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Par Frawsy le 17 Mars 2015 à 22:31
20 belles destinations... où l'on parle français
Dans le Russian market de Phnom Penh au Cambodge. © Francis FrenkelNe pas parler anglais ou la langue locale peut s'avérer être un frein aux voyages. Pas d'inquiétude, voici une sélection de destinations sympas... et francophones.
Sur les traces de l'empire khmer au Cambodge
Pour les amateurs d'histoire, de nature et de spiritualité, le Cambodge est un pays extrêmement attachant, qui recèle l'un des plus beaux sites du patrimoine de l'humanité : le site d'Angkor avec ses temples notamment.
- Nombre de francophones : 74 250
- Population francophone : 0,5 %
Le paradis des Seychelles
La plage de La Digue aux Seychelles © Jocelyne Ayme-ThibaultSituées dans l'Océan Indien, les Seychelles se composent de 115 îles magnifiques comme Mahé ou La Digue. L'archipel est l'endroit idéal pour pratiquer des activités nautiques et l'exploration des fonds marins riches en poissons multicolores et aux formes les plus folles.
- Nombre de francophones : 44 000
- Population francophone : 54 %
En pleine nature du Québec
Le château de Frontenac à Québec © Françoise BallingerCeux qui aspirent au ressourcement se réjouiront des balades enneigées et des nuits paisibles dans les chalets en bois. Québec est la plus française des villes canadiennes, mais aussi la plus ancienne : positionnée au sommet d'une colline, vieille de 400 ans, elle a conservé ses remparts du XVIIe siècle. Quant à ceux qui souhaitent s'amuser, les festivals ne manquent pas chez les Québécois.
- Nombre de francophones (en millions) : 6.3
- Population francophone : 81 %
La Réunion, une île qui bouge
Cascade des Trois Bassins à Saint-Gilles. © Ingrid MarxerSituée en France d'outre-mer, l'île de la Réunion est une destination idéale pour les amateurs de marche et les amoureux de la nature. Ce petit paradis est doté d'une végétation luxuriante et de nombreuses curiosités géologiques, dont le volcan surnommé "Le Piton de la Fournaise", toujours actif, culminant à 2 631 mètres.
La Nouvelle-Calédonie, paysages de rêve
Plage de Mouli à Ouvéa en Nouvelle-Calédonie © Emmanuelle ScarnatoCette île du sud-ouest pacifique est dotée de 40 000 km² de lagons et de coraux. Ancien territoire français d'Outre-mer, la Nouvelle-Calédonie possède aujourd'hui le statut de collectivité sui generis d'Outre-mer. C'est une destination haut de gamme où l'on y trouve des étendues de plages de sable blanc et une terre fertile et exotique : les arbres "Niaouli" et les cocotiers y poussent par milliers.
L'île Maurice aux multiples visages
Soleil couchant sur l'océan Indien à La Golette. © Louise BerthereauCette île du sud-ouest de l'océan Indien ne finit jamais de surprendre : bien qu'elle soit petite (65 km de longueur sur 45 km de largeur), ses régions présentent de multiples visages. Son point culminant est le Piton de la Rivière noire, haut de 828 mètres. Belles cascades en son centre, lagons splendides et sauvages au sud, magnifiques plages à l'est, on y voit de toutes les couleurs sur l'île Maurice.
- Nombre de francophones : 180 000
- Population francophone : 13.9 %
Un doux parfum d'Orient au Maroc
La tour Hassan à Rabat © Marc ChartierDepuis les sommets enneigés du Haut Atlas jusqu'aux confins du désert du Sahara, le Maroc allie tradition et modernité. Son patrimoine culturel recèle de monuments grandioses aux influences berbères, arabes et andalouses, à Fès ou Marrakech. Les plages ne manquent pas, l'une des plus belles étant à Agadir. L'hospitalité des locaux et leur gastronomie créative est sans conteste le point fort du Maroc.
- Nombre de francophones (en millions) : 4.1
- Population francophone : 12.5 %
Le Laos, pays du million d'éléphants
Au bord du fleuve Mékong, à Vientiane. © Brigitte FeugueurPeu connu des touristes, le Laos se caractérise par ses cours d'eau
sillonnant une végétation dense et exubérante. Des confins de la Chine à la frontière du Cambodge, il est constitué à 70 % de montagnes et de hauts plateaux. C'est aussi "le pays du million d'éléphants", où l'on se promène à dos de ces créatures impressionnantes comme à Van Vieng. La ville de Luang Prabang ou encore les temples et marchés de Vientiane sont les sites indispensables à explorer.- Nombre de francophones : 30 000
- Population francophone : 0.5 %
Le Sénégal, pays où les baobabs sont rois
Lever de soleil sur ce baobab près de Dakar © L'Internaute MagazineTerritoire pluriethnique où les traditions perdurent, le Sénégal est réputé pour l'hospitalité de son peuple et la douceur de son climat. Même si le français y est la langue officielle, une vingtaine de langues nationales y sont parlées, telles que le wolof, le sérère ou le peul. Niché entre le désert du Sahel et la forêt tropicale, le Sénégal compte six parcs nationaux et une trentaine de réserves naturelles.
- Nombre de francophones (en millions) : 1.17
- Population francophone : 9.4 %
L'incroyable faune de Madagascar
Un petit gecko se ballade sur la plage des Artisans. © Carine MartinMadagascar recèle d'une faune et une flore uniques au monde, et des plus impressionnantes : on y dénombre plus de 50 types de lémuriens, 99% des espèces de grenouille et 36 genres d'oiseaux. Les spectacles de baleines, les excursions entre les baobabs géants, les promenades sur les hauts plateaux et la découverte de Tsingy, l'incroyable forêt de pierre, méritent le détour.
- Nombre de francophones : 900 000
- Population francophone : 5 %
Le Liban, la Suisse du Proche-Orient
Les colonnes du temple de Jupiter sur le site archéologique de Baalbeck. © Amerouche KiesEn grande partie montagneux, le Liban est une étroite bande de terre bordée par la mer Méditerranée sur 240 km de côtes. Au carrefour d'une multitude de civilisations, le Liban dispose de nombreuses langues parmi lesquelles l'arabe, le français, l'anglais et plusieurs dialectes. Presque toutes ses villes recèlent des trésors : Tripoli et sa citadelle Saint-Gilles, Tyr, ses remparts et son Vieux port phénicien, Byblos en véritable joyau archéologique, Beyrouth et ses magnifiques mosquées...
