•  

    24 novembre 1793

    Naissance du calendrier révolutionnaire

     

     

    Le 24 novembre 1793, la Convention publie le calendrier républicain, aussi appelé « calendrier des Français ».

     

    Un an plus tôt, le 22 septembre 1792, au lendemain de l'abolition de la royauté, les députés ont décidé que les actes du gouvernement seraient désormais datés de « l'An 1 de la République ». Mais cette déclaration « furtive » de la République, selon le mot de Robespierre, n'a pas remis en cause le calendrier grégorien hérité de Jules César et modifié par le pape Grégoire XIII en 1582.

     

     
    Déchristianisation à marche forcée
     

    C'est seulement le 5 octobre 1793 que les députés votent le principe de l'abolition de ce calendrier.

     

    L'assemblée de la Convention, dominée par les députés de la Montagne et soumise aux sans-culotte parisiens, prétend ainsi déraciner à jamais les rites chrétiens, en particulier le repos dominical et les fêtes religieuses. Elle prescrit que quiconque s'exprimerait selon l'ancien calendrier grégorien serait passible de la peine de mort. Cette mesure inaugure une entreprise de déchristianisation à marche forcée, consécutive à l'échec de la Constitution civile du clergé.

     

    Le 7 octobre 1793, sur les marches de la cathédrale de Reims, le conventionnel Ruhl brise de son talon la Sainte Ampoule utilisée sous la monarchie pour le sacre des nouveaux souverains. Dans l'Allier et la Nièvre, le 9 octobre 1793, Joseph Fouché, un autre conventionnel en mission, par ailleurs ancien prêtre oratorien, signe un arrêté sans équivoque : « La mort est un repos éternel » ! Il ordonne de placer cette inscription à l'entrée des cimetières. Le 21 novembre 1793 (1er frimaire An II), le Conseil général de la Commune de Paris impose en tête des convois funéraires l'inscription : « L'homme juste ne meurt jamais, il vit dans la mémoire de ses concitoyens ».

     

    Trois jours plus tard, enfin, la Convention adopte le « calendrier des Français ».

     

    Le calendrier révolutionnaire
     

    Le nouveau calendrier est l'oeuvre du poète François Fabre d'Églantine, député à la Convention et secrétaire de Danton. Avant la Révolution, il s'est fait connaître en composant l'immortel « tube » : « Il pleut, il pleut, bergère... ».

     

    Les jours du nouveau « calendrier des Français » ne sont plus consacrés à des saints mais à des produits du terroir : « châtaigne, tourbe, chien, radis, chèvre, abeille, sarcloir... ».

     

    Les semaines sont portées à dix jours (primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi) et prennent le nom de décades.

     

    Quant aux mois, ils ont chacun 30 jours.

     

    Pour s'aligner sur un cycle solaire, ces douze mois sont complétés par cinq ou six jours consacrés à des fêtes patriotiques, les « sanculottides ». Le principe n'est pas à proprement parler nouveau. Il était déjà employé par les pharaons (*) !

     

    Dotés de belles sonorités, leurs noms évoquent les quatre saisons :


    - vendémiaire (22 septembre-21 octobre),
    - brumaire (22 octobre-20 novembre),
    - frimaire (21 novembre-20 décembre),
    - nivôse (21 décembre-19 janvier),
    - pluviôse (20 janvier-18 février),
    - ventôse (19 février-20 mars),
    - germinal (21 mars-19 avril),
    - floréal (20 avril-19 mai),
    - prairial (20 mai-18 juin),
    - messidor (19 juin-18 juillet),
    - thermidor (19 juillet-17 août),
    - fructidor (18 août-17 septembre).

     

    Calendrier révolutionnaire (Messidor), gravure du musée Carnavalet (Paris)

     

    Un exemple de datation révolutionnaire
     

    Le 22 septembre 2010 correspond au premier jour de l'An 219. Son intitulé complet selon le calendrier révolutionnaire s'écrit :
    Raisin, primidi, 1er Vendémiaire An CCXIX.

     

    Un calendrier cocardier
     

    La nouvelle ère débute le 22 septembre 1792, avec la naissance de la République (et l'équinoxe d'automne). Ce jour-là correspond donc au « primidi vendémiaire de l'An I de la République ».

     

    Le calendrier révolutionnaire va survivre à la Terreur et à la chute de Robespierre, le 27 juillet 1794, pardon, le 9 thermidor de l'An II. Mais en dépit de la bienveillance des autorités, il n'acquerra guère d'emprise sur les esprits. Il faut dire que le peuple n'apprécie pas de troquer le jour de congé hebdomadaire (un dimanche tous les sept jours) contre un jour de congé décadaire !

     

    Trop peu pratique et à connotation nationaliste et cocardière, étriqué avec ses noms de jours à caractère hexagonal, le « calendrier des Français » est abrogé le 1er janvier 1806 sous le Premier Empire.

