• Le Tour de France en 50 ports

    Tour de France en 50 ports
    Longez les côtes de l'hexagone en faisant escale dans ses plus beaux ports. Du nord au sud de la France, visitez ces refuges de navires et de marins où la beauté prime sur la renommée.
    ©  Claude de Garam / Sylvain Bouquet et Alonbou - Fotolia.com

    Le Crotoy

    Le Crotoy
    Nous commençons notre périple par le port du Crotoy, passage obligé dans la baie de Somme. Face à lui, le port de plaisance de Saint-Valéry-sur-Somme n'a rien à lui envier.
    ©  Patrick Jassiones

    Le Tréport

    Le Tréport
    Port tourné vers la pêche de la seiche, le Tréport accueille près de 70 bateaux en plein cœur de son centre-ville. Un funiculaire emmène les promeneurs sur les hauteurs de la ville. De là, perché sur les plus hautes falaises de craie d'Europe (106 m), vous pourrez admirer la longue plage de galets qui borde le littoral du Tréport.
    ©  Alonbou - Fotolia.com

    Dieppe

    Dieppe
    Longtemps, Dieppe fut perçu comme "le" port de Paris, tout simplement parce qu'il s'agit du plus proche de la capitale. C'est un peu moins vrai maintenant, mais les touristes n'en restent pas moins nombreux. Autour de ce port actif se déploient dans les ruelles alentours des magasins, restaurants et cafés en grand nombre.
    ©  Philippe Devanne - Fotolia.com

    Saint-Valéry-en-Caux

    Saint-Valéry-en-Caux
    Toujours en Seine-Maritime, le port de Saint-Valéry-en-Caux présente un charme et une tranquillité désarçonnante. Le marché aux poissons et le passage des bateaux entre le bassin de plaisance et l'avant-port offrent un joli spectacle.
    ©  Bernard Brissez

    Fécamp

    Fécamp
    Depuis le XIe siècle, cet ancien port Viking s'est développé autour de la pêche du hareng. Les marins-pêcheurs de Fécamp ont longtemps exercé leur difficile métier au large de Terre-Neuve (Canada). Le musée des Terre-Neuvas et de la Pêche, installé sur le front de mer, témoigne de ce riche passé.
    ©  Jean-Marc Magnan et Jean-Claude Tribout

    Honfleur

    Honfleur
    Bienvenue dans le Calvados, partie nord de la Basse-Normandie ; plus précisément, sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine, face au Havre. Flâner sur les quais de Honfleur, à la recherche d'une terrasse ensoleillée ou d'une galerie d'art plaisante, reste un plaisir quand la foule ne s'y est pas encore massée. Si les touristes vous affolent, réfugiez-vous sur les hauteurs de la ville, là où les ruelles pavées bordent de superbes bâtisses normandes.
    ©  Loïc Despres

    Trouville-sur-Mer

    Trouville-sur-Mer
    Laissez la cohue de Deauville et les abords de son luxueux casino et réfugiez-vous chez sa voisine, Trouville-sur-Mer. Là-bas, flânez sur les quais, aux abords du marché aux poissons (un bâtiment magnifique qui, en partie détruit par un incendie, est en phase de rénovation) puis dans la délicieuse rue des Bains. Pour ne rien manquer, procurez-vous le guide "Trouville, côté pêcheurs" distribué à l'Office du tourisme.
    ©  Didier Bicking

    Dives-sur-Mer

    Dives-sur-Mer
    A quelques minutes à pied de Cabourg, Dives-sur-Mer s'offre aux bateaux que sa richissime voisine refuse. Le port-Guillaume (photo) et la zone de mouillage qui se situe non loin bénéficient d'un calme salutaire.
    ©  Christine Coignard

    Port-en-Bessin-Huppain

    Port-en-Bessin-Huppain
    Coincé entre deux falaises de calcaire et de marne, celle de Castel à l'est et celle de Huppain à l'ouest, Port-en-Bessin coule des jours heureux à l'abri des vagues (marines et touristiques !) Ce port spécialisé dans la coquille Saint-Jacques, qui fut le premier à être libéré en France lors du Débarquement de 1944, respire la mer et reste la propriété des pêcheurs locaux. 
    ©  Philippe Cuq

    Grandcamp-Maisy

    Grandcamp-Maisy
    Station balnéaire de renom, Grandcamp-Maisy n'en laisse pas pour autant tomber ce qui a permis à la ville de se développer : la pêche, en particulier celle de la coquille Saint-Jacques. Sa proximité avec la pointe du Hoc et son implantation dans la baie de Veys... Lire la suite   
    ©  Francis Paumier

    Saint-Vaast-la-Hougue

    Saint-Vaast-la-Hougue
    Nous voilà arrivés sur la côte est du Cotentin avec Saint-Vaast-la-Hougue, délicieux port de pêche faisant face à la sauvage île de Tatihou. Se balader sur les quais, se laisser aller le long de la digue qui part du cimetière marin et visiter les ruelles de la ville suffira à votre bonheur.
    ©  George Fontaine

    Barfleur

    Barfleur
    Plus au nord de Saint-Vaast, le port de Barfleur constitue un abri naturel où se côtoient les chalutiers et les petits bateaux de plaisance. Le quai principal s'étire le long d'une avancée rocheuse, comme une invitation à rejoindre la mer.
    ©  Christian Dumont

    Cherbourg-Octeville

    Cherbourg-Octeville
    Avec sa Cité de la mer (photo), son arsenal ou son chantier naval, la ville de Cherboug-Octeville est toute entière tournée vers l'océan et ses navires. Du Titani... Lire la suite   
    ©  Christophe Bocher

    Port-Racine

    Port Racine
    Le village de Saint-Germain-des-Vaux s'est fait connaître grâce au port minuscule qu'il abrite en son sein : Port-Racine, 800 m² de surface et 28 amarres seulement, est le plus petit port de plaisance public du littoral français. Il porte le nom de François-Médard Racine, un corsaire normand du ... Lire la suite   
    ©  Alain Michot

    Barneville-Carteret

    Barneville-Carteret
    Le cap de Carteret, sur la côte ouest du Cotentin, place Barneville à l'abri des vents. Depuis sa récente rénovation, le port de plaisance et de commerce dispose de 330 places sur ponton. Une fois que vous aurez apprécié le charme des villas côtières, embarquez pour une balade d'une journée sur l'île anglo-normande de Jersey qui fait face à Barneville-Carteret.
    ©  Anne-Marie Dumont

