-
Par Frawsy le 11 Mars 2022 à 10:40
5 téléphériques pour en prendre plein
les yeux
Le téléphérique reste un moyen de transport relativement rare en France. C'est aussi l'un des plus impressionnants ! Sujet au vertige, s'abstenir !
Le téléphérique de l'Aiguille du Midi : le plus haut du monde à l'époque de sa construction
À l'époque de sa construction, en 1951, on parlait du plus audacieux projet de remontée mécanique en haute montagne, du monde ! Et pour cause : au moment de son inauguration en 1956, le téléphérique de l'Aiguille du Midi atteignait l'altitude record de 3 842 mètres. Entre sa station de départ, Chamonix, et sa station d'arrivée, le téléphérique parcourt un dénivelé total de 2808 mètres, parfois à plusieurs centaines de mètres du sol. Aujourd'hui, il se contente du titre de plus haut téléphérique de France et de celui de second plus haut téléphérique d'Europe, derrière celui du Petit Cervin en Suisse. Qu'à cela ne tienne, il reste le premier de ce classement et l'un des plus emblématiques du monde !
Le téléphérique des Glaciers - Le premier de France (1924 - 1946)
Saviez-vous que le téléphérique de l'Aiguille du Midi est le deuxième de son nom ? L'idée de hisser des passagers jusqu'à ce sommet mythique ne date pas d'hier. Le projet voit le jour dès le début du XXe siècle, alors que le Mont Blanc suscite un engouement mondial considérable. On envisage d'abord un funiculaire ou un chemin de fer à crémaillère, mais c'est un projet inédit en France qui sera retenu. Le téléphérique des Glaciers sera le tout premier téléphérique de France ! Mis en service en 1924 à l'occasion des premiers Jeux olympiques à Chamonix, il cessa de fonctionner en 1953, remplacé par le téléphérique actuel. Aujourd'hui, les gares et les pylônes de l'ancien tracé sont encore visibles sur le versant nord. L'ancienne gare de la Para abrite d'ailleurs toujours la vieille benne qui assurait la liaison avec la gare des Glaciers.
Le téléphérique du Pic du Midi - Bigorre
Le téléphérique du Pic du Midi-Bigorre a été inauguré en 2000 lors de l'ouverture du site au grand public. Il relie La Mongie au sommet en 15 minutes, avec une halte intermédiaire au Taoulet. Le dénivelé atteint les 1077 mètres au total pour une distance parcourue de 4,46 km. Par moment, les cabines évoluent à plus de 300 mètres du sol ! Elles sont au nombre de deux et chacune peut accueillir jusqu'à 45 personnes.
Le téléphérique de Grenoble : le premier téléphérique urbain du monde
À Grenoble, depuis 1934, le téléphérique relie le cœur de ville à la Bastille, impressionnante construction militaire, inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. À vol d'oiseau, le site est à moins de 300 mètres du centre-ville, mais, il est perché à près de 500 mètres d'altitude ! Si proche et pourtant si loin... C'est de cette constatation que naît l'idée d'un téléphérique. Le but est double : augmenter l'attractivité de la ville et offrir aux Grenoblois un nouveau terrain de balade et de détente. Les "bulles" du téléphérique, passant au-dessus de la rivière Isère, sont devenues un véritable emblème de la ville. Saviez-vous que les cabines du téléphérique n'ont pas toujours été rondes ? Ces dernières ont été installées en 1976 et ne sont que la troisième génération de cabines depuis la mise en service de la ligne. Les premières cabines étaient de forme cylindrique, et constituées de 12 pans. La deuxième génération était rectangulaire avec des angles arrondis.
Le téléphérique du Mont Faron : panorama de rêve
À son sommet, le téléphérique du Mont Faron offre d'ailleurs l'un des plus beaux panoramas sur la Méditerranée. À près de 600 mètres d'altitude, la rade de Toulon s'offre tout entière à la vue, et cela, à seulement 6 minutes du centre-ville. On doit le téléphérique du Mont Faron à un particulier, Louis Valéry Roussel ! Amoureux de Toulon et de ses hauteurs, il décide au milieu du XXe de proposer aux Toulonnais un moyen de transport original. Le téléphérique est inauguré en 1959.
Le téléphérique de la Vanoise Express : le plus rapide téléphérique du monde
Mis en service en 2003, voici le cadet de cette sélection, mais certainement pas le plus petit ! Avec ses gigantesques cabines à 2 étages, capables de transporter jusqu'à 200 personnes chacune, le Vanoise Express est un mastodonte... Et un guépard ! Ses "bus" aéroportés relient les domaines skiables de la Plagne et de Peisey-Vallandry / Les Arcs à la vitesse de 45 km/h, encore un record du monde !
N'oubliez pas que si vous le voulez vous
pouvez vous inscrire à ma newsletter,
c'est gratuit!!!
-
Par Frawsy le 8 Janvier 2022 à 07:46
Côte au vent : que faire sur le littoral
Atlantique de la Martinique ?
La côte au vent offre des saveurs différentes de celles de la mer Caraïbes. Entre les deux communes de l’ouest martiniquais, Robert et Sainte-Marie, l’océan égrène une côte sauvage incarnée par la presqu’île de la Caravelle et son port alangui de Tartane. C’est aussi la terre du bèlè, style musical mêlant chant et danse, et de La Trinité, ancien port sucrier. Une itinérance côté Atlantique.
Le havre du Robert et ses îlots paradisiaques
Troisième ville de Martinique avec 22 000 habitants, Le Robert borde le havre éponyme, fermé au nord et au sud par deux pointes. Au large, cette baie est protégée par un chapelet d’îlots, prétexte à des sorties en kayak ou en yole, le bateau à voile traditionnel de Martinique. Les îles (Chancel, Ragot, Madame…) ont un double intérêt : elles sont entourées de plages de sable blanc à l'eau turquoise et peu profonde, idéales pour le snorkelling. Si l’on s’y rend, il est bon de s’arrêter à l’îlet à Eaux, voire, pour les plus intrépides et si la météo le permet, à l’îlet Loup-Garou, isolé au large. Ce sont les moins fréquentés.
Le Robert, un bourg au charme créole
À terre, Le Robert offre le charme attendu de tout bourg créole. Encore peu touristique, il concentre son animation sur la place du marché couvert, entourée par l’hôtel de ville et l’église Sainte-Rose de Lima. Vendredi et dimanche, cette agora quotidienne rassemble la population autour des étals de fruits et légumes tropicaux, d’épices, d’alcools… Des ménagères en robes blanches et chapeaux ajoutent l’habituelle touche colorée des Petites Antilles. Si l’on s’y trouve à la sortie d’une messe, célébrée dans l’église au clocher bleu et blanc et au toit de tôles, le « cliché » sera complet.
Presqu’île de la Caravelle, une autre Martinique
C’est quasiment une île dans l’île. Promontoire rocheux rampant vers l’océan sur 12km, ce territoire de roches volcaniques indenté de baies, plages et falaises est l’un des plus anciens de Martinique. Remontant à plus de 20 millions d’années, il se distingue du reste de l’île par sa végétation aride, constituée de forêts sèches et de savanes arbustives. L’extrémité de la côte nord est sauvage, marquée par un relief escarpé. La côte sud est plus accueillante, avec ses baies protégées du Galion et du Trésor. Sur la première, Anse Spoutourne est d’ailleurs un joli spot balnéaire, avec sa plage et sa grande base nautique.
Randonnées sur la presqu'île de la Caravelle
Il serait dommage de ne pas randonner à la Caravelle. Au bout de la presqu'île et d’une ultime piste carrossable, un parking donne accès à plusieurs itinéraires et sentiers de randonnée. En 25 mn, on rejoint ainsi la table d’orientation du phare, construite en 1820. Vue exceptionnelle garantie sur l'océan Atlantique, depuis la pointe du Vauclin au sud jusqu’à celle de Basse-Pointe au nord. Par temps clair, on aperçoit même l’île de la Dominique. Une boucle de 3h30 permet d’effectuer sinon le tour de la pointe. A voir aussi, le Chateau Dubuc (à 5 mn à pied du parking), ruines d’une habitation sucrière et caféière du XVIIIe siècle. Au retour, l’arrêt à Tartane s’impose : ce bourg alangui de pêcheurs est un résumé parfait de douceur tropicale.
La Trinité, port sucrier
Abritée au fond d’une baie à l’entrée de la presqu’île de la Caravelle, La Trinité n’est pas vraiment une ville touristique mais son passé témoigne de l’histoire singulière de la Martinique. D’abord ville de garnison, elle prit son essor à la fin du XVIIe siècle, une fois reliée par la route à Fort-de-France. Elle devint alors un port majeur de production sucrière et d’exportation vers la métropole. La commune abrite d’ailleurs la dernière usine sucrière de Martinique, celle du Galion (visites de mars à juin). En ville, on se baladera sur le ponton et le long front de mer aménagé en promenade, exemple typique de déambulation caraïbe.
