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    Les plus belles photos d'Aquitaine

     

     

    Par Philippe Roy
     
    , Jean-Daniel Sudres et Clio Bayle
     
     

    Lorsque l’on pense « paysage Aquitaine », les mots « plages », « rochers » et « châteaux » nous viennent immédiatement à l’esprit. Cette région du Sud-Ouest de la France offre des paysages époustouflants. L’occasion pour Détours en France de vous proposer les plus belles photos à classer dans votre album « paysage Aquitaine ». Dordogne, Gironde, Pyrénées-Atlantiques… Reste désormais à déterminer quels départements offrent les plus belles photos. A vous de juger. 

     

    Le rocher de la Vierge à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)

     

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    Un carrelet sur l'estuaire de la Gironde sur la commune de Jau-Dignac-et-Loirac (Gironde)

     

    Estuaire de la Gironde
     

    Le Relais et Châteaux de Brantôme, le Moulin de l’Abbaye (Dordogne)

     

    Le Relais et Châteaux de Brantôme, le Moulin de l’Abbaye,
     

    Le miroir d'eau de Bordeaux (Gironde)

     

    Le miroir d'eau de Bordeaux
     

    La plage de Bélisaire vue depuis le phare du Cap-Ferret (Gironde)

     

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    La dune du Pilat (Gironde)

     

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    L'île aux Oiseaux dans le bassin d'Arcachon (Gironde)

     

    Lîle aux oiseaux
     

    L'île Cazeau dans l'estuaire de la Gironde (Gironde)

     

    L'île Cazeau
     

    La villa Belza à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)

     

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    Les fêtes de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques)

     

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    La ville de Bergerac sur les rives de la Dordogne (Dordogne)

     

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    Carrelet de Michel Ducasse sur la Garonne, Parempuyre (Gironde)

     

    Port-Lagrange
     

    Limeuil (Dordogne)

     

    Limeuil
     

    Vestiges du phare de Trompeloup sur le banc de sable de Saint-Estephe,  estuaire de la Gironde (Gironde)

     

    Le phare de Trompeloup
     

    Château de Losse - Thonac (Dordogne)

     
    château de Losse
     

    Carrelets au port de Lamarque sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde (Gironde)

     

    Carrelets à Port Lamarque
     

    L'hôtel Cerval à Sarlat (Dordogne)

     

    l'hôtel Cerval à Sarlat
     

    Mont-de-Marsan et la rivière Midouze (Landes)

     

    Midouze
     

    Brantôme, la « Venise du Périgord » (Dordogne)

     

    Brantôme, la « Venise du Périgord »
     

    Sare (Pyrénées-Atlantiques)

     

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    Le ponton de la plage de Moulleau à Arcachon (Gironde)

     

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    Le château de Biron (Dordogne)

     

    Biron

     

    Patrimoine français - 3:  Les plus belles photos d'Aquitaine

     

     

    Patrimoine français - 3:  Les plus belles photos d'Aquitaine

     

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    Blois, Chambord, Val de Loire:

    le charme de l'hiver

     

    Par Publi-rédactionnel
     
     

    Le cœur de la vallée de la Loire vibre tout au long de l’année. Si d’autres territoires hibernent quand le froid s’installe, Blois et les châteaux royaux continuent de veiller en accueillant les visiteurs de façon plus intime. À deux heures de Paris, c’est l’occasion d’une escapade culturelle, gourmande et tonique, en ville ou dans une nature rendue à sa virginité.

