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    Livres à Lire 3:  Suggestions de la Semaine

     

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    La vie des autochtones en

    12 œuvres littéraires


    La littérature autochtone connaît un véritable essor au pays ! À l'occasion du Mois national de l'histoire autochtone, nous mettons en lumière des romans, des essais et des recueils de poésie porteurs d’espoir qui brassent nos idées reçues et peignent un portrait nuancé de la réalité des Premières Nations et des peuples métis et inuits.


    Par Anne-Frédérique Hébert-Dolbec
    de la revue Châtelaine

     

     

    Livres à Lire 3:  La vie des autochtones en 12 œuvres littéraires


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    Mamaskatch : Une initiation crie


    On associe souvent les termes « autochtones » et « résilience », comme si l’absence de choix avait donné aux Premières Nations et aux Inuits les outils pour forger leur propre destin. Dans cette puissante et lumineuse autobiographie, l’auteur cri Darrel J. McLeod rappelle que guérir de la violence ne se fait pas sans heurts. Évoquant tout aussi bien les arômes de la tisane à la menthe sauvage que les traumatismes maternels, les sévices et les nombreux déménagements, il raconte une enfance tumultueuse et la longue route menant à l’affirmation de soi.

    Mamaskatch: Une initiation crie, par Darrel J. McLeod, traduit de l'anglais par Marie Frankland, VLB Éditeur, 2020, 416 pages.

     

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    Qu’as-tu fait de mon pays ?


    En 2019, la maison d’édition Mémoire d’encrier et l’autrice Naomi Fontaine ont entrepris de rééditer les œuvres de la première écrivaine innue plus de 45 ans après leur publication initiale. Dans Qu’as-tu fait de mon pays ?, An Antane Kapesh dénonce, sans jamais tomber dans le misérabilisme, les abus du système colonial et la violence infligée aux Premières Nations. Plus qu’une main tendue, ce conte philosophique donne aux Québécois la chance de regarder leur histoire en face et de reconnaître la valeur de la différence.

    Qu’as-tu fait de mon pays ?, Tanite Nene Etutamin Nitassi ?, par An Antane Kapesh, traduit de l’innuaimun par José Mailhot, Mémoire d’encrier, 2020, 90 pages.

     

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    Chasseur au harpon


    Publié il y a une cinquantaine d’années et considéré comme le premier roman paru en inuktitut, Uumajursiutik unaatuinnamut (Chasseur au harpon) est traduit pour la première fois à partir du texte original. Il offre une immersion bouleversante dans l’univers hostile et périlleux de l’Arctique. Le lecteur est entraîné sur les traces de Kamik, un jeune garçon à la poursuite d’un ours blanc qui menace la survie de sa communauté. À travers son passage à l’âge adulte et la violence de la traque s’esquisse le combat immémorial que les Inuits, hommes et femmes, ont dû livrer pour apprivoiser le Nord.

    Chasseur au harpon, par Markoosie Patsauk, traduit de l’inuktitut par Valerie Henitiuk et Marc-Antoine Mahieu, Boréal, 2021, 128 pages.

     

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    Kuei, je te salue : conversation sur le racisme


    La poète innue Natasha Kanapé Fontaine et le romancier Deni Ellis Béchard renouent leur dialogue cinq ans après avoir amorcé une discussion franche sur le racisme entre autochtones et allochtones. Sans détour, ils abordent l’actualité, revenant sur le mouvement Black Lives Matter, le soulèvement des Wet’suwet’en et la mort tragique de l’Atikamekw Joyce Echaquan. Avec sincérité et humanisme, ils nous rappellent le long chemin qu’il reste à parcourir, et l’importance de l’emprunter main dans la main.

    Kuei, je te salue : conversation sur le racisme, par Natasha Kanapé Fontaine et Deni Ellis Béchard, Écosociété, 2021, 208 pages.

     

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    Mononk Jules


    Pour la plupart d’entre nous, le nom de Jules Sioui n’évoque probablement rien. Pourtant, ce Wendat a bousculé l’histoire du pays, avant de sombrer dans l’oubli. Son petit-neveu Jocelyn Sioui a voulu tirer de l’oubli ce fervent militant pour l’autodétermination des peuples autochtones dont le combat a mené à la création de l’Assemblée des Premières Nations et à une modification profonde de la Loi sur les Indiens. Dans un récit captivant et teinté d’humour, l’auteur trace le portrait d’un homme qui était à la fois un héros et un colosse aux pieds d’argile. Un livre qui plaira autant aux petits qu’aux grands curieux.