Sainte-Marie, nature et histoire
Quatrième ville de Martinique, Sainte-Marie se distingue par deux sites particuliers, l’un naturel, l’autre historique. Le premier se découvre depuis la route N1, quand on arrive de La Trinité, à hauteur de la Pointe Lahoussaye : c’est l’îlet Sainte-Marie. Ce caillou se visite à pied depuis le rivage car, originalité, il est relié au continent par un tombolo, langue de sable découverte à marée basse. Le second est l’église. Dominant la ville dans son style jésuite, elle date de la fin du XIXe siècle, et rappelle que Sainte-Marie fut la plus ancienne paroisse créée en Martinique, au milieu du XVIIe siècle. Près de la ville, n’oubliez pas non plus de visiter la distillerie Saint-James et le musée de la Banane.
Le bèlè, art martiniquais populaire, art de vie
Si l’on parle du bèlè ici, c’est qu’à Sainte-Marie, nous sommes dans l’un de ses fiefs. Pour en savoir plus, on montera dans les hauts de Sainte-Marie visiter la Maison du Bèlè, quartier Reculée. Elle présente une exposition sur le patrimoine de cet art et ses grandes figures, ainsi que sur le travail des « Anciens du bèlè » de Sainte-Marie pour lui redonner ses lettres de noblesse. Si vous passez par la distillerie St-James, à Sainte-Marie, vous aurez peut-être la chance de croiser Sully Cally. Ce tonnelier, écrivain et ancien acteur (il a joué avec Belmondo et fut à l’affiche de « Promotion Canapé », en 1990) est aussi un grand artiste de bèlè. Il transforme les futs de rhums déclassés en… tambours bèlè, et est intarissable sur cet art.
Le bèlè, quest-ce que c'est ?
Ce style musical martiniquais associe chant, danse, tambour (tambouyé, en créole) et ti-bwa (instrument de bambou). À côté du chanteur principal se tiennent les répondeurs, dont le rôle est de garder le bon rythme. Par l’agilité des danseurs, le bèlè a des points communs avec la capoeira brésilienne. Ce genre trouve son origine dans les travaux agricoles, où il accompagnait jadis le labeur des champs. Mais aussi les moments de divertissement et les veillées mortuaires. À travers le bèlè, les groupes racontent également la vie sociale de l’île et ses évènements.
Vos questions les plus fréquentes :
Où aller en Martinique : côté océan Atlantique ou mer des Caraïbes ?
La Martinique déroule près de 300 km d'un littoral remarquablement varié. Les différences ne se jouent pas qu'entre côte Caraïbes et côte Atlantique, mais également entre Nord et Sud. La partie septentrionale se caractérise par des reliefs escarpés et volcaniques. Du sable noir, issu des éruptions de la montagne Pelée, recouvre les plages du nord de l'île. Au sud, les plages sont recouvertes d'un sable beaucoup plus clair. Quant au relief, il est composé de douces collines, que l'on appelle des mornes. Côté Caraïbes, la mer est calme et limpide. Côté Atlantique, les vagues sont plus tumultueuses, ce qui rend parfois la baignade dangereuse.
Quelle est la différence entre la côte-au-vent et la côte-sous-le-vent ?
La côte-au-vent, aussi appelée Capesterre, désigne la côte est, qui est exposée aux alizés de l'Atlantique. La côte-sous-le-vent, désigne la côte ouest, baignée par la mer des Caraïbes.
Quelles sont les plus belles plages du littoral Atlantique ?
Parmi les plus belles plages de la façade Atlantique, on retrouve : les Fonds Blancs du François et la Baignoire de Joséphine, les plages de la Presqu’île de la Caravelle, la plage de Sinaï à Grand’Rivière, la Pointe Faula, le Cap Macré et l’Anse Grosse Roche.
