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    Une tortue dans la rue? Voici comment faire pour la sauver!

     

    Tortue mouchetée (Photo de Simon Pelletier)
     

    Une tortue dans la rue? Voici comment faire pour la sauver!

     

    Québec

     

     

    Les oiseaux chantent, les abeilles butinent et les tortues pondent. C’est en effet le moment de l’année où les tortues entreprennent de grands déplacements, parcourant parfois plusieurs kilomètres pour se reproduire et trouver un site de ponte idéal. Ce n’est pas parce qu’elles sont lentes qu’elles ne peuvent couvrir de longues distances. Le seul ennui, c’est que sur les routes, elles ne respectent évidemment pas les feux de signalisation; il en revient donc à nous de prendre des mesures pour assurer leur sécurité.

    Conservation de la nature Canada (CNC) encourage ainsi les automobilistes à plus de vigilance, car les tortues pondent parfois sur les chaussées ou tentent de traverser les routes surtout près des milieux humides. Bien que leur carapace soit une protection efficace contre les prédateurs, elle ne fait pas le poids face à une voiture. Neuf espèces de tortues vivent au Québec, et elles sont toutes en situation précaire.

    Durant les dernières années, plusieurs mesures pour la protection des tortues, par exemple des panneaux de signalisation et l’aménagement de passages fauniques, ont été mises en place à des endroits stratégiques identifiés grâce au site Carapace.ca. Toute personne apercevant une tortue sur son terrain ou dans la rue, est invitée à signaler sa présence sur le site du projet Carapace. Ces signalements permettent aux organismes de conservation, comme CNC, de poser les bons gestes aux bons endroits.

    Depuis le lancement de Carapace.ca, en 2017, le nombre de signalements de tortues est en constante augmentation chaque année et, en 2022, a doublé. En effet, près de 1800 tortues y ont été signalées, portant le nombre total de tortues observées à plus de 10 000 depuis le début du projet à ce jour.

    L’Estrie et la Montérégie sont les deux régions cumulant le plus d’observations, suivies par les Laurentides et l’Outaouais. Des tortues se trouvent dans plusieurs régions du Québec et l’aide du public est d’une importance capitale pour leur protection.

    Que faire si on croise une tortue sur la route?

    • Vérifiez s’il est sécuritaire de vous arrêter; votre sécurité est ce qui importe avant tout.
    • Aidez la tortue à traverser dans le sens où elle allait. Attention, certaines, comme la tortue serpentine, peuvent causer des morsures graves.
    • Après l’avoir aidée, ne restez pas trop près d’elle pour ne pas lui provoquer trop de stress, et prenez une photo de la tortue pour Carapace.ca.

    Il existe un centre de réhabilitation pour soigner les tortues du Québec. Si vous observez une tortue blessée, communiquez avec Éco-Nature sans tarder à sostortues@eco-nature.ca.

    Comment déplacer une tortue ?

    Pour une tortue qui cache sa tête dans sa carapace (p. ex., la tortue mouchetée ou la tortue peinte), il suffit de la soulever délicatement à deux mains (comme on tient un hamburger) en soutenant son plastron (le « ventre ») et sa dossière (le « dos »), puis de la transporter de l’autre côté de la route. La garder près du sol vous évitera des ennuis si vous l’échappez.

    Pour une tortue serpentine, très grosse, grise, à la queue lourde et épineuse, et aux allures de dinosaure, la technique est différente. En effet, sa carapace massive et très solide a des « poignées » à l’arrière de sa carapace (de chaque côté de sa queue). Saisissez-les et faites-lui traverser la route, en lui permettant de s’appuyer sur ses pattes avant, à la manière d’une brouette.  Vous pouvez aussi vous aider en la glissant sur un objet trouvé dans votre véhicule, comme un tapis d'auto ou une pelle à neige, qui sera plus facile à déplacer.

    Ne soulevez jamais une tortue par la queue pour ne pas lui infliger de dommages aux organes internes.

    Citation

    « Chaque tortue qui meurt dans une collision routière entraîne une réaction en chaîne considérable pour l’ensemble de son espèce, puisqu’elle peut mettre jusqu’à 25 ans pour se reproduire. Le taux de survie des œufs de tortue est très faible et seulement 2 % des tortues atteindront l’âge adulte. Perdre un seul adulte veut dire 20 ans de retard pour le développement d’une population. »
    – Francisco Retamal Diaz, coordonnateur de projets, Conservation de la nature Canada

    Faits saillants

    • Des études ont révélé qu’une simple hausse de 5 % de la mortalité annuelle suffit pour entraîner le déclin d’une population entière de tortues. Pour maintenir leur nombre au sein d’une population donnée, elles dépendent de la survie des adultes, plus particulièrement de celle des femelles.
    • Les tortues les plus fréquemment rapportées sur Carapace.ca sont également les plus souvent retrouvées blessées ou mortes. Il s’agit de la tortue serpentine (54 % des observations) et de la tortue peinte (30 %).