    Cancale

    Cancale
    Cancale, une sortie idéale pour les amoureux... Solidement installé sur la côte est de la Bretagne, le port d'Ille-et-Vilaine sent bon l'iode, le vent du large et la bonne cuisine. Quelques huîtres et un verre de vin blanc vous accompagneront pour un coucher de soleil inoubliable sur les parcs ostréicoles...
    ©  Gilliane Coupel

    Saint-Briac-sur-Mer

    Saint-Briac-sur-Mer
    Si vous cherchez un port de pêche authentiquement breton, celui de Saint-Briac devrait vous combler. Pas de fioriture, juste des éléments naturels qui baignent avec bonheur dans l'apaisante anse du Béchet.
    ©  Philippe Gegoux

    Erquy

    Erquy
    "Un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur". Vous connaissez cette célèbre phrase, préambule à chacun des albums d'Astérix et Obélix ? On prête à Erquy, port de la baie de Saint-Brieuc, d'être ce fameux village gaulois... Ici, les chalutiers partent en mer à la pêche aux seiches et aux encornets.
    ©  Loïc Despres

    Saint-Quay-Portrieux

    Saint-Quay-Portrieux
    Dans les Côtes-d'Armor, où la pêche des coquilles Saint-Jacques fait figure de spécialité, Saint-Quay-Portrieux n'échappe pas à la règle. Entre novembre et avril, les marins-pêcheurs ne disposent que de 45 minutes quotidiennes pour le dragage, condition essentielle pour ne pas épuiser le stock. Par ailleurs, les nombreuses activités proposées par la ville en font une station balnéaire très prisée.
    ©  Pascaline Leguen

    Perros-Guirec

    Perros-Guirec
    Au cœur de la côte de Granit Rose, Perros-Guirec fait le bonheur des plaisanciers qui peuvent amarrer leurs bateaux au port de Ploumanac'h. Quand le soleil se couche sur la mer, les roches se teintent d'une couleur rougeâtre très poétique.
    ©  Martine Guyomard

    Roscoff

    Roscoff
    Point de passage pour l'île de Batz ou l'Irlande, ce port du Finistère ravit les promeneurs qui flânent le long des quais du vieux port, du front de mer ou de la dizaine de plages qui s'étale sur la commune.
    ©  Serge Agombart

    Plouescat

    Plouescat
    Porsguen, le port de Plouescat, repose sur une aire de mouillage sablonneuse. A marée basse, ce sous-sol marin se dévoile... pour le plus grand bonheur des photographes.
    ©  Serge Agombart

    Le Conquet

    Le Conquet
    Que la brume plonge le port dans la torpeur ou que le soleil l'illumine, l'émerveillement est le même. Au Conquet, le charme se conjugue à tous les temps...
    ©  Jean-Luc Rollier

    Camaret-sur-Mer

    Camaret-sur-Mer
    Autrefois tourné vers la pêche de langoustes, roses et vertes, Camaret-sur-Mer est désormais davantage réputé pour son cimetière marin. Qu'importe, après tout, puisque la beauté de la presqu'île de Crozon continue d'agir dans ce joli coin reculé. Le port du Notic, qui baigne en pleine ville, vaut notamment le détour.
    ©  Loïc Despres

    Loctudy

    Loctudy
    Loctudy étend sa façade maritime sur plus de 8 km, depuis son port de pêche jusqu'à la pointe de Beg Guen. Entre les deux, une longue succession de pointes rocheuses et de plages de sable. Face à la ville bretonne, l'île Tudy mérite également d'être visitée tant sa beauté sauvage interpelle.
    ©  Armelle Cailly

    Bénodet

    Bénodet
    A l'embouchure de l'Odet, face à l'archipel des Glénans, au fond d'une baie... Naturellement, la ville de Bénodet bénéficie d'une situation géographique exceptionnelle. Son port de plaisance peut témoigner de ses multiples atouts.
    ©  Astrid Beunet

    Concarneau

    Concarneau
    Encerclée par les eaux, la ville-close de Concarneau renferme de nombreuses attractions, historiques et artistiques. En dehors, les marcheurs et autres adeptes de la nature seront comblés par le port de plaisance et la corniche qui mène aux criques.
    ©  Thierry Faivre

    Sauzon

    Sauzon
    Refermons le chapitre breton par un autre de ses joyaux... Confortablement installé dans une anse naturelle, Sauzon résume ce qui fait le charme de Belle-Île-en-Mer : de la tranquilité, un contact direct avec la mer et un aspect sauvage plaisant.
    ©  Annick Vimont

    La Turballe

    La Turballe
    Entre roche, sable et marais salants, les alentours de La Turballe ne manquent pas de curiosités naturelles. Spécialisé dans l'anchois et la sardine, son port fait partie des plus actifs de Loire-Atlantique.
    ©  Loïc Despres

    Pornic

    Pornic
    Une balade à Pornic commence invariablement sur les quais du port de pêche, là où les bateaux s'enfoncent plus loin dans la ria, vallée envahie par la mer à la marée montante. Le port y a fait son nid il y a bien longtemps en servant de refuge pour les navires en cas de tempêtes ou de piraterie. Ensuite, laissez-vous porter par la magnifique côte de Jade qui entoure la ville.
    ©  Christian Clair

    Port-Joinville

    Port-Joinville
    Quittons provisoirement le continent pour faire escale à Port-Joinville, port(e) d'entrée pour l'île d'Yeu. Loin des lieux agités à la mode, le port séduit par la douceur de son environnement, bien aidé par la multiplication des harmonieux sentiers cyclistes. Plus loin, ne manquez pas de vous rendre au port de la Meule, enclave sauvage encastrée entre deux fa... Lire la suite   
    ©  Philippe Sohiez

    La Rochelle

    La Rochelle
    Un magnifique vieux-port flanqué de tours médiévales, un immense port de plaisance et une cité historique qui n'oublie pas son passé marin... La Rochelle, "rebelle de l'Atlantique", se tourne toute entière vers la mer. Pour preuve son salon nautique du Grand Pavois, excellente source de motiva... Lire la suite   
    ©  Jean-Patrick Depont

    La Cotinière

    La Cotinière
    La Cotinière est l'unique port niché sur la côte occidentale sauvage de l'île d'Oléron. Outre son cachet naturel, la façade maritime de Saint-Pierre-d'Oléron dispose d'un aquarium sympathique renfermant des piranhas, des tortues de Floride, des homards et langoustes, des bébés requins... dans une boutique de souvenirs.
    ©  Marie-Christine Jacques

    Biarritz

    Biarritz
    Retour à la terre ferme avec Biarritz, haut-lieu de la côte basque française. Son vieux-port étonne par les contrastes qu'il offre avec le reste de la ville. Son emplacement (au pied de la colline de l'Atalaye) donne à ce lieu populaire un charme certain.
    ©  Annick Vimont

    Saint-Jean-de-Luz

    Saint-Jean-de-Luz
    Autrefois, les Luziens pêchaient le thon ou chassaient la baleine à la canne et à l'appât vivant, au large des côtes africaines. Si cette technique traditionnelle n'est plus d'usage, en revanche le port reste un des plus vivants de la région. Les pêcheurs d'aujourd'hui travaillent davantage dans le golfe de Gascogne, toujours à la recherche du thon.
    ©  Annick Vimont et Serge Agombart

    Collioure

    Collioure
    On traverse les Pyrénées pour se retrouver sur la côte méditerranéenne, à quelques kilomètres de la frontière nord de l'Espagne. Le voyage vaut le coup, tant Collioure recèle de trésors. Se reposer à l'ombre des remparts, se rafraîchir sur une terrasse face à la mer ou s'aventurer dans les hauteurs de la ville est un délice de chaque instant.
    ©  Lemaître Christiana

    Le Grau-du-Roi

    Le Grau-du-Roi
    Pour profiter de la ville gardoise, avancez-vous à l'entrée du port pour admirer le va-et-vient incessant des chalutiers, assistez au débarquement du poisson frais et dégustez les spécialités locales (tellines, daurades, maquereaux...) en respirant l'air de la Camargue.
    ©  Danièle Carie

    Saintes-Maries-de-la-Mer

    Saintes-Maries-de-la-Mer
    Mélange de terre, de sable et de marécages, la Camargue belle et sauvage impressionne à coup sûr. Sa capitale historique, les Saintes-Maries-de-la-Mer, concentre tous ces mélanges. A ne pas manquer : le coucher de soleil qui donne au Port-Gardian une teinte fraîche et magique.
    ©  Didier Sibourg

    Martigues

    Martigues
    Des canaux et des ponts qui s'entremêlent, des maisons colorées et des quais animés... Martigues n'a pas usurpé son surnom de "Venise provençale". En dehors de la ville, les criques et les ports qui s'étirent sur le littoral méditerranéen valent aussi le détour.
    ©  Loïc Despres

    La Madrague de Montredon

    Madrague de Montredon
    Entre son Vieux-Port et le Vallon des Auffes, Marseille regorge de ports aussi attirants les uns que les autres. Moins connu, celui de la Madrague de Montredon à l'extrémité est de la ville n'a rien à leur envier. De là s'offre un magnifique panorama sur Notre-Dame-de-la-Garde et la baie dans laquelle se déploie le littoral marseillais.
    ©  L'Internaute Magazine - Jérémy Talbot

    Les Goudes

    Les Goudes
    A quelques longueurs de Marseille, le petit port des Goudes fascine par son cadre idyllique. Les collines qui l'entourent et la route qui y mène créent un décor favorable à l'évasion. Les fans de Jean-Claude Izzo, auteur des "Marins perdus" et de la trilogie Fabio Montale (Total Khéops, Chourmo, Solea), reconnaîtront sûrement ce lieu atypique que l'écrivain aimait tant.
    ©  L'Internaute Magazine - Jérémy Talbot

    Callelongue

    Callelongue
    Une fois les Goudes dépassées, continuez votre route jusqu'au minuscule port de Callelongue. Celui-ci se dévoile au dernier moment, dans les derniers mètres qui concluent cette voie sans issue. La principale attraction de ce "bout du monde" se trouve dans la trentaine de bateaux amarrés aux falaises de Saint-Michel d'Eau Douce. Un spectacle peu banal auquel on ne se lasse pas d'assister.
    ©  L'Internaute Magazine - Jérémy Talbot

    Cassis

    Cassis
    Les quais de Cassis, peuplés de restaurants et cafés, forment une promenade agréable pour les flâneurs. Pour celles et ceux qui souhaitent voir la mer de plus près, rendez-vous dans la calanque de Port-Miou qui se trouve dans la commune. Encadrée par d'imposantes falaises, cette ancienne carrière de calcaire est devenue... Lire la suite   
    ©  Daniel Audat

    La Ciotat

    La Ciotat
    Laissez-vous porter par la route des crêtes et les délicieuses calanques qui mènent à La Ciotat. Sur place, parcourez les quais en profitant des couleurs chatoyantes qui font le charme de la cité.
    ©  Odette Lefebvre

    Sanary-sur-Mer

    Sanary-sur-Mer
    Les barques et les pointus varois viennent se reposer dans cet authentique port de pêcheurs, face à la Tour Romane (une ancienne tour de guet, à gauche de l'image). C'est le point de départ idéal pour embarquer vers les calanques de Cassis, les îles avoisinantes (Embiez, Bendor) ou bien la rade de Toulon.
    ©  Philippe Poncelet

    Saint-Tropez

    Saint-Tropez
    Passée l'agitation estivale qui met Saint Trop' sens dessus-dessous, le port retrouve son calme et tous ses charmes. Le visiter en basse et moyenne saison vous permettra sûrement d'effacer les clichés attachés à cette superbe ville.
    ©  Bérénice Pineau

    Cannes

    Cannes
    Oubliez la Croisette et rejoignez le quartier du Suquet, au cœur duquel vous trouverez le délicieux Vieux-Port de Cannes. Et si vous disposez d'une journée entière, partez de là pour vous ressourcer sur les îles de Lérins qui font face à la ville. Le dépaysement sera total et la visite enrichissante.
    ©  André Oustric

    Monaco

    Monaco
    Depuis la "Tête du Chien", ce promontoire rocheux qui domine la Principauté, on distingue parfaitement les deux ports qui entourent le Rocher de Monaco. A gauche le port Hercule, baie naturelle enfermée par deux jetées freinant les vents d'est. A droite le port de Fonvieille, prolongement naturel du quartier éponyme, dans lequel les plaisanciers viennent se réfugier.
    ©  Daniel Vernhet

    Menton

    Menton
    Terminons notre tour de France par ce joli lever de soleil illuminant le port de Menton, dernière grande ville avant la frontière italienne. Outre le port de Menton-Garavan, la "Perle de la France" dispose d'un port municipal au charme discret, au pied de la vieille ville.
    ©  Annie Froget

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    Saint-Malo, ville maritime par excellence

    Saint-Malo
    A la fois port de plaisance, station balnéaire et point de départ de courses prestigieuses, la cité corsaire réserve de nombreuses surprises à ses visiteurs. Embarquez pour une visite maritime.
    ©  Pierre Dilichen

    Sur l'estuaire de la Rance

    Sur l'estuaire de la Rance
    La ville bretonne est située en Ille-et-Vilaine, sur la Manche, à l'embouchure de l'estuaire de la Rance.
    ©  Gwenaële Le Moignic

