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    Mangeoires d'oiseaux: de la visite

    tout l'hiver

     

    La mangeoire d'oiseaux constitue un vrai plaisir pour... (PHOTO THINKSTOCK)

     

    La mangeoire d'oiseaux constitue un vrai plaisir pour les yeux pendant tout l'hiver.

    PHOTO THINKSTOCK

     
     
     

    Pourquoi ne pas inviter les oiseaux à festoyer chez vous? Un plaisir pour les yeux pendant tout l'hiver. Et rien de plus facile. Voici quelques conseils pour bien profiter de ce loisir qui plaira à toute la famille.

     

    Le menu

    Ne vous cassez pas la tête: à lui seul, le tournesol noir attire la foule ailée. Pour rendre votre menu plus appétissant encore, pensez au chardon. Les arachides en écales feront aussi le délice des geais bleus, parfois même du cardinal rouge et de la corneille. Le carthame est destiné spécifiquement au cardinal. Quant au suif, c'est le dessert pour plusieurs.

     

     

    Les visiteurs

     

    La mésange à tête noire est la plus présente aux mangeoires en hiver. Viennent ensuite le pic mineur, le chardonneret jaune, l'étourneau sansonnet, le junco ardoisé, le pic chevelu, la tourterelle triste, le roselin familier, le cardinal rouge et la sittelle à poitrine blanche. La liste peut s'allonger et se diversifier selon votre région.

     

    Oiseaux:  Mangeoires d'oiseaux: de la visite tout l'hiver

    Les geais bleus sont avides d'arachides en écales.

    PHOTO THINKSTOCK

     

     

    Protéger son gazon

    Nourrir les oiseaux impose quelques exigences. Il faut nettoyer les mangeoires régulièrement pour éviter la transmission de maladies. Pour garder votre terrain propre, couvrez la pelouse sous votre poste d'alimentation d'une toile que vous enlèverez en avril, le gazon sera alors vert et sans déchet. Comme les toiles ne sont guère jolies, je les dissimule avec des feuilles mortes. Si vous partez en vacances, rassurez-vous, vos protégés iront se nourrir ailleurs mais reviendront dès que la mangeoire sera à nouveau garnie.

     

    Le plateau ouvert

    Il existe de nombreux types de mangeoires pour les oiseaux. La maison spécialisée Nature Expert, rue de Bellechasse, à Montréal, en offre pas moins de 100 modèles à elle seule. Mais pas besoin d'un diplôme d'ingénieur pour en construire une. Un morceau de contreplaqué entouré d'une bordure conviendra. Il suffit alors de l'installer sur un poteau bien en vue et d'y déposer des graines.

     

    Du chardon pour les... chardonnerets

    Ces silos en plastique permettent aux oiseaux d'accéder aux minuscules graines de chardon. Peu coûteuse (à partir de 15 $), cette mangeoire devrait attirer chardonnerets jaunes et roselins familiers, deux espèces abondantes en milieu urbain. Venus du nord, les sizerins flammés y viendront parfois en grand nombre. D'autres silos peuvent offrir un menu beaucoup plus varié.

     

     

    Oiseaux:  Mangeoires d'oiseaux: de la visite tout l'hiver

    Les tourterelles tristes fréquentent les mangeoires l'hiver.

    PHOTO PIERRE MCCANN, ARCHIVES LA PRESSE

     

     

    Pour contrer les écureuils

    Il existe de nombreuses mangeoires «anti-écureuils», de tous les prix (de 25 à 200 $). Le Droll Yanker Whipper (à gauche) est doté de perchoirs ne pouvant soutenir le poids du rongeur. Il a été particulièrement efficace chez moi. Bonne garantie. Autour de 150 $. Le Squirrel Buster Plus (à droite) est le plus populaire (115 $).

     

    Une assiette invitante

    Pour ceux qui n'ont pas confiance en leurs talents de bricoleur, il existe des ensembles faciles à monter. Vendus en pièces détachées, ils sont efficaces, résistants, mais relativement coûteux. Un ensemble complet peut dépasser les 200 $.

     

    Un peu de matière grasse

    Le suif attire les pics, mais les étourneaux sansonnets, mésanges, sittelles, geais bleus et autres voudront aussi partager ce dessert hivernal. Un pain de suif dans un treillis métallique se vend parfois moins de 10 $.

     

    Oiseaux:  Mangeoires d'oiseaux: de la visite tout l'hiver

     

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    Partir sans mot dire

     


    Geneviève Pettersen signe une chronique sur le décès de sa grand-mère.

    Geneviève Pettersen du magazine Châtelaine

     

    Je suis passée devant le foyer de vieux de ma grand-mère un peu plus tôt ce mois-ci. Ça fait un an et demi qu’elle est morte. Elle habitait dans un CHSLD à Québec. À Charlesbourg, si vous voulez vraiment savoir. Dans ma tête, l’endroit où elle a vécu les dernières années de sa vie est l’un des plus déprimants sur Terre. On arrivait devant une portée barrée. Pour se faire ouvrir, on devait dire dans l’interphone le nom de la personne qu’on venait visiter. Ça grichait. Fallait se reprendre à deux fois, parfois trois, pour que l’infirmière de garde comprenne qui on était venu voir. Jacqueline Blanchette. C’était son nom.

