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Par Frawsy le 12 Janvier 2017 à 15:21
Giganotosaurus ou Giganotosaure, l'un des plus grands dinosaures
Signification : reptile géant.
Ce dinosaure du Crétacé supérieur (-97 à -65 millions d'années) devait être l'un des plus grands dinosaures carnivores de tous les temps. Il devait mesurer entre 12 et 14 m et devait peser environ 7 à 8 tonnes.
Ce monstre vivait en Argentine avec l'un des plus grands dinosaures : Argentinosaurus (peut-être 40 m de long et 90 tonnes). Giganotosaurus devait souvent se regrouper, à un moment de l'année (le départ des femelles pour aller pondre leurs œufs), afin de chasser. Ils essayaient alors d'isoler un vieux dinosaure, un malade ou un jeune membre du troupeau et de le tuer en le blessant. Des fois, Giganotosaurus pouvait attaquer seul des Iguanodon (dinosaure quadrupède et bipède de 9 m de long) dans les forêts clairsemées d'Argentine.
Cet animal était probablement une machine à tuer, mais sa taille reste un sujet de discussion.
© ДиБгд, Wikimedia Commons, DP
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Par Frawsy le 27 Décembre 2016 à 14:41
Des dinosaures qui perdaient leurs dents
expliqueraient le bec des oiseaux
Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
L'exhumation rarissime d'une série de dinosaures théropodes de tous les âges, du bébé à l'adulte, a conduit les paléontologues à cette découverte : chez cette espèce du Jurassique, on naît avec des dents et on les perd plus tard. De quoi éclairer d'un jour nouveau la disparition totale des dents chez les oiseaux actuels, dont les ancêtres étaient justement des théropodes.
En Chine, dans la province de Xinjiang, une équipe de paléontologues a eu la chance de découvrir 19 squelettes de dinosaures morts sans doute en même temps pour s'être fait piéger dans un marécage. Tous de la même espèce, Limusaurus inextricabilis en l'occurrence, un petit théropode du Jurassique, ils étaient en revanche de tailles variables. Ce coup de chance extraordinaire a ainsi offert une collection de représentants du même animal, du bébé à l'âge adulte. Et en bonus, les scientifiques ont eu un cadeau-surprise : la preuve que ce dinosaure commençait sa vie avec des dents pour les perdre ensuite, arrivé à l'âge adulte. De quoi aiguiser l'intérêt d'un paléontologue et même d'un zoologiste.
Aujourd'hui, en effet, ce cas est très rare. Les ornithorynques, ces curieux mammifères monotrèmes qui pondent des œufs, naissent avec quelques dents de lait et les perdent ensuite quand se développe leur étonnant museau en forme de bec de canard. Chez les reptiles actuels, la situation est inconnue. La découverte (décrite dans Current Biology) est donc remarquable, d'autant plus que les oiseauxactuels descendent de théropodes. Mieux, l'un des co-auteurs, James Clark, avait identifié chez le même Limusaurus une structure des doigts des membres antérieurs se rapprochant des oiseaux.
Des dinosaures théropodes aux oiseaux, quel chemin ?
Pour lui, qui s'exprime dans un communiqué de l’université George Washington, la découverte éclaire la manière dont les dents ont disparu entre les ancêtres théropodes et les oiseaux actuels. Cette vision renvoie à des observations sur les embryons de poulets, où l'histologie et la génétique montrent que la formation de dents n'est pas loin. Diverses expériences d'embryologie expérimentale ont même déjà conduit à un début de développement dentaire (voir une synthèse de Stéphane Louryan, médecin anatomiste belge, Si les poules avaient des dents ?). Les espoirs de Jack Horner, paléontologue qui avait conseillé Steven Spielberg pour le film Jurassic Park, ont été un peu déçus, car les expériences n'ont pas été menées jusqu'à la naissance d'un oiseau à dents, vite baptisé Chickenosaurus.
Quoi qu'il en soit, pour ce dinosaure théropode, la perte des dents devait correspondre à un changement alimentaire. Pour les auteurs, les jeunes devaient être carnivores tandis que les adultes avaient un régime herbivore, ce que laissent supposer les analyses chimiques des os. Les ancêtres des oiseaux ont donc peut-être ainsi perdu leur dentition, devenue moins utile.
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Par Frawsy le 12 Décembre 2016 à 11:27
La queue d’un dinosaure découverte dans un morceau d’ambre
Une paléontologue chinoise a mis la main sur un bloc d’ambre dans lequel se trouvait un bout de queue de dinosaure vieux de 99 millions d’années.
Une partie de la queue d'un dinosaure vieux de 99 millions d'années, avec os, tissus mous et plumes, a été découverte dans de l'ambre, trouvaille inédite qui permet d'en apprendre beaucoup sur l'évolution et la structure du plumage de ces animaux disparus. «Cette portion de la queue qui provient d'un jeune animal comprend huit vertèbres entourées de plumes en bon état, avec des détails microscopiques», explique Ryan McKellar du Musée Royal de Saskatchewan (centre du Canada), un des scientifiques qui a participé à cette découverte publiée jeudi dans la revue scientifique américaine Current Biology.
«Nous pouvons être sûrs qu'il s'agit bien d'un dinosaure car les vertèbres ne sont pas soudées sur un croupion comme c'est le cas pour les oiseaux modernes ou leurs ancêtres. Cette queue est au contraire longue et souple avec des plumes réparties de chaque côté, ce qui signifie que nous sommes bien en présence d'un dinosaure, pas d'un oiseau préhistorique», ajoute le paléontologue», précise-t-il.Même si la totalité de cette queue était recouverte de ce type de plumes, le dinosaure «aurait probablement été incapable de voler», selon lui. Un tel plumage a probablement eu d'autres fonctions, comme la séduction, ou a joué un rôle de régulation thermique, suppute le scientifique.
Des plumes de couleur marron foncé et blanches
Des plumes datant de l'époque des dinosaures ont déjà été retrouvées piégées dans de l'ambre mais c'est la première fois qu'il est possible de clairement établir un lien entre une partie d'un plumage bien préservée et un dinosaure, note la paléontologue Lida Xing de l'Université de Géophysique de Chine, principal auteur de cette découverte. Cela permet aux chercheurs de mieux comprendre l'évolution et la structure des plumes de ces animaux préhistoriques disparus il y a 62 millions d'années, fait-il valoir.
En fait, ce morceau de résine semi-translucide de la taille et de la forme d'un abricot sec a saisi l'un des premiers moments de la divergence entre le plumage des oiseaux et celui des dinosaures, pointent ces chercheurs. Ils ont utilisé un scanner et un microscope pour étudier le spécimen dans ses plus petits détails. Ils ont déduit que les plumes étaient de couleur marron foncé sur le dessus et blanches ou très claires dessous.
Ce spécimen a été découvert sur un marché d'ambre en Birmanie en 2015 par Linda Xing. Dans le film de science-fiction «Jurassic Park», les scientifiques arrivent à cloner des dinosaures à partir d'ADN retrouvé dans un morceau d'ambre.
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