    Une ceinture de granit

    Les remparts
    La cité corsaire est entourée de remparts qui forment une véritable ceinture de granit. Ils ont été construits au XIIe siècle pour protéger la ville.
    ©  Claude Renouf

    Construits sur la roche

    Construits sur la roche
    La spécificité des remparts de Saint-Malo est qu'ils ont été érigés directement sur le rocher qui supporte la ville.
    ©  Albert Duveau

    Balade sur les remparts

    Balade sur les remparts
    Une promenade par les remparts de Saint-Malo permet aisément de faire le tour de la cité et de découvrir de superbes paysages. Photo : un canon du Bastion de la Hollande, élevé en 1674, lors de la guerre menée par Louis XIV contre les Hollandais.
    ©  Pierre Dilichen

    Le château de Saint-Malo

    Le château de Saint-Malo
    Le château tel qu'on le voit actuellement a été bâti à partir de 1424, lors de la restitution de la ville au duc de Bretagne Jean V. A l'origine, le château n'était constitué que d'une grosse tour qui servait à défendre la ville et à loger les militaires. Craignant une attaque des Anglais, qui occupaient alors la Normandie et le Mont Saint Michel, Jean V fit élever le donjon. Puis, un demi siècle plus tard, à la fin du XVe siècle, furent ajoutées 4 grosses... Lire la suite   
    ©  L'Internaute Magazine / Bénédicte Huart

    La fougue des marées

    La fougue des marées
    Saint-Malo est l'une des villes européennes où les marées sont les plus fortes. L'amplitude entre marée haute et marée basse peut atteindre 14 mètres (le double de la moyenne). Selon l'heure à laquelle vous visitez la ville, le spectacle peut être tout à fait différent. Photo prise lors d'une tempête en mars 2008.
    ©  Claude Renouf

    Les remparts protégés par les brise-lames

    Brise-lames
    Les brise-lames, ces troncs d'arbre noircis enfoncés dans le sable, sont indissociables de la ville. Plantés depuis 1698 sur la grande grève, ils sont destinés à briser les lames afin que les remparts soient protégés du choc des vagues, particulièrement puissantes lors des grandes marées.
    ©  Nestor Robin

    Le fort national

    Fort national
    Imaginé par Vauban en 1689 puis agrandi par une deuxième enceinte au début du XIXème siècle, le Fort National garde l'entrée du port de Saint Malo. Il constitue un des symboles de la ville, et se visite. Le fameux corsaire Surcouf y livra notamment un duel épique. Le Fort est classé au titre des monuments historiques depuis mai 1906. Ici, la photo est prise à marée basse. Mais le chemin menant vers le fort est entièrement recouvert à marée haute.
    ©  Sandrine Cheron

    Le Môle des Noires

    Le Môle
    La jetée de Saint-Malo, appelée le môle des Noires, sert à l'accostage des bateaux mais joue aussi le rôle de brise-lames. Le môle vise à protéger la cité contre les vagues. A droite de la jetée, la plage du Môle, abritée des vents, est très recherchée dès les premiers rayons de soleil.
    ©  Pierre Dilichen

    Le Fort du Petit Bé

    Le Fort du Petit Bé
    Construit au XVIIe siècle et conçu par Vauban, le Petit Bé fait partie de la ligne de défense de Saint-Malo. Ici : vu depuis les remparts. Il est actuellement en cours de restauration et peut se visiter à marée basse.
    ©  Philippe Poncelet

    Cité des corsaires

    Cité des corsaires
    Si Saint-Malo est baptisée "la cité corsaire", c'est parce qu'elle a vu naître et vivre de nombreux corsaires (sous l'autorité du roi, ils étaient chargés, en temps de guerre, d'attaquer les navires ennemis, notamment la flotte marchande). Parmi eux : Surcouf (photo) et Duguay-Trouin.
    ©  Pierre Dilichen

    Jacques Cartier, célèbre Malouin

    Jacques Cartier, célèbre Malouin
    Autre figure historique de la ville : Jacques Cartier. Le navigateur et explorateur malouin a découvert le Canada en 1534 (du moins sa partie est : le golfe du Saint-Laurent et le Québec).
    ©  L'Internaute Magazine / Louis Paul Astraud

    L'hôtel d'Asfeld

    L'hôtel d'Asfeld
    Histoire de rester dans l'univers des corsaires, voici l'hôtel d'Asfeld. Cet hôtel particulier a été construit au XVIIe siècle pour le riche armateur Magon de la Lande, corsaire et directeur de la compagnie des Indes. Classé Monument historique depuis 2000, c'est le dernier hôtel d'armateur de Saint-Malo intra-muros n'ayant pas été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
    ©  Culture.fr

    Le tombeau de Chateaubriand

    Le tombeau de Chateaubriand
    Sur l'île du Grand Bé se trouve la tombe de l'écrivain François-René de Chateaubriand. Saint-Malo est le théâtre principal de ses "Mémoire d'outre-tombe" (1849-1850), qui relatent son enfance dans la petite noblesse malouine.
    ©  Roland Courtin

    La Tour Solidor

    La Tour Solidor
    La Tour Solidor, donjon construit sur la Rance pour surveiller les entrées et sorties maritimes, abrite désormais le Musée international du long-cours cap-hornier. Elle est classée Monument historique depuis juillet 1886.
    ©  Pierre Dilichen

    Le port de plaisance des Sablons

    Port de plaisance
    Les deux ports de plaisance de Saint-Malo ont une capacité d'accueil de plus de 1 400 places. Ici, le port des Sablons, vu de la Cité Alet.
    ©  Corinne Tellier

    Le bassin Vauban

    Bassin Vauban
    Dans ce bassin, des écluses permettent de maintenir un niveau d'eau constant quelles que soient les marées.
    ©  Pierre Dilichen

    Quatre bassins

    Quatre bassins
    Saint-Malo est le 2e port de commerce de Bretagne. Bois, produits agro-alimentaires, engrais... sortent du port breton. Celui-ci est composé de quatre bassins : le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin (photo), le bassin Jacques-Cartier et le bassin Bouvet.
    ©  Martine Derlin

    Transport de passagers

    Ferry
    Plus d'un million de passagers transitent chaque année par le port de Saint-Malo à destination ou en provenance de Grande-Bretagne, d'Irlande, de Jersey ou de Guernesey. Ce qui place le port breton parmi les premiers ports français.
    ©  Geneviève Bouffaud

    De nombreuses activités nautiques

    Activités nautiques
    La cité corsaire propose une large variété d'activités nautiques : voile, kitesurf (photo), char à voile... Elle bénéficie d'ailleurs du label "Station Voile" depuis 1989 (devenu label "station nautique").
    ©  Clément Eloy

    La Route du Rhum

    Route du Rhum
    Saint-Malo est le point de départ de courses prestigieuses. Tous les quatre ans, les bateaux de la Route du Rhum envahissent le bassin Vauban pour le plus grand plaisir des spectateurs, puis s'élancent en direction de Pointe-à-Pitre.
    ©  Pierre Dilichen

    La Tall Ships Race

    Tall Ships Race
    Autre grand rendez-vous des amateurs de voile : la Tall Ships Race. Ce rassemblement de grands voiliers attire toujours plus de visiteurs.
    ©  Pierre Dilichen

    Saint-Malo intra-muros

    Saint-Malo intra-muros
    Evidemment, Saint-Malo ne se limite pas à ses curiosités maritimes. Prenez aussi le temps de vous balader à l'intérieur des remparts. Les multiples crêperies, bars et boutiques des ruelles sauront également vous séduire (photo : rue du Boyer).
    ©  Pierre Dilichen

    La cathédrale Saint-Vincent

    La cathédrale Saint-Vincent
    Intra-muros, vous pouvez visiter la cathédrale. Elevée en hommage à Saint Vincent à partir du XIe siècle, la cathédrale de Saint-Malo n'a a été achevée qu'au XVIIIe siècle. De plus, la flèche ajourée qui la coiffe n'a été ajoutée qu'au XIXe siècle. Elle renferme la dépouille de Dugay-Trouain, le célèbre corsaire du XVIIIe siècle.
    ©  Tiphaine Bodin

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    Pétra

    La légende de pierre


    Il est des cités dont le seul nom fait rêver. Pétra est de celles-ci.

    Entrée dans la légende en 1812, elle fait depuis partie de l'imaginaire de tous les passionnés de vieilles pierres et de légendes oubliées.

    Prise d'assaut par les touristes faisant une escale en Jordanie, elle n'a rien perdu de son pouvoir d'attraction. Jugez-en vous-mêmes !

    Isabelle Grégor
    Pétra (Jordanie), Vue du siq (photo : Gérard Grégor)

    Le réveil de la belle endormie

    Pétra (Jordanie), Le Khazneh vu du siq (photo : Gérard Grégor) L'explorateur n'en croit pas ses yeux. Après une demi-heure de marche entre deux parois escarpées, il a devant lui une façade rosée composée de colonnes ouvragées et de restes de sculptures.

    Le premier bâtiment d'une ville entière ! Car Johann Burckhardt en est presque sûr : «il semble très probable que les ruines du wadi Moussa soient celle de l'antique Pétra».

    Mais il ne peut s'attarder : les habitants de cette partie de l'empire ottoman regardent d'un œil peu amical tout étranger, et ce n'est pas son déguisement de pèlerin qui va le protéger longtemps. Pressé par son guide, il lui faut faire demi-tour sans avoir eu la possibilité d'amorcer le moindre croquis ou de prendre des notes précises.

    La nouvelle se diffuse pourtant vite parmi la communauté de savants installés en Égypte et au Levant. Les expéditions s'organisent dès 1818 et les missions archéologiques commencent à étudier la ville en 1828. C'est à deux Français, Léon de Laborde et Louis Linant de Bellefonds, que l'on doit les premiers relevés scientifiques mais c'est l'Écossais David Roberts, de la Royal Academy, qui a immortalisé la Pétra du XIXe siècle dans ses célèbres dessins. D'abord considérée comme un élément de l'archéologie biblique, la ville devient un objet d'étude à part entière au début du XXe siècle. C'est toute une civilisation qui est apparue !

    Un rêve jailli comme un visage de pierre

    Pétra (Jordanie), Le Khazneh (photo : Gérard Grégor)

    «Tout à coup, je l'ai vu. Le Trésor, la légèreté, la tendresse. La nouveauté. Une idée. Mieux qu'une idée, un rêve. Couleur de nuage. Comme cela lui est apparu, en cette matinée du 22 août 1812, vers huit heures, au débouché du sîq, après tant de fatigues et d'atermoiements, immense et brillant comme l'aurore entre les parois de la montagne. Alors, comme moi, il titubait sur place, enveloppé dans les tourbillons du vent de poussière, il déposait l'outre par terre et il s'asseyait pour mieux voir. Le guide avait déposé la chèvre ligotée sur le sol, et lui aussi regardait la demeure des génies. Puis il s'est retourné vers Burckhardt, il lui a demandé : Que fais-tu ? Le Voyageur, courbé en avant, serrant dans ses mains son journal caché sous sa robe : Je ne peux plus marcher, je suis fatigué, restons un instant ici. Et son regard brillant démentait ses paroles. Il ne sentait aucune fatigue. Son cœur battit plus fort, ses yeux brûlaient, parce qu'il avait découvert le Trésor. Un rêve [...] jailli comme un visage de pierre. » (J.-M. G. Le Clézio in Pétra. Le Dit des pierres, 1993)

    «Une cité vermeille, moitié vieille comme le temps» (John Burgon, poète anglais)

    Stèle en grès portant inscription, Pétra, 1er s., département des antiquités, Amman, Jordanie

    Dès l'Antiquité, les savants se sont intéressés à cette cité enserrée dans son berceau de pierre. Mais les auteurs, comme Strabon, géographe grec du 1er s. av. J.-C., ne précisent pas l'origine de ses habitants, les Nabatéens.

    D'où vient donc cette population ?

    Statue de la Victoire, 1er s., département des antiquités, Amman, Jordanie

    On pense aujourd'hui qu'elle est issue d'une tribu arabe installée sur le site au VIe siècle av. J.-C. D'abord nomade, elle va à partir de 200 av. J.-C. construire dans ce refuge naturel une étape sur la route des caravanes, puis un véritable royaume qui était à la fois le centre économique et politique de la région.

    De l'Arabie heureuse (le Yémen), de l'Inde, du Golfe persique et d'Alexandrie, toutes les routes menaient à Pétra ! La Grèce ou l'Italie ne pouvaient s'approvisionner en épices et encens qu'en comptant sur ses marchands.

    Rome n'accepta pas longtemps cette mainmise : elle envoya l'armée de Pompée assiéger la ville en 64 av. J.-C. puis choisit de développer le transport de marchandises par les routes maritimes ou par le nord, à Palmyre.

    Pétra se tourna alors vers l'agriculture et devint une ville moyenne annexée à l'Empire en 106.

    Elle se couvrit de nombreuses églises sous la période byzantine (IVe siècle) avant de perdre de son influence, sous l'effet notamment du tremblement de terre de 747 qui la priva de ses habitants.