     

    Château de Chaumont

    Fermée, la France touristique en hiver ? Pas en montagne… ni dans la vallée de la Loire ! Blois et sa région sont l’exemple parfait de ces territoires où l’accueil reste une valeur sûre même au cœur de l’hiver. Une ville active et commerçante, jalonnée d’hôtels particuliers et de maisons Renaissance. De grands châteaux accessibles toute l’année (Blois, Chambord, Cheverny, Chaumont-sur-Loire et, à peine plus loin, Amboise et Chenonceau). Des balades à pied ou à vélo le long de la Loire et dans la forêt de Sologne. Une nature apaisée propice à observer la faune et la flore. Des activités de loisirs en état de marche (location de vélos ; escape game…). Une gastronomie et des vins à portée de main. Et pour couronner le tout, une offre spéciale, les « Week-ends 2X plus », avec des promotions sur l’hébergement et la restauration. Voilà pour le pedigree « basse saison » d’un territoire épicurien pour qui hiver rime avec « ouvert ».

     

    Blois et l’ivresse des châteaux

     

    Blois avec la Loire

    Doit-on présenter les châteaux de la Loire ? Terre des souverains de France à partir du XVe siècle, la vallée s’est couverte de demeures royales qui font la richesse de la région. Blois et son château quadrilatère, réaménagé par Louis XII et François Ier ; Chambord, « folie » Renaissance de François Ier ; Cheverny et son mobilier d’exception ; Chaumont-sur-Loire et ses mythiques jardins, hôtes d’installations artistiques pérennes et, jusqu’au 27 février, de l’exposition Chaumont-Photo-Sur-Loire. On pourra même aller jusqu’à Amboise, berceau de la Renaissance en val de Loire, et à Chenonceau, divine galerie royale jetée sur le Cher. Ces châteaux et d’autres encore (Talcy, Fougères-sur-Bièvre…) sont ouverts en ce moment et toute l’année, pour des visites en toute intimité, loin des foules.

     

    A pied ou à vélo, des sorties nature magnifiées

     

    La nature retrouve en hiver des accents d’innocence et quand le temps s’y prête, elle s’ouvre à des promenades magnifiées. Ainsi, rien n’est plus agréable une belle journée que d’effectuer la « balade des Ponts », à Blois, itinéraire patrimonial et nature tracé de part et d’autre du fleuve. Ou de marcher sur celle du « canal de Chambord », 4 km à faire en famille au cœur des espaces du domaine royal. Une réserve naturelle et neuf espaces naturels sensibles proposent en prime des parcours au grand air pour mieux découvrir faune, flore ou écosystème de Loire. Vous êtes plutôt vélo ? Les itinéraires « Châteaux à vélo » vous emmènent au pied des grandes demeures ou dans les forêts de la Sologne, pour de vivifiantes sorties. Vous aimez les jeux ? Deux escape game à Blois vous feront découvrir la ville historique sous un angle insolite. Si l’aventure gustative est plus dans vos cordes, rendez-vous à la chocolaterie Max Vauché près de Chambord et dans les chais des viticulteurs des AOC Cheverny et Cour-Cheverny.

     

    2, 3, 4 jours, en city break ou en séjour nature

     

    Cheverny

    Et puisque l’hiver doit être incitatif pour encourager à sortir de chez soi, le territoire a tout prévu. Jusqu’au 31 mars, l’opération spéciale « Week-ends 2X plus » garantit de véritables promotions sur l’hébergement et une offre de restauration plus qu’alléchante. « 2X plus de Couette » regroupe 27 hébergements (hôtels et chambres d’hôtes, en ville ou à la campagne) proposant une 2ème nuit à 50% ou une 3ème nuit gratuite. « 2X plus de Goût » propose d’apprécier un menu dégustation dans l’un des 11 restaurants partenaires. Au programme : 2 entrées, 2 plats, 2 desserts et 2 verres de vin par personne, A partir de 30€. Pour effectuer son choix, hébergements et menus sont consultables sur le site de l’Office de tourisme Blois-Chambord-Val de Loire. Alors, pour un court séjour cocooning ou tonique, cap sur la destination phare des Châteaux de la Loire !

