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Par Frawsy le 15 Février 2017 à 15:35
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Par Frawsy le 24 Janvier 2017 à 14:05
Quels sont les aliments les plus riches
en fibres ?
de Futura Sciences
Les fibres alimentaires sont les parties comestibles d’une plante qui ne peuvent être digérées ou absorbées dans l’intestin grêle et parviennent intactes dans le gros intestin. Elles contribuent à prévenir la constipation en augmentant le poids des selles et en réduisant la durée du transit intestinal. Reste à savoir quels aliments en sont le plus pourvus. En voici le top 10… parfois surprenant.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) recommande de consommer entre 25 g et 30 g de fibres par jour.
Les épices, des aliments riches en fibres
Dans sa « Table Ciqual », elle a répertorié les pourvoyeurs de fibres. Une teneur calculée en grammes pour 100 g d'aliments. Dans l'ordre, la cannelle est l'aliment le plus riche en fibres avec 43,5 g pour 100 g. Oui, pratiquement la moitié de son poids !
Suivent :
la graine de coriandre avec 41,90 g ;
le meloukhia en poudre avec 40 g ; cette plante aussi appelée corète est réduite en poudre et entre dans la préparation d'un plat éponyme, typiquement tunisien ;
le curry en poudre avec 33,20 g ;
la chicorée en poudre avec une teneur en fibres de 29,20 g ;
le chocolat en poudre non sucré avec 28,70 g ;
le thym avec 27,80 g ;
le poivre noir moulu (26,50 g) ;
le café (21,20 g) ;
le frik sec avec 19,30 g (il s'agit là de blé dur immature concassé).
Mangez 30 g de fibres par jour
Vous l'aurez remarqué, les aliments qui contiennent le plus de fibres ne sont pas ceux que nous consommons en plus grande quantité. En effet, cannelle, curry ou poivre sont généralement utilisés pour saupoudrer un plat. Difficile dans ces conditions d'atteindre les valeurs nutritionnelles recommandées.
Il est donc préférable de vous tourner vers des aliments moins pourvus, mais qui, dans la mesure où ils sont ingérés en plus grande quantité, vous permettront de vous rapprocher plus facilement des 30 g requis.
Oléagineux, légumineuses, fruits frais, pain complet…
Ainsi, selon la Table Ciqual, les céréales enrichies du petit-déjeuner apportent 15 g de fibres pour 100 g (contre 9 g pour les flocons d'avoine ou 7 g en moyenne pour le muesli). La noix de coco n'est pas loin avec 14,4 g. Suivie par les amandes et le chocolat noir à plus de 70 % de cacao (12,6 g). Viennent ensuite les cacahuètes et les figues séchées (11,4 g), les pois cassés cuits (10,6 g), les fruits de la passion(10,4 g).
Notons que les légumineuses en règle générale (les haricots rouges ou les lentillescuites) ne sont pas mal classées avec 7 g. Tout comme le pain complet. Le pain blanc, lui, en contient deux fois moins. Enfin, les fruits frais en renferment de 3,5 g à 7,5 g.
Les groseilles blanches, une variété peu acide Alors que les groseilles rouges sont très acides, la variété de groseilles blanches l’est beaucoup moins. © Michel Pitsch, photothèque de l’Inra
Des variétés primitives de pommes de terre Les variétés primitives de pommes de terre possèdent des formes bien particulières. © P. Rousselle, photothèque de l’Inra
La fraise Gariguette, issue du croisement des variétés Belrubi et Favette La variété très appréciée de fraise Gariguette a été obtenue à l’Inra par croisement entre les variétés Belrubi et Favette en 1976. © YannGarPhoto - CC BY-NC 2.0
La tomate et ses nombreuses variétés Les tomates se déclinent sous de nombreuses variétés, des vertes aux rouges en passant par les jaunes. La forme, la taille, le goût et la texture sont aussi très variables. © Frédérique Bressoud, photothèque de l’Inra
Têtes d'ail et leurs gousses Présentation de têtes d'ail sur un étal de fruits et légumes au marché de Copacabana, à Rio de Janeiro, au Brésil. © Jean-Marie Bossennec, Photothèque de l'Inra
L'arbre à pain et son fruit tropical Originaire d'Océanie, l'arbre à pain est cultivé sous les tropiques pour son fruit comestible, le fruit à pain. Le fruit est aussi appelé châtaigner pays aux Antilles françaises. © Jean-Marie Bossennec, Photothèque de l'Inra
Les fruits exotiques : dattes, citrons et noix de coco Caramboles, citrons, dattes, ou noix de coco appartiennent à la grande famille des fruits exotiques. © Jean Weber, photothèque de l’Inra
Les caramboles, ces fruits en forme d'étoiles Fruits en forme d'étoiles, les caramboles sont souvent utilisées par les pâtissiers pour décorer leurs créations. © Christophe Maitre, Photothèque de l'Inra
Un chou-fleur violet de Sicile Qui a dit que le chou-fleur devait être blanc ? Ce chou-fleur italien de type violetto di Sicilia, originaire de Sicile, met de la couleur dans nos assiettes ! © Véronique Chable, Photothèque de l'Inra