    «La ville avait commencé à sortir du rocher» (Jamal Abu Hamdan, romancier jordanien)

    Pétra (Jordanie), Montée au Deir (photo : Gérard Grégor)

    Pétra est intiment liée à la pierre : par son nom d'abord (du latin petrus : «pierre»), mais aussi par son environnement exceptionnel. Lovée dans un cirque de 3 km sur 5, protégée par des montagnes pour certaines hautes de 300 mètres, la ville a pour le visiteur des allures de forteresse naturelle. L'impression qu'elle a été taillée dans la falaise est amplifiée par les multiples grottes et chambres rupestres qui s'ouvrent dans le grès aux couleurs changeantes.

    L'accès se fait par le sîq («le fossé»), défilé dépassant rarement les 5 mètres de large, encadré de rochers de près de 200 mètres de hauteur. Il est le résultat de l'érosion créée par le wadi («rivière») Mousa. Celui-ci doit son nom à Moïse qui, de son bâton, aurait fait naître une source un peu plus loin. Le problème de l'eau est en effet capital dans cet endroit désertique. La rivière ne suffisant pas à subvenir aux besoins de la cité, les Nabatéens multiplièrent les systèmes pour recueillir et redistribuer l'eau de pluie : barrages, citernes et canalisations permirent finalement de subvenir aux besoins et de développer l'élevage et l'agriculture en terrasses, et même de faire pousser des vignes.

    Les Nabatéens au carrefour de plusieurs influences

    Remontons les siècles jusqu'au règne d'Arétas IV (1er s. ap. J.-C.) qui marque l'apogée de la civilisation nabatéenne. Le royaume de Philopatris («Ami de son peuple») s'étend alors jusqu'à Damas et au sud de l'Égypte, alors que la ville compte elle-même près de 25.000 habitants.

    Parlant une langue issue de l'araméen, le peuple nabatéen a mis au point une écriture considérée comme l'ancêtre de l'arabe. Cette capacité à assimiler diverses influences pour créer une culture propre est également visible dans le domaine de la religion : son panthéon est en effet composé de divinités arabes (comme Dusarès, protecteur des rois) auxquelles ont été assimilés des dieux grecs (Zeus) mais aussi syriens et égyptiens. Ces dieux étaient le plus souvent figurés de façon abstraite par des bétyles, sortes de pierres sacrées.

    On trouve à Pétra de d'autres éléments occidentaux dans l'urbanisme (théâtre, colonnade à portique...) ou l'architecture (bas-relief de style hellénistique, chapiteaux corinthiens...). Par ailleurs, le culte des morts, dont témoignent les nombreux tombeaux-tours présents dans toute la ville, est issu de la tradition orientale. Cette diversité explique la personnalité unique de la cité, située à la rencontre de plusieurs civilisations et forte d'une double influence, orientale et occidentale.

    Pétra (Jordanie), Tombeau-palais (photo : Gérard Grégor)
    Hercule Poirot dans la vallée de la mort

    Hergé, Les Aventures de Tintin : Coke en stock, 1958

    Pétra a été le terrain d'aventures de nombreux héros, de Tintin à Indiana Jones. Mais saviez-vous qu'Agatha Christie, mariée à un archéologue, avait eu l'occasion de visiter le site et s'en était servi comme décor dans son Rendez-vous avec la mort (1938) ? Voici les premières impressions de son héroïne :

    Déjà fatiguée par le long trajet en voiture, Sarah se sentait étourdie. Cette promenade à cheval lui produisait l'effet d'un cauchemar. Il lui semblait que l'enfer allait s'ouvrir sous ses pieds. Le chemin descendait en serpentant à travers un labyrinthe de rocs rouges. Dans cette gorge de plus en plus étroite, Sarah suffoquait.
    Une pensée lancinante hantait son cerveau : «Je descends dans la vallée de la mort !».
    La caravane descendait toujours. La nuit tombait. Le rouge vif des falaises s'assombrit et les touristes poursuivaient leur marche sinueuse, vers les entrailles de la terre.
    Sarah songeait : «C'est hallucinant... Une ville morte...»

    Les principaux monuments

    Pétra compte quelque 700 monuments éparpillés sur plusieurs km2, mais la ville elle-même fait une dizaine de kilomètres de long et se visite à pied.

    - le sîq : ce célèbre défilé de 1.200 mètres, autrefois pavé, comporte tout le long de sa paroi une canalisation et de petites niches rendant hommage à diverses divinités. Il était en effet une des principales voies sacrées de la région. Y coulait autrefois le wadi Moussa qui a été détourné après la crue meurtrière de 1963.

    - le Khazneh (le «Trésor») : surgissant à la sortie du sîq, ce monument est le plus célèbre des tombeaux de Pétra, taillé dans la roche puis décoré dans le style hellénistique. Il participe au mystère de la ville, puisqu'on ne sait pas quand ni pour quelle personnalité il a été construit. L'urne qui le surmonte a subi des coups de fusil : ne disait-on pas qu'il renfermait le trésor de Pharaon ?

    Pétra (Jordanie), Le Khazneh (photo : Gérard Grégor)

    - les tombeaux-tours à la façade rectangulaire percée d'une petite ouverture.

    Pétra (Jordanie), L'intérieur d'un tombeau (photo : Gérard Grégor)

    - la voie à portique ou cardo.

    Pétra (Jordanie), Le cardo (photo : Gérard Grégor)

    - le théâtre : totalement taillé dans la roche, il pouvait accueillir jusqu'à 6 000 personnes.

    Pétra (Jordanie), Le théâtre (photo : Gérard Grégor)

    - le Grand temple, appelé «le château de la fille de Pharaon».

    Pétra (Jordanie), Le grand temple (photo : Gérard Grégor)

    - El-Deir (le «Monastère») : après trois-quarts d’heure d'ascension sur une voie sacrée de 800 marches, on atteint à 1000 mètres d'attitude une terrasse présentant un panorama exceptionnel sur la région.

    Sur ce promontoire se dresse le «Monastère» dont la façade égale en largeur celle de Notre-Dame de Paris (48 mètres) ! Ce monument n'était pas un tombeau car il ne renferme aucune niche funéraire, mais sûrement un mausolée commémoratif destiné au culte d'une dynastie.

    Pétra (Jordanie), Le Deir (photo : Gérard Grégor)

    Le site de Pétra a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985.

    Sources

    Christian Augé et Jean-Marie Dentzer, Pétra. La cité des caravanes, éd. Gallimard (« Découvertes» n°372), 1999.
    Maria Giulia Amadasi Guzzo et Eugenia Equini Schneider, Pétra, éd. Arthaud, 1997.
    Marie-Jeanne Roche, Pétra et les Nabatéens, éd. Les Belles Lettres («Des civilisations»), 2009.
    Henry Stierlin, Cités du désert. Pétra, Palmyre, Hatra, éd. du Seuil, 1987.