     

    Patrimoine français - 3:  Blois, Chambord, Val de Loire : le charme de l'hiver

     

     

    Patrimoine français - 3:  Blois, Chambord, Val de Loire : le charme de l'hiver

     

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    Route Napoléon : itinéraire de Cannes

    à Grenoble

     

    Par Dominique Le Brun
     

    La route Napoléon est un itinéraire historique de Cannes à Grenoble par la Nationale 85. Suivons le parcours déjà tout tracé de 325 kilomètres où paysages et villes, méritent bien plus qu'un simple passage mais bien un roadtrip ! Alors, prêt à engloutir la N85 et sa route Napoléon avec Détours en France ?

     

     

    Itinéraire de la route Napoléon

    La Route Napoléon traverse Cannes où la ville présente aujourd’hui deux visages dont le plus connu est celui du célébrissime festival de cinéma, avec pour haut lieu la Croisette, ce front de mer où se succèdent les palaces, séparés de la plage par un rideau de palmiers et de pelouses.

     

    De la route Napoléon au tapis rouge

     

    Il faut l’avoir parcourue, mais visitez aussi le vieux Cannes, avec son quartier du Suquet dont la tour du Guet offre un panorama unique sur la baie, les îles de Lérins et le massif de l’Esterel. L’itinéraire historique de la route Napoléon passe par Le Cannet et Mougins (ne pas y manquer le musée de l’Automobile) et pour entrer dans Grasse, on fera le détour par le village de Cabris. En plus de bénéficier d’un point de vue unique sur l’arrière-pays cannois, on passera par le plateau où Napoléon fit halte.

    À Grasse, la tradition veut que la parfumerie remonte à Catherine de Médicis, qui s’y fournissait en gants particulièrement souples et qu’elle appréciait parfumés. Aujourd’hui, le musée international de la Parfumerie consacre Grasse comme capitale des « nez », et la visite de la célèbre parfumerie Fragonard s’impose. Mais il ne faut pas manquer non plus les jardins somptueux, tels ceux de la princesse Pauline et le parc de la villa Noailles.

     

    Le Carlton sur le boulevard de la Croisette à Cannes
    Cannes (06). Le Carlton, sur le boulevard de la Croisette, est l'un des palaces prisés des stars de cinéma lorsqu'elles viennent pour "leur" festival

    Grasse à Digne-les-Bains, capitale de la lavande

     

    Après Grasse, l’ambiance de la Côte d’Azur s’estompe. Enfin, la nationale franchit le col de Luens (1054 m), qui annonce Castellane. Occupant un cirque montagneux au croisement de vallées sur le Verdon, Castellane mêle sa personnalité d’ancien site stratégique et son charme de petite ville provençale. La place Maréchal-Sauvaire, aux arcades sympathiques, y offre un point de départ idéal pour explorer les ruelles piétonnes aux maisons provençales bien conservées. Étape de choix sur la Route Napoléon, Castellane se trouve aussi à une douzaine de kilomètres seulement des hallucinantes gorges du Verdon. Pourquoi ne pas s’offrir un détour par leur route de corniche ? En vérité, la Route Napoléon offre à présent, jusqu’à Digne, des points de vue tout à fait grandioses, tout en accumulant virages et dénivelés, notamment au col des Lèques (1 148 m). C’est pourquoi Digne-les-Bains paraîtra tout à fait bienvenue. Plus tout à fait provençale, mais pas non plus alpine, la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence est la capitale de la lavande, dont les champs colorent le plateau de Valensole voisin. Mais ce sont ses sources thermales, connues depuis l’Antiquité, qui ont fait la réputation de Digne-les-Bains : ses eaux sorties de terre à 40 °C dans le vallon des Eaux Chaudes sont souveraines pour soigner les rhumatismes.