    Remerciements

    Nous remercions nos partenaires qui nous permettent de mettre en place des mesures concrètes pour les tortues : le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Produits forestiers Résolu ainsi que le gouvernement du Canada agissant par l’entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique.

    À propos de CNC

    Conservation de la nature Canada (CNC) est la force rassembleuse au pays pour la sauvegarde de la nature. Par la conservation permanente de vastes territoires, CNC apporte des solutions à la double crise du déclin rapide de la biodiversité et des changements climatiques. Partenaire de confiance, CNC œuvre aux côtés de particuliers, de communautés, d’entreprises et de gouvernements afin de protéger et veiller sur nos aires naturelles les plus importantes. Depuis 1962, CNC a mobilisé la population canadienne pour conserver et restaurer plus de 15 millions d’hectares. Au Québec, près de 50 000 hectares ont été protégés. Avec la nature, nous créons un monde prospère.

    Produits forestiers Résolu est un important fabricant d’un large éventail de produits de bois, de pâte, de papier tissu et de papier, commercialisés dans 60 pays. La Société exploite quelque 40 installations ainsi que des actifs de production d’électricité aux États-Unis et au Canada. La totalité des terrains forestiers sous la gestion de Résolu ont été certifiés conformes, par des experts indépendants, à des normes d'aménagement forestier durable reconnues mondialement. Résolu a reçu des prix de reconnaissance, à l’échelle régionale, nord-américaine et mondiale, pour son leadership en matière de responsabilité sociale et de développement durable ainsi que pour ses pratiques commerciales. Le siège social de Résolu est établi à Montréal (Québec) et la Société fait partie du Groupe Papier Excellence. Vous trouverez un complément d’information sur www.pfresolu.com.

    Le MELCCFP assume la gestion durable de la faune au bénéfice des citoyens du Québec. À travers sa mission faunique, le Ministère vise particulièrement à assurer le maintien de la biodiversité ainsi que la conservation des espèces et de leurs habitats tout en favorisant leur mise en valeur. Dans le cadre de sa mission, il collabore avec plusieurs partenaires du milieu, ce qui inclut un partenariat de longue date avec Conservation de la nature Canada.

    Ce projet a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique.

     

    Reptiles - 2: Une tortue dans la rue? Voici comment faire pour la sauver!

     

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    Attention serpents, venimeux ou pas,

    gardez votre sang froid

     

     

    De leur nom scientifique Serpentes, les serpents fascinent, par leur diversité, leur aspect particulier mais aussi leur dangerosité. Ces vertébrés amniotes possèdent, comme on le sait tous, un corps allongé et dépourvu de membres apparents. Cette absence de membres provient d'une mutation génétique survenue 100 millions d'années auparavant, sur le gène Sonic Hedgehog. Cela permet aux serpents d'être adaptés à la vie souterraine, qui nécessite peu de hauteur. Mais en pratique, nombreux sont les serpents qui vivent plutôt dans les arbres, enroulés autour de branches ! Leur corps se divise en trois parties : la tête, le tronc et la queue. Son aspect varie selon l'espèce, et surtout selon son type d'habitat. Tous carnivores, les serpents peuvent jeuner pendant très longtemps après s'être sustentés, jusqu'à plusieurs années : tout dépend de la taille de leur dernière proie. De nombreux serpents sont venimeux, mais ils n'attaquent souvent que pour manger ou se défendre : la plupart des cas recensés d'envenimations chez l'Homme ont lieu en Afrique et en Asie.

     

    Reptiles - 2:  Attention serpents, venimeux ou pas, gardez votre sang froid

    Thamnophis elegans, une couleuvre inoffensive

    Appartenant an genre Thamnophis, les couleuvres sont inoffensives et de petite taille, allant jusqu'à un mètre de longueur. Le spécimen représenté sur la photo appartient plus précisément à l'espèce Thamnophis elegans, qui peuple certaines régions du continent nord-américain. L'aspect de ces serpents varie énormément : ils se parent de différentes couleurs allant du jaune au noir en passant par le rouge, et présentent parfois des taches plutôt que des rayures. Comme de nombreuses espèces de couleuvres nord-américaines, l'espèce possède une salive légèrement venimeuse. Pour attaquer sa proie, le Thamnophis elegans se resserre autour d'elle, et la tue par constriction. Son régime alimentaire est polyphage, il s'adapte à son environnement, selon qu'il est semi-aquatique ou purement terrestre. 

    © Steve Jurvetson, Wikimedia Commons, CC 2.0 

     

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    Lampropeltis ruthveni, très peu documenté

    Appelé Lampropeltis ruthveni, ce serpent appartient à la famille des Colubridae. Trouvable seulement au Mexique où il est endémique, il tient son nom de l'herpétologue américain Alexander Grant Ruthven. Il a été documenté en 1920 par l'Université du Michigan, mais depuis, peu d'études le détaillent. Sa taille peut atteindre 1,6 mètre, et son alimentation se compose de petits vertébrés, comme des rats et de lézards. 