    Pétra (Jordanie), Le plafond d'un tombeau (photo : Gérard Grégor) Le plafond d'un tombeau Photo Gérard Grégor

     

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    20 magnifiques oiseaux exotiques dont

    vous ignoriez surement l'existence

     

     

     

    Alexis Chavetnoir 
     
     

    Il existe envion 10 000 différentes espèces d'oiseaux dans le monde. La diversité des espèces, leurs multiples couleurs et leurs modes de vie nous émerveillent chaque jour un peu plus.

     

    Il ne faut cependant pas perdre de vue que certaines espèces soient ménacées par le braconage ou la destruction de leur habitat, alors profitons de cette instant pour admirer ce que la nature a de plus beau à nous offrir.

     

    Des palettes de couleurs extraordinaires, des becs et des plumes originales ; découvrez 20 des plus magnifiques oiseaux exotiques à travers le monde.

     

    L'Euplecte à longue queue

    Ces oiseaux d'Afrique du Sud tiennent leur nom de leur longue queue qui peut atteindre jusqu'à deux fois la taille de leur corps.

    Le Mérion superbe

    Lors de la saison de reproduction les mâles de cette espèce deviennent totalement bleus. Le reste de l'année, mâles et femelles virent au brun pâle sur le dessus et blanc sur le dessous, conservant cette magnifique couleur bleue sur les ailes et sur la queue.

    Le Moucherolle royal ou Porte-éventail roi

    La crête du Moucherolle royal se déploie lors des rituels de séduction ou lors de compétitions avec d'autres mâles.

    Le Paradisier de Carola

    Les longues plumes qui ornent la tête de cette oiseau sont si étonnantes que lors de leur introduction en Europe, la population pensait qu'elles étaient fausses !

    Le Quetzal resplendissant

    Considéré comme l'un des plus beaux oiseaux du monde, le Quetzal est une espèce d'oiseau mythique de la forêt tropicale — l'oiseau sacré des Mayas — et l'oiseau national du Guatemala. Il est d'ailleurs représenté sur les armoiries du pays.

    Le Rollier d'Europe

    Le Rollier d'Europe, oiseau emblématique et populaire du pourtour méditerranéen, est classé « Quasi-menacé » au niveau mondial.

    La Sterne inca

    Ces oiseaux de mer à la moustache blanche impressionnante vivent dans des cavités rocheuses le long des côtes du Pérou et du Chili.

    L'Araçari de Beauharnais

    L'Araçari de Beauharnais fait partie de la famille des Toucans. Il vit dans le bassin sud-ouest de l'Amazonie, au sud du fleuve Amazone, au Pérou, dans le nord de la Bolivie et dans l'extrême ouest du Brésil.

    Le Barbican d'Arnaud

    C'est l'une des 42 espèces de Barbican que l'on trouve en Afrique sub-saharienne.

    Le Tangara rouge

    Il existe trois sous-espèces de cet oiseau tropical qui diffèrent selon la couleur de leur cou. Ils vivent dans les forêts tropicales d'Amérique du Sud

    L'oiseau de Wilson du paradis

    Un autre oiseau du paradis que l'on reconnaît facilement par les couleurs atypiques qu'il arbore sur son dos. La couronne turquoise qui se situe sur sa tête est en réalité un morceau de peau nue et non des plumes.

    Le Coq-de-roche orange

    La crête quasi-parfaite du Coq-de-roche orange est formée par deux rangées de plumes aplaties l'une contre l'autre.

    Le Mérion couronné

    En période de reproduction, le mâle a une couronne violette sur la tête avec un trait noir au centre et un pourtour noir. Le chant de cet oiseau est différent des autres espèces de mérions, à plus basse fréquence et le plus souvent chanté en duo.

    Le Touraco de Livingstone

    Le Touraco de Livingstone vit la plupart du temps dans les arbres. il est sédentaire, territorial et vit en famille avec ses petits. En période de reproduction, les deux parents s’occupent de leur progéniture, participent à la couvaison des œufs et au nourrissage des oisillons

    Le Cotinga de Cayenne

    Ces cotingas vivent dans la forêt amazonienne et sont habituellement silencieux, sauf lorsqu'ils sont inquiétés par les prédateurs.

    Le Bare-throated bellbird

    Cette espèce est connu pour avoir l'un des chants les plus puissants de tous les oiseaux du monde. Il vit en Amérique du Sud.

    Le Calao de Malabar

    Cet oiseau facilement reconnaissable par la forme unique de son bec, était sacrifié par les populations tribales indiennes afin de leur apporter la richesse.

    Le Trogon à nuque rouge

    On le trouvera principalement au milieu des forêts humides de Malaisie et d'Indonésie. Cette espèce est menacée en raison de la perte de son habitat.

    Le Motmot à sourcils bleus

    C'est l'oiseau national du Salvador et du Nicaragua.

    Quel émerveillement devant autant de diversité et de couleur. Nous espérons que ces oiseaux exotiques vous en auront mis plein les yeux et vous auront fait voyager à travers le monde. 

     

    Oiseaux:   20 magnifiques oiseaux exotiques dont vous ignoriez surement l'existence

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    24 cocktails délirants fabriqués avec des

    ingrédients pour le moins extravagants

     

     

    Arnaud 

    Oubliez les cocktaiks typiques. Car quand ils sont classes, créatifs, avec le bon dosage d'alcool, alors ces cocktails pour le moins décadents doivent être absoluments essayés si vous en avez l'occasion... et les moyens !

     

    1.Gâteau au martini

    Bar d'origine : Seredipity 3's, Miami, Etats-Unis
    Prix : environ 10 €
    Ingrédients : gâteau d'anniversaire à la vanille et vodka parsemé de paillettes arc en ciel.

    yelp.com
     

    2.Cocktail BLT

    Bar d'origine : Bar PX, Alexandria, Etats-Unis
    Prix : environ 10 €
    Ingrédients : Cubes au bacon, salade et tomate, vodka, eau de tomate

    womansday.com
     

    3."La mort avant dîner"

    Bar d'origine : Zentan Restaurant, Washington DC, Etats-Unis
    Prix : environ 10 €
    Ingrédients : Rhum, marasquin, sirop d'orgeat, sirop de pamplemousse, jus de citron vert, pincée de charbon de bois.

