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    Araucaria du Chili

      
     

    L’araucaria du Chili est un arbre élégant, pouvant atteindre une hauteur de 15 à 20 m. 


    Araucaria araucana. © JG in SF, Flickr CC by nc-nd 2.0

    Appellations 

    L’araucaria du Chili (Araucaria araucana), de la famille des araucariacées, se surnomme « désespoir des singes » à cause de la présence, sur son tronc et sur toutes ses branches, d’écailles piquantes empêchant ces animaux d’y grimper !

    Description botanique de l'araucaria du Chili

    Cet
    arbre dispose d’un houppier ovoïde sur un tronc bien droit. Son tronc est très écailleux. Ses rameaux sont verticillés, d’abord ascendants, puis retombants, entièrement recouverts d’écailles vertes et rigides. Ses feuilles, persistantes, se présentent sous la forme d’écailles triangulaires, vertes, brillantes, coriaces, terminées en pointe et imbriquées sur les rameaux. Il s’agit d’une espèce dioïque, avec des chatons mâles ovoïdes et brunâtres et des chatons femelles plus gros, également ovoïdes et dressés. Ses fruits sont des cônes mûrs en deux ans, comestibles lorsqu’ils sont grillés. 


    Le tronc écailleux de l'araucaria du Chili. © Scott Zona, Flickr CC by 2.0

    Origines 

    Provenant du sud des Andes, cette espèce a été introduite en Europe par un botaniste réputé, Archibald Menzies, en 1795. Il se développe surtout dans les régions à
    climat océanique.

    Exigences culturales  de l'araucaria du Chili

    Cette espèce apprécie le
    soleil et pousse bien en sol léger, frais, bien drainé, humifère et d'une bonne hygrométrie. Il n'aime ni les sols calcaires, ni la pollution. Rustique, il résiste au froid jusque -20 °C.

    Utilisation 

    L’araucaria est un arbre essentiellement utilisé à des fins ornementales.

    Auteur Michel Caron

     
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    Étrange disparition d'un lac glaciaire au Chili : le réchauffement climatique en cause ?

     

    Située à l'extrémité sud de l'Amérique latine, près de la Terre de Feu, la Patagonie chilienne se caractérise par ses paysages, ses steppes et ses montagnes de granit, et aussi ses glaciers qui se jettent dans des lacs qu'ils recouvrent d'icebergs bleutés. Ces merveilles naturelles attirent aussi de nombreux touristes, à condition de ne pas craindre la marche car cette région reste une des plus sauvages et des plus authentiques de la planète.

     

     
     

     

    Étrange disparition......

     

      

     

     

     

    Mais depuis le 28 mai, elle est aussi devenue une des plus mystérieuses. Ce jour-là, une équipe de gardes forestiers, en mission de surveillance d'une espèce de cerf locale menacée d'extinction, a constaté la disparition pure et simple du lac glaciaire de Témpanos, d'une surface de plus d'un kilomètre carré.

     

    Selon Juan José Roméro, directeur local du Parc National O'Higgins, ce lac était situé dans un endroit d'accès particulièrement difficile. Plusieurs heures de marche sont nécessaires pour l'atteindre, après un voyage de près de deux jours en bateau depuis Puerto Natales à 2500 km de Santiago.

     

    Les photos prises par les agents de la Corporation nationale des forêts chiliennes avant et après cette étrange disparition sont éloquentes. Là où se trouvait une immense étendue d'eau recouverte d'icebergs, et où des circuits touristiques étaient régulièrement organisés en raison de la majesté des lieux malgré la difficulté d'accès, on n'aperçoit plus qu'un immense cratère de 30 mètres de profondeur, au fond duquel se perdent encore, un peu ridicules, quelques icebergs égarés.

     


    Ce qui reste du lac glaciaire de Témpanos... Images : Corporation nationale des forêts chiliennes.

     

    Qu'est-ce qui a bien pu causer ce phénomène ?

     

    Les chercheurs notent qu'une forte activité sismique a été enregistrée dans cette région pratiquement inhabités durant les derniers mois, et n'excluent pas qu'une faille se soit ouverte dans le fond de la cuvette, par où se serait échappée l'eau du lac.

     

    Une autre hypothèse, qui a déjà connu des précédents, non seulement au Chili mais aussi en Himalaya, est liée à un phénomène appelé "Glacial Lake Outburst Fold" (GLOF), ou explosion de lac glaciaire. Il se produit lorsque le niveau, pour une raison ou une autre (inondations en amont, fortes pluies…) augmente au-delà des normes habituelles, jusqu'à provoquer la rupture des glaces éternelles qui le bordent ou le retiennent. Dans ce cas, toute la masse liquide peut s'évacuer très rapidement, comme dans le cas d'une rupture de barrage. En ce qui concerne Témpanos, un bouchon de glace situé en profondeur a très bien pu céder, provoquant la fuite des eaux à travers une faille ou une grotte naturelle jusqu'à la mer toute proche, exactement comme si on avait enlevé la bonde d'une baignoire !

     


    Groupe de scientifiques au fond de l'ancien lac. Image : Corporation nationale des forêts chiliennes.