-
Par Frawsy le 23 Juin 2021 à 17:29
3 randonnées sensation dans les
gorges du Verdon
source : Détours en France HS 40 balades en FrancePublié le 11/06/2021On peut, sans chauvinisme, déclarer le Grand Canyon du Verdon « le plus grand d’Europe ». Point Sublime, balcon de la Mescla, couloir Samson, brèche Imbert… Pour découvrir ses sites parmi les plus sauvages de France, délaissez la route des Crêtes ondulant de belvédère en belvédère et faufilez-vous dans ses profondeurs, 700 mètres plus bas.
Le sentier Blanc-Martel, sur les pas des découvreurs
« Le Verdon est une pure merveille, et le plus américain des canyons du Vieux Monde. » Lorsqu’il déclare cela, en 1905, Édouard-Alfred Martel, géographe et père de la spéléologie, achève juste d’explorer, pour le compte du ministère de l’Agriculture, l’intégralité du canyon du Verdon. Une première rendue possible grâce à Isidore Blanc, instituteur à Rougon. Sa mission : étudier la mise en place d’un barrage à la clue de Carajuan. Un projet qui ne verra jamais le jour, tant une topographie difficile et des accidents de chantier l’ont contrarié.
C’est dans l’entre-deux-guerres que le Touring Club de France, s’appuyant sur Isidore Blanc, aménage le sentier. Il est devenu « le » classique incontournable pour découvrir à pied le Grand Canyon, par sa rive droite. D’où une surfréquentation au cours de la saison estivale. Ce qui ne doit pas rebuter : il suffit de partir en randonnée très tôt le matin. En l’empruntant dans le bon sens, soit du chalet de la Maline (balisage du GR®4) au point Sublime, cela évite de patienter avant de s'engager dans les tunnels de Trescaire et du Baou (prévoir une torche électrique, les galeries sont obscures) ou dans les vertigineux escaliers-échelles de 274 marches de la brèche Imbert – tellement moins fatigants dans le sens de la descente !
Pour en savoir plus
- Carte : IGN 1/25 000, « Gorges du Verdon- Moustiers-Sainte- Marie-Lac de Sainte- Croix », 3442 OT.
- Durée : 6 heures, avec peu de difficultés, pour 14,4 kilomètres.
- Dénivelé : 350 mètres.
- Points d’intérêts : La Mescla (confluence de l’Artuby avec le Verdon) ; petites plages pour la baignade ; belvédère de Guègues ; Sainte- Baume, la grotte aux OEufs ; belvédère de Trescaire (vue sur des nids de vautours) ; tunnels de Trescaire et du Baou ; point Sublime… qui mérite son appellation !
Le sentier de l'Imbue, plongée au plus profond du canyon
Courant sur la rive gauche du Grand Canyon, ce sentier est sûrement le plus beau et le plus spectaculaire des gorges du Verdon. Il n’est pas très long, moins de 8 kilomètres, et n’affiche pas des dénivelés déraisonnables. Cependant, il comporte quelques passages délicats, qui nécessitent une certaine habileté physique : la configuration du terrain interdit d’emmener des enfants.
Un passage en enfer
Que l'on parte du chalet de la Maline (à La Palud) ou de l’auberge des Cavaliers (à Aiguines), on plonge directement, par un chemin abrupt et pierreux, au fond des gorges jusqu’à la passerelle de l’Estellier. Détruite à l’automne 1994 lors d’une crue centennale, la nouvelle passerelle (1999) est un magnifique arc tout acier, représentant l’un des rares passages piétons qui communiquent avec les deux rives du Verdon au niveau des Hautes-Gorges.
Aux traversées en sous-bois succèdent des éboulis, des baumes sombres (abris-sous-roche), des corniches équipées de câbles de main courante. À la corniche du Vieux- Cade, un genévrier âgé de… 3 000 ans ! serait l’un des plus vieux arbres de France. À mi-parcours, nous connaissons un passage en enfer, car nous voilà devant le Styx ! Véritable canyon dans le canyon, ce défilé est jalonné de marmites naturelles où l’eau court avec un fort débit, impressionnant, avant d’être comme aspirée par un entonnoir – en réalité, un gouffre souterrain. Encore quelques efforts pour atteindre l’Imbut, via un itinéraire taillé dans la falaise dotée de câbles de main courante. Au retour, les randonneurs sensibles au vertige reprendront le sentier en sens inverse pour rejoindre leur voiture ; les autres pourront trouver du plaisir à emprunter le sentier Vidal (mais il est interdit à la descente par arrêté préfectoral).
Pour en savoir plus
- Durée : entre 5 et 6 heures pour 9,6 kilomètres.