Coupe transversale d'un chou rouge Cette photo ne représente pas un labyrinthe mais bien une coupe transversale d'un chou rouge. Présentez-le de cette manière à vos enfants, ils auront peut-être l'envie d'y goûter ! © Anne-Hélène Cain, Photothèque de l'Inra
Le coing, fruit du cognassier Le coing, fruit du cognassier, est originaire de l'île de la Crète, en Grèce. À maturité, le coing se couvre d'une parure jaune et peut se consommer notamment en confiture. © Anne-Hélène Cain, Photothèque de l'Inra
Cucurbitacées : les légumes d'Halloween Certaines Cucurbitacées, utilisées en décorations pour la fête d'Halloween, prennent vraiment une apparence hideuse pour l'occasion ! © Jean Weber, Photothèque de l'Inra
Coloquintes et pâtissons, deux Cucurbitacées Les coloquintes et pâtissons, deux Cucurbitacées, ont des formes et des couleurs variées et sont logiquement utilisées en décoration. © Jean Weber, Photothèque de l'Inra
La papaye de la Réunion, une baie savoureuse Les papayes, originaires du Mexique, sont aussi cultivées dans les pays tropicaux. Ces baies peuvent faire de l’ombre aux groseilles et aux myrtilles car elles peuvent peser jusqu’à 5 kilogrammes ! © Bertrand Nicolas, photothèque de l’Inra
Les variétés de piments et poivrons Les variétés de piments et de poivrons sont notamment très étudiées à l'unité de génétique et d'amélioration des plantes à l’Inra d'Avignon. © Christian Slagmulder, photothèque de l’Inra
Poires jaunes du marché Des poires jaunes bien alignées sur un étal de marché donnent l’eau à la bouche… © Bertrand Nicolas, photothèque de l’Inra
La capsaïcine, la molécule des poivrons et piments Les poivrons et les piments appartiennent au même genre (Capsicium), mais se différencient par leur teneur en capsaïcine, la molécule responsable du goût épicé. © Christian Slagmulder, photothèque de l’Inra
La féverole ou fève fourragère La féverole, ou fève fourragère, produit des gousses qui contiennent de deux à cinq grains. © Gérard Duc, photothèque de l’Inra
Les choux de Bruxelles, bourgeons de la plante Les choux de Bruxelles, souvent dénigrés par les enfants pour leur goût amer, correspondent aux bourgeons axillaires de la plante. © Anne-Hélène Cain, Photothèque de l'Inra
L'étonnante mandarine Yellow King La mandarine Yellow King, à l’aspect plus que particulier, appartient à la collection de la SRA Inra-CIRAD de San-Giuliano, en Corse. © Camille Jacquemond, photothèque de l’Inra
Une ancienne variété de melon Cantaloup Les variétés de melons sont nombreuses. Ici on peut observer une ancienne variété de melon cultivée en France, de type Cantaloup. © Michel Pitrat, photothèque de l’Inra
Les variétés d'aubergines Il existe un grand nombre de variétés d'aubergines, des plus primitives à petits fruits pâles (à droite) aux plus évoluées majoritairement consommées (à gauche). © Marie-Christine Brand-Daunay, Photothèque de l'Inra
La noix et sa brou, cette enveloppe verte Lors de la maturation d'une noix, la pulpe (ou brou) qui entoure la coque se fissure et se dessèche. © Anne-Hélène Cain, photothèque de l’Inra
Une tomate cœur de bœuf en fleur La déformation de cette tomate cœur de bœuf provient d’un défaut au niveau de la fleur, et se reporte par conséquent sur le fruit. Ce phénomène se produit en particulier chez les variétés à gros fruits. © Philippe Esteve / auteur extérieur, photothèque de l’Inra
Endives avec leurs racines Les endives sont « forcées en salle obscure », c'est-à-dire cultivées dans des conditions non naturelles. Le bourgeon obtenu à partir de la racine constitue la partie blanche et comestible de l’endive. © Claire Dore, photothèque de l’Inra
Les groseilles blanches, une variété peu acide Alors que les groseilles rouges sont très acides, la variété de groseilles blanches l’est beaucoup moins. © Michel Pitsch, photothèque de l’Inra
Des variétés primitives de pommes de terre Les variétés primitives de pommes de terre possèdent des formes bien particulières. © P. Rousselle, photothèque de l’Inra
La fraise Gariguette, issue du croisement des variétés Belrubi et Favette La variété très appréciée de fraise Gariguette a été obtenue à l’Inra par croisement entre les variétés Belrubi et Favette en 1976. © YannGarPhoto - CC BY-NC 2.0
La tomate et ses nombreuses variétés Les tomates se déclinent sous de nombreuses variétés, des vertes aux rouges en passant par les jaunes. La forme, la taille, le goût et la texture sont aussi très variables. © Frédérique Bressoud, photothèque de l’Inra
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Par Frawsy le 6 Novembre 2016 à 14:10
Alzheimer : Merck propose de traiter la maladie avec le verubecestat
Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences
Des scientifiques de Merck annoncent de bons résultats dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Des essais cliniques de phase 3 sont en cours chez des patients.
La maladie d’Alzheimer se caractérise, au niveau du cerveau, par la formation de plaques séniles liées à l'accumulation de peptides bêta-amyloïdes (Aβ). Comme l'enzyme BACE1 initie la production du peptide bêta-amyloïde dans le cerveau, l'inhibition de cette enzyme représente un espoir pour traiter la maladie d'Alzheimer. C'est cette piste de traitement qui est exploitée ici.
Un article paru dans la revue Science Translational Medicine décrit les résultats encourageants obtenus avec le verubecestat, une petite molécule développée par Merck, qui inhibe BACE1. L'essai clinique de phase 1 a porté sur 32 patients qui ont reçu chaque jour soit un placebo soit une certaine dose de verubecestat : 12 mg, 40 mg ou 60 mg. Les chercheurs ont suivi l'activité de BACE1 en analysant le liquidecérébrospinal (ou liquide céphalorachidien), afin d'y trouver les amyloïdes Aβ40 et Aβ42 ou le précurseur de la protéine amyloïde (sAPPβ).
Le verubecestat inhibe la production d’amyloïde
Le verubecestat à des doses de 12, 40 et 60 mg a induit une réduction de l'amyloïde Aβ40 dans le liquide cérébrospinal, de 57 %, 79 % et 84 % respectivement. La molécule réduit aussi l'amyloïde dans le système nerveux central de modèles animaux. Les doses étaient bien tolérées, sans augmentation des effets secondaires liées à la dose.
D'autres travaux de phase 3, avec les études Epoch et Apecs, sont en cours pour tester l'efficacité du traitement. Sera-t-il plus efficace que les précédents ? En octobre dernier, la Haute Autorité de Santé a recommandé le déremboursement de quatre médicaments anti-Alzheimer et de leurs génériques par manque d'efficacité.
Un implant révolutionnaire pour éviter la maladie d’Alzheimer La maladie d’Alzheimer attaque progressivement les neurones, provoquant tout d’abord des troubles de la mémoire jusqu’à la perte des fonctions autonomes puis la mort. Des chercheurs de l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne), en Suisse, ont développé une capsule qui pourrait protéger les neurones et enrayer la maladie. Voici son fonctionnement présenté en vidéo.
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Par Frawsy le 7 Septembre 2016 à 13:59
Le régime méditerranéen est bon
pour le cœur !
En mangeant méditerranéen, les patients ayant des antécédents cardiaques réduiraient d'un tiers leur risque de mortalité. Différentes études ont montré les bienfaits du régime méditerranéen pour la santé cardiovasculaire.
Le régime méditerranéen est bon pour le cœur : c'est prouvé ! © Foxys Forest Manufacture, Shutterstock
Une nouvelle étude suggère que les personnes ayant des problèmes cardiaques auraient tout intérêt à adopter une alimentation de type méditerranéen.
1.197 patients avec des antécédents cardiovasculaires, qui faisaient partie de l’étude Moli-sani en Italie, ont été suivis pendant sept années. Ceux qui mangeaient méditerranéen réduisaient de 37 % leur risque de décès par rapport à ceux dont le régime était le plus éloigné du régime méditerranéen. Les aliments qui semblaient le plus associés à la réduction de mortalité étaient les légumes, les fruits, les poissons, les noix et l’huile d’olive.
Cette étude a fait l'objet d'une communication lors du congrès de l’European Society of Cardiology de Rome en août 2016.
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Article initial paru le 17/06/2010 à 11:05
Une étude effectuée sur des jumeaux montre que le régime dit méditerranéen diminue les risques de problèmes cardiaques. Ses adeptes réguleraient mieux la fréquence des battements du cœur.
Le régime méditerranéen, ou crétois, est composé de peu de viande et d’alcool, mais de beaucoup de poisson, de fruits, de légumes, de fruits secs, de céréales, de produits laitiers, d’huile d’olive, conférant un apport modéré en graisses saturées. Ce régime est réputé pour son effet bénéfique pour la santé. Mais comment prouver sa réelle implication, puisqu’une personne qui suit ce régime est différente de quelqu’un qui ne le suit pas : quel est alors le bénéfice lié à la nourriture et quel est celui lié aux gènes ?