- Nombre de francophones : 684 000
- Population francophone : 17.1 %
Le Vanuatu au naturel
La cascade de Mele au Vanuatu © Pascal BischPeuplé de populations autochtones, mélanésiens, polynésiens et autres insulaires, l'archipel du Vanuatu est le pays possédant la plus forte densité linguistique au monde. Le Vanuatu est composé de 83 îles pour la plupart volcaniques, dont certaines sont encore en activité : les îles de Tanna et d'Ambrym et les îles Aoba et Lopevi et leurs volcans homonymes.
- Nombre de francophones : 49 500
- Population francophone : 24.65 %
Saint-Pierre-et-Miquelon, un bout de France en Amérique
Le soleil se couche sur une ferme à Pointe au Cheval, à l'ouest de la grande île de Miquelon-Langlade. © Jean-Guy OrsinyLa France en Amérique du Nord ? C'est possible ! L'archipel français de Saint-Pierre et Miquelon, composé de 3 îles au sud de Terre-Neuve, est un site à la nature sauvage et intacte. L'activité de la pêche artisanale y est reine et vous pourrez y observer baleines, phoques, dauphins et oiseaux car c'est avant tout un refuge naturel préservé.
La vallée d'Aoste en Italie
Les montagnes fleuries de la vallée d'Aoste © Ronc DanièleRégion autonome à quelques dizaines de kilomètres de la frontière franco-italienne, la vallée d'Aoste a un statut à part : elle dispose de deux langues officielles, l'italien et le français. Sur les traces de l'époque médiévale mais aussi antique, la cathédrale et la Collégiale Saint-Ours du Xème siècle et les vestiges romains tels que le forum, l'Arc de triomphe d'Auguste ou la Porte Prétorienne sont des petits trésors d'architecture.
Le Burkina Faso aux multiples traditions
La Comoé surgit des plateaux de Banfora et de ses immenses champs de canne à sucre. © Patrick PeraltaPays d'Afrique de l'Ouest sans accès à la mer, son appellation signifie "la patrie des hommes intègres", une combinaison des deux dialectes principaux du pays : le mooré et le bamanankan. Sa capitale, Ouagadougou, accueille tous les deux ans le plus grand festival de cinéma africain, le Salon International de l'artisanat et l'un des plus grands marchés d'Afrique de l'Ouest.
- Nombre de francophones : 347 500
- Population francophone : 3 %
Paisible Belgique
Arc en ciel et lumière d'orage à Bruges. © Jean-Jacques CordierCe "pays plat", comme le surnommait Jacques Brel, est réputé pour ses artistes et sa richesse architecturale, héritée du Moyen-Âge en grande majorité. Bruges, cité médiévale, et Bruxelles, ville de l'Art nouveau, en témoigent. On n'y manquera pas ses fêtes folkloriques (notamment celles du Gand). Ses saveurs du terroirs sont exquises et ses bières, les meilleures au monde...
- Nombre de francophones (en millions) : 4.3
- Population francophone : 40.95 %
Territoires d'Outre-mer
Comme une amazonie française à Quimbé Kio dans le bourg de Cacao. © Luc AncelA ne pas négliger, en France d'outre-mer, les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de la Réunion, sont de véritables petits paradis terrestres dépaysants. On y parle officiellement le français mais aussi le créole dans certains d'entre eux.
La Guyane
Qui dit Guyane dit forêt amazonienne. Flore luxuriante, faune ultra-abondante, on se laissera guider dans la jungle de cette vaste île surprenante. Des animaux impressionnants comme les singes hurleurs ou les caïmans peuvent s'y cacher...
L'Algérie, berceau du désert
Tin Merzougat près de Djanet. © Sylvie ChamparnaudAu carrefour de multiples civilisations d'Afrique, de Méditerranée, d'Europe et d'Orient, l'Algérie a hérité d'un riche patrimoine historique et culturel. Nombres de sites archéologiques berbères comme Medracen, la Mausolée royal de Maurétanie, Rehnane à Siga ou encore le site de Sauma près de Cirta, témoignent de son passé. Le parc national du Tassili est considéré comme le plus grand musée naturel au monde.
- Nombre de francophones (en millions) : 16
- Population francophone : 47 %
La Tunisie, aux portes du désert
Excursion dans le désert de Douz au sud de la Tunisie. © Laurent AromatorioDestination abordable, à 3 heures de vol de la France, ornée de belles plages, de curiosités naturelles (le Chott el Jerid), de perles culturelles (la mosquée de Keyrouan, le Colisée d'El Jem)... Et francophone ! Pas étonnant que la Tunisie soit devenue une destination touristique majeure.
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Par Frawsy le 29 Janvier 2015 à 17:44
Que sont devenus les 20 premiers employés de Facebook ?
Un des fondateurs de Facebook. © Business Insider/LinkedInFacebook vient de fêter ses 10 ans. L'occasion de revenir sur qui était derrière cette entreprise alors qu'elle n'était encore qu'une startup.
A quoi ressemblait Facebook en 2004 et où sont aujourd'hui les 20 premiers employés ?
Beaucoup d'entre eux ne font plus partie du groupe. Certains l'ont quittée pour rejoindre d'autres entreprises de haute technologie à succès comme Playdom et Twitter et d'autres ont démarré leurs propres entreprises comme Quora, Asana et YouTube.
Ceux qui sont restés chez Facebook occupent maintenant des postes de direction et beaucoup d'entre eux sont extrêmement riches.
Gilles Mischler : le grand architecte
Gilles Mischler était ingénieur d'exploitation. © Business Insider/LinkedInIl a construit et conçu l'infrastructure informatique de Facebook depuis le début.
Activité chez Facebook : juin 2005 - mai 2010
Poste : ingénieur d'exploitation
Ce qu'il fait maintenant : après Facebook, Gilles Mischler est parti chez Playdom. Il n'était là que depuis quelques semaines lorsque la société a été achetée par Disney pour plus de 700 millions de dollars. Mischler est alors allé chez Nokia en tant qu'ingénieur réseaux. Aujourd'hui, il est consultant pour des entreprises à forte croissance.
