Top : les plats les plus épicés du monde

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Saviez-vous qu’il était possible de faire repousser à l’intérieur plusieurs légumes et fines herbes à partir des restes que vous avez? En plus d’être économique et pratique, c’est un beau projet à tenter, surtout avec les enfants, qui seront ravis de voir les résultats! Voici 10 légumes que vous pouvez faire pousser à nouveau, question d’avoir de bons produits frais toute l’année!
Gardez le cœur d’une pomme de laitue (peu importe la sorte) et placez-le dans un bol avec un peu d’eau. Déposez le bol sur le bord d’une fenêtre ensoleillée. Après quelques jours, vous verrez des minuscules feuilles apparaître au milieu; ces feuilles continueront à pousser et vous pourrez les manger après quelques semaines! Il faut simplement penser à changer l’eau quelques fois par semaine.
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Comme pour la laitue, on peut facilement faire repousser un plant de bok choy à partir du cœur. On le place aussi dans l’eau, sur le bord de la fenêtre.
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Lorsque vous coupez le coeur du céleri avant de le mettre au frigo, ne le jetez plus! Placez plutôt le cœur dans un bol avec un peu d’eau dans le fond, puis déposez le bol sur le bord d’une fenêtre. Pas une mauvaise idée de le faire pousser soi-même, surtout lorsqu’on sait que le céleri est l’un des légumes cultivés avec le plus de pesticides!
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Les oignons verts font partie des légumes les plus faciles et les plus rapides à faire repousser. Placer simplement le bout d’une tige dans un verre d’eau, avec les racines vers le bas. Ils repousseront à l’infini! Vous aurez désormais toujours des oignons frais sous la main pour des recettes.
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Vous pouvez prendre un reste de racine de gingembre et planter celle-ci (en s’assurant que les « yeux » sont vers le haut) dans un contenant peu profond avec de la terre à rempotage. Le gingembre aime la lumière diffuse et un environnement humide. Une nouvelle plante va pousser et la racine va grossir. Après quelques mois, on peut déterrer la plante et récolter la racine. Ou simplement garder la plante, qui est belle et sent bon!
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La citronnelle est une sorte d’herbe (on l’appelle après tout lemongrass en anglais) et par conséquent, elle repousse… comme de la mauvaise herbe! Vous pouvez simplement placer les restes d’une branche dans un verre d’eau et garder le verre dans un endroit ensoleillé. La plante va développer des racines. Lorsque la citronnelle atteint 30 centimètres, on peut couper ce dont a besoin et laisser le reste pour qu’elle continue à pousser.
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Le fenouil repousse bien, tout comme son cousin le céleri. Tout ce qu’il faut, c’est garder le cœur du bulbe dans un peu d’eau, au soleil. De toutes petites pousses se montreront bientôt le bout du nez, habituellement sur le côté du bulbe.
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On peut planter une ou des gousses d’ail dans un peu de terre. On arrose bien, une fois par semaine. Lorsque la plante fait une pousse, après 4 à 8 semaines, on garde la partie qui ressemble à de l’oignon vert, mais on enlève la fleur d’ail, c’est-à-dire la partie plus dure et « frisée ». Ceci permet à la plante de se concentrer sur la formation d’un beau gros bulbe. L’ail prend plusieurs mois avant d’arriver à maturité; on le fait repousser davantage pour « l’expérience » que pour en avoir une grande récolte.
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Le poireau repousse tout aussi bien que son cousin, l’oignon vert! On met tout simplement le bout dans un verre d’eau, pour nourrir les racines.
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La prochaine fois que vous achetez un beau bouquet de basilic frais, gardez une branche et placez-la dans l’eau. Plus la tige est longue et fournie, plus la propagation sera facile. Après environ une semaine, la branche aura développé des racines. Après une dizaine de jours, vous pourrez placer ce nouveau plant dans la terre et le garder dans un endroit ensoleillé.
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L'entomophagie, le fait de se nourrir d'insectes, est courant dans certains pays et commence à connaître un certain engouement en Europe. Pourtant, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) recommande la vigilance, pointant d'éventuels risques allergiques.
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L’entomophagie, la consommation humaine d’insectes, est une pratique traditionnelle dans certaines régions d’Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, où plus de mille espèces d’insectes sont consommées. © p.studio66/shutterstock.com
Dans un avis publié le 9 avril, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), qui s'est penchée sur la question de l'entomophagie, fait l'inventaire des dangers potentiels véhiculés par les insectes et des besoins de recherche sur cette question. Deux milliards d'Hommes dans de nombreux pays d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie raffolent des criquets, grillons ou autres sauterelles et petites bêtes, aliments principaux au cœur de nombreux plats de leur cuisine traditionnelle.