     

    Fabienne Manière
     
     

    Éphéméride du Jour 5:  Naissance du calendrier révolutionnaire - 24 novembre 1793

     

    Pin It

  •  

    L’importance de la répartition des charges avec une remorque

     

     


    Voici une vidéo qui a fait pas mal parler d’elle ces derniers jours ! Il s’agit d’une petite démonstration, à l’aide d’un tapis roulant et d’une voiture, pour nous montrer à quel point la répartition des charges est importante.

    Selon où l’on place le plus de poids dans une remorque en voiture, sa stabilité est clairement remise en question.

    C’est assez impressionnant, et si jusqu’ici, vous ne vous rendiez pas compte de l’impact que peu avoir la charge de votre remorque, vous allez vite comprendre !

     

     

    Insolite 3:  L’importance de la répartition des charges avec une remorque +

     

    Pin It

  •  

    Compostelle : d'Aumont-Aubrac à Nasbinals

     

    Par Hugues Dérouard
    source : Hors-série Compostelle
     

    Sur le chemin de Compostelle, d'Aumont-Aubrac à Nasbinals. Etape redoutable, étape redoutée... Témoignage. Dans les pas d'un pèlerin.

    Sur les plateaux de l'Aubrac, chaos granitique parcouru par La FolleDans l'Aubrac, chaos granitique parcouru par la Folle.

    Le plateau de l’Aubrac. Voici l’étape que l’on redoute mais que l’on espère toujours ! «Dans ces lieux d’horreur et de vaste solitude, les jacquets souffriront mille morts», avertissait Aymeri Picaud dans son guide, au XIIe siècle. Depuis près de mille ans, les récits des pèlerins ont en fait un véritable mythe. Aujourd’hui encore, lorsque l’on demande aux marcheurs l’étape qui les a le plus marqués, ils citent bien souvent l’Aubrac…


    À partir du gros bourg d’Aumont-Aubrac, recroquevillé au pied du plateau, le GR65 chemine durant de longs kilomètres à travers des forêts de pins que l’on a déjà longuement côtoyées les jours précédents…Il faudra attendre le carrefour des Quatre-Chemins, quelques kilomètres plus loin, pour avoir l’impression de se lancer dans l’aventure. Ici, une dernière halte s’impose «Chez Régine», bistrot-institution, ultime oasis avant d’attaquer le désert de l’Aubrac.

    Plateau de l'Aubrac sur le chemin de CompostelleSur les hauts-plateaux de l'Aubrac

    «Alors, on va dans la pampa?», lance, moqueur, un paysan du coin à des marcheurs. Le chemin s’élève ensuite vers les prairies. Nous empruntons les drailles, ces sentes bordées de murets de pierres sèches tracées au cours des siècles par les troupeauxde moutons, venant paître pendant l’estive.

    Aujourd’hui, vaches et taureaux aubrac les ont remplacés, matant de leur regard andalou – «de grands yeux charbonneux de mauvaise femme», disait l’écrivain Henri Pourrat – les improbables visiteurs. Les kilomètres qui vont suivre seront beaux mais désolés, solitaires, hostiles.


    Les étés sont brefs, les hivers rudes et longs sur cette grande table basaltique de l’Aubrac, qui s’étire sur quarante kilomètres et découpée en montagnes. Bientôt, il n’y aura plus aucun arbre à l’horizon, mais une prairie infinie, à l’herbe jaunie balayée par les vents. Les clôtures se confondent avec les roches et, quand le brouillard s’en mêle, les chaos granitiques deviennent fantomatiques, réveillent les légendes.

    Surtout, ne quittez pas le chemin sur la ligne de crête… si le brouillard persiste, nous glissait la veille l’hôtelier.

    Jadis, les pèlerins devaient ici se garder des loups – quelques-uns ont été aperçus récemment, venant d’Italie et rejoignant probablement les Pyrénées –, des aubergistes malhonnêtes, des bandits prêts à détrousser ceux qui s’égaraient dans la nuit, le brouillard ou la neige.

    Pelerins sur les routes de l'AubracPélerins sur les routes de l'Aubrac. Ici, à Saint-Chély-d'Aubrac, le pont sur la Boralde.


    Le marcheur ne compte plus les kilomètres. Son regard cherche à s’accrocher à quelque chose. En vain. Les hameaux sont rares et seuls quelques burons rappellent la présence de l’homme. L’immensité saisit la gorge. Un «morceau de continent chauve», écrivait Julien Gracq. Mais le paysage est splendide. Impossible de s’en lasser. Julien Gracq, encore : « Sur ces hauts plateaux déployés où la pesanteur semble se réduire comme sur une mer de la Lune, un vertige horizontal se déclenche en moi qui, comme l’autre à tomber, m’incite à courir, à perte de vue, à perdre haleine.»

    Sur cette grande table basaltique de l’Aubrac, l’immensité est saisissante. Un «morceau de continent chauve», disait Julien Gracq, mais les paysages sont splendides.