    © 5snake5, Wikimedia Commons, CC 1.0

     

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    Farancia abacura, serpent de boue américain

    Cette fois, c'est une espèce endémique non venimeuse des États-Unis que l'on peut observer : Farancia abacura. Aussi appelé serpent de boue, il arbore des rayures noires et rouges ou un aspect noir tacheté, et sévit principalement dans le sud-est du pays. Sa longueur atteint presque 2 mètres, avec un dimorphisme sexuel : les femelles sont plus grandes que les mâles. Étant semi-aquatique et nocturne, le Farancia abacura se nourrit la nuit de salamandres aquatiques et d'autres amphibiens. Il les chasse avec sa queue pointue, qui lui permet de provoquer ses proies sans pour autant les tuer avec : ce sont ses grandes dents situées à l'arrière de sa mâchoire qui finissent le travail.

     © Peter Paplanus, Wikimedia Commons, CC 2.0

     

    Reptiles - 2:  Attention serpents, venimeux ou pas, gardez votre sang froid

    Nerodia erythrogaster, le serpent au ventre plat

    Habitant aux États-Unis et au Mexique, Nerodia erythrogaster fait partie des serpents d'eau non venimeux, et appartient au genre Colubridae. De couleur unie, son ventre présente une couleur allant du rouge au jaune, et possède un aspect relativement « plat », qui a valu à son détenteur le surnom de « serpent d'eau à ventre plat ». Au total, la longueur de ce serpent peut atteindre un mètre voire un peu plus. Il se cache près de sources d'eau : rivières, lacs, étangs ou même marais desquels il ne s'éloigne qu'en période chaude et humide. En hiver, à l'inverse, Nerodia erythogaster hiberne. Il déniche ses proies dans l'eau, si bien qu'il se nourrit principalement d'amphibiens, qu'il avale bien souvent vivants sans avoir recours à la constriction. 

    © Peter Paplanus, Flickr, CC 2.0

     

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    Le Tropidoclonion lineatum reste caché

    De nouveau, une espèce endémique des États-Unis : Tropidoclonion lineatum. D'un aspect rayé d'une couleur vert olive à brun, ce serpent possède une tête particulièrement étroite, accompagnée de tous petits yeux. Sa taille est elle aussi restreinte, de seulement quelques dizaines de centimètres, au maximum 53 cm. Très discret, il se cache la plupart du temps sous des rochers ou des feuilles mortes, et se nourrit principalement de vers de terre. Contrairement à la plupart des serpents, Tropidoclonion lineatum est vivipare : l'embryon se développe dans le corps de la femelle. 

    © Peter Paplanus, Wikimedia Commons, CC 2.0

     

    Reptiles - 2:  Attention serpents, venimeux ou pas, gardez votre sang froid

    Diadophis punctatus, l'unique espèce du genre Diadophis

    Aussi appelé couleuvre à collier américaine, Diadophis punctatus appartient au genre Diadophis, dont elle est l'unique représentante. Ces serpents se trouvent principalement au Mexique et aux États-Unis, avec quelques spécimens au Canada. De petite taille, leur couleur varie du gris au noir, avec un collier jaune vif et un ventre jaune ou orange. Les mâles possèdent de plus de petits tubercules sur leurs écailles que n'ont pas les femelles. Ils se nourrissent principalement de petits poissons, grenouilles ou encore oiseaux... car leur taille n'atteint que 35 cm en moyenne !

    © Peter Paplanus, Wikimedia Commons, CC 2.0

     

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    Morelia Viridis ou le très célèbre Python vert

    Ce surprenant serpent vert se nomme, sans surprise, Python vert ! Également surnommé boa émeraude en raison de sa couleur, on le rencontre en Australie, en Indonésie ou en Nouvelle-Guinée. Son corps mince lui permet de s'enrouler autour des branches où il se repose, mais aussi d'écraser ses proies par constriction. Avec une longueur allant jusqu'à 2 mètres, il chasse ses proies la nuit, depuis sa branche de repos, principalement des oiseaux et des rongeurs. Il fait partie des espèces les plus recherchées par les collectionneurs terrariophiles, et est bien trop souvent braconné.

    © Marcel Burkhard, Wikimedia Commons, CC 3.0 

     

    Reptiles - 2:  Attention serpents, venimeux ou pas, gardez votre sang froid

    Le cobra royal, plus grand serpent venimeux au monde !

    C'est le plus grand serpent venimeux du monde : le cobra royal, de son nom scientifique Ophiophagus hannah, mesure jusqu'à 5,5 mètres de longueur ! Contrairement à la plupart des autres espèces de serpents, cette fois, c'est le mâle qui est plus gros que la femelle. On le trouve en Asie du Sud-Est et dans une partie de l'Asie centrale. Lorsqu'il se sent menacé, le cobra royal adopte la posture d'intimidation que l'on connait tous : il lève jusqu'à un tiers de sa longueur, déploie son capuchon et émet un sifflement menaçant. Mais souvent, cela s'arrête là, car ce serpent n'aime pas les affrontements, il préfèrera s'enfuir ou se cacher. Son espérance de vie peut atteindre 20 ans, années durant lesquelles il se nourrira principalement d'autres serpents, souvent d'autres espèces mais parfois même d'autres cobras ! Sa morsure est extrêmement dangereuse, même si celles d'autres cobras le sont encore plus. Il ne possède pas de prédateur naturel, mais c'est l'Homme qui le chasse petit à petit de son territoire, si bien que l'espèce est maintenant vulnérable selon la liste rouge de l'UICN

    © Michael Allen Smith, Wikimedia Commons, CC 2.0

     

    Reptiles - 2:  Attention serpents, venimeux ou pas, gardez votre sang froid

    La vipère velue, un serpent à l'aspect étonnant !

