•        Maisons pittoresques de France

      

      

    Très présentes en Normandie et en Brière, les chaumières se distinguent par leurs toitures recouvertes de chaume, constituées de paille et de tiges de roseaux, et par leurs façades en colombage. Aujourd'hui très recherchées, les chaumières étaient à l'origine des maisons de paysans construites avec les matériaux locaux. © Jacky SABOS

     

     
    Avec ses murs blanchis à la chaux, ses colombages aux couleurs rouges, ses longs balcons en bois et sa porte d'entrée rehaussée d'un linteau arborant sa date de construction ou le nom de sa famille, la maison labourdine fait partie du patrimoine du Pays basque français. © Jean-Louis GUIANVARCH
     
     
    Ces maisons anciennes de la région parisienne doivent leur nom à la pierre meulière, une roche siliceuse et calcaire que l'on trouve aux alentours de Paris. Les meulières prennent l'apparence de jolies villas construites au début du XXe siècle, qui se singularisent par leur style architectural et leurs ornementations inspirées par l'Art nouveau. © Gérard ROBERT
     
     
     
    Que serait la Savoie sans le charme des chalets d'alpage ? Construction traditionnelle montagnarde que l'on trouve également en Suisse, en Autriche et en Allemagne, le chalet des Alpes est un édifice en bois prévu pour résister aux hivers rigoureux avec son toit en pente et en saillie qui le protège de la neige. © Jean-Daniel David
     
     
    Habitation du sud de la France, le Mas est à l'origine un bâtiment d'habitation et d'exploitation à vocation agricole, à la différence de la bastide, réservée à la bourgeoisie. Le mas prend souvent la forme d'un pavé rectangulaire ou ouvertures étroites pour garder un peu de fraicheur l'été. © Jean-Pierre MAILLARD
     
     
    Perchées sur leurs pilotis, les cabanes tchanquées sont emblématiques du Bassin d'Arcachon. Cabanes de fortune nées au XIXe siècle, ces petites maisons tirent leur nom du gascon "tchanca" qui veut dire "fixé sur des piquets, monté sur des échasses". Autrefois occupées par les ostréiculteurs qui pouvaient y surveiller les parcs à huitres, même à marée haute, elles sont aujourd'hui des lieux de plaisance très prisés. © Daniel DUCAMP
     
     
    En Alsace, ce sont des villages entiers qui ont conservé bon nombre de leurs traditionnelles maisons à colombage. Ces maisons individuelles aux façades colorées peuvent comporter plusieurs étages à colombages, leur nombre variant selon la richesse de la famille. Les plus anciennes comptent un rez-de-chaussée en pierre, des étages supérieurs en bois sculptés et des fenêtres en cul-de-bouteille. © Jean-Pierre MARRO
     
     
    Maisons ouvrières situées à proximité des usines du bassin minier du Nord de la France, les corons sont de précieux témoignages du patrimoine industriel et font aujourd'hui l'objet de restaurations. Constituées en quartier, ces maisons mitoyennes à un étage possédaient souvent un petit jardin potager à l'arrière. © Hervé LECLERC
     
     
    Indissociables du patrimoine de l'Ile de Beauté, les bergeries ponctuent le maquis corse de leurs murs de pierre sèche. Souvent difficiles d'accès, certaines de ces anciennes maisons de bergers abritent aujourd'hui des chambres d'hôtes authentiques. © Araucaria Araucana
     
     
    Le long des venelles de l'Ile de Ré les roses trémières s'accrochent aux façades blanches des maisons rétaises. Des maisons extrêmement simples, construites autrefois par des vignerons ou des sauniers avec les matériaux trouvés sur l'île, insularité oblige. Blanchies au lait de chaux, les façades donnent aux hameaux un aspect homogène que vient à peine troubler la palette de bleus et de verts des volets. © Gilles BOISSET
     
     
    En Franche-Comté, les fermes traditionnelles sont des édifices trapus constitués d'une structure et d'une charpente en sapin ou en épicéa et de murs en pierre. Les toits descendent très bas pour se protéger des hivers rigoureux. Hébergements authentiques du Haut-Doubs, on y pratique également le fumage et la salaison dans le tuyé, la pièce centrale de la maison. © Sylviane CHAUVIN
      
     
    Présente dans de nombreuses régions françaises, la longère était l'habitat typique des petits paysans et artisans. Reconnaissable à son architecture toute en longueur, cette bâtisse était construite avec les matériaux du cru, granit en Bretagne ou colombage en Normandie. Sous le même toit, cohabitaient à chaque extrémité de la maison, hommes et animaux. © Serge AGOMBART
     
     
    A Saint-Malo, on nomme malouinières les vastes demeures de plaisance construites par de riches armateurs entre les XVIIe siècle et XVIIIe siècles. Situées dans la campagne proche de la cité corsaire, elles sont généralement plantées au cœur de vastes parcs arborés. © Emile Gallais
     
     
    Bâtisses de caractère aux toits de lauzes, aux murs de schistes et munies d'un four à pain, les maisons cévenoles ponctuent tout le territoire des Cévennes. © Annie AUDRAN
     
     
    A la fois étable, grange et habitation, la ferme d'alpage était consacrée à l'élevage. Construite en pierre taillée et en bois, l'hiver venu, la bâtiment devait abriter toute une famille, du bétail et stocker énormément de foin séché afin nourrir les animaux. © André OUSTRIC
     
      
     
     
    Mariant pans de bois et brique rouge, les maisons picardes se distinguent par leurs flamboyantes façades. © Nicole Mylle
     
      
     
     
      
    Creusées dans la roche tendre à flanc de montagne, les maisons troglodytiques s'éparpillent sur le territoire de la Provence à la Dordogne, en passant par l'Anjou, la Touraine et le Saumurois. Certains sites sont encore habités aujourd'hui. © Jacques Thireau
      
    Fin