     

    Les gorges du Verdon
    Petite balade en canoë dans les gorges du Verdon

    De Digne-les-Bains à Gap, aux portes des Alpes

     

    Peu à peu, la vallée s’élargit, annonçant la confluence avec la Durance. On y arrive juste après Malijai, et l’on repère alors, sur la gauche, une curiosité géologique : les Pénitents des Mées, des rochers ainsi sculptés par l’érosion qu’ils évoquent une procession de moines encapuchonnés. Pour remonter maintenant la vallée de la Durance jusqu’à Sisteron, nous vous suggérons de quitter la N85 et la route Napoléon avant Château-Arnoux-Saint-Auban, pour longer la rivière par sa rive gauche, via Volonne.

    Et voici Sisteron, postée en sentinelle sur l’étroit défilé par lequel se glisse la Durance, marquant la limite entre la Provence et le Dauphiné. Ici, on quitte le pays des oliviers pour trouver les terrasses alluviales plus propres à la culture fruitière. Bien entendu, cette frontière naturelle fut de tout temps fortifiée ; la vieille ville, au pied de sa citadelle, s’organise sous la forme d’un labyrinthe de ruelles, rampes et escaliers où l’on s’égare à loisir pour découvrir ici et là des vues magnifiques sur la Durance. Mais le plus spectaculaire reste la citadelle, avec notamment son escalier de 365 marches creusées dans le roc. Quelques kilomètres avant Tallard, la N85 quitte la vallée de la Durance pour se diriger, plein nord, vers Grenoble. Très vite, les paysages évoluent. À Gap, si l’altitude demeure modeste (750 m), on se sent clairement aux portes des Alpes. Dès la sortie de la ville, la route grimpe rudement pour atteindre, en moins de 8 kilomètres, l’altitude de 1 248 mètres au col Bayard. Cette fois, la vraie montagne est atteinte, et si l’on veut un point de vue sur les Écrins, une petite route, à gauche immédiatement après avoir atteint le col, monte aux 1 696 mètres du col de Gleize.

     

    La citadelle de Sisteron
    Sisteron (04) est bâtie de part et d'autre de la Durance. De l'autre côté du pont, sa citadelle épouse les anfractuosités de la roche et semble s'y fondre.

    Du col Bayard à Grenoble, fin de la route Napoléon

     

    À partir du col Bayard, la N85 se glisse d’abord, majestueuse, entre le massif du Dévoluy, à gauche, et celui des Écrins, sur la droite. Et comme cette montagne fascine – n’a-t-elle pas le statut de parc national? – nous ne saurions trop vous recommander d’en approcher les sommets en vous enfonçant, au niveau de Saint-Firmin, dans le Valgaudemar. Vous suivrez l’étroite D985A qui, de chapelle en oratoire et en hameau, conduit à la Chapelle-en-Valgaudemar en passant sous les 3 564 mètres du pic d’Olan. Après Saint-Firmin, la route Napoléon retrouve l’ambiance des pays de plaine. À Grenoble, l'auberge des Trois Dauphins (7, rue Montorge) devenue par la suite Auberge Napoléon est un excellent point de départ pour visiter la ville! Car à deux pas se trouvent le jardin de ville (ainsi que la gare de départ du téléphérique de la Bastille), et la place Grenette qui constitue le cœur battant du vieux Grenoble. Puis, par la Grande-Rue, on rejoindra les quais de l’Isère avec, sur la rive opposée et accessible par la sympathique passerelle Saint-Laurent, le musée Dauphinois.

     

    Hôtel des Lesdiguières à Grenoble
    À Grenoble, l'hôtel des Lesdiguières et le jardin de ville, 1,3 hectare de verdure en plein centre de la capitale iséroise
     
     

    Patrimoine français - 3:  Route Napoléon : itinéraire de Cannes à Grenoble

     
     

    Patrimoine français - 3:  Route Napoléon : itinéraire de Cannes à Grenoble

     
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    Les 10 plus belles routes de France !

     

    Par Béatrice Savouret
     
    , Clio Bayle et Delphine Dinard
     

    Si vous cherchez une belle route de France à engloutir, notre top 10 des plus beaux tracés et itinéraires devrait vous satisfaire. Avec ses paysages divers et ses hauts reliefs, la France recèle de nombreuses routes extraordinaires. Parfois époustouflants, les points de vue qu'elles offrent méritent à eux seuls le détour ! Zoom.