Scott Marlette : l'inventeur du trombinoscope
Scott Marlette était ingénieur et chef de produit. © Business Insider/TwitterVous pouvez le remercier : c'est grâce à lui que vous pouvez voir le visage de tous vos amis. Il a créé l'application photo de Facebook.
Activité chez Facebook : juin 2005 - janvier 2010
Poste : ingénieur, chef de produit
Ce qu'il fait maintenant : Scott Marlette a cofondé GoodRx et conseille une start-up, ProperFlow.
Dan Neff : le pionnier éphémère
Dan Neff était ingénieur et responsable de version. © Business Insider/LinkedInIl a connu une courte période de cinq mois en tant qu'un des premiers employés de Facebook. Il était responsable du déploiement des nouvelles fonctionnalités du site.
Activité chez Facebook : mai 2005 - octobre 2005
Poste : ingénieur/responsable de version
Ce qu'il fait maintenant : d'après sa page LinkedIn, il est désormais responsable des opérations chez Adobe Systems.
Aaron Sittig : grâce à lui, vous "aimez"
Aaron Sittig était responsable de la conception. © Business Insider/Rivalee via FlickrIl a été recruté par Sean Parker. Il a créé le concept du "tag" des amis sur les photos de Facebook et le bouton "j'aime".
Activité chez Facebook : mai 2005 -décembre 2012
Poste : responsable de la conception
Ce qu'il fait maintenant : Aaron Sittig a quitté Facebook en décembre 2012. Ami proche de Mark Zuckerberg, il a assisté à son mariage en 2011. Aaron Sittig n'a pas mis à jour son profil LinkedIn depuis qu'il a quitté Facebook.
Naomi Gleit : à l'origine du marketing
Naomi Gleit s'occupait du marketing. © Business Insider/LeanInElle était chargée de s'assurer que "le monde entier était littéralement sur le site".
Entrée chez Facebook en avril 2005
Poste : adjointe du marketing
Ce qu'elle fait maintenant : directrice de produits pour la croissance et l'engagement chez Facebook.
Naomi Gleit a expliqué à Lean In de quelle manière elle s'est rapidement trouvée à ce poste chez Facebook peu de temps après avoir été diplômée de l'Université de Stanford.
Nick Heyman : le régulateur du trafic
Nick Heyman était directeur des opérations. © Business Insider/Twitter via @nheymanIl était chargé de la gestion du trafic explosif de Facebook, bien qu'il ne soit pas resté très longtemps.
Activité chez Facebook : depuis avril 2005 - 2007
Poste : directeur des opérations
Ce qu'il fait maintenant : Nick Heyman a travaillé chez Friendster, Facebook puis Twitter. Il a investi dans des startup telles que PandaWhale et ShopPad.
Steve King : le chasseur de gros clients
Steve King était directeur des ventes publicitaires. © Business Insider/Steve King via BizJournalIl a dirigé les ventes d'espaces publicitaires chez Facebook et était chargé des premiers grands annonceurs tels que Panasonic et Microsoft.
Activité chez Facebook : avril 2005 - juillet 2006
Poste : directeur, vente d'espaces publicitaires
Ce qu'il fait maintenant : après Facebook, Steve King a rejoint LocaModa en tant que vice-président des ventes. Maintenant, il travaille chez Second & Four, un groupe d'investisseurs privés à Boston.
Tricia Black : la vendeuse de publicités
Tricia Black était vice-présidente. © Business Insider/LinkedInElle a travaillé chez Y2m, une entreprise qui vendait de la publicité pour des revues universitaires. Eduardo Saverin a organisé une réunion avec Tricia Black et elle a commencé à vendre de la publicité pour Facebook. Finalement, elle est devenue première vice-présidente des ventes.
Activité chez Facebook : mars 2005 - juin 2006
Poste : vice-présidente, ventes publicitaires
Ce qu'elle fait maintenant : d'après sa page LinkedIn, depuis qu'elle a quitté Facebook, elle travaille en indépendant.
Steve Chen : l'illustre ancien
Steve Chen était ingénieur logiciel sénior. © Business Insider/Twettey.comIl a quitté Facebook quelques mois après pour créer YouTube
Activité chez Facebook : quelques mois en 2005
Poste : ingénieur logiciel sénior
Ce qu'il fait maintenant : Steve Chen a cofondé YouTube qu'il a vendu à Google pour 1 milliard de dollars. Il a cofondé une autre entreprise, AVOS, en 2011.
Kevin Colleran : le doyen
Kevin Colleran était chargé des partenariats mondiaux. © Business InsiderAux côtés de Mark Zuckerberg, il était le plus vieil employé de chez Facebook. En 2004, il partageait avec Mark Zuckerberg une sous-location d'été à Palo Alto.
Activité chez Facebook : avril 2005 - juillet 2011
Poste : chargé des partenariats mondiaux
Ce qu'il fait maintenant : Kevin Colleran a été l'un des derniers employés initiaux à quitter Facebook. Aujourd'hui, il investit dans des startup chez General Catalyst.
Matt Cohler : le serial networker
Matt Cohler était vise-président de la gestion de produits. © Business Insider/LinkedInIl a été recruté par Peter Thiel et fut l'un des membres fondateurs de LinkedIn.
Activité chez Facebook : février 2005 - octobre 2008
Poste : vice-président de la gestion des produits
Ce qu'il fait maintenant : Matt Cohler travaille chez Benchmark Capital et siège aux conseils d'administration de plusieurs startups, y compris Asana, Couchsurfing, Quora et auparavant Instagram. Il a également été un des premiers membres de LinkedIn.
Ezra Callahan : le communicant
Ezra Callahan directeur de la communication interne. © Business Insider/WhoownsfacebookIl était le colocataire de Sean Parker et a été embauché pour "alléger" les responsabilités du directeur financier Eduardo Saverin.
Activité chez Facebook : décembre 2004 - juillet 2010
Poste : directeur de la communication interne, chef de produit
Ce qu'il fait maintenant : d'après sa page LinkedIn, Ezra Callahan vit dans la région de Los Angeles. Il n'a pas ajouté de nouveaux postes depuis qu'il a quitté Facebook. Mais il y a quelques années, il a décidé d'investir dans un hôtel à Palm Springs après avoir remarqué qu'il y avait une ribambelle de jeunes issus de la génération Y. Le journal en ligne Examiner a écrit un article sur ses projets : "Callahan et son architecte Chris Pardo ont dévoilé leurs plans pour un nouvel hôtel-restaurant branché à 1551 N. Palm Canyon, entre Vista Chino et Stevens. Leur hôtel de style contemporain de 32 chambres, appelé "ARRIVE", est important car il va rattacher l'extrémité nord du centre commercial spécialisé dans le design, Uptown Design District, lui-même très prometteur, qui a vu l'arrivée d'un restaurant et d'un détaillant après un nouvel élan de la région de Desert Scene".
James Pereira : le simple ingénieur
James Pereira était ingénieur. © Business Insider/FacebookIl était le 7ème employé de Facebook. Il est parti trois ans plus tard
Activité chez Facebook : juillet 2004 - août 2007
Poste : ingénieur
Ce qu'il fait maintenant : d'après sa page Facebook, James Pereira vit aujourd'hui à Portland, dans l'Oregon. On ne connaît pas clairement son emploi actuel.
Sean Parker : la figure tutélaire
Sean Parker était président. © Business Insider/Flickr Andrew MagerIl était l'un des premiers employés chez Napster et a été le président fondateur de Facebook.
Activité chez Facebook : juin 2004 - janvier 2006
Poste : président
Ce qu'il fait maintenant : Sean Parker a essayé de créer une nouvelle startup de vidéos qui font le buzz, Airtime, mais ça n'a pas marché. L'été dernier, il s'est notoirement marié dans un faste somptueux. Il est maintenant associé chez Founder's fund. Et est également fortement impliqué dans Spotify en tant que membre du conseil d'administration, l'une des nombreuses start-up dans lesquelles il a investi.
Taner Halicioglu : le premier salarié
Taner Halicioglu était ingénieur logiciel et d'exploitation sénior. © Business Insider/UCSDMis à part les fondateurs, il a été le premier "vrai" employé de Facebook. Il a construit la totalité de l'infrastructure matérielle initiale.
Activité chez Facebook : octobre 2004 - novembre 2009
Poste : ingénieur logiciels/ ingénieur d'exploitation sénior
Ce qu'il fait maintenant : Taner Halicioglu est devenu ingénieur en chef responsable de la fiabilité chez Battle.net de Blizzard Entertainment. Maintenant, il est chargé de cours à l'Université de Californie de San Diego au département d'informatique et d'ingénierie.
Eduardo Saverin : le financier
Eduardo Saverin était le confondateur. © Business InsiderIl était co-fondateur de Facebook et son premier directeur financier. Il est célèbre pour avoir poursuivi Mark Zuckerberg devant les tribunaux et les deux ont conclu un accord.
Activité chez Facebook : depuis février 2004
Poste : cofondateur
Ce qu'il fait maintenant : après avoir remporté une bataille juridique contre Facebook qui lui a permis de conserver son statut de cofondateur, Eduardo Saverin s'est lancé dans l'investissement providentiel dans des startups comme Qwiki et Chris Hughes' Jumo. En 2011, Eduardo Saverin (né au Brésil) est parti à Singapour après avoir renoncé à sa citoyenneté américaine, probablement en raison des impôts qu'il aurait dû payer suite à l'entrée en Bourse de Facebook. Il dit qu'il n'a pas de rancune concernant Facebook ou Mark Zuckerberg qui l'a évincé de l'entreprise peu de temps après son lancement.
Chris Hughes : le porte-parole
Chris Hughes était le cofondateur. © Business InsiderIl a cofondé Facebook et a servi de porte-parole du site. Il a ensuite coordonné tous les aspects de réseautage social de la campagne d'Obama en 2008.
Entré chez Facebook en février 2004
Poste : cofondateur
Ce qu'il fait maintenant : Chris Hughes a créé Jumo, une start-up qui tente d'utiliser les médias sociaux pour changer le monde. Il a également investi dans UpWorthy, une startup de presse virale. Son mari, Sean Eldridge, s'intéresse à la politique et cherche à décrocher un siège au Congrès. Ils ont acheté tous les deux une maison de plusieurs millions de dollars dans la vallée de l'Hudson, peut-être avec l'espoir de faire avancer la carrière politique de Sean Eldridge.
Andrew McCollum : le créateur du logo
Andrew McCollum était ingénieur et cofondateur. © Business Insider/WownesiaIl a conçu le premier logo de Facebook et a travaillé sur un projet parallèle, Wirehog avec Mark Zuckerberg.
Activité chez Facebook : février 2004 - septembre 2006
Poste : ingénieur, cofondateur
Ce qu'il fait maintenant :Andrew McCollum a rejoint Flybridge Capital Partners en tant qu'entrepreneur en résidence en 2011. Puis, il est devenu l'un des entrepreneurs de l'entreprise à capital-risque NEA (New Entreprise Associates). Aujourd'hui, il s'investit et s'implique dans d'autres start-up de haute technologie telles que Quilt et JobSpice.
Dustin Moskovitz : le directeur technique
Dustin Moskovitz était cofondateur. © Business Insider/Flickr, davemc500hatsIl était le premier directeur technique de Facebook et colocataire de Mark Zuckerberg. Ils ont tous deux abandonné Harvard pour déménager en Californie et travailler sur Facebook.
Activité chez Facebook : février 2004 - novembre 2009
Poste : cofondateur
Ce qu'il fait maintenant : cofondateur d'Asana, il investit dans des startup de haute technologie telles que Path, Venmo, Flipboard et NationBuilder.
Mark Zuckerberg : le plus riche de tous
Mark Zuckerberg était PDG et cofondateur. © Business InsiderIl a fondé Facebook. La conception bleue du site est en partie due à son daltonisme.
Entré chez Facebook en février 2004
Poste : PDG et cofondateur
Ce qu'il fait maintenant : toujours chez Facebook, mais beaucoup, beaucoup plus riche !
Adam D'Angelo : le camarade de classe de Mark Zuckerberg
Adam D'Angelo était directeur technique. © Business InsiderActivité chez Facebook : novembre 2006 - juin 2008.
Bien qu'il n'était techniquement pas un des 20 premiers employés, Adam D'Angelo était l'un des meilleurs amis de lycée de Mark Zuckerberg et a travaillé sur le site du réseau social bien avant d'en être salarié.
Poste : directeur technique
Ce qu'il fait maintenant : cofondateur et PDG de Quora.
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Par Frawsy le 2 Octobre 2014 à 21:10
LA SIGNIFICATION DU NOM DES
VILLES DE FRANCE
© © A S Delage Santacreu - Fotolia.comMONTPELLIER, UNE ORIGINE
INCERTAINE
© Robert RambeauLYON, LA VILLE DU DIEU LUG
© Claude GARNIERMULHOUSE, LA VILLE AUX MOULINS
© J-Jacques BOYERBORDEAUX, L'ABRI DANS LES MARAIS
© Marylise BOUGARETNANTES, LE PORT DES NAMNÈTES
© Marc AUVINETLILLE, LA VILLE CONSTRUITE
SUR UNE ÎLE
© Gairmaine MIMOSASTRASBOURG, LE CHÂTEAU
SUR LA ROUTE
© Jean-paul GRIESHABERPARIS, LA VILLE DES GAULOIS
PARISII
© Jacqueline DUBOISLIMOGES, DU PEUPLE GAULOIS
LES LÉMOVICES
© Delphine BLONDEAUCARCASSONNE, LE ROCHER
DU GUERRIER
© Gerard MESTRESCOMPIÈGNE, UNE ÉTAPE
SUR LA ROUTE
© Gérard ROBERTBAYONNE, LA VILLE ET SA RIVIÈRE
© Jean-pierre MARROVALENCE, CITÉ VAILLANTE
© pascal morettoCONCARNEAU, LA BAIE
DE CORNOUAILLE
© michèle coulonBOURGES, LA VILLE DES ROIS
DU MONDE
© Patrick LELIEVREBOURG-EN-BRESSE,
LA TERRE FERTILE
© Christian ClairVERDUN, LA VILLE DES ARTISANS
© Michel BURLOTROCAMADOUR, SON ROCHER ET
SON SAINT
© Hélène TALBOTDOUARNENEZ, LA TERRE DE L'ÎLE
© Marie JOUPELLEEN SAVOIR PLUS
On pourrait ajouter à cette sélection les communes de Fortcalquier (probablement le four à chaux, ou la fontaine du rocher), celle de Camembert (le champ de la famille Mambert ou Maimbert), Ouistreham (le village de l'Est, par opposition à Etréham le village de l'Ouest), Marolles (des mots gaulois maro et ialos signifiant grande clairière), Neuilly (la nouvelle clairière, de l'association de novio et ialos).
L'étymologie des noms de ville est intéressante car elle renseigne sur le passé des peuples et de la région, et reflète bien souvent les particularités géographiques de la zone. Mais cette discipline se heurte à l'état de nos connaissances en langues anciennes, et aux confusions possibles entre certains mots. Du coup, il est rare de pouvoir associer avec certitude une définition à un nom de ville.
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Par Frawsy le 22 Juillet 2014 à 01:03
"Blue zones" : Ces régions qui ne connaissent pas les maladies
"Blue zones" : Ces régions qui ne connaissent pas les maladies. © Driving South - FotoliaTandis que la France s'inquiète de son espérance de vie "en bonne santé", il existe une poignée de régions du monde où l'on vit vieux, mais surtout sans incapacité ou maladie. Des régions appelées "blue zones" par un chercheur américain, Dan Buettner, qui a tenté d'en percer les secrets. Quelles sont ces zones où la maladie est absente ou presque ? Comment expliquer une telle longévité et une telle santé de leurs populations ? Voici une liste non-exhaustive des "zones bleues" à travers la planète.
La Sardaigne, Italie
La Sardaigne, en Italie © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaSelon Istat, l'Insee italien, la Sardaigne affichait en 2011 une espérance de vie de 78,8 ans chez les hommes et 84,9 ans chez les femmes. C'est près de deux ans de plus que dans le reste de l'Italie. L'hypertension artérielle y touche 16,2 % de la population alors qu'elle dépasse le quart de la population mondiale et même 33 % de la population des pays développés.
Une région de marcheurs
Pain, céréales, légumes et fruits du potager, fromage de brebis et lait de chèvre... L'alimentation des habitants de Sardaigne serait saine et très peu portée sur la viande. Hormis une consommation mesurée de vin rouge, l'alcool serait lui aussi moins consommé qu'ailleurs. Mais la principale particularité de cette zone est la marche. Pays d'éleveurs de moutons, la Sardaigne est aussi un pays de marcheurs, les agriculteurs pouvant parcourir jusqu'à 10 km par jours pour s'occuper de leur bétail. Un facteur qui expliquerait d'ailleurs une longévité aussi importante chez les hommes que chez les femmes. L'humour "sardonique", le respect des aînés et l'entraide intergénérationnelle sont aussi cités comme facteurs favorisant la durée de vie.
Okinawa, Japon
Okinawa au Japon © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaL'archipel d'Okinawa au Japon présente lui aussi des statistiques étonnantes. L'espérance de vie "en bonne santé" y est évaluée à 73 ans en moyenne. Le nombre des centenaires en proportion de la population y atteint des records. Ils seraient environ 900 sur 1,3 million d'habitants. Sur l'île principale et éponyme, la maxime suivante est gravée sur un rocher : "A 70 ans, vous n'êtes qu'un enfant, à 80 vous êtes à peine un adolescent, et à 90, si les ancêtres vous invitent à les rejoindre au paradis, demandez leur d'attendre jusqu'à 100 ans, âge auquel vous reconsidérerez la question".
Une philosophie de "l'être"
L'étude du ministère de la Santé japonais sur les habitants d'Okinawa le confirme : la longévité des habitants n'a rien à voir avec leurs gènes. Il s'agit donc de leur mode de vie. Alimentation tournée vers les plantes, les légumes, le soja et le tofu. Le goya, le gingembre ou encore le curcuma, aux vertus médicales et anti-oxydantes, y sont très appréciés. La marche et le jardinage y sont des "sports" nationaux. Comme en Sardaigne, la solidarité et le respect vis-à-vis des anciens y est sont poussés, notamment auprès des femmes âgées. Enfin, les Okinawaiens pratiquent l'Ikigai, une philosophie particulière de la vie et de son rôle.