     

    r2-store.distractify.netdna-cdn.com
     

    4.Cocktail jambon fromage

    Bar d'origine : Nacional 27, Chicago, Etats-Unis
    Prix : inconnu
    Ingrédients : Cognac, jambon ibérique, miel, cannelle, jus de citron vert, fromage

    womansday.com
     

    5.Sabrinatini

    Bar d'origine : Barton G. The Restaurant, Miami, Etats-Unis
    Prix : 15 €
    Ingrédients : Vodka orange, liqueur de pastèque, champagne chargé en azote, singe en chocolat

    zagat.com
     

    6.Cocktail Commonwealth

    Bar d'origine : Mr Spence's Kelvingrove Café, Ecosse
    Prix : échantillons donnés gratuitement !
    Ingrédients : 71 ingrédients ! (dont poire namibienne, baies canadiennes, pommes rouges anglaises, whisky écossais)

    telegraph.co.uk
     

    7."The World Cocktail"

    Bar d'origine : World Bar, New York City, Etats-Unis
    Prix : 40 €
    Ingrédients : Jus de raisin, jus de citron, liquide d'or comestible, Pineau des Charentes, Champagne Veuve Clicquot.

    cnn.com
     

    8.Le rêve de la femme du pêcheur

    Bar d'origine : Restaurant Fork and Juniper , Atlanta, Etats-Unis
    Prix : Inconnu (Mais probablement pas donné !)
    Ingrédients : Rhum, bière de malt de chocolat, ensemble de bébé pieuvre fumé

    zagat.com
     

    9."Ultimate Caesar Bloody Mary"

    Bar d'origine : Waterlot Inn, Bermuda, Etats-Unis
    Prix : 80 €
    Ingrédients : Vodka, jus de tomate, jus de citron, gouttes de tabasco, sel, poivre, mini hamburger, queue de homard, tranches de bifteck poêlées.

    bermudasun.bm
     

    10."The Benjamin Margarita"

    Bar d'origine : Red O Restaurant, Los Angeles, Etats-Unis
    Prix : 80 €
    Ingrédients : mélange de tequilas (Patron Burdelos , Herradura sélection Suprema et Partida Elegante), Grand Marnier Cuvée du Cent Cinquentanaire , sirop d'agave, jus de citron vert frais, cognac Louis XIII, caviar d'orange sanguine.

    societeperrier.com
     

    11.Truffes de chocolat au martini

    Bar d'origine : Donovan Bar, Londres
    Prix : 100 €
    Ingrédients : Truffe noire d'Alba, vodka, martini, liqueur de chocolat, lamelles de truffes.

    womansday.com
     

    12."The Bottle Rocket"

    Bar d'origine : GEM Italian Kitchen, Boston, Etats-Unis
    Prix : 120 €
    Ingrédients : Liqueur de Pavan, club soda, fraises, oranges, bouteille de champagne Moët renversée.

    zagat.com
     

    13."Drinking The Stars"

    Bar d'origine : The Starlight Room, San Francisco, Etats-Unis
    Prix: 530 €
    Ingrédients : Armagnac Château de Ravignan, gousse de vanille de Madagascar, zeste d'orange, raisins secs, Dom Pérignon

    sfgate.com
     

    14."Woodford Reserve Mint Julep"

    Bar d'origine : Kentucky Derby, Churchill Downs, Etats-Unis
    Prix : 800 €
    Ingrédients : Bourbon de la réserve de Woodford, sucre turbiné, menthe Louisville, glace recueillie auprès d'un glacier d'Alaska. Le tout servi dans une tasse édition limitée en argent Tiffany & Co.

    bourbonblog.com
     

    15."Original Mai Tai"

    Bar d'origine : Merchant Hotel, Belfast, Irlande
    Prix : 1100 €
    Ingrédients : Rhum jamaïcain J.Wray & Nephew, rhum ambré, triple sec, sirop de sucre de canne, jus de citron vert, sirop d'orgeat.

    financesonline.com
     

    16.Ritz-Paris Sidecar

    Bar d'origine : Bar Hemingway à l'Hotel Ritz, Paris
    Prix : 1350 €
    Ingrédients : Cointreau, jus de citron, champagne Cognac de 200 ans d'âge.

    delish.com
     

    17.Ménage à trois

    Bar d'origine : Wynn Resort, Las Vegas, Etats-Unis
    Prix : 2450 €
    Ingrédients : Champagne Cristal rosé, Cognac Hennessey Ellipse, Grand Marnier, sirop d'or liquide, paillettes d'or.

    vegasmagazine.com
     

    18."Diamond Cocktail"

    Bar d'origine : Hotel Sheraton Park , Londres
    Prix : 3500 €
    Ingrédients : mélange de Cognacs, Champagne Charles Heidsieck Millésime 2001, diamant au choix.

    thebluefish.com
     

    19."Salvatore's Legacy"

    Bar d'origine : Le Club Playboy, Londres
    Prix : 7500 €
    Ingrédients : Vieux Cognac Clos de Griefier 1778, liqueur de kummel 1770, curaçao d'orange 1860, Angostura Bitters 1900.

    cntraveller.com
     

    20.Cocktail "Ono Champagne"

    Bar d'origine : Encore Wynn, Las Vegas
    Prix : 8100 €
    Ingrédients : Cognac Black Pearl Louis XII, Champagne Charles Heidsieck 1981, purée d'abricot, nectar rose, jus d'orange fraîchement pressé.

    eater.com
     

    21."The Winston"

    Bar d'origine : Club 23, Australie
    Prix : 9720 €
    Ingrédients : Cognac Croizet 1858, Grand Marnier Quintessence, Chartreuse Vieillissement Exceptionnellement Prolongé, Angostura Bitters, sucre au chocolat, noix de muscade, écorces d'agrumes et épices. ( 2 jours de préparation)

    bornrich.com
     

    22."The Gigi"

    Bar d'origine : Gigi, Londres
    Prix : 11 600 €
    Ingrédients : Champagne Cristal Millésime 1900, Armagnac Vieille Relique 1888, feuilles d'or, Angostura Bitters, sucre.

    mirror.co.uk
     

    23."Diamonds Are Forever Martini"

    Bar d'origine : The Ritz-Carlton, Tokyo, Japon
    Prix : 18 250 €
    Ingrédients : Vodka Grey Goose, citron vert, diamant 1 carat.

    wehoville.com
     

    24."Ruby Rose"

    Bar d'origine : The White Barn Inn, Kennebunk, Etats-Unis
    Prix : 32 300 €
    Ingrédients : Hanger One Vodka, Saint Germain, jus de pamplemousse frais, grenade, cuillère à soupe d'eau de rose, rubis 4 carats.

     
    thejewelerblog.wordpress.com
     

    Alimentation:  24 cocktails délirants fabriqués avec des ingrédients pour le moins extravagants

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