     

    1 - Le Passage du Gois (Vendée)

     

    La passage du Gois

    Le passage du Gois est un site unique en Europe qui relie le continent à l'Ile de Noirmoutier. Long de 4,2 km, il permet de découvrir l'immense paysage des vasières et des grèves sablonneuses. Par contre, il est redoutable pour les non avertis ou les étourdis car la route, sous le niveau de la mer, est submersible par les marées. Aussi, si vous ne voulez pas vous faire surprendre ou y laisser votre voiture.., quelques instructions simples sont à respecter : la traversée peut se faire de 1h30 avant jusqu'à 1h30 après l'heure de basse mer. Si la basse mer est à 12.00, vous pourrez donc traverser entre 10h30 et 13h30.

    2 - Le viaduc de Millau (Aveyron)

     

    Le viaduc de Millau

    Acrophobes s'abstenir ! Le Viaduc de Millau dans l'Aveyron, est une route française d'exception signée Norman Foster et Michel Virlogeux. Véritable prouesse architecturale et technologique, primée par plusieurs prix internationaux d'architecture, le viaduc est le pont à haubans le plus haut et le plus long au monde. Surplombant le Tarn du haut de ses 343 m, il permet la jonction entre Clermont-Ferrand et Béziers sur l'A75. Le panorama et la nature environnante sont remarquables et vous pourrez observer ce géant moderne depuis plusieurs points de vue : au cœur de l'ouvrage, au fil de l'eau ou en randonnée... Après 3 ans de construction, le viaduc a été mis en service en 2004 et a fêté ses 10 ans en décembre 2014.

    Et aussi, le time-lapse de cette époustouflante route de France :

     

     
     

    3 - Les lacets de Montvernier (Savoie)

     

    Les lacets de Montvernier
    Serpentant à flanc de montagne, pas moins de 18 lacets enchevêtrés les uns sur les autres, composent cette route de montagne savoyarde des plus spectaculaires ! Culminant à 1000 m d’altitude, la route relie la vallée de l'Arc à Montvernier. Construite dans la roche et les éboulis, elle a nécessité 6 ans de travaux entre 1928 et 1934 et reste un défi de taille à tous grimpeurs dignes de ce nom ! A ne pas manquer : L’église Saint-Cômes et Saint-Damien, unique clocher de Maurienne à être coiffé d'un toit, abrite deux toiles des célèbres frères Dufour (1646 et 1684), La chapelle de la Balme, bâtie en 1863 au sommet des lacets à l'emplacement d’un ancien château, et devenue un lieu de pèlerinage.

     4 - La route de Presles (France - Isère)

     

    La route de Presles en France
    Vous connaissez peut-être le tunnel de Guoliang en Chine ; en Isère la route de Presles est tout aussi impressionnante. Au départ de Pont-en-Royans, la route, creusée à flanc de montagne, est constituée d'une succession de tunnels et de passages ouverts. Dominant le plateau de l'Allier et reliant la vallée de la Bourne au plateau des Coulmes, les 7 km de la route de Presles offrent encorbellements splendides et vertigineux, falaises impressionnantes, et panoramas grandioses sur les Hauts Plateaux du Vercors. Elle permet également l’accès à un site d’escalade renommé : les falaises de Presles. Prenez garde toutefois aux voies basses et étroites, aux virages sans visibilité et aux éboulements potentiels!

