• Le jardin des Lianes, un jardin plein de charme dans le Pas-de-Calais

    Par Catherine Delvaux
    Publié le 27/02/2017

    Bienvenue au jardin des Lianes, dans un lieu classé "jardin remarquable" depuis 2006. Un jardin de collections au charme fou et plein d'idées. Ce jardin de près de 5500 m2 est situé à Chériennes, dans le Pas-de-Calais, il est d'allure champêtre et romantique et se distingué par ses multiples couleurs au fil des saisons. Vous y découvrirez aussi bien des collections d'arbustes, dont des arbustes à floraison printanière, que des grands massifs et de jolies cabanes, un pigeonnier, des gloriettes et des bancs. Bonne promenade...

    Jardin des Lianes 1

    Le point d’eau est parfait pour accueillir les gunneras, qui ont besoin de beaucoup d’eau et de fraîcheur en été, pour développer leurs larges feuilles (jusqu’à 3 m de large !).

    Jardin des Lianes 2

    Les magnolias à fleurs jaunes ne sont pas très courants en Europe. Aux USA et au Canada, c’est pourtant un type que l’on trouve assez facilement. Les premiers magnolias jaunes datent des années 1950 et viennent du Brooklyn Botanic Garden de New York. Le tout premier magnolia jaune est issu d’un croisement réalisé par la botaniste Eva Maria Sperber entre Magnolia acuminata d’origine américaine et Magnolia denudata, chinois. Par la suite de nombreuses variétés de plus en plus jaunes et de plus en plus parfumées ont vu le jour, comme ‘Butterflies’ (photo).

    jardin des Lianes 3

    Le pigeonnier, qui surplombe le bassin, semble avoir 300 ans ! Il est en réalité récent, puisque construit de A à Z par le Guy, propriétaire (tout comme le puits, dans le même style). Bravo, belle réussite !

    Jardin des Lianes gunneras

    Un plan adulte de Gunnera manicata peut consommer jusqu’à 300 l d'eau par jour.

    Jardin des Lianes viornes

    Le long de ce chemin qui mène à la gloriette, au fond, les viornes boules de neige sont aussi belles au printemps qu’à l’automne, avec leurs fruits et leur feuillage.

    Jardin des Lianes, iris d'eau

    Les  chaises ont été peintes de la même couleur que les iris d’eau, pour une harmonie totale (le cabanon de jardin a lui aussi été repeint en bleu iris).

    Jardin des Lianes potager

    Le potager est bien abrité des vents dominants, niché au milieu des massifs d’arbustes.

     

    Jardin des Lianes avec des allées

    Ce jardin invite à la promenade et au cheminement, avec ses multiples allées qui serpentent et s'avèrent très agréables à découvrir, ses perspectives, ses trouées sur la campagne environnante. C’est une balade romantique et fleurie qui intéressera autant les amateurs que les professionnels et qui n’a rien à envier aux Anglais et aux Belges.

    jardin des Lianes arbustes et pelouse

    Il y a tant d’arbustes de collection et de plantes que l’ensemble prend des airs de sous-bois, troué de clairières, de découvertes et de surprises.

    Jardin des Lianes, cornouillers roses

    Ce jardin abrite de nombreuses collections d’arbustes à fleurs (ici des cornouillers roses) superbes au printemps.

     
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    Jardin d'Albert Kahn, le havre d'un

    citoyen du monde

     

    Par Détours en France
    source : Hors Série - 40 visites privées pour redécouvrir le patrimoine, 2012, p.78
     

    En flânant sur les bords de la Seine boulonnaise, entrez dans cette étonnante oasis ouverte sur le monde, née d’une utopie humaniste : celle du très secret banquier Albert Kahn.

    det_hs_visites_12_albertkahn_porche_brice_lardereau.jpg

    Ci-dessus, un portail, comme un torii traditionnel nippon pour séparer deux mondes, l’enceinte sacrée et l’environnement profane ; et le pont en rocaille du jardin anglais.

