• Grand Reportage 4: Transports en commun gratuits… et autres bonnes nouvelles!

     

     

     

    Transports en commun gratuits… et

    autres bonnes nouvelles!

    Parce que les actes de bienveillance et les bonnes actions passent trop souvent inaperçus, voici notre palmarès des bonnes nouvelles.

     

     

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    Bonnes nouvelles au Canada: le premier sanctuaire de cétacés en Amérique du Nord.SLOWMOTIONGLI/SHUTTERSTOCK

    Canada: le premier sanctuaire de cétacés en Amérique du Nord

    On estime qu’il reste une soixantaine d’orques en captivité dans les aquariums ou les parcs marins. Certaines connaîtront bientôt les joies de la retraite. Dès 2023, le premier aquarium naturel d’Amérique du Nord pour orques sera en mesure de les accueillir dans son sanctuaire de 40 hectares situé au large de Port Hilford, un village près de Sherbrooke, en Nouvelle-Écosse. (La direction et le centre d’observation sont déjà en activité.)

    Le refuge sera équipé de filets immergés afin de contenir les cétacés qui n’en resteront pas moins libres. Profond de 16 mètres, il sera 150 fois plus vaste que l’espace dont les orques disposaient en captivité. L’évaluation environnementale du plan du sanctuaire est en cours, et le site pourra un jour accueillir de six à huit cétacés.

     

     

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    Bonnes nouvelles au Kenya: un télescope itinérant pour mettre des étoiles plein la vue.AVEC LA PERMISSION DE THE TRAVELLING TELESCOPE AFRICA
    «Le télescope itinérant» a jusqu’ici émerveillé 300 000 Kényans.

    Kenya: des étoiles plein la vue

    L’astronome Susan Murabana a grandi à Nairobi, où on n’incitait pas beaucoup les enfants à regarder le ciel. Le système solaire ne pesait pas lourd dans le programme scolaire.

    Cette déception a cédé à l’émerveillement quand pour la première fois elle a pu observer Saturne et ses anneaux de glace à travers la lunette d’un télescope. Elle avait plus de 20 ans. «Voir cet objet céleste dont je n’avais qu’une connaissance livresque m’a fait comprendre à quel point nous sommes minuscules.»

    En 2014, parce que l’étude de l’espace avait transformé sa vie, Susan s’est procuré avec son mari son propre télescope pour donner aux enfants la possibilité de faire cette expérience exaltante. Depuis la création de leur projet social The Travelling Telescope («le télescope itinérant»), le couple sillonne le pays pour faire connaître l’astronomie dans les écoles kényanes. Il a rencontré jusqu’à présent quelque 300 000 enfants.

    Comment résister à l’attrait du télescope qui permet l’observation de la lune (succès garanti), des étoiles et des planètes? Où qu’ils aillent, c’est l’attrait principal, explique Susan. En janvier 2021, par exemple, la chanteuse Madonna, qui était de passage dans le pays, a souhaité une séance privée pour sa famille. Sur le visage de la star de la pop, Susan Murabana a vu s’épanouir le même ravissement.

    «C’est une façon de rappeler qu’il y a un univers au-dessus de nos têtes et que les humains en font intrinsèquement partie, explique-t-elle. Il est là, mais on oublie de lever les yeux.»

     

     

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    Bonnes nouvelles aux Pays‑Bas: des cochons et des oies.SAMOLI/SHUTTERSTOCK

    Pays‑Bas: des cochons et des oies

    Ils n’ont ni badge ni uniforme, mais une généreuse indemnité repas. Près de l’aéroport Schiphol d’Amsterdam, 20 cochons ont été mobilisés pour un projet pilote d’une durée de six semaines visant, à terme, la réduction du nombre d’oies percutées par les avions dans ce hub international. Les bêtes ont été installées dans un champ de betteraves sucrières entre deux pistes d’atterrissage. Leur mission? Dévorer toute forme de vie végétale qui plaît aux oies et, par leur seule présence, intimider d’autres oiseaux.

    Les collisions entre aéronefs et bêtes à plumes – à Schiphol, en 2020, il y a eu 150 décès de volatiles – peuvent avoir de graves conséquences. La mission des suidés semble avoir été une réussite: aucun avion n’a percuté une oie pendant leur séjour. L’aéroport envisage d’«engager» les cochons de manière permanente dans leur programme de sécurité.

     


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    Bonnes nouvelles en Espagne: le transport en commun gratuit vaut bien une voiture.NOPPHON_1987/SHUTTERSTOCK

    Espagne: le transport en commun gratuit vaut bien une voiture

    La diminution des émissions de gaz à effet de serre et l’affranchissement de notre dépendance aux carburants fossiles sont au cœur des débats partout dans le monde. Pour encourager les modes de transport plus verts, surtout dans l’espace urbain, de nombreux pays offrent une prime à la conversion à l’achat d’une voiture électrique. La ville de Barcelone a opté pour un échange: lâchez votre voiture énergivore et profitez des transports en commun gratuits. Ceux qui acceptent ou qui se débarrassent d’un véhicule qui ne répond pas aux prescriptions environnementales bénéficient d’un abonnement gratuit valide trois ans. En plus d’être écologique, la mesure fait faire des économies et réduit considérablement le stress que crée la voiture.

     

     

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    Bonnes nouvelles aux États-Unis: des mariachis à Boston.AVEC LA PERMISSION DE VERONICA ROBLES

    États-Unis: des mariachis à Boston

    La ville de Boston, dont la culture est très irlando-­américaine, compte aussi 130 000 Latino-­Américains, soit près de 20% de sa population. Veronica Robles, chanteuse de musique de mariachi, s’y est installée avec son mari il y a 22 ans. Elle a alors découvert une communauté souffrant des effets de la fragmentation culturelle et quotidiennement en butte aux stéréotypes racistes sur la culture latino-­américaine.

    «Ils avaient peur ou honte de dire qu’ils étaient Latinos», se souvient Veronica, qui est née à Mexico. Voulant encourager les immigrants du sud à retrouver leur fierté et à entretenir un lien avec leur héritage culturel, le couple a commencé à proposer dans les cantines d’établissements scolaires des cours du soir en art, en musique et en danse d’Amérique centrale et australe. En 2013, avec ses deniers, il a mis sur pied le Veronica Robles Cultural Center, qui propose une gamme de cours, du flamenco à la capoeira.

    Jusqu’ici, le centre a accueilli plus de 5000 élèves, dit Veronica. De jeunes enfants aussi bien que des personnes âgées s’y sont épanouis et ont appris à mieux goûter la vie dans leur pays d’adoption.

    «Ils ont plus confiance en eux et sont mieux disposés à apprendre l’anglais. Ceux qui sont sans papiers cherchent à régulariser leur situation. Ils souhaitent rester ici.»

     

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