- Dénivelé : 340 mètres en descente, et 400 mètres en montée.
- Points d’intérêts : La passerelle de l’Estellier ; le défilé du Styx. Préconisation : Ne jamais s’engager sur le sentier par mauvais temps (pluies, forts vents) et lorsque les eaux du Verdon sont hautes. À certaines saisons, la montée des flots est très rapide.
Le sentier du lézard, initiation à la nature
Vous avez des enfants et vous voulez partager en famille, hors de tout danger, les merveilles des gorges du Verdon ? Le sentier du Lézard permet une initiation à la faune, la flore, les paysages, la géologie, l’hydrologie, les activités d’autrefois.
Trois tronçons, 18 stations
Le point de départ est situé sur le parking du point Sublime, première halte pour apprécier la vue panoramique sur le couloir Samson, entrée du Grand Canyon – on peut rejoindre les rives du Verdon par les escaliers de ce couloir. Le sentier se décline en trois tronçons, indépendants et complémentaires : on peut les parcourir séparément ou en les enchaînant. L’intégralité du parcours s’effectue aisément en quatre heures, en comptant les 18 stations qui jalonnent le sentier ; celles-ci s’apprécient d’autant qu’elles trouvent leurs commentaires dans le Livret-guide du sentier du Lézard (en vente à l’office du tourisme, à La Palud, 5 €).
Pour en savoir plus
- Durée : De 2 à 4 heures pour 5 kilomètres.
- Dénivelé : Environ 80 mètres.
- Points d’intérêts : Le Vieux-Pont médiéval de Tusset, à 697 mètres d’altitude, départ d’une randonnée familiale (restanques-couloir Samsonportion du sentier Martel avec les deux tunnels de Trescaire et du Baou).
Office de tourisme Verdon : Ancienne Auberge Fleurie, RD 908, 04370 Colmars-les-Alpes. 04 92 83 41 92. verdontourisme.fr
-
Par Frawsy le 17 Juin 2021 à 10:32
3 balades en boucle dans la Chaîne
des Puys
source : Détours en France N°230Publié le 13/04/2021Pour découvrir la nature sauvage des monts Dômes, délaissez les sentiers les plus fréquentés du Pariou ou du puy de Dôme pour grimper sur des volcans moins connus mais tout aussi inspirants. Voici nos suggestions du nord au sud.
1 - Panoramique : le puy Chopine et le puy des Gouttes
Infos pratiques
Durée : 2 h. Longueur : environ 6 km. Dénivelé : 180 m. Niveau : facile
Départ du parking situé sur la D559, à droite du rond-point qui dessert le volcant de Lemptégy, sur la commune de Saint-Ours.
Le début du chemin se faufile entre la carrière de Lemptégy et le puy des Gouttes que l’on contourne pour entreprendre son ascension, douce, à travers la hêtraie. Un escabeau en bois pour franchir les clôtures posées pour les brebis annonce le sommet. On traverse bientôt le cratère du puy, puis la pente s’accentue pour nous faire gagner les lèvres du volcan. La vue sur la Chaîne des Puys et le massif du Sancy est à couper le souffle et mérite une pause pique-nique. Avant de replonger dans la hêtraie, on aura jeté un œil aux pentes boisées du puy de Chopine. Une trentaine de minutes permettent de rejoindre le parking.
2 - Sauvage : les puys de Jumes et de la Coquille
Infos pratiques
Durée : 3h. Longueur : environ 9 km. Dénivelé : 250 m. Niveau : facile
Départ du parking de Beauregard, dans la commune de Saint-Ours.
On s’échauffe sur la piste qui traverse la plaine et les champs de fauche, veillé par les volcans de Louchadière, de Jumes et de la Coquille, ensevelis sous la végétation et dont on distingue seulement les courbes. Chut !, une sculpture de Thierry Courtadon qui a disséminé sept œuvres en pierre de Volvic dans la région, nous invite au silence. Bientôt, le chemin grimpe à travers une épaisse forêt de hêtres et d’épicéas jusqu’au cratère bien dessiné de Jumes. Entre les noisetiers et les tapis de myrtilliers, on chemine sur les crêtes jusqu’au sommet du puy de la Coquille, où un point de vue révèle le puy Pariou et le puy de Dôme au loin. On apprécie la solitude sur ce sentier peu fréquenté, avant de s’immerger à nouveau dans la forêt pour regagner le point de départ.