    L'histoire d'un homme

    Albert Kahn était un homme du monde. Entendez par-là qu’il était à l’écoute des bruissements de la planète, à une époque où l’image fixe et animée se lance encore assez timidement dans une quête de témoignages. Son désir d’universalité, son combat pour un monde meilleur l’anime très tôt. Le jeune Alsacien, qui a quitté sa région natale à l'issue de la guerre franco-allemande de 1870, est employé aux écritures à la banque Goudchaux, à Paris, tout en poursuivant des études.

    Le hasard lui fait rencontrer Henri Bergson, philosophe, normalien, qui accepte de le former. L’ascension d’Albert Kahn est lancée. Il devient double bachelier (lettres et sciences), licencié en droit et gravit quatre à quatre les échelons de la banque. De grouillot, il devient directeur général ! Bourreau de travail, homme d’affaires intuitif, son nom règne bientôt sur la finance européenne (or et diamant du Transvaal, immobilier…). Bref, une réussite professionnelle sidérante, mais qui, plutôt curieusement, ne le satisfait pas. L’idéal du bonhomme est ailleurs. Son désir profond : changer le monde.

    Des images pour un monde en paix

    Unité dans la diversité. La meilleure illustration de cette idée, moteur de l’œuvre de Kahn, se trouve dans son parc, dont les différentes parties, pourtant si étrangères les unes aux autres, s’unissent dans une même harmonie. C’est en 1893 que ses jardins sortent de terre. Ils constituent une expression végétale de sa pensée. C’est de ce « havre mappemonde » qu’il va lancer son oeuvre. Il crée le Cercle autour du monde qui accueille, dans sa propriété du quai du 4-Septembre, les titulaires des bourses autour du monde. Il fonde la chaire de géographie humaine au Collège de France. Et il pose les bases des Archives de la planète.

    Les jardins

    1 - Albert Kahn voulait une serre ornementale. Ce sera ce bel ouvrage de ferronnerie, doublé à l’intérieur d’une fine architecture de treillage peint en blanc, orné d’appliques figurant des cornes d’abondance.
    2 - Le verger roseraie offre ses plus beaux atours au printemps lorsque les variétés de roses anciennes  se lovent et s’entortillent le long des troncs des arbres fruitiers. Kahn fit appel aux paysagistes vedettes Henri et Achille Duchêne pour créer le jardin français et le verger roseraie.
    3 - Du jardin français à la forêt bleue…
    4 - Broderie dans le jardin français, qui rend hommage au classicisme du XVIIe siècle. 

    Une idée folle, mue par « la nécessité de connaître, de fixer la réalité dans toute sa splendeur comme dans toute son horreur ». Entre 1909 et 1931, Kahn expédie un bataillon bien pacifiste d’opérateurs du cinématographe et de photographes, acquis aux nouvelles techniques de prises de vues inventées par Louis et Auguste Lumière. Les cinéastes engrangeront 180 000 mètres de pellicule (film 35 mm en noir et blanc) ; les photographes et leurs chambres photographiques réaliseront 72 000 autochromes, soit des plaques photographiques en couleur commercialisées selon un procédé industriel rendant la photographie accessible à un plus grand nombre d’amateurs.

    Les jardins

    Ce qui surprend vraiment, dans les jardins de ce « citoyen du monde », c'est la puissance d’évocation de vastes paysages sur une surface très restreinte. La forêt vosgienne en est un grandiose exemple : sur 3 000 m2, elle reproduit l’ambiance d’une forêt qui occupe pratiquement un département (800 000 hectares). Kahn y pansait ses blessures d’enfance, volée par la guerre de 1870.

    Ces artistes-aventuriers sillonneront les coins et recoins les plus inaccessibles des cinq continents, témoins de la vie politique, économique, sociale, du quotidien de peuples inconnus ou méconnus, des guerres, de l’art et de la culture. De l’Afghanistan à la Mongolie, de la Chine à l’Égypte, en France, en Allemagne, en Irlande, en Europe centrale… ils emmagasinent leurs prises de vues dans des conditions très souvent rocambolesques.