    De son vrai nom Atheris hispida, la vipère velue fait partie des serpents arboricoles venimeux. On la trouve dans le centre-est du continent africain, où elle se cache dans des forêts, se chauffant dans les fleurs et les feuilles. D'une taille moyenne atteignant presque le mètre, les vipères velues doivent leur surnom à leurs écailles très carénées qui leur confèrent cet aspect épineux, voire poilu. Leur venin, dont la puissance varie d'un spécimen à l'autre, est particulièrement dangereux pour l'Homme, allant jusqu'à provoquer la mort par hémorragie interne. Elles chassent la nuit, en sautant sur leurs proies après les avoir observées depuis leurs abris arborés. Leur venin tue rapidement l'animal visé : petits mammifères, lézards ou encore grenouilles.

    © Mark Kostich, Adobe stock

     

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    Trimeresurus insularis, une petite vipère bleue

    Trimeresurus insularis, ou en français « crotale insulaire bleu », est une espèce de vipère, endémique des petites îles de la Sonde, en Indonésie. Sa couleur va du jaune vert au bleu vif, comme celui représenté sur la photo ci-dessus. Mais les spécimens bleus se trouvent uniquement sur l'île de Komodo, où leur couleur provient d'une mutation génétique ! D'une taille d'environ 60 à 80 cm, les crotales insulaires bleus se nourrissent de petits rongeurs, d'oiseaux et de reptiles. Mais attention à ne pas trop s'approcher, car ils sont très venimeux ! 

    © Opayaza, Adobe stock

     

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    Le python vert, très différent lorsqu'il est encore jeune

    Et voici un autre python vert ou Morelia viridis, mais cette fois dans la phase juvénile durant laquelle les spécimens arborent des couleurs très différentes ! Les pythons verts sont ovipares : la femelle pond entre 6 et 32 œufs durant une période entre 40 et 65 jours. Lors de l'éclosion, les juvéniles sont de couleur jaune la plupart du temps, mais ils peuvent être parfois rouges, ou même noirs ! Ce n'est qu'après entre 6 mois et 1 an que les pythons changent petit à petit de couleur par des mues, et ils arborent leur couleur définitive après 4 ans environ, un vert émeraude caractéristique de l'espèce. © Mark Kostich, Adobe stock

     

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    Boa à trois bandes - Boa rosé

    ou Rosy boa

     

    Le boa à trois bandes (Lichanura trivirgata .Syn. Charina trivirgata) est un serpent actif la nuit. Ce boa, plutôt placide, fréquente le sud des États-Unis et une partie du Mexique. Inoffensif, il a pourtant été persécuté par les colons américains à coup de colt.

    Son nom le plus commun est rosy boa.

     

    Portrait du boa à trois bandes

     

    Vous trouvez ce boa sous deux noms scientifiques : Lichanura trivirgata et Charina trivirgata. La deuxième classification est la plus récente, mais ne fait pas l’unanimité.
    En effet, le boa à trois bandes fait partie de la sous-famille des Erycinae qui est assimilée aux boas des sables.
    Cette sous-famille compte trois genres : Charina (boa caoutchouc), Eryx et Gongylophis.

    C’est un petit boa au corps massif qui peut mesurer jusqu’à 1,10 m. Cependant sa taille moyenne est de 80 cm.
    La femelle est plus grande que le mâle.
    Son dos est beige ou rosé et son ventre tacheté de crème.
    En principe, sa livrée fait apparaître trois bandes dont la couleur diffère selon les sous-espèces.
    Il possède des ergots cloacaux proéminents et ses yeux ont un iris en forme d’ellipse.

     

    Rosy boa

    Charina (Lichanura) trivirgata trivirgata. By Melissa & Shane

     

    Il existe 5 sous-espèces :

    • Charina (Lichanura) trivirgata arizonae (Incertain)
    • Charina (Lichanura) trivirgata gracia
    • Charina (Lichanura) trivirgata roseofusca
    • Charina (Lichanura) trivirgata saslowi
    • Charina (Lichanura) trivirgata trivirgata

    Charina (Lichanura) trivirgata roseofusca albinos est la version albinos que l’on trouve souvent en captivité.

     

    Habitat et mode de vie

    Surtout nocturne, il vit dans les régions arides, du sud de la Californie, à l’est et au sud de l'Arizona ainsi qu'au nord-ouest du Mexique.
    Lorsqu’il est agressé, il s’enroule et protège sa tête avec ses anneaux.

    Lichanura trivirgata roseofusca occupe les zones côtières de Californie, mais dans les parties les plus sèches.