     

    On entrait par la cafétéria. Je faisais bien attention de ne jamais y aller à l’heure des repas. J’étais incapable de sentir et de voir les plats qu’on servait aux locataires. Surtout, j’avais peur que Mamie m’invite à dîner avec elle. Impossible pour moi d’avaler un pâté au saumon sans sel ou de goûter aux spaghettis trop cuits. Je n’avais pas envie de discuter avec ses voisines et voisins de table, de leur répéter pour la énième fois ce que je faisais dans la vie et de répondre à leurs 32 questions sur mes enfants.

     

    Société 2:  Partir sans mot dire

    Photo: Getty Images


    Par contre, j’aimais bien aller voir les perruches dans le petit salon juste à côté de la salle à manger. On s’assoyait là ensemble, ma grand-mère et moi, et on essayait de les faire sortir de leur cage. La jaune restait cachée au fond et voulait nous mordre dès qu’on tentait de la prendre. La bleue, elle, était plus docile. Elle se rebiffait au début mais, invariablement, elle finissait par grimper sur mon index tendu. Je pouvais ensuite la sortir et la flatter. Je la laissais même se promener sur mon épaule. Mais pas Jacqueline. Elle avait peur que l’oiseau lui fasse caca dessus.


    Après, on allait dans son appartement. Il fallait prendre le corridor, monter dans l’ascenseur, appuyer sur le bouton du deuxième étage et passer devant les chambres des autres pensionnaires. Mamie en profitait pour me révéler tous leurs secrets: madame Unetelle dégage une odeur pestilentielle parce qu’elle a eu une stomie et que son sac est toujours mal installé, monsieur Chose s’est fait voler ses alliances par le nouveau préposé aux bénéficiaires, la famille du couple installé dans l’appartement du fond ne vient jamais le visiter, même pas à Noël.


    Je marchais dans le corridor et plus j’avançais, plus j’étouffais. Je souriais à ma grand-mère tout en priant pour ne jamais finir mes jours dans un endroit comme celui-là. Pas qu’on s’occupait mal d’elle ou que c’était laid ou sale. J’angoissais parce que je savais que tout ce babillage, cette façon qu’elle avait de jaser de la pluie et du beau temps n’était qu’une manière d’éviter le vrai sujet, celui dont on aurait dû parler, celui de sa mort imminente.


    On l’avait installée au CHSLD pour qu’elle puisse mourir «en sécurité». Tout le monde le savait, elle en particulier. Pourtant, elle n’abordait jamais le sujet. Moi non plus. Même la dernière fois que j’ai discuté avec elle, on n’a rien dit. C’était au téléphone. Elle était à l’hôpital et il ne lui restait que quelques heures à vivre. Elle m’a appelée, m’a raconté qu’il faisait beau à Québec et m’a demandé si l’enfant que je portais était une fille ou un garçon. Je l’ignorais à ce moment. Je lui ai répondu que, d’après mon intuition, c’était une fille. Je me suis trompée. Elle ne le saura jamais. Elle est morte le lendemain matin. Elle est décédée en parlant de la canicule qu’annonçait MétéoMédia pour la Saint-Jean-Baptiste cette année-là. Elle est partie en déclarant que le paquet de 12 rouleaux de papier de toilette était en spécial le lendemain chez Jean Coutu. Elle a fermé les yeux en regardant Denis Lévesque dans sa chambre d’hôpital. De sa mort, elle n’a jamais rien dit. Et moi non plus.

     

     

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    Quand un artiste transforme des visages en mur Twitter et Instagram

     

     

     


    « Visage Post » est la série de trois volumes de l’artiste John Yuyi et un clin de œil aux réseaux  sociaux par l’intermédiaire de ses tattouages éphémères . Tout le monde à déjà utilisé l’un de ces petits tattouages, que l’on trouve souvent dans les malabars par exemple. Un peu d’eau, on appuie longuement, et hop nous voilà tattoué pour quelques jours !Et bien John Yuyi, à repris le même principe (les tattouages éphémères) pour transformer le visage de trois personne.Ainsi, à l’aide de ces tattoos, il a réussi à transformé des visages en mur d’actualités Twitter ou en Instagram. C’est assez marrant, et cela laisse imaginer si certains se faisaient vraiment tatouer ce genre de chose ! 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

    Insolite 3:  Quand un artiste transforme des visages en mur Twitter et Instagram

     

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    Délices au café

     

    Alimentation 3:  Délices au café

     

     

    Alimentation 3:  Délices au café

     

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    'Poema de jamel ' cogida a la inglesa ""

     

    Poésie 2:  'Poema de jamel ' cogida a la inglesa "" de Jamel Aitko

     

    *-*-*-*
    Sur notre lit, je t’attends impatiemment,
    Ton jardin a soif éperdument,
    Il a besoin d’avoir
    L'eau bénie de mon arrosoir.
    *-*-*-*
    Dévêtue –toi
    Mets-toi
    A poil
    Et viens chez moi ma belle !
    *-*-*-*
    Je suis en pleine excitation,
    Le désir n’attend pas,
    Quelle sensation de frustration !
    Viens doucement, pas à pas.
    *-*-*-*
    Petit à petit, le plaisir s’installe,
    La jouissance s’accentue,
    Les gémissements à haute voix, me dis-tu :
    « Baise-moi comme un dieu, comme un roi ! »
    *-*-*-*

     

    Poésie 2:  'Poema de jamel ' cogida a la inglesa "" de Jamel Aitko

     

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