    Les jardins

    Le village japonais, au milieu d’un jardin de formes et d’harmonie. Des cérémonies de thé s’y déroulent les mardis et dimanches de septembre. Ici, une mer de mousse, là un bassin où paressent carpes, ryukin et shubunkin ; là encore, des îles de rochers, un pont, un torii de temple shintoïste, des bonzaï…

    Surtout avec un appareil de photographie, de lourdes malles de plaques de verre et du matériel de développement ! Ces opérateurs pionniers, encadrés par le géographe Jean Brunhes qui leur donna non seulement une méthodologie de travail, mais les encourageait à « saisir la vie là où elle est », ont pour noms Auguste Léon, Léon Bussy, Roger Dumas, Lucien Le Saint, Stéphane Passet… Sans oublier mesdemoiselles Mignon et Mespoulet qui ramenèrent d’Irlande 72 autochromes d’une qualité incroyable. Ces Archives de la planète, sorte d’inventaire photographique de la surface du globe, constituent un fonds documentaire unique au monde ; il est consultable sur les postes multimédia de la galerie d’exposition, via le Fakir, soit le Fonds Albert Kahn informatisé pour la recherche.

    Les Jardins

    Offrir cette illusion de grandeur à un paysage « miniaturisé » est une technique très usitée par les paysagistes japonais qui s’appuient sur la technique du shakkei. 

    Secret et solitaire, Albert Kahn veut profiter de ses jardins, seul. Moins par un réflexe de repli sur soi que pour puiser idées et ressources au fond de son être. Lorsqu’il n’y est pas, il charge ses secrétaires d’inviter ses hôtes, de leur faire honneur des lieux. Ces jardins dits « de scènes » composent une mosaïque géante de « pays végétaux » au coeur de la ville. Méthodiquement, Albert Kahn élabore son pré carré. Pour le jardin français, il fait appel à Henri Duchêne et à son fils Achille ; surnommé « le prince des jardiniers », ce paysagiste, thuriféraire du jardin inventé par Le Nôtre, est très prisé par toute l’aristocratie et la grande bourgeoisie de la Belle Époque.

    La Mongolie entre deux ères

    Moine

    Parmi les opérateurs qui arpentent la planète, missionnés par Albert Kahn, Stéphane Passet est l’un des plus talentueux et des plus acharnés à ramener « des clichés inédits que vous ne verrez nulle part ». Sa première mission, en 1912, le conduit en Chine.

    Mais il ne veut pas en partir sans avoir tenté l’impossible : passer en Mongolie, malgré l’interdit des autorités. Clandestinement, il se risque sur la route d’Ourga (actuelle Oulan-Bator) et pénètre dans le pays. Il retournera en 1913 en Mongolie-Extérieure devenue indépendante. À travers les autochromes, deux films d’époque, des documents d’archives et des objets archéologiques, cette exposition retrace la destinée d’un pays qui aura bien des difficultés à trouver sa voie entre les géants russe et chinois.

    Dans un autre style s’élève le jardin anglais, avec pelouse bordant une rivière au cours sinueux, un pont en rocaille, un cottage. Fasciné par le Japon où il accomplit un long voyage, recevant dans sa propriété de Cap Martin des membres de la famille impériale, il peuple son éden boulonnais d’un « village », composé de deux maisons japonaises traditionnelles (les minka, maisons du peuple), ainsi que d’une pagode de cinq niveaux (disparue en 1952 à cause de la foudre), d’un temple shinto et de deux torii. Ces bâtisses étaient environnées d’un jardin japonais qui a été remplacé à la fin des années 1980 par une création originale du paysagiste Fumiaki Takano.