En Europe, cette alimentation exotique riche en protéines et vitamines, commence à faire des adeptes. Restaurants, cantines d'entreprise ou même grandes surfaces n'hésitent plus à la proposer. De grands chefs tentés par la quête de nouvelles recettes inventives mettent eux aussi les insectes au menu de leur carte. D'autant plus que, pour relever le défi de nourrir la Planète, en 2003, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s'est prononcée en faveur du développement de l'élevage d'insectes à grande échelle.
Cette vidéo présente certains des avantages à introduire les insectes dans l’alimentation humaine et animale. Selon certains spécialistes, les insectes seraient une solution pour alimenter une population mondiale toujours plus nombreuse. © Relax AFP
Après avoir réalisé un état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques de l'alimentation à base d'insectes, l'Anses s'est intéressée aux dangers qu'entraîne cette pratique. Ils sont avant tout d'ordre allergique et liés à certaines substances chimiques (venin), physiques (dard) des insectes ou allergènes à l'ensemble de ces arthropodes (acariens, crustacés,mollusques). Des parasites, virus, champignons ou autres substances encore peu explorées sont également susceptibles de véhiculer certains dangers qui doivent être maîtrisés par la fixation de normes spécifiques afin de réduire les risques potentiels liés à la consommation de ces produits, souligne l'Anses. L'institution indique que les conditions d'élevage et de production devraient également bénéficier d'un encadrement spécifique.
L'Anses préconise d'établir des listes des différentes espèces et stades de développement d'insectes propres à la consommation, d'explorer la question du bien-être animal, de définir un encadrement spécifique des conditions d'élevage et de production et de fixer des mesures de prévention du risque allergique. Elle pointe surtout la prudence et appelle les consommateurs à être vigilants en attendant que des recherches approfondies soient menées.
Les nouveaux aliments doivent normalement faire l'objet d'une autorisation des États membres et de l'Autorité européenne de sécurité des aliments. Or, à ce jour, les insectes ne sont pas officiellement autorisés dans l'Union européenne et aucune demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) n'a été reçue ni accordée concernant les insectes par la Commission européenne.
Quant à son marc, il se montre redoutablement efficace en beaucoup de circonstances. Voici quelques conseils, ne jetez plus vos dosettes!
C’est sans doute sa qualité la plus connue: le marc de café aide à l'entretien des tuyauteries. Il nettoie l'intérieur des canalisations sans les détériorer. Une fois par semaine, déposez deux cuillères à café de marc dans le fond de l'évier et faites couler l'eau pour le faire glisser dans les canalisations. Le marc de café débouche, et évite les mauvaises odeurs.
Le marc de café renforce la résistance des plantes et aide au développement de leurs parties supérieures. Constitué d'oligo-éléments, il constitue un apport nutritif précieux pour vos plantes de potager ou d'intérieur. Placez le marc au pied de la plante et arrosez pour faire parvenir les éléments nutritifs jusqu’aux racines. Vos plantes sauront vous remercier !
Eloigner les pucerons, les mouches, vers ou limaces de votre potager; le marc est un atout de choc dans la lutte biologique contre les parasites dans le jardin. Parsemez le marc de café au pied des plantes, et laissez faire le reste!
Vous êtes un grand amateur de fromages qui puent ? Moi aussi. Le problème, c'est les odeurs qui envahissent la cuisine à chaque ouverture du réfrigérateur ! Bonne nouvelle: le marc de café est capable d'absorber ces mauvaises odeurs. Placez dans le frigo un bol rempli de marc, vous n'aurez plus à vous boucher le nez.
Les solutions ne manquent pas pour faire fuire, ou éliminer toutes les petites bêtes désagréables... Si vous ne faites pas confiance aux aérosols, rien de tel qu'une solution naturelle. Grâce à ses propriétés insectifuges, le marc de café rend la vie impossible aux parasites. Placez simplement des petits bols contenant du marc près des portes et fenêtres. Parce qu'il y en a marre des piqûres.
Saviez-vous que la caféine intervenait dans la composition de crèmes et de gels amincissants? En effet, la caféine agit sur la microcirculation locale, permettant la décongestion et le drainage des tissus. Mélangez du marc froid avec un peu de gel douche et massez les parties rebelles sous la douche. Rendez-vous sur les plages cet été!
Ces fins grains sombres qu'il vous suffit de faire sécher peuvent être utilisés comme produits de beauté, seuls ou ajoutés à vos produits de soins. Le marc de café est un parfait exfoliant naturel : en gommage corporel, utilisez-le seul, directement sur la peau, ou mélangé à votre savon sous la douche. Frottez à la main ou avec un gant de toilette et insistez sur les zones particulièrement rugueuses comme les coudes, les genoux ou les talons. Il ne vous reste ensuite qu'à rincer et à hydrater de préférence avec un produit naturel du style huile d'olive vierge.
Pour rendre l'expérience moins désagréable, vous pouvez l'ajouter à votre gel douche. Le contact des grains sera plus discret mais l'effet sera tout aussi efficace.