3 - Familiale : le puy de Vichatel
Infos pratiques :
Durée : 2h. Longueur : environ 5 km. Dénivelé : 130 m. Niveau : facile
Départ depuis la maison du parc naturel régional des volcans d'Auvergne à Montlosier.
L’itinéraire débute près de l’étang de Montlosier, sur l’ancien domaine de cet homme politique, naturaliste, qui démontra qu’il était possible de boiser les coulées de lave. Le sentier monte rapidement dans la forêt dominée par les hêtres et les pins sylvestres avant de déboucher sur le cratère du puy de Vichatel, le plus profond de la Chaîne des Puys, après celui de Pariou. Il n’est pas rare de voir flâner des brebis dans cette cuvette boisée. L’itinéraire se poursuit sous les arbres avant d’atteindre le sommet à 1 095 mètres et de jouir d’un panorama sur les volcans au cratère ébréché – que l’on dit « égueulés » – de la Vache et de Lassolas, au nord, et le puy de la Toupe, au sud.
-
Par Frawsy le 16 Juin 2021 à 09:24
Les plus belles randonnées
à faire en France
La France est parcourue d'une multitude d'itinéraires de randonnée aux programmes aussi variés que notre territoire est riche. Certains de ces chemins offrent des spectacles tels, qu'ils ont acquis une réputation internationale et le statut de GR mythique. Emprunter leurs sentiers, c'est se lancer à l'aventure et suivre les traces des plus grands randonneurs.Les chemins de Compostelle (GR 65)
Depuis le IXe siècle, les fidèles marchent vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Précisemment, ils marchent vers l'endroit où un ermite aurait découvert vers 810 l'emplacement du tombeau de l'apôtre Jacques. La Via Podiensis, la Via Turonensis, le Via Lemovicensis, la Via Tolosana, la Camino Francès... Cinq sont inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce sont les routes historiques, mentionnées dès le XIIe siècle dans le sacro-saint Guide du Pélerin. Nombreux sont les monuments qui jalonnent ces parcours : Mont-Saint-Michel, Abbaye de Conques, basilique de Vezelay, cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay, l'église Saint-Sernin à Toulouse, la cathédrale d'Amiens...
Le GR 20 : à travers la montagne corse
Réputée pour être le plus difficile et exigeant des itinéraires de randonnée européens, la traversée de la Corse par le GR 20 est aussi l'un des plus époustouflants de beauté. Depuis Calvi jusqu'à Porto-Vecchio, 16 étapes d'environ 6 heures chacune permettent d'en venir à bout. Pour se lancer dans l'aventure, mieux vaut y être bien préparé et ne pas lésiner sur l'équipement.
Infos pratiques
- Durée moyenne : environ 16 jours
- Distance : 180 km
- Altitude maximum : 1 550 m
Le Tour des Lacs d’Auvergne (GR 30)
La Chaîne des Puys, les Monts Dore, les Monts du Cantal, le Cézallier, l'Artense... Cet itinéraire de randonnée au départ de la Bourboule traverse les cinq régions qui composent le Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne. Dessinant une boucle autour du Puy de Sancy, volcan et point culminant du Massif Central, il relie entre eux une douzaine de lacs d'origine glaciaire ou volcanique et permet de partir à la découverte des villages et des estives qui caractérisent la région, à travers des paysages variés, entre forêt et montagne.
Infos pratiques
- Durée moyenne : environ 9 jours
- Distance : 198 km
- Altitude maximum : 1 845 m
Le sentier des Douaniers (GR 34)
Du Mont-Saint-Michel au pont de Saint-Nazaire, le littoral breton est longé par un sentier de randonnée autrefois arpenté par des douaniers chargés de surveiller trafics de contrebande et pillages. 2 000 km de pistes transformés aujourd'hui en l'un des chemins de Grande Randonnée les plus appréciés des promeneurs français. Certains de ses tronçons, comme celui de Ploumanac'h, à Perros-Guirec (Côtes d'Armor) laissent un souvenir indélébile.