    Jardins

    Le microcosme paysager est également riche d’un marais (nénuphars, roseaux, iris d’eau…), d’une forêt de conifères (cèdres bleus de l’Atlas, épicéas du Colorado) baptisée « forêt bleue », une prairie de végétaux libres ceignant une « forêt dorée » (bouleaux) et la « forêt vosgienne ». Cette dernière – sapin pectiné, pin sylvestre, épicéa, hêtre, érable sycomore -, représentait le jardin très secret d’Albert Kahn ; elle lui rappelait son enfance à Marmoutier, tout près des forêts de Saverne, d’Abreschviller, de la Petite Pierre. Albert Kahn, mécène idéaliste, humaniste, pacifiste, s’éteint, sans descendance directe, en 1940, quasiment ruiné.

     

    Fleurs et Plantes:  Jardin d'Albert Kahn, le havre d'un citoyen du monde

     

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    L'île de Bréhat côté jardin

     

    Par Emmanuelle Saporta
     

    Surnommée l’île aux fleurs, Bréhat mérite bien son nom. Visite guidée.

    Bréhat vue sur mer

    Adossé à un étang de deux hectares, le moulin du Birlot se fond parfaitement dans le décort. Il fut restauré par une association après le passage d'un ouragan en 1987. Aujourd'hui, il est classé monument historique.

     

    Un bouquet des quatres saisons

    Située dans les Côtes d’Armor, en face de la pointe de l’Arcouest, l’île de Bréhat est surnommée l’île aux fleurs.

    det_brehat_brehat3_si.jpgÎle minuscule de la Manche, Bréhat mesure environ 3,5 km de long sur 1,5 km de large et compte quelques centaines d’habitants à l’année - mais plusieurs milliers durant la haute saison. Résidents à l’année, vacanciers d’un jour ou propriétaires d’une résidence secondaire, tous les visiteurs profitent du même cadre fleuri qui varie au fil des saisons.

    det_brehat_brehat2_si.jpgIci, pas de voitures. On se promène à pied ou à vélo en empruntant des chemins bordés de murets de pierres d’où dépasse la végétation exubérante des jardins privés. Cette végétation pousse aussi librement sur les terrains en bord de mer.

    La flore de l'Île vue par un pépiniériste local

    det_brehat_echium_fastuosum.jpgCharles Blasco, pépiniériste sur l’île, nous guide sur ce bout de terre au large de Paimpol. Ici, avec son épouse.

    det_brehat_agapanthe4.jpg« Bréhat bénéficie d’un microclimat lié à la proximité du Gulfstream. Ici, pas de gel, ou très exceptionnellement. Les hivers sont très doux, les étés ne sont pas très chauds, et il pleut modérément. C’est notamment le paradis des agapanthes, plantes emblématiques de l’île », explique Charles Blascot.

    det_brehat_crtb-ac5549_le_gal_yannick.jpg

    En se promenant dans les rues, on devine derrière les hauts murs de pierres des jardins fleuris d’agapanthes et d’hortensias. Il y quelques années encore, la tradition jardinière était  très forte. Les locaux faisaient leurs propres boutures et fleurissaient les tertres. Aujourd’hui, cela s’est un peu perdu. Mais quelques initiatives visent à entretenir cette végétation et à la faire connaître et apprécier du grand public : la mise en place de la route de l’eucalyptus permettra bientôt, en suivant des panneaux, de découvrir plusieurs eucalyptus différents. Des plantations réalisées avec l’aide précieuse de la pépinière de l’Île.

     

    Quelques plantes superbes au printemps

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    Aeonium arboreum Schwarzkopf. Typique de la flore des Canaries, cette plante succulente donne de belles fleurs jaunes en mai. Elle est disponible à la pépinière de l'Île.

     

    det_brehat_aeonium_tabuliforme_7.jpg

    Aeonium tabuliforme forme une grosse rosette plate. Cette succulente est originaire des Îles Canaries.