    5 - La route du Galibier (Savoie et Hautes-Alpes)

     

    La route du Galibier en France

    Les routes alpines proposent des paysages et des panoramas exceptionnels ! Voici la route de montagne du col du Galibier (au loin une vue sur le col de la Pare). Col routier des Alpes françaises situé entre les départements de la Savoie au nord et des Hautes-Alpes au sud, il culmine à 2 642 m d'altitude et se place en 5ème position des cols routiers des Alpes françaises les plus hauts (col de l'Iseran : 2 770 m, col Agnel : 2 744 m, col de la Bonette : 2 715 m et col de Restefond : 2 680 m. Reliant Saint-Michel-de-Maurienne via le col du Télégraphe, à Briançon et La Grave via le col du Lautaret, la route du Galibier est construite à partir de 1880, et est achevée en 1891 par le percement du tunnel sommital. Depuis elle a évidemment subi de nombreux travaux. Avec son magnifique belvédère et sa table d’orientation, vous pourrez admirer et identifier les sommets environnants : massif de la Meije, Grand Galibier et même le Mont Blanc !
     

    6 - La route du mont Faron (France - Var)

     

    Vue depuis le mont Faron sur la rade de Toulon

    C’est l’une des plus belles excursions des environs de Toulon et l’un des plus beaux panoramas du Var. Depuis le mont Faron, la rade de Toulon s’offre tout entière à nos yeux. Par beau temps, la vue est tout bonnement imprenable. Préférez si possible la fin de l’après-midi quand la lumière est la plus belle. Pour y accéder en voiture, seule une vingtaine de kilomètres de route sépare le centre-ville du sommet, qui culmine à 542 mètres. Autre solution : le téléphérique. Embarquez boulevard Amiral-Vence pour 6 minutes de traversée. Appareil photo indispensable !

    7 - La route des gorges de la Nesque (France - Vaucluse)

     

    La route des gorges de la Nesque en France
    Entre le mont Ventoux et les plateaux de Vaucluse, une plateforme calcaire entaillée par des gorges offre l’un des plus beaux itinéraires routiers de France. Outre la beauté du paysage, c’est une région d’histoire puisqu’on y retrouve les traces de l’occupation des hommes préhistoriques ou encore des Romains. Un itinéraire routier d’une centaine de kilomètres depuis Carpentras permet de découvrir les gorges, ainsi que les villages perchés de la plaine du Comtat et la route de la Gabelle.

    8 - Le port de Balès (Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées)

     

    Le port de Balès

    Aussi appelé col de Balès, il relie par une petite route le village de Ferrère (France - Hautes-Pyrénées) à celui de Bourg-d’Oueil en Haute-Garonne. Ce trajet, situé entre la vallée de la Barousse et celle d’Oueil, constituait autrefois un itinéraire de passage des Pyrénées par les pèlerins de St Jacques de Compostelle. Il a également été parcouru par les cyclistes du Tour de France à partir de 2007. Certes aventureuse, la montée n’est jamais regrettée. Au sommet, une vue imprenable sur les Pyrénées vous attend. Vous serez surpris par la nature sauvage et préservée qui demeure dans son élément au port de Balès. 

     

    9 - Le col de la Bonette (Alpes Maritimes)

     

    La col de la Bonette
     
     
     
    le col de la Bonette
    Zone protégée du Parc National du Mercantour, le col de la Bonette relie les villages de Jausiers et Saint-Etienne-de-Tinée en 53,5 km. La route est barrée l’hiver, en raison des chutes de neiges. Avec une altitude de 2802 m, elle est la route goudronnée la plus haute de France et même d’Europe ! Pendant la traversée de ces kilomètres, de grandioses paysages vous attendent. Vous aurez, du point culminant, une sublime vue sur l’Italie et ses sommets de roc rouge, ainsi qu’un panorama de hauteurs enneigées. 

    10 - La route de Cilaos (Île de la Réunion)

     

    Route montagneuse de Cilaos
    La route nationale 5 de l’île de la Réunion relie Saint-Louis au centre-ville de Cilaos, commune installée dans un cirque naturel. Elle est surnommée « la route aux 400 virages ». En effet, elle est sinueuse mais offre de magnifiques panoramas sur le cirque de Cilaos et la montagne réunionnaise.
     
     

    Patrimoine français - 3:  Les 10 plus belles routes de France !

     
     

    Patrimoine français - 3:  Les 10 plus belles routes de France !

     
     
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    Les 10 incontournables de Laval

     

    Par Marine Guiffray
     

    Souvent considérée comme une ville de passage sur le chemin de Paris ou de la Bretagne, Laval mérite pourtant qu’on s’y attarde ! Le charme et l’hétéroclisme de son patrimoine culturel se découvrent au fil de visites originales, dont beaucoup sont gratuites. Vous verrez qu’en Mayenne, on sait recevoir.

     

    Les quais, le pont Vieux et le Vieux-Château

     

    Vieille ville de Laval

    Laval est coupée en deux par la Mayenne. La partie la plus ancienne de la ville se situe sur la rive droite, dominée par le château médiéval (XIe siècle) et sa tour maîtresse élevée par le roi Philippe Auguste au XIIIe siècle. Ce « Vieux-Château », comme on le nomme, est prolongé au nord par une galerie Renaissance que les Lavallois appellent « Château-Neuf ». Ils formaient à l'origine un seul monument surplombant la rivière et le pont du XIIIe siècle qui l’enjambe. Les sites les plus intéressants de la ville se concentrent ainsi sur les bords de la Mayenne, que côtoient le chemin de halage et la Vélo Francette.

     

    Le bateau-lavoir Saint-Julien

     

    Le bateau-lavoir Saint-Julien

    Au tournant du XXe siècle, à Laval, une vingtaine de bateaux-lavoirs se partageaient la rivière, du viaduc ferroviaire, en amont, à la basilique d’Avesnières, en aval. Avec ses fours à charbon dans sa cale, son essoreuse à moteur et ses cuves où le linge trempait dans l’eau bouillante, le Saint-Julien est le seul souvenir qui subsiste de cette époque. Construit en 1904 pour le buandier Alphonse Fouquet, exploité plus tard par Joseph Poirier jusqu’en 1969, il est désormais classé au titre des objets mobiliers des monuments historiques.

     

    Les bains-douches municipaux

     

    Les bains-douches de Laval

    Ouverts en 1927, les bains-douches municipaux de Laval ont fonctionné jusqu’en 2003 avant de tomber lentement en décrépitude. Ils se sont refait une beauté en 2017 pour exposer de nouveau leur décor typiquement Art déco aux yeux des visiteurs. Admirez la frise de nénuphars sculptés sur la façade de l’entrée et les mosaïques d’Isidore Odorico qui ornent dans un camaïeu de bleu les couloirs et cabines.

     

    La vieille ville

     

    Vieille ville de Laval

    Il faut grimper sur les hauteurs de la rive droite pour découvrir le centre historique de Laval. On y entre par la Grande-Rue, au sommet de laquelle se trouve la maison du Grand-Veneur, d’époque Renaissance. Alentour, ce sont plus de 70 habitations à pans de bois qui quadrillent le quartier médiéval. La plus belle, l’hôtel de Clermont, se trouve rue de la Trinité. Elle a été bâtie à la fin du XVe siècle ; ancienne résidence urbaine des abbés de Clermont, elle présente le long de sa façade des sculptures en bois religieuses (saint Benoît, saint Bernard ou encore la Vierge à l’Enfant). À quelques pas, la cathédrale de la Trinité et la place de la Trémoille, où a lieu le marché chaque samedi, constituent le coeur de la vieille ville.

     

    La porte Beucheresse

     

    La porte Beucheresse à Laval

    Maison natale du peintre Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau (1844-1910), la porte Beucheresse est un site emblématique de la ville. Elle faisait partie d’une enceinte d’environ un kilomètre qui protégeait la ville au Moyen Âge. Il reste de ces remparts du XIIIe siècle de rares vestiges, dont un pan de mur flanqué de trois tours défensives situé à quelques pas. Il est longé par la promenade Anne d’Alègre qui relie le centre historique au jardin de la Perrine.