    Nasbinals, près du toit de l’Aubrac à 1470 mètres d’altitude, est d’un premier secours pour les marcheurs avec son église romane, typiquement auvergnate aux murs de basalte brun et au toit de schiste. Épuisés et heureux, ils profitent ici d’une halte bien méritée. Demain, les derniers pas sur le plateau de l’Aubrac ne seront pas les moindres.

    Le village de Saint-Chély-d'Aubrac, étape sur le chemin de CompostelleSaint-Chély-d'Aubrac, halte sur le chemin de Compostelle.

     

    Photos-Villes du Monde 2:  Compostelle : d'Aumont-Aubrac à Nasbinals

     

    Pin It

  •  

    Windows 10 : Comment désactiver et désinstaller OneDrive complètement

     

     

    microsoft-onedrive

     

     

    Avec Windows 10, plusieurs logiciels de la firme Microsoft ont été installé de base sur Windows 10, alors que l'on en a pas spécialement besoin, comme Cortana ou comme OneDrive.

     

    OneDrive, pour ceux qui ne le savent pas, est similaire à Dropbox, c'est en gros, un hébergeur de fichier en Cloud, donc vous envoyez vos fichiers sur un serveur connecté à Internet et grâce à ça, vous pouvez accéder à vos fichiers en vous connectant à internet et au serveur avec n'importe quel appareil.

     

    Personnellement, je n'ai jamais testé, mon compte Dropbox me suffisant largement, mais OneDrive tournant en fond de tâche de votre ordinateur, ralentit celui-ci pour rien si vous ne l'utilisez pas! De plus, il se connecte à internet sans que vous l'aviez demandé ou activé!

     

    Malheureusement, Microsoft ne propose pas de pouvoir désinstaller OneDrive facilement...

     

    Comment désactiver OneDrive

     

    • Faites un clic droit sur le bouton du menu démarrer
    • Cliquez sur "Invite de commande (admin) "
    • Copiez/collez cette commande: taskkill /f /im OneDrive.exe
    • Et voilà, OneDrive est désactivé pour la session en cours!

     

     

    Comment supprimer OneDrive définitivement

     

    • Désactivez tout d'abord OneDrive avec la méthode précédemment décrite.
    • Toujours en invite de commande:
      • si votre Windows 10 est en 32 bits, tapez %systemroot%System32OneDriveSetup.exe /uninstall
      • si votre Windows 10 est en 64 bits, tapez %systemroot%SysWOW64OneDriveSetup.exe /uninstall
    • Et voilà!

     

    N.B.: vous n'aurez aucun indicatif vous montrant la désinstallation, mais excepté en cas de message d'erreur, la désinstallation s'est bien effectuée.

     

    Comment réinstaller OneDrive

     

    Au cas ou vous voudriez réinstaller OneDrive, toujours en Invite de commade:

    • si votre Windows 10 est en 32 bits, tapez %systemroot%System32OneDriveSetup.exe
    • si votre Windows 10 est en 64 bits, tapez %systemroot%SysWOW64OneDriveSetup.exe

     

    Et voilà!

    Cet article Windows 10 : Comment désactiver et désinstaller OneDrive complètement provient de La caverne de Pandoon et a été écrit par Pandoon.

     

    Technologie 2:  Windows 10 : Comment désactiver et désinstaller OneDrive complètement

     

    Pin It

  •  

    Banff, une des meilleures destinations

    de 2017

     

    L'un des plus populaires parcs nationaux canadiens vient de recevoir un bon... (Photo CNW)
     
    La Presse Canadienne
    BANFF

    L'un des plus populaires parcs nationaux canadiens vient de recevoir un bon coup de pub.


     

    Photos-Villes du Monde 3:  Banff, une des meilleures destinations de 2017

    Le parc de Banff.

    PHOTO LA PRESSE CANADIENNE

     

    Le magazine de voyages du groupe National Geographic a choisi le parc national de Banff, en Alberta, comme «l'une des meilleures destinations à visiter dans le monde l'an prochain».

     

    Il s'agit de la seule destination canadienne citée cette année par le National Geographic Traveler.

     

    Le magazine de voyages a tellement aimé ce parc des Rocheuses canadiennes qu'il a publié en couverture de son numéro une photo du très photogénique lac Moraine.

     

    Les responsables du tourisme en Alberta et au Canada espèrent que ce coup de pub inattendu attirera encore plus de visiteurs à Banff.

     

    Le gouvernement fédéral avait d'ailleurs annoncé que l'entrée dans tous les parcs nationaux du pays serait gratuite en 2017, pour souligner le 150e anniversaire de la fédération canadienne.

     

    Le National Geographic Traveler recommande aussi, notamment, Anchorage, la Basse-Californie (Mexique), Carthagène (Colombie), Chengdu (Chine), la Finlande, les îles de la Guadeloupe, l'État de la Georgie, Hambourg, Malte, Marrakech, Moscou, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Séoul.

     

    Photos-Villes du Monde 3:  Banff, une des meilleures destinations de 2017

     

     

    Pin It