     

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    Echium pininana. Cette bisannuelle à feuilles persistantes vert clair fleurit de mars à mai et forme des grandes hampes florales couvertes de fleurs bleues. Elle peut grimper à 2,50 voire 3 m de haut.

     

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    Echium fastuosum maderense. Arbuste à floraison bleue, originaire de Madère.

     

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    Geranium maderense (Géranium de Madère), une plante à floraison printanière rose brillant (haut. 1,20 m).

     

    Quelques plantes superbes en été

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    Des agapanthes plantées en masse.

     

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    Les eucalyptus (ici, Eucalyptus ficifolia)

     

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    Eucalyptus ficifolia (gros plan sur la floraison)

     

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    Metrosideros lucidus Mistral. Cet arbuste à feuillage persistant produit une belle floraison rouge à grandes étamines, en été. Il est rustique jusqu'à - 5°C.

     

    Découvrez la pépinière de l'Île

    det_brehat_pepiniere.jpg

    La pépinière de l’île est spécialisée dans toutes les plantes de l’hémisphère sud (Australie, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud) et des îles de l’Atlantique plus proches de chez nous (Canaries, îles Madère…). 

    Elle propose de nombreuses variétés d’agapanthes qui résistent jusqu’à -15/-20 °C et qui donc peuvent être cultivées dans la plupart de nos régions.

    La pépinière de l’île possède les collections nationales d’agapanthes et d’échiums. La pépinière propose environ 250 variétés d’agapanthes sur plus de 400 existantes. Elle propose aussi une trentaine de variétés d’échiums. Ouverture de Pâques à fin juillet et de septembre à la Toussaint. Avec un espace boutique.

     

    det_brehat_agapanthe.jpg

    Les agapanthes, blanches ou bleues, fleurissent de juin à septembre. Ici, des agapanthes dans les jardins de la pépinière de l'Île.

     

    Fleurs et Plantes:  L'île de Bréhat côté jardin

     

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    de la revue La Semaine

     

    Fleurs et Plantes:  Top 5 - Les pays producteurs de thé

     

    Fleurs et Plantes:  Top 5 - Les pays producteurs de thé

     

     

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    10 plantes meurtrières

    par Vanessa Hauguel le 28 mai 2015
      
     

    Les plantes peuvent nous guérir, mais certaines peuvent aussi faire l’effet inverse, voire même nous tuer. Que ce soit des plantes toxiques, vénéneuses ou entraînant des effets psychotropes, il existe bien des végétaux dont il vaut mieux se méfier. En voici 10 à mettre sur sa liste rouge.

    Belladone

    belladone plante danger

    La Belladone (Deadly Nightshade en anglais) est une plante herbacée vivace aussi appelée Belle Dame, Bouton-noir, Cerise du diable, Herbe empoisonnée, pour ne nommer que quelques-uns de ses petits noms. Cette plante peut se révéler très toxique : ses baies noires contiennent de l'atropine, substance agissant sur le système nerveux. Elle peut être présente dans le feuillage de pommes de terre, de tomates, de vignes de jardin et bien d’autres. Elle était jadis associée à la magie noire.

    Le pois rouge

    pois rouge plante

    Le Pois rouge ou haricot paternoster (Abrus precatorius) est un arbuste grimpant dont la graine rouge s’avère hautement toxique. Contenant de l'abrine, ces graines peuvent être mortelles. Elles furent autrefois utilisées en Inde pour faire des flèches empoisonnées. Elles sont également utilisées comme ornements dans le monde entier. Ces bijoux ne sont toutefois pas sans risque pour ceux qui les portent et pour les joailliers qui les fabriquent...

    Laurier rose

    laurier rose

    Le laurier-rose, un arbuste présent dans bien des jardins, est assurément toxique puisqu’il recèle des hétérosides cardiotoniques, capables d'augmenter la contraction du muscle cardiaque en ralentissant le rythme cardiaque et en diminuant la résistance artérielle. L'ingestion d'une simple feuille peut être mortelle pour un enfant ainsi qu'un adulte. Même la fumée de branches de laurier peut s’avérer dangereuse pour la santé. Une eau contenant des feuilles ou branches de laurier-rose peut également être toxique pour les animaux.