Des épidémiologistes de l’université d'Indiana à Bloomington aux États-Unis ont trouvé un moyen de répondre à la question : ils ont basé leur étude sur l’analyse de l’alimentation et de la santé cardiaque de 276 vrais jumeaux d’âge mûr. L’avantage de l’utilisation de vrais jumeaux dans une étude est de pouvoir directement déterminer l’influence de différents paramètres sur un même fond génétique.
Ces jumeaux ont été soumis à un questionnaire poussé sur leurs habitudes alimentaires. À l’aide d’un algorithme déjà publié, les chercheurs ont attribué un nombre de points à chaque participant : plus l’alimentation se conforme au régime méditerranéen, plus le score est élevé. Leur rythme cardiaque a ensuite été enregistré par un électrocardiographe portatif sur une durée de 24 heures, afin de mesurer la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC).
L'électrocardiogramme permet de mesurer la variabilité de la fréquence cardiaque. © MoodyGroove / domaine publicLa VFC signe de bonne santé cardiaque
La VFC représente la variabilité de la durée des intervalles entre les battements du cœur. Si la durée de ces intervalles varie, cela témoigne d’une capacité de l’organisme à réguler la fréquence cardiaque et à s’adapter rapidement aux changements environnementaux. Les sportifs, par exemple, ont souvent une VFC supérieure à la moyenne. En revanche, une faible VFC augmente les risques de maladies coronariennes et de mort subite. La mesure de la VFC permet donc d’analyser la « santé cardiaque » des patients.
Les résultats vont dans le sens attendu : les personnes possédant le plus grand score au questionnaire ont aussi une VFC plus élevée. L’augmentation d’un point du score est corrélée à l’augmentation significative du VFC de 3,9 % à 13 %. Ces résultats équivalent à une réduction des risques de mort des suites de problèmes cardiovasculaires de 9 à 14 % !
Cette étude, publiée dans le journal Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes, ne révolutionne pas la science mais montre que les idées reçues peuvent être vraies et méritent d’être prouvées. Toutefois, là encore, il faut souligner un biais : l’étude a été effectuée sur une majorité (94 %) d’hommes blancs de type non-hispanique. Il n’est donc pas possible de généraliser les résultats de cette étude aux femmes ni aux autres groupes ethniques. En tout cas, ce régime crétois est facile à suivre et ne fait certainement pas de mal, alors cet été profitez-en !
À découvrir en vidéo autour de ce sujet :
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Par Frawsy le 19 Juillet 2016 à 11:15
Sport : l'activité physique favoriserait
la production de sperme
Une étude menée en Espagne indique qu'une activité physique modérée augmente la production de sperme. Le résultat reste à confirmer, et même à préciser.
L'activité physique pourrait stimuler la production de sperme, peut-être par une élévation de la production d'hormones sexuelles. © RazvanDP, Shutterstock
Des chercheurs de la clinique IVI de Bilbao (Espagne) ont mené une étude portant sur 85 candidats donneurs de sperme. Chacun des participants a répondu au Questionnaire international de l’activité physique (IPAQ). Ce dernier aide à quantifier le niveau d’activité physique. Tous avaient une pratique « modérée » du sport. Résultat, selon le docteur Fernando Quintana, directeur du laboratoire d’andrologie à IVI Bilbao, « l’étude a montré que l’activité physique a des effets bénéfiques sur certains paramètres du sperme ». Elle améliorait plus précisément la quantité de spermatozoïdes.
Mais qu’en est-il de la qualité ? Difficile pour le moment de répondre. La recherche va désormais se concentrer sur deux aspects : les conséquences de l’activité physique sur l’infertilité et les effets d’une activité très intense. Pour ce faire, Fernando Quintana ne se démonte pas : « Nous aimerions, à l’occasion de la Nuit du marathon à Bilbao, analyser quelques échantillons de sperme ainsi que les habitudes d’entraînement des participants avant la course… »
Plus sérieusement, ce travail renvoie à une autre étude, toujours espagnole mais publiée en 2012. Des chercheurs de l’université de Cordoue avaient comparé la semence d’hommes actifs à celle de sédentaires. Nous avions relaté cette étude sur la fertilité masculine en soulignant la faiblesse de l'échantillon (31 jeunes hommes). En mesurant le volume de l’éjaculat, le nombre de spermatozoïdes ainsi que leur mobilité et leur morphologie, les scientifiques avaient déterminé que l’activité physique modérée augmentait les taux d’hormones sexuelles, rendant plus favorable la production d’un sperme de qualité.
À découvrir en vidéo autour de ce sujet :
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