Infos pratiques
- Durée moyenne : plus de 100 jours
- Distance : 1 988 km
- Altitude maximum : 231 m
La Grande Traversée des Pyrénées (GR 10)
Au nord, la France ; au sud, l’Espagne ; à l’ouest, l'océan Atlantique ; à l’est, la Méditerranée... La Traversée des Pyrénées est une aventure digne des randonneurs les plus chevronnés. Comme le GR 20, cet itinéraire est considéré comme l'un des plus difficiles d'Europe. Il s'agit certes de moyenne montagne, mais quel dénivelé ! À moins d'avoir 2 mois devant vous, il vous sera difficile de le parcourir dans sa totalité, de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), en une seule fois. Qu'à cela ne tienne, nombreux sont les tronçons qui méritent à eux-seuls le déplacement, comme celui qui relie Cauterets à la Réserve Naturelle de Néouvielle. Vous y découvrirez le pont d'Espagne, le lac de Gaube, le Vignemale et le cirque de Gavarnie.
Infos pratiques
- Durée moyenne : environ 55 jours
- Distance : 900 km
- Altitude maximum : 2 598 m
Le tour du Mont-Blanc (GR TMB)
Qui dit randonnée de haute montagne, dit forcément massif du Mont-Blanc. 7 vallées, 400 sommets… En faire le tour sur le GR TMB, c’est découvrir un spectacle saisissant alternant glaciers, alpages, pics, cols et vallées. Les sentiers jouent à saute-mouton avec les frontières ; versants français, suisses, italiens ; de Courmayeur à la vallée de Chamonix, de la fenêtre d’Arpette au Val Ferret...
Infos pratiques
- Durée moyenne : environ 10 jours
- Distance : 160 km
- Altitude maximum : 2 524 m
Les calanques (GR 98-51) : de Marseille à Cassis
Callelongue, Marseilleveyre, Sormiou, Morgiou, Sugiton, En-Vau, Port-Pin... Le Massif des Calanques, entre Marseille et Cassis, n'a pas son pareil pour motiver le randonneur à avancer. À chaque jour, sa récompense : des joyaux d'eau turquoise à l'eau rafraichissante et à la beauté saisissante. Mais ne vous y trompez pas, l'itinéraire n'est pas une promenade de santé et mieux vaut ne pas s'y aventurer au plus fort de l'été.
Infos pratiques
- Durée moyenne : 3 jours
Le GR21 : le long des falaises de Normandie
Le Havre, Étretat, Fécamp, Veules-les-Roses, Varengeville-sur-Mer, Dieppe, Le Tréport... Le sentier de Grande Randonnée qui longe la Côte d'Albâtre a décroché fin 2019 le titre de sentier GR préféré des Français. Rien d'étonnant à ce que cet itinéraire iodé remporte la majorité des suffrages ; les falaises de calcaire qui longent le littoral entre le Havre et Le Tréport offrent un spectacle époustouflant. Mais elles ne sont pas les seules stars du GR 21. À l’intérieur des terres, le parcours permet aussi de découvrir de belles demeures, des forêts de hêtres, des pâtures et des vaches normandes.
Infos pratiques
- Durée moyenne : environ 10 jours
- Distance : 180 km
- Altitude maximum : 130 m
Le Chemin de Stevenson (GR 70)
Cet itinéraire qui relie le Puy-en-Velay à Alès à travers les vastes plateaux volcaniques du Velay, les hautes terres du Gévaudan, le mont Lozère et les crêtes et vallées des Cévennes, est un hommage au romancier écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894). Passionné par l'histoire des Camisards – ces huguenots des Cévennes révoltés contre Louis XIV –, l'auteur de l'Île au trésor entreprit ce périple sur leurs traces en 1878, accompagné de son ânesse Modestine. Clin d'œil aux origines écossaises de l'écrivain, les balises du GR 70 arborent les couleurs de l'Ecosse, le bleu et le blanc.
- Durée moyenne : environ 12 ou 13 jours
- Distance : 270 km
- Altitude maximum : 1 699 m
La Grande Traversée du Jura (GR 509-GTJ)
Reliant Mandeure, dans le Doubs, à Culoz, dans l’Ain, la Grande Traversée du Jura à pied traverse le massif du Jura du nord au sud en passant dans trois départements, l'Ain, le Doubs et Jura. Il permet d'en découvrir les trésors – le château de Joux, le saut du Doubs... – en une vingtaine d'étapes de 15 à 20 km chacune. On parle souvent de traversées du Jura au pluriel car il existe des parcours spécifiques pour le VTT, le vélo, le cheval et le ski de fond.
Infos pratiques
- Durée moyenne : environ 20 jours
- Distance : 400 km
- Altitude maximum : 980 m
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique