• Tout savoir.....Les 10 batailles militaires les plus sanglantes de l'histoire

     

    Les 10 batailles militaires les plus sanglantes de l'histoire

    les batailles les plus sanglantes de l'histoire  
    Les batailles les plus sanglantes de l'histoire © Montage Linternaute.com

    Marignan, Leipzig, Verdun, Stalingrad... Ces grandes batailles de l'histoire sont connues pour avoir été décisives. Mais combien de soldats ou de civils sont morts ou ont été blessés dans ces combats ?

    Bataille de Lépante : au moins 15 000 morts

    une galère vénitienne du xvie siècle
    Une galère vénitienne du XVIe siècle © Erica Guilane-Nachez - Fotolia.com

    Des centaines de galères, galéasses et galiotes. Dans les eaux du Golfe de Patras, en Grèce, s'est disputée la bataille navale la plus spectaculaire de l'histoire, le 7 octobre 1571. Elle oppose la Sainte-Ligue menée par des navires de Venise, d'Espagne, de Gênes et des Etats pontificaux à l'Empire Ottoman. Ce dernier ne cesse de gagner du terrain en Europe, allant jusqu'à menacer Vienne et à prendre Chypre aux vénitiens. Très vite, l'artillerie occidentale met en difficulté les navires ottomans, qui sont pris d'assaut par l'infanterie espagnole. Une bonne partie des Turcs se jettent à la mer et sont massacrés par les Grecs lorsqu'ils atteignent le rivage tandis que la tête coupée de l'amiral Ali Pacha est placée au bout du mât d'un navire espagnol... On compte 7 000 morts dans le camp chrétiens tandis que 30 000 soldats de l'armée ottomane sont morts, blessés ou disparus.

     

    Bataille de Marignan : de 10 000 à 30 000 morts

    scène de bataille au xvie siècle
    Scène de bataille au XVIe siècle © Erica Guilane-Nachez - Fotolia.com

    1 000 morts par heure. Les visées expansionnistes de François Ier en Italie font couler beaucoup de sang les 13 et 14 septembre 1515 à Marignan, une plaine maraîchère ensoleillée proche du Pô. Le jeune roi de France revendique en effet le Duché de Milan, qui fait appel (à grands frais) à des milliers de mercenaires suisses pour lui venir en aide. 35 000 fantassins français - parmi lesquels figure le chevalier Bayard - harcèlent les troupes du Duché dans un corps à corps sanglant qui continue à la lumière blafarde de la Lune. Morts et blessés jonchent les fossés. Le lendemain matin, l'arrivée soudaine des troupes vénitiennes, alliées de la France, met les Suisses en déroute : jusqu'à deux tiers des mercenaires sont tués, selon les estimations des historiens. Le roi de France met en scène son triomphe tandis que la Suisse inaugure une politique de neutralité... qui subsiste aujourd'hui !

     

    Bataille de Leipzig : au moins 80 000 morts

    la saxe et la suède, alliées de napoléon, ont changé de camp pendant la
    La Saxe et la Suède, alliées de Napoléon, ont changé de camp pendant la bataille. © Erica Guilane-Nachez - Fotolia

    Pour Napoléon, c'était le début de la fin. Pour beaucoup de soldats, c'était déjà la fin. Du 16 au 19 octobre 1813, la bataille de Leipzig doit son surnom de "bataille des nations" aux immenses coalitions qui se présentent sur le champ de bataille, situé sur les plateaux de l'est de l'Allemagne actuelle. 220 000 soldats venus de France ou de ses Etats satellites (Duché de Varsovie, Royaume d'Italie, Royaume de Naples, le Würtemberg et la Saxe) font face à près de 400 000 hommes mobilisés par une vaste coalition européenne (Russie, Autriche, Prusse, Suède). Napoléon espère remporter une victoire nette et rapide. Mais la résistance de la Grande Armée ne l'empêche pas d'être encerclée et plus de 80 000 soldats sont massacrés en trois jours de combats. Jusqu'à la Première guerre mondiale, cette bataille fut la plus meurtrière jamais vue en Occident.

     

    Bataille des Dardanelles : au moins 100 000 morts

    la bataille s'est disputée sur cette étroite péninsule séparant la méditerranée
    La bataille s'est disputée sur cette étroite péninsule séparant la Méditerranée et la mer de Marmara. © IGN

    L'importance stratégique de ce détroit séparant l'Europe de l'Asie causa la mort de 100 000 hommes. D'avril 1915 à janvier 1916, les hauteurs de la péninsule de Gallipoli furent l'objet d'une bataille où les hommes souffrirent autant de mitrailleuses adverses que de la typhoïde. D'un côté, les soldats de l'Empire Ottoman menés par Mustafa Kemal - le futur président Atatürk - sont prêts à donner leur vie pour préserver leur sol. De l'autre, les soldats alliés, principalement Australiens et Néo-Zélandais, mais aussi Français, tentent de s'emparer de la zone après un débarquement difficile. Sur terre, les opérations inutiles sombrent dans les tranchées tandis que sous-marins et croiseurs sombrent dans l'étroit détroit. Glissements de terrain, maladies et hiver rigoureux forceront les Alliés à évacuer leurs hommes, faisant de la bataille une défaite. Aux antipodes, le souvenir douloureux demeure...

     

     

    Bataille de Didgori : environ 200 000 morts

    la bataille de didgori s'est déroulé dans les montagnes situées à l'ouest de
    La bataille de Didgori s'est déroulé dans les montagnes situées à l'ouest de l'actuelle capitale de la Géorgie, Tbilissi. © IGN

    C'est l'une des moins connues, mais aussi l'une des plus meurtrières. Au début du XIIe siècle, les Seldjoukides, une tribu turcophone convertie à l'Islam, contrôlent un immense empire, qui s'étale des confins de l'Asie centrale à l'Anatolie. Mais dans le Caucase, le petit royaume chrétien vassal de Géorgie se montre remuant. Le roi David IV harangue ses troupes au matin du 12 août 1121, près du mont Didgori. Ses hommes, peu nombreux (on comte cinq soldat de l'Empire pour un combattant géorgien), parviennent à mettre en déroute l'armée seldjoukides et massacrent la plupart des soldats ennemis. La Géorgie s'impose comme un Etat qui compte en cette période de Croisades tandis que l'Empire Seldjoukide entame son déclin...

     

    Bataille de Bagdad : environ 200 000 morts

    l'empire mongol avait été agrandi par gengis khan.
    L'empire mongol avait été agrandi par Gengis Khan. © Frank Wagner - Fotolia

    Au XIIIe siècle, Bagdad était l'une des plus belles villes du monde, renommée pour sa bibliothèque regorgeant d'ouvrages historiques. Capitale du califat abbasside, la cité est pourtant menacée. Houlagou Khan, petit fils de Gengis Khan et empereur mongol veut s'en emparer. Les soldats mongols bloquent les portes et rompent les digues le long du Tigre, noyant une partie de ses défenseurs. Les catapultes se mettent à envoyer des boulets le 29 janvier 1258. Une dizaine de jours de siège plus tard, la ville capitule. Pendant 7 jours, les vainqueurs commettront pillages, viols et massacres, causant la mort de 100 000 à 200 000 civils. Le calife meurt piétiné par des chevaux. Dans le monde entier, les Mongols paraissent alors invincibles...

    Bataille de Koulikovo : 120 000 morts

    la horde d'or domina longtemps les plaines russes
    La Horde d'Or domina longtemps les plaines russes © Malchev - Fotolia

    Est-ce le jour où la Russie est devenue une puissance ? Le 8 septembre 1380, les troupes russes conduites par Dimitri IV de Russie, grand prince de Moscou, affrontent la Horde d'Or, l'empire turco-mongol, héritage des conquêtes de Gengis Khan au siècle précédent. Les deux puissances s'affrontent dans la plaine de Koulikovo ("champ des bécasses") sur les rives du Don, au sud de la Russie actuelle. Alors que les Russes semblent en mauvaise posture, une attaque surprise de la cavalerie met la Horde d'Or en déroute. Les soldats prennent la fuite, mais la quasi-totalité des nomades sont massacrés. C'est la fin de la soumission de l'Europe orientale aux hordes mongoles et pour beaucoup d'historiens le début de l'histoire de la Russie moderne...

     

     

    Bataille de Verdun : environ 350 000 morts

    une partie des soldats a été enterrée dans les immenses nécropoles situées
    Une partie des soldats a été enterrée dans les immenses nécropoles situées autour de Verdun © etfoto - Fotolia

    Le nom de cette ville est presque synonyme de sacrifice. Début 1916, l'armée allemande prépare une offensive conçue par l'officier Erich von Falkenhayn : les troupes doivent s'emparer du saillant de Verdun, où stationne une partie de l'armée française, et débloquer la ligne de front à l'ouest des Empires centraux. A sept heures, le 21 février, une pluie d'obus s'abat sur la cité et sur ses forts, tandis que l'infanterie avance sur le hauteurs. Les Poilus parviennent à stopper l'avancée allemande et le combat s'enlise dans des opérations destinées à rogner quelques mètres à l'adversaire (en moyenne, six obus se sont abattus sur chaque mètre carré du champ de bataille). Après 10 mois de pilonnage et plus de 350 000 morts sur les collines dominant Verdun, le combat prend fin. Quasiment aucun territoire n'a été gagné ou perdu, malgré le sacrifice de ces hommes.

     

    Bataille de la Somme : 442 000 morts et disparus

    ces champs, situés au nord-ouest de péronne (picardie) ont connu l'une des
    Ces champs, situés au nord-ouest de Péronne (Picardie) ont connu l'une des batailles les plus sanglantes de l'histoire de l'humanité © IGN

    L'offensive franco-britannique fut peut-être le plus grand désastre de la Grande Guerre. Le 1er juillet 1916, les Alliés (France, Royaume-Uni) déclenchent une grande offensive le long de la Somme, destinée à percer le front qui serpente dans tout le nord-est de la France. A 7h30 du matin, on donne l'ordre aux soldats de sortir de leurs tranchées et d'avancer au pas vers l'ennemi. On estime qu'en 6 minutes, 30 000 hommes sont blessés ou tués. A la fin de la journée, les Britanniques comptent déjà 19 240 morts parmi leurs troupes. Les Français, accaparés par Verdun, ne peuvent pas colmater les brèches mais testent une arme expérimentale : le char d'assaut. En novembre, les Allemands se retirent de quelques kilomètres. Comme à Verdun, la bataille n'a pas apporté de changement significatif... A l'ouest, rien de nouveau.

    Bataille de Stalingrad : plus de 500 000 morts

    un casque de combattant soviétique Un casque de combattant soviétique © Lionel Le Jeune - Fotolia

    Ete 1942. Les troupes de l'Axe (Allemagne nazie, mais aussi Roumanie, Italie, Hongrie ou Croatie) veulent mettre l'Union soviétique à genou en coupant ses approvisionnements en pétrole du Caucase. Hitler veut aussi s'emparer des environs de la ville de Stalingrad, le long de la Volga, pour protéger l'avancée de ses armées et reporter une victoire idéologique sur les Soviétiques. Tandis que les nazis contrôlent 90% de la ville au prix de plusieurs dizaines de milliers de morts, ils sont surpris en novembre par une vaste offensive de l'Armée rouge et se retrouvent encerclés. Un corps-à-corps sanglant s'engage, en plein hiver russe, au milieu des civils parmi les immeubles de la cité. Assiégés, affamés, les Allemands finissent par capituler le 31 janvier et le 2 février 1943. C'est un tournant de la Seconde guerre mondiale.

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  • Commentaires

    1
    Bastin
    Lundi 24 Septembre 2018 à 23:53

    Quand j'étais gamin mon arrière grand père qui nous à quittait  en 1973 ,jusqu'en 1960 il  ne parlait jamais de la première guerre mondiale ;il considérait deux choses 1, que les Français qui étaient nés en 1888 et qui n'avaient pas fait Verdun  étaient  des lâches   2,que Pétain était un mauvais général  voir une Catastrophe pour l'armée .Avait il raison où tort  ? lui  il avait fait la première guerre mondiale

    Bastin

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