    L’if commun

    if commun

    L’if commun, ou if à baies, fait partie d’une espèce de conifères de la famille des Taxaceae et a longtemps été associé à un poison mortel. Selon certaines sources, il fut utilisé comme poison de flèches pendant la préhistoire. Autrefois, il existait bien des forêts d'Ifs en Europe, mais elles furent décimées pour fabriquer des arcs de guerre ou simplement pour empêcher l'intoxication du bétail.

    La Ciguë tachetée

    cigue plante

    La Ciguë tachetée ou Grande Ciguë est une plante très toxique qui est passée à l’histoire; le philosophe grec Socrate fut condamné à mort par ingestion d'un poison à base de ciguë. Shakespeare en fait également mention dans Macbeth, alors que des sorcières préparent des philtres magiques. L’intoxication peut entraîner la paralysie temporaire de la moelle épinière, des vertiges, des éblouissements, le ralentissement du cœur, la désorbitation des yeux, des convulsions, le délire et finalement la mort par arrêt respiratoire. 

    Le Brugmansia sanguinea

    trompettes fleurs plantes

    Responsable de graves intoxications, le Brugmansia sanguinea est cultivé depuis des millénaires pour confectionner des préparations de chamans servant à rentrer dans des transes violentes. Selon certaines croyances traditionnelles, le brugmansia punit sévèrement les personnes qui lui manquent de respect. Parfois aussi utilisée chimiquement pour en faire de la drogue, une surdose peut être fatale.  

    Les Aconits

    aconits aconitum plantes

    Les aconits sont des espèces de plantes vivaces herbacées aux fleurs formant des grappes. Répartie dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord, l’Aconitum napellus, aussi appelée la reine des poisons, serait la plus toxique de son espèce. Ingérer 1 à 3 grammes de sa racine pourrait provoquer une réaction mortelle dans l'heure qui suit.

    Eupatoire rugueuse

    eupatoire rugueuse

    L'eupatoire rugueuse, qui pousse dans les sols riches de l'est du Canada, a tué bien des humains et du bétail. Au XIXe siècle, plusieurs personnes sont mortes de la maladie du lait, dont l’eupatoire était la grande responsable. Les bovins qui mangeaient de l'eupatoire rugueuse libéraient une substance toxique, empoisonnant les humains. Des chèvres, des chevaux, des moutons et des porcs peuvent aussi s’intoxiquer. Même séchées, les plantes présentent encore un risque.

    La Noix de muscade (Myristica fragrans)

    noix de muscade

    Contenant de la myristicine, elle ne fait pas qu’agrémenter certains plats. À des doses élevées, les propriétés psychoactives de la noix de muscade peuvent entraîner des effets hallucinogènes et parfois un état euphorique. Cependant, intoxicant le système nerveux central, elle peut aussi causer des troubles de la mémoire, un état comateux, la constipation et d’autres effets des plus néfastes.

    Actaea pachypoda

    plante dangereuse

    Les baies d’Actae pachypoda contiennent des toxines cardiogéniques qui peuvent avoir un effet sédatif immédiat sur le tissu musculaire du coeur, pouvant ainsi conduire à un arrêt cardiaque. Elles demeurent toutefois inoffensives pour les oiseaux. L' Actaea pachypoda est présente dans l'ouest et le centre du Québec.

    Et les plantes carnivores?

    Sans danger pour l’homme, une plante carnivore attire et capture des insectes, mais l'humain ne doit pas pour autant s’y frotter… En mars dernier, un homme a donné sa langue à une plante carnivore, une dionée attrape-mouche, qui ne voulut pas en démordre. Une expérience à ne pas répéter.

     

     

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