Scènes ordinaires du débarquement
Ils ont vécu le débarquement
Le 6 juin 1944, les soldats alliés débarquent sur les plages de Normandie pour venir en aide à la France occupée par l'Allemagne nazie. Mais malgré la guerre, la vie continue. Découvrez ces clichés inattendus sur la vie quotidienne des soldats et des civils... On peut lire "HELL" (enfer) sur les crânes de ces mitrailleurs, un sort qu'il réserve aux Nazis.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Regards d'enfants
Les Alliés ont débarqué sur 4 plages denommées Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword. Des enfants, juchés sur une rembarde à l'abri des combats, contemplent l'arrivée des soldats. Parmi eux, des Américains mais aussi des Canadiens et des Britanniques.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Concert en pleine mer
Sur le pont d'un bâtiment de guerre, un équipage allié au grand complet assiste, sous le soleil de l'Atlantique, à un concert de jazz, de swing ou de be-bop. L'armée de l'US Navy, extrêmement bien équipée, est venue avec ses propres artistes chargés de soulager le quotidien des soldats.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Exploser Hitler
Des matelots américains allument un énorme pétard à l'effigie de Hitler et Mussolini, croqués à la façon des cartoons de Tex Avery.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Pour qui sonne le glas
Le 6 juin 1944, 4 000 soldats décèdent et 6 000 sont blessés. Bien que le premier cimetière militaire soit construit très rapidement (le 8 juin à Colleville-sur-Mer), les premiers morts sont enterrés sur place. Ici, un soldat américain écrit le nom du défunt , R.E.C Frederic High Smith, sur la toile qui servira de linceul.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / Archives National USA
Vélos volants
Un navire de l'US Navy décharge un lot de bicyclettes. Peut-être pour pallier la disette de pneumatiques qui a touché la France pendant la Seconde Guerre mondiale...
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Goûter sur gammée
Après le débarquement, les drapeaux nazis sont arrachés des façades et utilisés comme trophées de guerre par les Alliés. Ces officiers s'en servent comme nappe pour le "five o'clock tea", thé de 17 heures fort apprécié des Britanniques.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Les victimes civiles
Les Alliés sont accueillis en héros par les Français. Cependant, la liesse populaire est atténuée par l'importance des pertes civiles en Normandie (près de 20 000 victimes). A gauche, une petite fille attend le passage des Alliés, un drapeau à la main. A droite, une femme se cache dans une charrette avec son enfant, visiblement apeuré .
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Cure marine
Pour une cure thermale, pas besoin d'aller jusqu'à St-Malo ! Ces matelots de l'US Navy en peignoir s'offrent un concentré de bien-être sur le pont métallique d'un bâtiment de guerre.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Bazar en ruines
Ce reporter préfère ranger ses appareils photos, accablé devant ce village en ruines. Après avoir subi l'impact de 12 000 bombes, la Normandie est meurtrie : 68% des bâtiments agricoles ont été détruits et des villes comme Falaise ou Thury-Harcourt ont été totalement rasées.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
A table !
Les GI's mangent un repas chaud par jour. Les rations, ici conservées dans un emballage en carton, sont généralement composées de bœuf désydraté ou d'œufs, jambon et fromage.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
L'"American dream" ?
Une photo surprenante ? Ces prisonniers de guerre allemands se prélassent au soleil sur le pont d'un bâtiment américain, souriants et décontractés. Le bateau les emporte certes vers les camps aux Etats-Unis, mais ils y seront bien mieux traités que sur le front normand.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
La musique adoucit les mœurs
Pour se détendre et apaiser leurs angoisses, les GI's de la 90e division américaine, en route pour le front normand, écoutent un disque sur un phonographe. On remarque que les coupes de cheveux militaires sont bien moins strictes dans les années 1940 qu'aujourd'hui !
© Archives Régionales de Basse-Normandie / National Archives USA
Le cimetière militaire de Colleville-sur-mer
Le 8 juin 1944, soit deux jours après le débarquement, le premier cimetière militaire américain est construit à Colleville-sur-mer, petite ville du Calvados située au-dessus de la plage d'Omaha, dite "la sanglante". Une messe y est célébrée en mémoire des morts durant l'été 1944. En 1956, "le jardin des disparus", plus grand cimetière militaire de la Seconde Guerre mondiale, est inauguré à l'emplacement du premier.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
"God bless America"
Des GI's prient dans la soute d'un navire de guerre. Pour de nombreux soldats américains, la volonté de vaincre et d'écraser la tyrannie nazie est indissociable de la foi religieuse. Le général Eisenhower, dans le message qu'il a fait parvenir à tous les soldats, marins et aviateurs des forces expéditionnaires alliées, s'en remet lui aussi à la grâce de Dieu : "Bonne chance ! Implorons tous la bénédiction de Dieu tout-puissant... Lire la suite sur cette grande et noble entreprise." Réduire
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Emportés par la foule...
Durant l'été 1944, l'accueil des Américains par les civils normands est mitigé : ces derniers les célèbrent comme des héros, mais leur reprochent aussi les violences qui ont suivi leur arrivée. Le débarquement a en effet provoqué les premiers bombardements sur la côté normande et coûté la vie à près de 20 000 civils.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Les plages normandes
A gauche, des ingénieurs canadiens nettoient les plages après le débarquement. A droite, des soldats britanniques, harnachés et armés jusqu'aux dents, font une pause, assis sur leur char d'assaut.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives du Canada et des USA
Le retour du Général de Gaulle
Le 14 juin 1944, le Général de Gaulle, exclu du débarquement par le président Roosevelt, rentre de Londres et pénètre sur le territoire français par la plage de Courseulles-sur-Mer, en Normandie. Le même jour, il prononce le premier discours de Bayeux, capitale administrative de la France jusqu'au 25 août 1944, date de la libération de Paris.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Pause café
La route est longue jusqu'aux côtes normandes pour les GI's américains, et les navires manquent de confort : après une nuit spartiate sur une couchette rudimentaire, une tasse de café est indispensable pour se réveiller.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Soldats, ces héros
Deux Françaises profitent de l'ombre d'un planeur hamilcar pour se reposer au milieu d'une dizaine de parachutistes alliés.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA