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    de la revue La Semaine

     

    Tout Savoir:  Construction - les 5 grands travaux les plus dispendieux

     

    Tout Savoir:  Construction - les 5 grands travaux les plus dispendieux

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    16 choses que les personnes créatives font différemment!

    La créativité fonctionne de façon mystérieuse… Elle est caractéristique chez certaines personnes et peut aussi changer en fonction des situations.

    Voici ce que les gens créatifs font différemment :

    1. Ils sont rêveurs : Avoir la tête dans les nuages peut aider au processus créatif.

    2. Ils observent tout : Les personnes créatives recueillent constamment des informations et voient des possibilités dans à peu près tout.

    3. Ils sont solitaires : Pour être ouvert à la créativité, il faut surmonter la peur d’être seul et avoir la capacité d’utiliser la solitude de façon constructive.

    4. Ils s’interrogent toujours : Très actifs dans leur imagination, les esprits créatifs se posent les petites et grandes questions de la vie.

    5. Ils n’ont pas peur d’échouer : Les personnes créatives savent que la seule façon de grandir est de faire des erreurs. Elles ne voient pas l’échec comme une chose angoissante.

    6. Ils sont indépendants : Ils n’aiment pas qu’on leur dise quoi faire. Ils travaillent mieux seuls et se sentent confiants sur le chemin de la vie.

    7. Ils sont audacieux : Ils aiment vivre de nouvelles expériences et font parfois des choses dangereuses pour se sentir en vie.

    8. Ils transforment leur douleur en passion : Les personnes créatives arrivent à métamorphoser l’énergie négative de la douleur en quelque chose de positif.

    9. Ils ont des amis pour les élever et les inspirer : Ils cherchent des amitiés pour partager leurs idées et savent s’entourer de personnes qui ont des grands rêves.

    10. Ils disent oui : Les créatifs disent « oui » à la vie car ils savent que cela peut être une opportunité pour eux.

    11. Ils sont complexes : Personne ne les comprend mais ils ne s’en soucient pas.

    12. Ils se déplacent beaucoup : Une personne créative ne peut rester au même endroit tout le temps. Elle se déplace et voyage souvent pour retrouver son énergie créative.

    13. Ils sont intuitifs et émotionnelles : Très sensibles, ces personnes ressentent profondément les choses et expriment leurs émotions à travers leur travail.

    14. Ils ont un sommeil difficile : Leur cerveau, toujours très actif, les empêche de trouver le sommeil rapidement.

    15. Ils sont humbles et fiers en même temps : Toujours prêts à apprendre, les créatifs sont confiants et fiers de leurs idées et de leurs créations.

    16. Ils procrastinent : Un créatif va respecter une date limite donnée… mais il fera 90% du travail la veille de l’échéance!

     

     

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    8 des plus grandes catastrophes maritimes

    Vanessa Hauguel
    22 août 2015
    Illustration de la tragédie du Titanic.

    Crédit photo: youtube.com

     

    Les mers et les océans ont été le théâtre d’innombrables mésaventures au fil de l’histoire. Même en excluant les conflits navals des grandes guerres, les 100 dernières années ont connu leur lot de catastrophes. Voici 8 des plus grandes tragédies maritimes du 20ième siècle jusqu’à ce jour.

    Le RMS Titanic

    Le Titanic sombra au large de Terre-Neuve dès sa première traversée de l’Atlantique suite à une collision avec un iceberg.

    Le célèbre navire devint, le 14 avril 1912, le tombeau de plus de 1500 âmes. Déclaré insubmersible par la presse de l’époque, le Titanic sombra au large de Terre-Neuve dès sa première traversée de l’Atlantique suite à une collision avec un iceberg.

    (Crédit photo : wikipédia)

    L’Exxon Valdez

    L’Exxon Valdez, pétrolier qui s'échoua en 1989.

