentées par des moteurs électriques à supraconductivité, elles produisent une poussée vers l'arrière et réduisent la friction de l'air. Une configuration qui réduit aussi drastiquement le bruit.

    Conçu pour 300 passagers, le N3-X permettrait de réduire la consommation de kérosène de 70%. De son côté, Airbus espère produire un avion tout électrique de 100 places d'ici 2030, l'E-fan.

    Mercedes et Toyota : la voiture autonome

    les voitures deviendront entièrement autonomes, capables d'éviter les obstacles 
    Les voitures deviendront entièrement autonomes, capables d'éviter les obstacles et de s'adapter à la route. © Daimler

    Demain, vous pourrez voyager à bord de votre voiture comme dans un train, sans toucher le volant ou presque. Tout cela grâce à la conduite automatisée, sur laquelle planchent plusieurs constructeurs et équipementiers. En août 2013, un prototype dérivé de la Mercedes Classe S et bardé de capteurs a parcouru 100 kilomètres de façon autonome. La marque collabore aussi avec Nokia pour guider les véhicules grâce à des cartes ultra précises.

    Toyota teste également un véhicule intelligent qui détecte les obstacles et les signaux routiers. Les avantages sont considérables : risque d'accident quasi nul, réduction substantielle de la consommation d'essence et fin des embouteillages. Selon une étude américaine, si toutes les voitures communiquaient entre elles, la capacité des autoroutes serait accrue de 43%.

    Toyota iRoad : mi-voiture, mi-moto

    fin 2014, 70 de ces drôles de véhicules seront proposés en autopartage à 
    Fin 2014, 70 de ces drôles de véhicules seront proposés en autopartage à Grenoble. © Toyota

    A la recherche du véhicule urbain idéal, Toyota a imaginé un concept mi-voiture mi-moto, l'i-Road. Dévoilé au salon de Genève en 2013, il ne mesure que 85 centimètres de large, ce qui permet d'en garer "quatre exemplaires sur une seule place de parking" selon la marque. Entièrement électrique, l'i-Road affiche une autonomie de 50 kilomètres et se recharge sur une simple prise de courant domestique en trois heures seulement. Fin 2014, 70 de ces drôles de véhicules seront proposés en autopartage à Grenoble.

    Le constructeur américain General Motors avait lui aussi présenté en 2010 l'EN-V, une voiture biplace en forme d'œuf. Un concept que la firme destine d'abord au marché chinois, où la circulation est saturée.

    Shweeb : le vélo suspendu

    le schweeb pourrait être déployé déployer le long des rues, à l'intérieur de 
    Le Schweeb pourrait être déployé déployer le long des rues, à l'intérieur de campus, ou pour traverser des obstacles. © SHWEEB-CAN Corporation

    C'est en circulant à vélo dans une ville de Tokyo saturée par les embouteillages et la pollution que Geoff Barnett, l'inventeur du "Shweeb", a eu l'idée de son nouveau mode de transport. Il consiste à pédaler pour faire avancer des capsules transparentes suspendues le long d'un rail. Et si vous êtes fatigué, une assistance électrique est possible, assure Geoff Barnett, qui envisage de déployer ses vélos suspendus le long des rues, à l'intérieur de campus, ou pour traverser des obstacles tels des ravins ou des forêts par exemple. D'après ses calculs, 1 200 personnes par heure pourraient embarquer à partir d'une station.

    L'engin est déjà en test dans un parc d'attraction en Nouvelle-Zélande. Seul hic : impossible de doubler. Le projet a été récompensé par Google en 2010, qui lui a attribué un million de dollars pour se développer en milieu urbain.

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  • Commentaires

    1
    ndm
    Jeudi 15 Mars 2018 à 11:53

    vous avez pas un peu fais du copier coller sur jdn

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