     

    Gino Casassa, un glaciologue travaillant au Centre d'Etudes scientifiques de Valdivia, signale avoir constaté une augmentation régulière du niveau du lac au fur et à mesure de la fonte des glaciers environnants, elle-même vraisemblablement provoquée par le réchauffement climatique, et se rallie à cette dernière hypothèse. Une expédition d'experts glaciologues et d'agents forestiers a été envoyée sur place, et on en apprendra certainement plus sur les raisons de cet étrange phénomène dès son retour, vers fin juillet.

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    Découverte du premier crustacé venimeux !

    Araignées, scorpions, insectes… des milliers d’espèces chez les arthropodes sont venimeuses. Les crustacés sont l’exception. Sur plus 70.000 espèces décrites dans la littérature, aucune ne l’est. Du moins c’est ce que l’on croyait, jusqu’à ce que l’on découvre que Speleonectes tulumensis, ce crustacé du Yucatán, déroge à la règle.

     

    La grotte anchialine sacrée au Mexique, ici en photo, est située dans la péninsule du Yucatán. Il en existe plus d'une vingtaine, souvent appelées cenotes ou puits sacrés en français. Les Mayas pensaient que ces puits étaient un moyen de communication avec les dieux de l'infra-monde. © Ekehnel, Wikipédia, GNU 1.2 

     

      

     

    Dans une grotte anchialine, l’eau est douce en surface, devient saline en profondeur et n’est pas souvent exposée à la lumière du jour. Ces dolines souterraines abritent de mystérieuses créatures. Les possibilités d’exploration des caves sont si restreintes que bien peu de plongeurs biologistes s’y aventurent. Pourtant, par leur isolement, ces grottes sont un véritable nid de biodiversité méconnu. Pour preuve, c’est dans une doline de ce type, située dans le Yucatán au Mexique, que des biologistes ont identifié le premier crustacé venimeux.

    L’arthropode en question, Speleonectes tulumensis, est semble-t-il endémique aux grottes du Yucatán. C’est un rémipède, un groupe décrit pour la première fois en 1981 seulement. Il est carnivore, aveugle, et particulièrement difficile à observer puisqu’il se cache dans les petits labyrinthes rocheux formés par la circulation de l’eau dans les grottes anchialines.

    Le rémipède est un crustacé d'une dizaine de millimètres. Le Speleonectes tulumensis est le seul répimède venimeux, et vit exclusivement dans les caves du Yucatán.
    Le rémipède est un crustacé plus de dix millimètres. Le Speleonectes tulumensis est le seul répimède venimeux, et vit exclusivement dans les caves du Yucatán. Les Speleonectes comptent 15 espèces comme ici en photo le Speleonectes tanumekes. © Joris van der Ham, Wikipédia, cc by 2.5

    Un peu par chance, les biologistes Björn von Reumont et Ronald Jenner en ont aperçu quelques-uns durant leur première mission. Les crustacés étaient en train de jeter l’exosquelette d’une crevette, qui constituait probablement leur dernier repas. Ces biologistes ont par la suite découvert qu’au niveau de sa tête, le crustacé présente des appendices ressemblant à des aiguilles hypodermiques. Ils soupçonnaient qu’elles servaient à injecter du venin dans leur proie et le prouvent aujourd’hui dans la revue Molecular Biology and Evolution.

    Une unique espèce de crustacé venimeuse connue dans le monde

    L’équipe, issue du musée d’histoire naturelle de Londres, montre que des réservoirs entourés de muscles permettant l’éjection du venin sont rattachés aux maxillules, les structures à l’avant de l’animal qui ont l’aspect creux des aiguilles hypodermiques. Les scientifiques révèlent par ailleurs que les réservoirs en question sont connectés à des glandes qui se trouvent au centre du corps. L’étude, basée sur la dissection d’une trentaine de spécimens, a permis de réaliser une reconstruction 3D du chemin parcouru par le venin.

    Les glandes sécrètent un venin riche en peptidases, des enzymes impliquées dans la digestion. On les retrouve par exemple dans le venin du serpent à sonnette où elles sont connues pour favoriser l’assimilation des proies. Le fluide venimeux contient également une toxine, dont la composition est proche d’une neurotoxine au pouvoir paralysant décrite chez certaines espèces d’araignées. Dans le cas de Speleonectes tulumensis, il est probable que la toxine permette d’arrêter la proie, et que les peptidases facilitent son assimilation.

    Dans le monde des arthropodes, les espèces venimeuses ne sont pas rares. Trois des quatre groupes principaux représentent des milliers d’espèces au venin parfois mortel. Les crustacés sont des arthropodes pour la plupart aquatiques et regroupent plus de 70.000 espèces. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui on n’en connaissait aucune venimeuse. Étant d’excellents filtreurs, ils peuvent manger de tout. Dans l’étude, les biologistes suggèrent que grâce à cette faculté, les crustacés n’ont probablement pas subi les mêmes pressions évolutives que l’ensemble des arthropodes (araignées, scorpions, insectes…) pour se nourrir

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    10 Images de la National Geographic

     

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