     

    Rosy boa. Lichanura trivirgata

    Boa à trois bandes. By entheos

     

    Ce serpent creuse des terriers et passe une grande partie de la journée, caché sous des rochers, particulièrement en période de grosse chaleur.

    Constricteur, il se nourrit de petits mammifères, de lézards et d’oiseaux. Mais, il est lui-même la proie des hiboux, des coyotes ou des renards.

     

    Reproduction

    La saison de la reproduction se situe en mai et juin. Ovovivipare, la femelle met au monde de 1 à 14 serpenteaux qui naissent en octobre ou novembre.
    La gestation dure de 103 à 143 jours.

    Dès leur naissance, les jeunes sont indépendants.

    Les femelles et les mâles atteignent leur maturité sexuelle entre 2 et 3 ans.

     

    Rosy boa en plein repas

    Rosy boa en plein repas. By Jason

     

    En captivité, le boa à trois bandes a une espérance de vie d’environ 20 ans. Certains spécimens ont vécu jusqu'à 30 ans.
    Dans son environnement naturel, sa longévité n'est pas connue.

     

    Rosy boa en terrarium

    Le boa à trois bandes est souvent conseillé aux débutants qui veulent se lancer dans la terrariophilie.
    Docile, c’est un serpent qui se laisse manipuler et s’adapte assez bien à la vie en captivité. Mais malgré sa petite taille, c’est un serpent actif qui a besoin de place et ne supporte pas d’être confiné dans un terrarium trop étroit.

    • 60 x 30 cm de type désertique
    • Placer des abris au sol et un bassin d'eau
    • Substrats d'éclats de bois
    • Éviter le sable
    • Éclairage : par lampe ou néon
    • Humidité : 50 % environ
    • Température : Jour : point chaud à 35 °C et point froid à 27 °C. Nuit : 24 °C environ
    • Nourriture : rats ou souriceaux fraîchement tués ou décongelés

    V.Battaglia (16.04.2007). M.à.J 06.2012

     

    Liens

    Lichanura trivirgata sur Reptile Database
    Rosy boa sur Encyclopedia of Life

     

    Reptiles - 2:

     

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    Boa constricteur ou Boa constrictor

     

    Le Boa constrictor vit en Amérique Latine, du Mexique jusqu’en Argentine. Véritable géant parmi les serpents, le Boa constrictor n’est pourtant pas terrifiant.
    Pendant longtemps, le boa constricteur a été considéré comme un prédateur fantastique. Les voyageurs racontaient que ce serpent était capable d’engloutir d’une seule bouchée l’explorateur qui passait.
    En réalité, ce géant passe sa vie dans le creux des arbres ou dans des terriers abandonnés.

     

    Caractéristiques du Boa constrictor

    Les Boïdés possèdent des mâchoires supérieures très mobiles par rapport à la boîte crânienne. Les deux mandibules peuvent s’écarter largement.
    Les vestiges du bassin et des fémurs subsistent. ; ces derniers forment des ergots saillants de chaque côté du cloaque, au moins chez les mâles, ce qui est un des rares cas de dimorphisme sexuel.
    Tous les boas possèdent des fossettes labiales thermosensibles.

     

    Boa constrictor

    Boa constrictor. © dinosoria.com

     

    Le comportement social est peu développé chez les serpents, considérés comme les moins sociaux des reptiles. Cependant, une forme de comportement social est représentée par des regroupements de serpents. Ces regroupements sont généralement d’ordre écologique. Ainsi, les exigences de la thermorégulation peuvent amener des regroupements hivernaux.

    Les Boïdés se refroidissent moins vite et se réchauffent plus vite en groupe, comme l’a montré une étude effectuée sur le boa constricteur.
    Le boa mue comme tous les serpents.

    Ce boa aime rester à la même place et seule la faim l’oblige à se déplacer. D’un naturel docile, il peut mordre l’homme s’il se sent menacé. Mais, les attaques directes contre l'homme sont extrêmement rares.

     

    Mue d'un boa

    Mue d'un boa. © dinosoria.com

     

    La taille de ce boa varie beaucoup selon les sous-espèces. Les plus petits spécimens mesurent moins d'un mètre tandis que les plus grands peuvent atteindre exceptionnellement près de 5 m.

    Le poids varie bien sûr selon la taille, 10 à 27 kg.

    La colonne vertébrale est constituée de 435 vertèbres alors que celle de l’homme n’en compte que 33.
    C’est avec cette colonne vertébrale très vigoureuse qu’il étouffe ses proies.

     

    Technique de chasse

    Sa technique de chasse consiste simplement à attendre qu’une proie passe à sa portée. Pour cela, le boa se laisse pendre à une branche et guette tout ce qui bouge. Il assure son accrochage à la branche par une prise de la portion postérieure du tronc et de la queue ; tout le reste du corps est suspendu dans le vide et prêt à bondir sur une proie.

     

    Boa constrictor

    Boa constrictor constrictor. By wwarby

     

    Il chasse surtout à la nuit tombée. Il peut repérer ses victimes grâce à un dispositif récepteur situé dans sa boîte crânienne, ultra sensible aux infrarouges.
    La précision de ce mécanisme est remarquable.

    Un boa adulte a une nette préférence pour les mammifères de bonne taille comme l’Agout.

     

    Boa constrictor

    Le boa constrictor passe beaucoup de temps dans les arbres. © dinosoria.com

     

    Une fois la proie repérée, il propulse sa tête à la vitesse de 36 km/h. Il abat alors ses puissantes mâchoires sur sa victime. Ses mâchoires sont pourvues de dents en crochets, non venimeux.
    Une fois sa proie bien maintenue, le boa peut l'étouffer puis l'avaler, de préférence la tête la première.

    La mise à mort par constriction ne met en jeu que le système musculaire. Les boas, les pythons et de nombreuses couleuvres maintiennent ainsi la victime dans leurs mâchoires, et enroulent leur corps autour d’elle en la comprimant.
    Le processus est si rapide qu’un petit animal peut être tué en quelques secondes, par asphyxie et arrêt cardiaque.

     

    Boa constrictor

    Le boa constrictor est en apparence placide, mais ses attaques sont très rapides. © dinosoria.com

     

    Les grands serpents comme les boas ou les pythons ont un crâne peu spécialisé. Ils sont opportunistes. Quand un boa devient adulte, il se contente de chasser ce qu’il rencontre. En fait, l’essentiel des proies de ces grands serpents est constitué d’animaux de taille modeste. On sait que le boa constrictor trouve une importante source de nourriture au sein des colonies de chauves-souris.

    Les cas de cannibalisme dans leur environnement naturel sont rares chez les Boïdés. Par contre, en captivité, on a observé deux Boïdés qui convoitaient le même rat : l’un des deux a été ingéré avec la proie.

     

    Test sur le dosage de l'effort pour étouffer une proie

    En 2012, Scott Boback et les chercheurs du Dickinson College (États-Unis) ont mené des expériences afin de déterminer quelle est l'énergie dépensée par un boa constricteur quand il étouffe une proie.
    Ils ont démontré que, lorsque le serpent sent les battements du cœur de la victime s'arrêter, il cesse de l'étouffer.
    La constriction oblige le boa à dépenser sept fois plus d'énergie que lorsqu'il est au repos. Il module donc sa pression afin d'économiser de l'énergie. D'après les expériences menées sur des rats morts, munis de cœurs artificiels, l'étreinte dure entre neuf et seize minutes.

     

    Reproduction

    Tous les boas sont ovovivipares. Les œufs sont maintenus à l’intérieur du corps de la mère jusqu’à l’éclosion. Ces conditions leur assurent une humidité constante et une température régulée.
    L’inconvénient de ce type de reproduction est que la femelle gestante est handicapée. Elle se déplace moins vite et doit se préoccuper davantage de sa thermorégulation.

    Le boa constrictor donne naissance jusqu’à 60 petits par portée. Les nouveau-nés sont pleinement formés. À la naissance, ils mesurent environ 50 cm. Le jeune boa passe la plupart de son temps dans les arbres.

    La maturité sexuelle est atteinte à un peu moins de 2 ans. La période de gestation dure 36 semaines.

     

    Boa constrictor

    Ce boa constrictor a repéré une proie. © dinosoria.com

     

    La femelle ne s’occupe pas des petits qui doivent se débrouiller seuls dès leur naissance.

    En liberté, leur longévité est d'environ 20 ans. En captivité, elle peut atteindre 25 ans.

     

    Boa constrictor imperator

    C'est le boa le plus commun. Sa robe arbore de nombreuses couleurs variées ainsi que des formes différentes.

    Sa taille varie de 1 à 3 mètres. On le trouve en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. C'est le boa qui est le plus vendu dans les magasins spécialisés.

    Calme, il se laisse manipuler facilement. Cela ne doit pas vous faire oublier que tous les boas sont potentiellement dangereux de par leur taille.

     

    Boa constrictor imperator

    Jeune Boa constrictor imperator. By Lady Shmee

     

    Jeunes, ils sont plus agressifs et n'hésitent pas à mordre. Leur morsure est sans danger. La gestation dure environ 4 mois. Selon son âge et son état de santé, elle peut mettre au monde entre 15 et 50 jeunes.

    Moins d'une semaine après leur naissance, les serpenteaux font leur première mue.

    Carnivores en liberté, ces boas mangent sans problème des rats, souris ou lapins en captivité. Dans son environnement naturel, le boa constrictor ne mange que des proies vivantes, par contre, il accepte des proies mortes en terrarium.

     

    Protection du boa constrictor

    Le boa constrictor imperator est en annexe II de la convention de Washington et en annexe B du règlement européen.

    En Guyane, l'homme est son principal prédateur. Chassé pour sa peau, un arrêté du 15 mai 1986 en a fixé la protection.

    D'une manière générale, sa peau étant très appréciée en maroquinerie, il est chassé. Heureusement pour lui, il se reproduit très bien en captivité.