    Bien que l’échouement de ce pétrolier en 1989 ne causa pas la perte de vies humaines, les 40 000 tonnes de pétrole brut déversées durant l’incident créèrent une marée noire sur approximativement 7000 km2. Cette catastrophe environnementale au large de l’Alaska éveilla l’Amérique aux dangers du transport pétrolier. On estime que des centaines de milliers d’animaux succombèrent à cette marée noire.

    (Crédit photo : Office of Response and Restoration)

    Le Joola

    Joola ou le « Titanic sénégalais » qui fit naufrage au large de la Gambie le 26 septembre 2002.

    Parfois appelé le « Titanic sénégalais », le Joola fit naufrage au large de la Gambie le 26 septembre 2002. Cette tragédie coûta la vie à près de 2000 hommes, femmes et enfants. Il est encore plus déplorable d’apprendre que ce navire avait une capacité maximale recommandée de seulement 500 personnes.

    (Crédit photo : commons.wikimedia.org)

    L’Al-Salam Boccaccio 98

    L’Al-Salam Boccaccio 98, ferry égyptien

    Le 2 février 2006, un incendie se déclare dans la salle des machines du ferry égyptien, non loin de la côte Ouest de l’Arabie saoudite. Ignorant les appels à faire demi-tour de la part des passagers, le commandant du navire décide plutôt de continuer son périple dans la mer Rouge. Le 3 février, aux petites heures du matin, le ferry fait naufrage, causant la mort de plus de 1000 personnes. Seulement un peu plus de 300 des passagers furent rescapés.

    (Crédit photo : commons.wikimedia.org)

    L’Estonia

    L’Estonia, le ferry reliant la ville de Tallinn, en Estonie, à Stockholm.

    Ce ferry reliant la ville de Tallinn, en Estonie, à Stockholm, sombra dans les eaux de la mer Baltique le 28 septembre 1994. Plus de 800 passagers et membres d’équipage perdirent la vie lors de cet accident. Il semble que les vagues et les grands vents auraient endommagé une section du bateau, laissant entrer l’eau, jusqu’à faire couler le navire.  

    (Crédit photo :  Staszewski,  wikipedia)

    Le Mont-Blanc

    Le Mont-Blanc, le fameux navire qui entra en collision avec l’Imo.

    C’est le 6 décembre 1917 que ce fameux navire entra en collision avec l’Imo, un autre bateau situé au même moment dans le port d’Halifax. Transportant une cargaison de munitions, le Mont-Blanc explosa quelques minutes plus tard, rasant une partie d’Halifax et tuant 2000 personnes en un instant. Il est dit que l’explosion fut si intense qu’elle provoqua un tsunami d’une dizaine de mètres de hauteur.

    (Crédit photo : domaine public)

    Le Doña Paz

    Le Doña Paz, un des accidents maritimes le plus meurtrier de l’histoire.

    La tragédie du Le Doña Paz pourrait bien être l’accident maritime le plus meurtrier de l’histoire. Le 20 décembre 1987, le ferry philippin entre en collision avec un pétrolier, le Vector. Sous l’impact, le Vector prit feu, propageant aussi ses flammes sur le Doña Paz. Captifs sur un bateau dans une mer de pétrole enflammée, plus de 4 000 personnes périrent par le feu ou noyées.

    (Crédit photo : wikipédia)

    L’Atlantic Empress et l’Aegean Captain

    Les deux superpétroliers grecques, l’Atlantic Empress et l’Aegean Captain, qui entrèrent en collision en 1979.

    En juillet 1979, lors d’une tempête dans la mer des Caraïbes, deux superpétroliers grecques, l’Atlantic Empress et l’Aegean Captain, entrèrent en collision, entraînant un des plus grands déversements de toute l’histoire. Près de 287 000 tonnes de pétrole furent déchargées dans l’océan.

    (Crédit photo : Hein Hinrichs)

     

     

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  •  Débris spaciaux

    Par Henri Michaud

    En moins d’un demi-siècle, l’espace est devenu un véritable dépotoir. On y trouve des satellites en panne, des pièces inutilisables certes, mais aussi des milliers de débris qui font le tour de la terre à quelque 22 000 kilomètres-heure.

    La conquête de l’espace, la mise en orbite de satellites d’espionnage, de communications et de service a donc des effets pervers. Dans un rapport divulgué en 2011, la NASA estimait à 22 000 le nombre de débris ≪ visibles ≫ qui font le tour de la terre. Mais il y en aurait beaucoup plus. Les scientifiques estiment qu’il y aurait plus d’un million de débris trop petits pour être observé précisément, mais qui représentent une menace pour les satellites et les astronautes, cosmonautes, spationautes et taïkonautes (*) qui gravitent autour de la terre.

     

    Le temps presse
    Pour le moment, la plupart des satellites opérationnels n’ont pas été endommagés par des débris. Toutefois, les opérateurs, au sol, doivent parfois ajuster l’orbite de ces derniers pour éviter des nuages de déchets.

    Mais ce n’est pas toujours possible. En 2009, Cosmos 2251 (Russie) est entré en collision avec Iridium-33, un satellite américain, causant un véritable nuage de débris. Deux ans plus tôt, un essai de missile antisatellite chinois avait transformé un satellite météo en 150 000 morceaux, tous aussi dangereux les uns que les autres.

    Le point de saturation est presque atteint. D’ici 10 à 20 ans, une collision importante pourrait entrainer une réaction en chaîne qui détruira de nombreux satellites utiles en orbite autour de la terre.

    On se croirait dans le film Gravity d’Alfonso Cuarón.

     

    Des solutions ?
    Il faut donc faire un grand ménage. Mais comment? Les lois internationales empêchent un pays de recueillir, dans l’espace, des objets appartenant à d’autres pays.

    La Commission fédérale des communications (Federal Communications Commission ou FCC) exige déjà que les nouveaux satellites puissent être dirigés vers une orbite cimetière à la fin de leur vie utile, ou en cas de problème.

    Des économistes proposent de prélever une taxe sur les lancements qui permettrait de financer un grand ménage de l’espace. Ils estiment que cette taxe devrait être suffisamment élevée pour inciter les pays et les entreprises lanceurs à récupérer les équipements mis en orbite et les débris liés à ces manœuvres. La taxe servirait également à financer le nettoyage.
        
    Mais quelques projets sont sur la table:
    Le CleanSpace One : de conception suisse, ce satellite permettrait de recueillir des débris ou de petits satellites en difficulté, pour ensuite les entraîner dans l’atmosphère terrestre afin qu’ils s’y consument.

    Le Whoosh It Away (en conception) mise sur la création d’un « courant d’air » qui dévierait les débris vers d’autres orbites ou vers la terre. Ils se consumeraient alors en rentrant dans l’atmosphère.

    Le Tethers, lui, irait à la pêche. Un petit satellite, peu coûteux (entre 5 et 10 M$), muni d’un filet capturerait des objets de bonne taille… Mais les plus petits passeraient entre les mailles.

    La solution la plus prometteuse est présentement développée par des Australiens. Il s’agit d’un laser qui ciblerait les débris pour les diriger vers l’atmosphère. Toutefois, une partie d’entre eux finirait dans les océans, contribuant ainsi à polluer la Terre.

    Et le temps presse. Selon la NASA, même si les pays et entreprises cessaient tout lancement, la quantité de débris irait en augmentant au cours des 200 prochaines années. Or, un projet baptisé Outernet mise sur la mise en orbite de 150 microsatellites qui fourniraient un accès Internet gratuit à toute la planète.

     

    (*) Tous sont des humains qui voyagent dans l’espace. Mais l’appellation change selon les pays… Ainsi, le cosmonaute est russe alors que l’astronaute est américain. Le spationaute représente la France et le Taïkonaute est Chinois.

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    Les 10 batailles militaires les plus sanglantes de l'histoire

    les batailles les plus sanglantes de l'histoire  
    Les batailles les plus sanglantes de l'histoire © Montage Linternaute.com

    Marignan, Leipzig, Verdun, Stalingrad... Ces grandes batailles de l'histoire sont connues pour avoir été décisives. Mais combien de soldats ou de civils sont morts ou ont été blessés dans ces combats ?

    Bataille de Lépante : au moins 15 000 morts

    une galère vénitienne du xvie siècle
    Une galère vénitienne du XVIe siècle © Erica Guilane-Nachez - Fotolia.com

    Des centaines de galères, galéasses et galiotes. Dans les eaux du Golfe de Patras, en Grèce, s'est disputée la bataille navale la plus spectaculaire de l'histoire, le 7 octobre 1571. Elle oppose la Sainte-Ligue menée par des navires de Venise, d'Espagne, de Gênes et des Etats pontificaux à l'Empire Ottoman. Ce dernier ne cesse de gagner du terrain en Europe, allant jusqu'à menacer Vienne et à prendre Chypre aux vénitiens. Très vite, l'artillerie occidentale met en difficulté les navires ottomans, qui sont pris d'assaut par l'infanterie espagnole. Une bonne partie des Turcs se jettent à la mer et sont massacrés par les Grecs lorsqu'ils atteignent le rivage tandis que la tête coupée de l'amiral Ali Pacha est placée au bout du mât d'un navire espagnol... On compte 7 000 morts dans le camp chrétiens tandis que 30 000 soldats de l'armée ottomane sont morts, blessés ou disparus.

     

    Bataille de Marignan : de 10 000 à 30 000 morts

    scène de bataille au xvie siècle
    Scène de bataille au XVIe siècle © Erica Guilane-Nachez - Fotolia.com

    1 000 morts par heure. Les visées expansionnistes de François Ier en Italie font couler beaucoup de sang les 13 et 14 septembre 1515 à Marignan, une plaine maraîchère ensoleillée proche du Pô. Le jeune roi de France revendique en effet le Duché de Milan, qui fait appel (à grands frais) à des milliers de mercenaires suisses pour lui venir en aide. 35 000 fantassins français - parmi lesquels figure le chevalier Bayard - harcèlent les troupes du Duché dans un corps à corps sanglant qui continue à la lumière blafarde de la Lune. Morts et blessés jonchent les fossés. Le lendemain matin, l'arrivée soudaine des troupes vénitiennes, alliées de la France, met les Suisses en déroute : jusqu'à deux tiers des mercenaires sont tués, selon les estimations des historiens. Le roi de France met en scène son triomphe tandis que la Suisse inaugure une politique de neutralité... qui subsiste aujourd'hui !

     

    Bataille de Leipzig : au moins 80 000 morts

    la saxe et la suède, alliées de napoléon, ont changé de camp pendant la
    La Saxe et la Suède, alliées de Napoléon, ont changé de camp pendant la bataille. © Erica Guilane-Nachez - Fotolia

    Pour Napoléon, c'était le début de la fin. Pour beaucoup de soldats, c'était déjà la fin. Du 16 au 19 octobre 1813, la bataille de Leipzig doit son surnom de "bataille des nations" aux immenses coalitions qui se présentent sur le champ de bataille, situé sur les plateaux de l'est de l'Allemagne actuelle. 220 000 soldats venus de France ou de ses Etats satellites (Duché de Varsovie, Royaume d'Italie, Royaume de Naples, le Würtemberg et la Saxe) font face à près de 400 000 hommes mobilisés par une vaste coalition européenne (Russie, Autriche, Prusse, Suède). Napoléon espère remporter une victoire nette et rapide. Mais la résistance de la Grande Armée ne l'empêche pas d'être encerclée et plus de 80 000 soldats sont massacrés en trois jours de combats. Jusqu'à la Première guerre mondiale, cette bataille fut la plus meurtrière jamais vue en Occident.

     

    Bataille des Dardanelles : au moins 100 000 morts

    la bataille s'est disputée sur cette étroite péninsule séparant la méditerranée
    La bataille s'est disputée sur cette étroite péninsule séparant la Méditerranée et la mer de Marmara. © IGN

    L'importance stratégique de ce détroit séparant l'Europe de l'Asie causa la mort de 100 000 hommes. D'avril 1915 à janvier 1916, les hauteurs de la péninsule de Gallipoli furent l'objet d'une bataille où les hommes souffrirent autant de mitrailleuses adverses que de la typhoïde. D'un côté, les soldats de l'Empire Ottoman menés par Mustafa Kemal - le futur président Atatürk - sont prêts à donner leur vie pour préserver leur sol. De l'autre, les soldats alliés, principalement Australiens et Néo-Zélandais, mais aussi Français, tentent de s'emparer de la zone après un débarquement difficile. Sur terre, les opérations inutiles sombrent dans les tranchées tandis que sous-marins et croiseurs sombrent dans l'étroit détroit. Glissements de terrain, maladies et hiver rigoureux forceront les Alliés à évacuer leurs hommes, faisant de la bataille une défaite. Aux antipodes, le souvenir douloureux demeure...

     

     

    Bataille de Didgori : environ 200 000 morts

    la bataille de didgori s'est déroulé dans les montagnes situées à l'ouest de
    La bataille de Didgori s'est déroulé dans les montagnes situées à l'ouest de l'actuelle capitale de la Géorgie, Tbilissi. © IGN

    C'est l'une des moins connues, mais aussi l'une des plus meurtrières. Au début du XIIe siècle, les Seldjoukides, une tribu turcophone convertie à l'Islam, contrôlent un immense empire, qui s'étale des confins de l'Asie centrale à l'Anatolie. Mais dans le Caucase, le petit royaume chrétien vassal de Géorgie se montre remuant. Le roi David IV harangue ses troupes au matin du 12 août 1121, près du mont Didgori. Ses hommes, peu nombreux (on comte cinq soldat de l'Empire pour un combattant géorgien), parviennent à mettre en déroute l'armée seldjoukides et massacrent la plupart des soldats ennemis. La Géorgie s'impose comme un Etat qui compte en cette période de Croisades tandis que l'Empire Seldjoukide entame son déclin...

     

    Bataille de Bagdad : environ 200 000 morts

    l'empire mongol avait été agrandi par gengis khan.
    L'empire mongol avait été agrandi par Gengis Khan. © Frank Wagner - Fotolia

    Au XIIIe siècle, Bagdad était l'une des plus belles villes du monde, renommée pour sa bibliothèque regorgeant d'ouvrages historiques. Capitale du califat abbasside, la cité est pourtant menacée. Houlagou Khan, petit fils de Gengis Khan et empereur mongol veut s'en emparer. Les soldats mongols bloquent les portes et rompent les digues le long du Tigre, noyant une partie de ses défenseurs. Les catapultes se mettent à envoyer des boulets le 29 janvier 1258. Une dizaine de jours de siège plus tard, la ville capitule. Pendant 7 jours, les vainqueurs commettront pillages, viols et massacres, causant la mort de 100 000 à 200 000 civils. Le calife meurt piétiné par des chevaux. Dans le monde entier, les Mongols paraissent alors invincibles...

    Bataille de Koulikovo : 120 000 morts

    la horde d'or domina longtemps les plaines russes
    La Horde d'Or domina longtemps les plaines russes © Malchev - Fotolia

    Est-ce le jour où la Russie est devenue une puissance ? Le 8 septembre 1380, les troupes russes conduites par Dimitri IV de Russie, grand prince de Moscou, affrontent la Horde d'Or, l'empire turco-mongol, héritage des conquêtes de Gengis Khan au siècle précédent. Les deux puissances s'affrontent dans la plaine de Koulikovo ("champ des bécasses") sur les rives du Don, au sud de la Russie actuelle. Alors que les Russes semblent en mauvaise posture, une attaque surprise de la cavalerie met la Horde d'Or en déroute. Les soldats prennent la fuite, mais la quasi-totalité des nomades sont massacrés. C'est la fin de la soumission de l'Europe orientale aux hordes mongoles et pour beaucoup d'historiens le début de l'histoire de la Russie moderne...

     

     

    Bataille de Verdun : environ 350 000 morts

    une partie des soldats a été enterrée dans les immenses nécropoles situées
    Une partie des soldats a été enterrée dans les immenses nécropoles situées autour de Verdun © etfoto - Fotolia

    Le nom de cette ville est presque synonyme de sacrifice. Début 1916, l'armée allemande prépare une offensive conçue par l'officier Erich von Falkenhayn : les troupes doivent s'emparer du saillant de Verdun, où stationne une partie de l'armée française, et débloquer la ligne de front à l'ouest des Empires centraux. A sept heures, le 21 février, une pluie d'obus s'abat sur la cité et sur ses forts, tandis que l'infanterie avance sur le hauteurs. Les Poilus parviennent à stopper l'avancée allemande et le combat s'enlise dans des opérations destinées à rogner quelques mètres à l'adversaire (en moyenne, six obus se sont abattus sur chaque mètre carré du champ de bataille). Après 10 mois de pilonnage et plus de 350 000 morts sur les collines dominant Verdun, le combat prend fin. Quasiment aucun territoire n'a été gagné ou perdu, malgré le sacrifice de ces hommes.

     

    Bataille de la Somme : 442 000 morts et disparus

    ces champs, situés au nord-ouest de péronne (picardie) ont connu l'une des
    Ces champs, situés au nord-ouest de Péronne (Picardie) ont connu l'une des batailles les plus sanglantes de l'histoire de l'humanité © IGN

    L'offensive franco-britannique fut peut-être le plus grand désastre de la Grande Guerre. Le 1er juillet 1916, les Alliés (France, Royaume-Uni) déclenchent une grande offensive le long de la Somme, destinée à percer le front qui serpente dans tout le nord-est de la France. A 7h30 du matin, on donne l'ordre aux soldats de sortir de leurs tranchées et d'avancer au pas vers l'ennemi. On estime qu'en 6 minutes, 30 000 hommes sont blessés ou tués. A la fin de la journée, les Britanniques comptent déjà 19 240 morts parmi leurs troupes. Les Français, accaparés par Verdun, ne peuvent pas colmater les brèches mais testent une arme expérimentale : le char d'assaut. En novembre, les Allemands se retirent de quelques kilomètres. Comme à Verdun, la bataille n'a pas apporté de changement significatif... A l'ouest, rien de nouveau.

    Bataille de Stalingrad : plus de 500 000 morts

    un casque de combattant soviétique Un casque de combattant soviétique © Lionel Le Jeune - Fotolia

    Ete 1942. Les troupes de l'Axe (Allemagne nazie, mais aussi Roumanie, Italie, Hongrie ou Croatie) veulent mettre l'Union soviétique à genou en coupant ses approvisionnements en pétrole du Caucase. Hitler veut aussi s'emparer des environs de la ville de Stalingrad, le long de la Volga, pour protéger l'avancée de ses armées et reporter une victoire idéologique sur les Soviétiques. Tandis que les nazis contrôlent 90% de la ville au prix de plusieurs dizaines de milliers de morts, ils sont surpris en novembre par une vaste offensive de l'Armée rouge et se retrouvent encerclés. Un corps-à-corps sanglant s'engage, en plein hiver russe, au milieu des civils parmi les immeubles de la cité. Assiégés, affamés, les Allemands finissent par capituler le 31 janvier et le 2 février 1943. C'est un tournant de la Seconde guerre mondiale.

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