Oui, le Marc de café est également un excellent dégraissant qui n'a pas peur de s'attaquer à votre vaisselle ! Utilisez-le sur une éponge à la place du liquide vaisselle, en frottant doucement.
Vous l'avez compris, le marc de café a des vertus, et pas des moindres. Ne jetez plus vos dosettes !
David Varricchio, paléontologue à l'Université du Montana, a fait une amusante expérience. Il s'est demandé quel goût pouvait avoir la viande de dinosaure. Existaient-ils des différences de saveur entre la viande d'un carnivore comme le tyrannosaure et celle d'un herbivore ?
D'après lui, on peut faire des hypothèses en fonction du régime alimentaire et de la morphologie de chaque dinosaure.
La couleur de la viande dépend essentiellement de la teneur du muscle en myoglobine. Et celle-ci dépend du type du muscle, de l'espèce, de la race et du mode d'alimentation.
En fonction de leur régime alimentaire et de leur activité, les animaux produisent de la viande blanche ou de la viande rouge.
La myoglobine est présente uniquement dans les muscles. Plus un muscle est sollicité par un effort prolongé, plus le taux de myoglobine est important. Cette protéine donne sa couleur rouge au sang. Elle permet de faire circuler l'oxygène dans les muscles. Sa structure est très proche de celle de l'hémoglobine qui transporte l'oxygène dans le sang.
Le poulet, par exemple, a une activité musculaire de courte durée. Sa viande est blanche. Un oiseau migrateur comme le canard sollicite ses muscles sur de longues périodes. Sa viande est rouge.
La différence de taux de myoglobine est également en partie génétique et propre à chaque espèce. De plus, la couleur de la viande qui est vendue actuellement, et qui provient essentiellement d'élevages industriels, est altérée par la mauvaise alimentation et les affligeantes conditions d'élevage de ces animaux.
Par exemple, la viande de veau n'est pas blanche si l'animal a un mode de vie normal.
Les ornithomimosaures arriveraient en tête du menu, car ils étaient herbivores et avaient une activité physique importante. La morphologie de ces dinosaures prouve qu'ils étaient d'excellents sprinters.
L'étude des os a montré que leur croissance était rapide.
Varricchio en a déduit que leur viande était proche des viandes rouges maigres de certains mammifères actuels.
Les Ornithomimidés « imitateur d’oiseau » pourraient être qualifiés de « Dinosaures Autruches ».
En effet, leur bec ressemblait à celui des oiseaux. Ils avaient un corps élancé et de longues pattes. Ils se comportaient comme les grands ratites aux ailes rudimentaires d’aujourd’hui, courant à près de 80 km/h pour fuir le danger.
Zoom sur le bec édenté de Gallimimus, un ornithomimosaure. © dinosoria.com
Si vous rêvez de déguster un Tyrannosaure en sauce, vous seriez sûrement déçu. Il est très peu probable que notre star avait bon gout. Sa chair avait très certainement un goût faisandé et contenait de nombreux parasites.
Cela fait immédiatement penser à la viande de sanglier au goût très prononcé ainsi qu'aux précautions à prendre avant d'en manger.
Si vous mangez un sanglier fraîchement tué, il est impératif de congeler la viande 3 semaines avant de l'ingérer. © dinosoria.com
En Europe, la trichine est une maladie qui n’affecte pas le sanglier, mais qui est dangereuse pour l’homme qui le mange.
Causée par un parasite intestinal se développant chez les rongeurs chassés par le sanglier, la trichine se transmet sous forme de milliers de larves enkystées, restant actives très longtemps dans les chairs de l’animal.
Mâchoires d'un Tyrannosaurus Rex. © dinosoria.com
Les paléontologues ont remarqué qu'il existait des lésions sur les mâchoires de certains Tyrannosaurus Rex. Elles sont peut-être dues à un protozoaire du type trichomonas gallinae qui parasite les oiseaux.L'importance des lésions sur certains squelettes suggère que ces Tyrannosaures ne pouvaient plus s'alimenter ce qui a entraîné leur mort.
Il est en tout cas certain que le T-Rex était chasseur, mais également charognard ; le menu du jour n'était donc pas toujours très frais et surtout très parasité.
Reconstitution insolite d'un Tyrannosaurus Rex, 1936. The U.S. National Archives
Les Ankylosaures produisaient probablement de la viande blanche au goût tout à fait acceptable tandis que les Hadrosaures étaient une source de viande rouge.
D'après ce paléontologue, les théropodes rapides comme Velociraptor produisaient une viande blanche au goût très relevé, comparable à celle d'un rapace.
Le mets de choix serait le cou des gigantesques sauropodes comme Brachiosaurus ou Diplodocus. On peut comparer ce morceau à de l'araignée ou de la bavette.
En fait, tout dépend des habitudes alimentaires. En Occident, nous apprécions plus la viande au goût peu relevé, tandis qu'en Asie ou en Afrique, c'est généralement l'inverse.
V. Battaglia (01.08.2013