     

    Terrarium

    • 200 x 60 x 80 cm minimum
    • Type tropical humide avec un substrat d'éclats d'écorces, des abris au sol, un grand bassin et de grosses branches
    • Éclairage : par lampe ou néon
    • Humidité : 60 à 70 %
    • Température : Jour : point chaud à 32 °C et point froid à 26 °C. Nuit : 26 °C environ
    • Alimentation : Rongeurs

    Classification: Vertebrata. Reptilia. Squamata. Serpentes. Boidae. Boinae. Boa

    Il existe dix sous-espèces de Boa constrictor.

    V.Battaglia (05.2004) M.à.J 05.2012

     

    Références

    Reptiles, éditions Proxima 2001
    Serpents, Nigel Marvin et Rob Harvey, éditions Solar 1996
    Grand guide encyclopédique des serpents, éditions Artémis 1999

     

    Reptiles - 2:

     

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    Boa des sables

     

    Eryx est un genre de serpents communément appelés boas des sables (sand boa en anglais). Il existe 9 espèces de boas des sables dans ce genre qui habitent des régions arides et semi-arides d’Afrique, du Proche-Orient,  d’Asie mais également de quelques zones d’Europe.

    Tous les boas du genre Eryx sont inoffensifs pour l’homme.

     

    Portrait du boa des sables

    Les boas des sables font partie de la famille des Boidae et de la sous-famille des Erycinae.

    Ce sont des boas de petite taille. C’est parmi le genre Eryx que l’on trouve les plus petits boïdés. Eryx miliaris mesure de 35 à 55 cm. La plus grande espèce mesure un peu plus d’un mètre.
    Ces boas fouisseurs présentent une petite tête compacte qui ne  se distingue pas du corps, un corps cylindrique et une queue courte. Les yeux sont petits.

     

    Eryx. Boa des sables

    Zoom sur la tête d'un boa des sables. Eryx sp. By Grande Illusion

     

    Ce sont des serpents inoffensifs et non venimeux. Ils tuent leurs proies par constriction. Ils fréquentent les régions arides et semi-désertiques.
    Ces serpents sont surtout actifs au crépuscule et la nuit.

     

    Sand boa

    Eryx sp. By Grande Illusion

     

    La journée, ils restent au frais sous les pierres, dans les terriers des petits mammifères ou dans les buissons. Ils s’enfouissent dans le sable ou les terres meubles.
    Ils utilisent leur tête comme outil de pénétration, poussée par les appuis du reste du corps.

     

    Sand boa. Eryx jaculus

    Eryx jaculus. By Divinorum

     

    Très rapides, ils peuvent fondre sur leur victime en jaillissant d’un seul coup du sable. Ils peuvent également évoluer dans des régions à sous-sol pierreux.
    Eryx jaculus s’embusque souvent sous les pierres plates.

    Leur livrée se fond très bien dans leur environnement. La couleur de fond est habituellement sable foncé, beige jaunâtre ou jaune brunâtre à rougeâtre.

     

    Boa des sables. Eryx sp

    Boa des sables. Eryx johnii probablement. By abhinav.s

     

    Ce sont d’excellents fouisseurs que l’on rencontre rarement à la surface. Leur menu se compose de lézards, de petits rongeurs, d’oisillons et même d’insectes ou de gastéropodes selon leur habitat.

    Selon leur zone géographique, ils peuvent hiberner. C’est le cas d’Eryx jaculus qui hiberne pendant 3 à 5 mois

     

    .Les 9 espèces :

    • Eryx borrii  qui n’a été décrit qu’en  2005
    • Eryx elegans
    • Eryx jaculus 
    • Eryx jayakari 
    • Eryx johnii  
    • Eryx miliaris  
    • Eryx somalicus 
    • Eryx tataricus 
    • Eryx whitakeri

     

    Trois espèces du genre Eryx ont été reclassées dans le genre Gongylophis :

    • Gongylophis colubrinus
    • Gongylophis conicus
    • Gongylophis muelleri

    Quelques espèces de boas des sables

    Gongylophis colubrinus  (Boa des sables d'Egypte)

    Taille : 50 à 70 cm. Corps trapu et court
    Livrée : Fond jaunâtre ou gris-jaune. Dessin dorsal et latéral composé de taches brun foncé et orangées. Ventre gris ou gris-jaune
    Reproduction : Ovovivipare. Accouplement en été. Jusqu’à 15 serpenteaux qui naissent en automne
    Aire de distribution : Egypte, Soudan, Ethiopie, Somalie, péninsule arabique, nord du Kenya

     

    Jeune eryx colubrinus

    Serpenteau. Gongylophis colubrinus. By Art Brom

     

    Note : ce boa est souvent présent dans les oasis et près des habitations.