     

    Le jardin de la Perrine

     

    Jardin de la Perrine à Laval

    On aperçoit sa végétation foisonnante depuis les quais de la Mayenne. Surplombant la rivière, le jardin de la Perrine est le havre de verdure et de paix des Lavallois. Cet ancien parc privé d’une élégante maison du XVIIIe siècle s’étend sur 4,5 hectares. Il a été racheté par la ville à la fin du XIXe siècle et redessiné à l’époque par l’architecte Léopold Ridel. Il faut s’y promener pour profiter d’une vue panoramique sur la ville, marcher à l’ombre des tilleuls sur le grand mail, saluer poules et biquettes au détour d’une allée, offrir un tour de manège à ses enfants ou simplement flâner au soleil sur un banc de la roseraie. Le jardin conserve aussi le souvenir de deux enfants du pays : on y trouve le tombeau du Douanier Rousseau et un musée en l’honneur du navigateur mayennais Alain Gerbault.

     

    L'espace Alain-Gerbault

     

    L'espace Alain Gerbault à Laval

    La muséographie tout en délicatesse de cet espace dédié à Alain Gerbault (1893- 1941) met en lumière la folle aventure qu’a été sa vie. Ou devrait-on dire ses vies ? En seulement quarante-huit ans, le célèbre Lavallois a été champion de tennis, aviateur pendant la Première Guerre mondiale, voyageur, écrivain et, bien sûr, navigateur. L’exposition permanente retrace son parcours en présentant des photographies en noir et blanc, des livres qu’il a signés ou encore les maquettes de son voilier, le Firecrest, sur lequel il accomplit sa traversée de l’Atlantique en solitaire en 1923, puis son tour du monde jusqu’en 1929. Entrée gratuite.

     

    Le MANAS, musée d'art naïf et des arts singuliers

     

    Le MANAS à Laval

    Installé dans le Vieux-Château depuis 1967, le musée présente les tableaux des grands noms de l’Art naïf : Henri Rousseau (1844-1910), dit le Douanier, chef de file du mouvement, Séraphine (1864-1942), André Bauchant (1873-1958)… mais aussi des oeuvres appartenant à ce que l’on appelle l’Art singulier, courant plus récent qui associe à la peinture des matériaux variés et originaux tels que le verre, le bois, la pierre ou le tissu. Tous les artistes mis en avant ont la particularité d’être des autodidactes, dont l’une des volontés a été de s’affranchir des codes académiques de la peinture. Différents thèmes sont abordés ainsi à travers les sept salles de l’exposition permanente : la nature, l’histoire, la mythologie, la religion, la représentation de l’autre… Le MANAS accueille également sept expositions temporaires par an.

     

    La basilique d'Avesnières

     

    La basilique d'Avesnières à Laval

    De toutes les églises de Laval, la basilique d’Avesnières est la plus pittoresque. Son chevet roman – faisant face à la Mayenne –, sa flèche octogonale et son portail néoroman lui dessinent une silhouette médiévale, symbole de ce faubourg rattaché à la commune de Laval depuis 1863.

     

    Echologia, à Louvergné

     

    Echologia à Louvergné

    À la fois site historique et naturel, Echologia propose un parcours de visite à travers d’anciennes carrières d’exploitation de chaux du XIXe siècle devenues un environnement naturel protégé. Le parc organise aussi des activités ludiques pour découvrir des pratiques écoresponsables comme l’aquaponie, mais l’intérêt du site réside surtout dans ses hébergements insolites (cabanes au-dessus de l’eau, dans les arbres...). Pour ceux qui voudraient tenter l’expérience, rendez-vous à Louverné – à une dizaine de kilomètres de Laval – entre mai et septembre.

     

    Patrimoine français - 3:  Les 10 incontournables de Laval

     

    Patrimoine français - 3:  Les 10 incontournables de Laval

     

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