Loma Linda, Californie
Loma Linda, en Californie. © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaLes Etats-Unis sont connus pour leurs fast-foods et leur impact sur la population. Il existe pourtant des "blue zones" selon Dan Buettner outre-Atlantique. Les habitants d'une ville ont par exemple empêché l'ouverture d'un McDonald en janvier dernier. Il s'agit de Loma Linda, ville californienne proche du désert. Espérance de vie tous sexes confondus : plus de 80 ans... Et en très bonne santé : un chirurgien de 92 ans y a fait la une dernièrement pour avoir été assistant d'une opération à cœur ouvert d'un homme plus jeune que lui...
La religion de la longévité
A Loma Linda, c'est la religion qui semble cette fois faire la différence. Ses habitants sont en grande majorité des "Adventistes du septième jour". Une église protestante axée sur le "retour" (avènement) du Christ. Les règles adventistes sont relativement strictes : il faut maintenir son corps en activité, faire don de sa personne à des œuvres et à des associations, notamment pour les retraités, donner jusqu'au bout un sens à la vie et se reposer un jour par semaine (le sabbat). Encore une fois, la solidarité de la communauté est très forte mais les règles sont aussi alimentaires : il faut bannir les aliments riches, l'alcool et leur préférer des céréales, des plantes et de l'eau. De nombreux habitants de Loma Linda sont végétariens.
La péninsule de Nicoya, Costa Rica
La péninsule de Nicoya, au Costa-Rica. © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaLa péninsule de Nicoya, au Costa Rica, est la quatrième "zone bleue" dénichée par l'américain Dan Buettner. Celui-ci se base sur le fait que les sexagénaires ont deux fois plus de chances d'atteindre 90 ans que dans les pays dits "développés". Une fois encore, à Nicoya, même s'il existe des spécificités par rapport aux autres "zones bleues", trois éléments sont mis en avant pour expliquer une telle longévité : l'alimentation, l'activité physique et l'organisation sociale.
Une alimentation saine
A Nicoya, les oranges sont reines, les habitants mangent tortilla, riz et haricots riches en niacine, qui réduit les lipides dans le sang. La viande est très peu consommée et les dîners sont très légers en comparaison des déjeuners. Par ailleurs, les Costaricains travaillent jusqu'à un âge avancé, ce qui leur permet de garder longtemps une activité physique. Enfin, les personnes âgées de Nicoya estiment pour la plupart avoir encore un rôle à jouer dans la société, une mission qui leur permet de rester intégrés à la communauté. Le tout alimenté par un maintien très courant dans la cellule familiale.
L'île d'Ikaria, Grèce
Ikaria, en Grèce © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaDan Buettner, l'inventeur des "zones bleues", a analysé récemment une cinquième région du monde dans son ouvrage. Les habitants de l'île d'Ikaria seraient eux aussi parmi les plus vieux et les mieux portants du monde. Ils seraient 3 fois plus nombreux qu'aux Etats-Unis à atteindre 90 ans. Le pourcentage de la population touchée par le cancer serait inférieur de 20 % à celui des Américains. Ils ont aussi moitié moins de problèmes cardio-vasculaires et les problèmes de démence seraient quasiment inconnus.
La sieste, un rituel
Les habitants de cette île mangent une variété d'aliments méditerranéens (fruits, légumes, grains entiers, et les poissons), ainsi que des plantes sauvages, sous la forme de thé ou de tisanes diurétiques et anti-oxydantes. Les insulaires font des siestes régulièrement, ce qui réduit les risques cardiaques et diminue le stress. Enfin, le sport est une pratique habituelle sur Ikaria, une île très vallonnée qui oblige à un certain exercice au moindre déplacement. De quoi brûler régulièrement des calories sans y penser.
Le Somerset, Royaume-Uni
Le comté du Someset, au Royaume-Uni © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaLe comté du Somerset, au sud du Royaume-Uni, ne fait pas partie des "blue zones" définies par Dan Buettner. Mais ses statistiques de longévité sont elles aussi impressionnantes. Il arrive systématiquement en tête des classements de l'espérance de vie en Angleterre et ses villages comme Montacute ou Hinton St George, distants d'à peine 8 miles, attisent la curiosité des scientifiques depuis des années. Certes ils ne comptent qu'une poignée d'irréductibles séniors (680 habitants à Montacute), ce qui les rends difficilement comparables à la Sardaigne ou à Okinawa, mais l'espérance de vie des hommes y est proche de 89 ans tandis que celui des femmes dépasse les 91,5 ans !
Le paradis du jardinage
A Montacute, les habitants bénéficient d'un air réputé comme pur et ne boivent que l'eau de source locale ou presque. Un article du Guardian il y a quelques années rappelait d'autres raisons de cette longévité : l'entraide, le dynamisme social et associatif et surtout la passion des retraités de ce petit village pour le jardinage qui continuaient à cultiver (et à manger) massivement des légumes frais. Dernier secret révélé par l'article : pour vivre vieux mangez des oignons !
Le Midi-Pyrénées, France
La région Midi-Pyrénées en France © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaLa France aussi aurait sa "zone bleue" : la région Midi-Pyrénées. Au niveau national, l'espérance de vie moyenne à la naissance y est inférieure à celle de l'Ile-de-France (82,1 ans contre 82,3 en région parisienne). Mais l'espérance de vie à 60 ans y est de 25,3 ans contre 25,5 en Ile-de-France selon les statistiques de l'Insee. Le taux de cancers y est aussi inférieur aux autres régions (308,4 pour 10 000 chez les hommes 228,7 pour 10 000 chez les femmes selon l'Inserm) avec une sous-mortalité record de - 29 %. Le taux d'infarctus y est, selon les années, de seulement 80 pour 100 000 par an, le quart de celui des Etats-Unis.
Du fois gras
Le mythe de la retraite paisible dans le Midi a donc un bel avenir. La Haute-Garonne, l'Aveyron et le Gers sont notamment connus pour leur qualité de vie. La montagne y est pour beaucoup mais la "bonne chaire" du Sud-ouest également. Des études ont prouvé l'impact positif de l'alimentation locale. Un élément saillant parmi les caractéristiques gastronomiques de la région : il a déjà été prouvé que les confits à base de graisse d'oie et de canard et le foie gras à proprement parler réduisent la mortalité coronarienne (liée aux maladies cardio-vasculaires).
Le comté d'Halland, Suède
Le comté de Halland, en Suède © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaC'est l'enquête qui a beaucoup fait parler. En avril 2012, l'Institut national d'études démographique a dévoilé les résultats d'une large étude menée dans l'UE sur l'espérance de vie sans incapacité (EVSI). Une statistique récente traduisant en données quantifiables la "durée de vie en bonne santé". C'est la Suède qui arrive en tête de cette étude avec une ESVI de 71,35 ans en moyenne. Les Suédois resteraient près de 90 % de leur vie en bonne santé. Avec les meilleurs statistiques du pays, le comté de Halland, dans le sud de la Suède, pourrait rejoindre les "blue zone" lui aussi.
Un système de santé exemplaire
On a souvent vanté les bienfaits du climat boréal et la constitution des Lapons. Mais une explication plus contemporaine peut être apportée : la Suède dispose d'un système de santé cité en exemple. Décentralisé et co-financé par l'Etat et les collectivités, il offrirait un égal accès aux soins pour tous. La Suède est aussi le pays du monde qui consacre la plus forte part de son produit intérieur brut aux seniors (91,8 milliards de couronnes en 2008 soit 10 milliards d'euros). Le mode de vie et le fait que le pays soit relativement épargné par le stress sont aussi des facteurs.
La Colombie-Britannique, Canada
La Colombie-Britannique au Canada © L'Internaute Magazine, Driving South, Kikkerdirk - FotoliaLe Canada fait partie des pays où l'espérance de vie est la plus forte et la province de Colombie-Britannique est la région qui atteint tous les records nationaux en la matière. En 2010, l'espérance de vie à la naissance y était de 81,7 ans. La Colombie-Britannique était également et de loin l'une des championnes de l'espérance de vie "en bonne santé". Le ministère de la santé canadien rapporte également que le taux de morts par cancer a fortement chuté depuis 2006. Les maladies cardiaques suivent la même courbe mais aussi les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, plutôt en phase ascendante dans le reste du monde.
Vancouver, ville agréable
La ville de Vancouver, capitale de la Colombie-Britannique, est citée tous les ans parmi les villes qui offrent la meilleure qualité de vie ans le monde. Ce n'est sans doute pas un hasard. La ville, qui bénéficie d'un véritable boom économique ces dernières années, compte un grand nombre de d'espaces verts et de constructions écologiques. Les habitants peuvent facilement y pratiquer ski, randonnée, pêche, baignade ou même kayak. Elle est parmi les mieux placées dans les secteurs culturels, sportifs et éducatifs. La sensibilisation et la prise en charge du stress y sont optimales.
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Par Frawsy le 22 Juillet 2014 à 00:53
Les principales causes de décès en France
Quelles sont les causes de décès les plus fréquentes en France métropolitaine ? © fotoherkules - FotoliaPrès de 600 000 Français décèdent chaque année. Voici les principales causes enregistrées par le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès.
Cancer : 158 893 décès (29,72 %)
Près de 30% des décès en France sont issus d'une tumeur © vitanovski - FotoliaLe cancer demeure la première cause de mortalité en France. Un quart des femmes et un tiers des hommes qui meurent dans l'Hexagone sont terrassés par une tumeur. Selon les statistiques de CépiDc, les cancers les plus meurtriers sont les ceux qui touchent les voies respiratoires (larynx, trachée, bronches et poumon représentent 31 119 décès). Les tumeurs malignes des tissus lymphatiques et hématopoïétiques (leucémies...), le cancer du côlon ou le cancer du sein tuent chaque année plus de 10 000 personnes.Nombre de décès (2011) : Tumeur maligne du larynx, de la trachée, des bronches et du poumon : 31 119 (5,82 %) / Tumeur maligne des tissus lymphatiques et hématopoïétiques : 13 110 (2,45 %) / Tumeur maligne du côlon : 12 595 (2,36 %)...
Maladies de l'appareil circulatoire : 138 168 décès (25,84%)
Les insuffisances cardiaques causent moins de décès chez les hommes que chez les femmes © kmiragaya - FotoliaArrêts cardiaques, accidents vasculaires cérébraux, infarctus... Un quart des décès dans l'Hexagone sont provoqués par des causes circulatoires, c'est-à-dire concernant le cœur et les vaisseaux sanguins. Ce type de pathologie tue plus souvent les femmes que les hommes (28 % des femmes décédées, contre 24 % des hommes). La cause de décès la plus fréquente est l'ischémie, c'est-à-dire l'alimentation insuffisante en sang d'un organe. Les AVC provoquent quant à eux près de 6% des décès sur notre territoire.
Nombres de décès (2011) : Cardiopathies ischémiques : 34 358 (6,43 % des décès en France) / Autres cardiopathies : 43 083 (8,04 %) / Maladies cérébrovasculaires : 31 660 (5,92 %) / Autres maladies de l'appareil circulatoire : 29 067 (5,44 %).
Maladies du système nerveux : 33 002 décès (6,17 %)
Ces maladies, souvent dégénératives, sont particulièrement meurtrières chez les plus âgés. © beeandbee - FotoliaSi cancer et problèmes cardiaques provoquent plus de la moitié des décès en France, les maladies touchant le système nerveux tuent elles-aussi. Cette catégorie regroupe notamment la maladie de Parkinson, ou encore la sclérose en plaques. Deux tiers des personnes décédées sont des femmes, avec une forte surreprésentation chez les personnes les plus âgées : près de la moitié des décès touchent la tranche d'âge 85-94 ans.