    Eryx jaculus (Boa javelot ou Boa des sables occidental)

    Taille : 40 à 60 cm et jusqu’à 80 cm. Corps gros et court

    Livrée : Fond beige jaunâtre, jaune brunâtre à rougeâtre. Bandes plus foncées qui partent de l’œil jusqu’à la commissure buccale. Taches plus foncées sur le dos et sur les flancs. Ventre plus clair. On trouve parfois des individus noirs ou argentés

     

    Sand Boa. Eryx jaculus

    Eryx jaculus. By Divinorum

     

    Reproduction : Ovovivipare. Accouplement en avril-mai et naissance en août-septembre de 3 à 12 serpenteaux

    Aire de distribution : Péninsule balkanique, sud de la Yougoslavie, sud de la Bulgarie, Turquie, Proche-Orient, Afrique du Nord, Afrique de l’Est

    3 sous-espèces :

    • Eryx jaculus jaculus 
    • Eryx jaculus familiaris 
    • Eryx jaculus turcicus

     

    Eryx miliaris (Boa des sables oriental ou nain)

    Taille : 35 à 55 cm

    Livrée : Fond jaune sable à brun foncé. Taches foncées sur le dos. Bande longitudinale latérale foncée de chaque côté de la queue

    Reproduction : Ovovivipare. Accouplement en avril-mai et naissance en août-septembre de 3 à 12 serpenteaux

    Aire de distribution : Nord-ouest de la mer Caspienne à l’Asie centrale

    2 sous-espèces :

    • Eryx miliaris nogaiorum
    • Eryx miliaris miliaris

    Note : les yeux sont placés très hauts sur la tête ce qui lui permet une excellente adaptation aux sables du désert.

     

    Elevage d'Eryx colubrinus

    Elevage de Gongylophis colubrinus. By Shoe the Linux Librarian

     

    Eryx elegans (Boa des sables d’Asie central)

    Taille : Jusqu’à 38 cm environ

    Livrée : Fond olive-brun clair. Taches brunes avec un contour noir sur le dos. Ventre clair avec des taches brunes

    Aire de répartition : Turkmenistan, Iran, Afghanistan et Pakistan

    Note : Ce serpent vit entre 800 et 2 500 m d’altitude. Espèce assez méconnue.

     

    Eryx sp

    Eryx sp. (espèce à confirmer). By By Grande Illusion

     

    Eryx jayakari (Boa des sables d’Arabie)

    Taille : Environ 40 cm

    Livrée : Fond orangé ou jaune. Taches irrégulières plus foncées qui forment parfois des bandes. Certains individus sont beaucoup plus foncés

    Reproduction : Ovipare. La femelle pond 3 à 5 oeufs

    Aire de distribution : Péninsule arabique

     

    Eryx johnii (Boa des sables Indien ou boa rouge des sables)

    Taille : Jusqu’à 1,20 m

    Livrée : Brun ou orangé uni. Les juvéniles possèdent des bandes sombres sur un fond orange

    Reproduction : Ovovivipare.  Jusqu’à 14 serpenteaux

     

    Boa des sables

    Eryx johnii. By Ash Lin

     

    Aire de distribution : Afghanistan, Pakistan,  Iran  et en Inde occidentale

    2 sous-espèces :

    • Eryx johnii johnii 
    • Eryx johnii persicus

    Note : L’une des rares espèces que l’on trouve en terrarium. A la réputation d’être assez docile.

     

    Eryx tataricus (Boa des sables de Tatarie)

    Taille: les femelles sont plus grandes que les mâles et peuvent atteindre 1 mètre, voire un peu plus . Les mâles ne dépassent pas 75 cm

    Livrée : L’espèce type possède une livrée au fond brun-beige avec des taches plus foncées brunes. Cependant, la livrée  diffère selon les sous-espèces. Brun foncé pour Eryx tataricus tataricus avec des taches grisâtres. Blanc à beige pour Eryx tataricus speciosus avec des taches grises ou marron

    Reproduction : Ovovivipare

    Distribution : Afghanistan, Ouest de la Chine, Nord de l'Iran, Est du Kazakhstan, Kirghizstan,
    Mongolie Intérieure, Sud de la Mongolie, Ouest du Pakistan, Tadjikistan, Est du
    Turkménistan, Ouzbékistan

    3 sous-espèces :

    • Eryx tataricus tataricus 
    • Eryx tataricus speciosus 
    • Eryx tataricus vittatus

    Note : Ce boa est maintenu en captivité bien qu’il ne soit pas très répandu sur le marché

    Terrarium Eryx colubrinus

    • Terrarium en bois de 60 x 30 x 40 cm pour un couple
    • Type désertique avec un milieu sec et bien ventilé. Mettez des abris au sol, un bassin d'eau ainsi qu'un substrat d'éclats de bois ou de sable
    • Humidité: 60% environ
    • Eclairage: par lampe ou néon
    • Température: Jour: point chaud à 30°C et point froid à 25°C. Nuit: 21°C environ
    • Alimentation: petits rongeurs

    Classification : Animalia. Chordata . Vertebrata. Reptilia. Squamata. Serpentes . Boidae. Erycinae

    V.Battaglia (28.05.2008)

    Références et crédit photographique

    Reptile Database. Genre Eryx
    Nigel Marvin & Rob Harvey ; Snakes, Quintet Publishing Limited 1995

    Les photos sont sous licence creative commons

     

    Reptiles - 2:  Boa des sables

     

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