Nombre de décès (2011) : 33 002 (6,17 %)
Maladies de l'appareil digestif : 22 417 décès (4,19 %)
Les maladies digestives font partie des causes de décès les plus fréquentes. © teracreonte - FotoliaC'est la quatrième cause de décès en France après les cancers, les maladies cardiaques et les maladies du système nerveux. Un décès sur vingt est attribué à une maladie digestive (hors cancers, tels que le cancer du pancréas, du côlon...). Le foie est l'organe le plus touché : insuffisances hépatiques, cirrhoses et fibroses provoquent de nombreux décès. Les chiffres du CépiDc ne distinguent pas le nombre de décès par ces maladies).Nombre de décès (2011) : 22 417 (4,19 % des décès constatés en France)
Troubles mentaux : 19 170 décès (3,59%)
Les personnes touchées par la maladies d'Alzheimer entrent dans cette catégorie © JPC-PROD - FotoliaPrès de 20 000 personnes sont mortes en France en 2011 en raison de troubles du comportement ou de troubles mentaux. Parmi-elles beaucoup ont été touchées par la maladie d'Alzheimer. Les chiffres du CépiDc la regroupent dans la catégorie "Autres" avec des troubles tels que la schizophrénie ou la dépression, mais l'âge avancé des personnes décédées laisse supposer une forte proportion de personnes atteintes par cette dégénérescence. D'autres troubles ont causé une importante mortalité. Selon la même source, 2 851 personnes auraient succombé à un abus d'alcool (y compris psychose alcoolique) et 151 à la pharmacodépendance et/ou la toxicomanie.
Nombre de décès (2011) : 19 170 décès (3,59 %)
Diabète sucré : 10 836 décès (2,03 %)
Le diabète, surtout s'il est mal soigné, peut provoquer d'importantes complications voire le décès © kiatipol - FotoliaLe diabète tue plus de 10 000 personnes chaque année en France. Le diabète sucré est une maladie se manifestant par une mauvaise régulation de la glycémie. Elle provoque des lésions aux reins, aux artères coronaires. Ce trouble est de plus en plus fréquent, probablement en raison de notre mode de vie et de notre alimentation (les malades sont souvent atteints d'obésité). La production de corps cétoniques ou le coma hyperosmolaire (déshydratation provoquée par la présence excessive de sucre dans le sang) sont des complications pouvant entraîner la mort.
Nombre de décès (2011) : 10 836 décès (2,03 %)
Pneumonie : 10 433 décès (1,95 %)
Une pneumonie peut provoquer des complications nocives, surtout chez les jeunes enfants et les personnes âgées. © ag visuell - Fotolia.comUne personne décédée sur cinquante meurt des suites d'une pneumonie. Cette infection des poumons aiguë, causée par une bactérie, un virus ou un champignon est surtout dangereuse pour les personnes âgées : neuf décès sur dix causés par cette maladie ont lieu au-delà de 75 ans. La consommation de tabac, la présence d'autres maladies ou encore un traitement pour d'autres maladies peuvent affaiblir les défenses du patient. Des complications (insuffisances cardiaques, maladies rénales, AVC), peuvent se manifester, causant le décès du patient.
Nombre de décès (2011) : 10 433 décès (1,95 %)
Suicides : 10 359 décès (1,94%)
Les suicides causent régulièrement plus de 10 000 décès par an © vkara - FotoliaPrès de 2 % des décès enregistrés chaque année sont des suicides. C'est environ trois fois plus que les accidents de la circulation et à peine moins que le cancer du sein. Selon les chiffres de l'OMS, le taux de suicide en France est deux fois inférieur à celui de la Biélorussie ou de la Corée du Sud, mais demeure largement supérieur à celui mesuré en Allemagne ou au Royaume-Uni. Les trois quarts des tués sont des hommes (7 754 sur 10 359) tandis que 40 % des suicides ont lieu entre 35 et 54 ans. Le nombre de suicides demeure relativement stable dans le temps : en 1981, 10 544 personnes s'étaient donné la mort.
Nombre de décès (2011) : 10 359
Chutes accidentelles : 6 123 décès (1,15%)
Les personnes âgées sont particulièrement touchées à leur domicile. © fotohansel - FotoliaC'est l'un des principaux facteurs d'accidents domestiques. Les chutes accidentelles représentent plus de 6 000 décès par an en France. Si le nombre de morts provoquées par une chute est relativement similaire selon les sexes, leur répartition selon les âges est différente. Avant 65 ans, elles tuent très majoritairement les hommes (travaux, bricolage...). La tendance s'inverse avec l'âge : un quart des décès par chute touche des femmes entre 85 et 94 ans.
Nombre de décès (2011) : 6 123
Accidents de transport : 3 743 décès (0,70 %)
Le nombre de décès liés à des accidents de transports a considérablement baissé en quelques années © Luftbildfotograf - FotoliaUn chiffre divisé par deux en dix ans. Entre 2001 et 2011, le nombre de personnes tuées dans des accidents de transport a considérablement reculé, passant de 7 484 à 3 743 morts. Au début des années 1980, le nombre de décès liés à des accidents de transport dépassait les 10 000. Un bilan très encourageant à mettre au crédit de la sécurité routière. En dix ans, le nombre de tués sur les routes (conducteurs, passagers, piétons...) a baissé de moitié. En 2011, ils n'ont représenté que 0,7 % des décès en France, contre plus d'un pourcent quelques années auparavant. Malheureusement, la route continue de faucher les plus jeunes : près de 40 % des morts ont entre 15 et 34 ans.
Nombre de décès (2011) : 3 743
Homicides : 381 décès (0,07 %)
Les homicides représentent une part infime des décès en France © gebphotography - FotoliaLe nombre de morts provoqués par des homicides est non seulement faible, mais aussi en recul. En 1982, le compte des tués s'élevait à 613 morts. En 2011, le chiffre s'élève à 381 décès, soit un peu plus d'un homicide par jour. La plupart des victimes ont entre 25 et 54 ans, et deux tiers d'entre-elles sont des hommes. Au total, seuls 0,07 % des décès constatés en France sont classés comme homicides selon le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès.
Nombre de décès (2011) : 381
Sida et maladies à VIH : 381 décès (0,07 %)
Le nombre de morts directement provoqués par le Sida est en recul © Sebastian Kaulitzki - FotoliaLe Sida tue toujours. Trois décennies après sa découverte, le virus demeure mortel pour nombre de personnes atteintes. Les progrès des traitements ont néanmoins allongé l'espérance de vie des malades et réduit le nombre de décès directement imputable au VIH. En 1997, le nombre de décès constaté s'élevait à 1 267, contre 381 en 2011. En revanche, un certains nombre de décès pourrait être imputé à d'autres causes (puisque la maladies réduit les défenses immunitaires). On estime qu'environ 150 000 personnes vivent avec le VIH dans l'Hexagone (dont une partie qui l'ignore).
Nombre de décès (2011) : 381 (0,07 % du total des décès)
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