    Mononk Jules, par Jocelyn Sioui, Hannenorak, 2020, 329 pages.

     

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    Bréviaire du matricule 082


    Dans ce premier recueil, la poète innue Maya Cousineau Mollen sonde les racines de sa colère. Elle y expose les cicatrices laissées par les nombreuses batailles qu’elle a dû mener de front en tant qu’autochtone, déracinée et femme. Sa plume intime et lucide tisse les fils de la grande histoire des Premières Nations un poème à la fois. Se dressent la détresse, la résistance et la détermination de ces peuples qui refusent désormais le silence.

    Bréviaire du matricule 082, par Maya Cousineau Mollen, Hannenorak, 2019, 84 pages.

     

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    On se perd toujours par accident


    L’écrivaine Leanne Betasamosake Simpson, membre de la communauté Michi Saagiig Nishnaabeg du sud de l’Ontario, offre à celle-ci un récit qui résiste aux discours dominants. En une série de fragments narratifs uniques – allant de la poésie à la chanson, en passant par le conte et la mythologie –, l’artiste s’amuse à démonter, une à une, les cages patriarcales et coloniales qui modèlent nos vies. Elle nous invite à changer les regards que nous posons sur les laissés-pour-compte comme sur les privilégiés. Son humour, noir et cinglant, repousse les lieux communs pour mieux exposer nos incohérences. Brillant !

    On se perd toujours par accident, par Leanne Betasamosake Simpson, traduit de l’anglais par Natasha Kanapé Fontaine et Arianne Des Rochers, Mémoire d’encrier, 2020, 152 pages.

     

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    Renouer avec la terre et tout ce qui nous unit


    De 2000 à 2011, sept élèves autochtones qui fréquentaient l’école secondaire de Thunder Bay, en Ontario, se sont enlevé la vie. Ces suicides sont loin d’être anecdotiques. C’est ce qu’affirme la journaliste ojibwée Tanya Talaga dans un essai incisif. Elle y expose les conséquences déplorables du colonialisme et de la dépossession culturelle sur les jeunes générations. Où se trouve la lumière pour eux ? Certainement dans la résistance de leurs communautés et dans leur volonté de renouer avec leur langue, leur culture et leurs traditions.

    Renouer avec la terre et tout ce qui nous unit. Pour trouver notre voie, par Tanya Talaga, traduit de l’anglais par Catherine Ego, XYZ, 2021, 141 pages.

     

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    Kukum


    L’écrivain-journaliste Michel Jean s’est lancé sur les traces de son arrière grand-mère, une orpheline blanche qui a adopté mari, famille et culture innus à l’âge de 15 ans. Il y a trouvé l’inspiration pour tisser ce petit chef-d’œuvre dans lequel il raconte le passage de sa communauté d’une existence nomade à la coercition des pensionnats et des réserves. Vibrant hommage au pouvoir de la transmission et à la fragilité de la liberté, son roman a été couronné par le prestigieux Prix France-Québec en 2020.

    Kukum, par Michel Jean, Libre Expression, 2019, 224 pages.

     

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    Wapke


    On a tendance à placer tous les autochtones dans le même panier. Wapke (qui signifie « avenir » en atikamekw) fait tomber ce préjugé ainsi qu’une foule d’autres. Publié sous la direction de l’écrivain et journaliste Michel Jean, ce fascinant recueil collectif nous fait découvrir les réalités et les imaginaires uniques des différentes communautés autochtones qui nous ont précédés sur le territoire québécois. Une quinzaine d’auteurs et autrices – parmi lesquels Joséphine Bacon, Elisapie Isaac et Louis-Karl Picard-Sioui – recourent à la dystopie pour aborder des thèmes aussi variés que la destruction de la nature, la maternité et la subjectivité de l’espace-temps.

    Wapke, collectif dirigé par Michel Jean, Stanké, 2021, 216 pages.

     

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    Le droit au froid


    « Il existe une autre façon de plaider pour la protection de notre planète : exiger de la communauté internationale la reconnaissance du bien-être environnemental comme un droit humain fondamental. […] Pour les Inuits, comme pour nous tous, c’est ce que j’appelle “le droit au froid” », peut-on lire dans cet essai signé par Sheila Watt-Cloutier. Depuis plus de 20 ans, cette écologiste inuite cherche à ouvrir les yeux du monde sur le réchauffement climatique qui perturbe l’Arctique et d’autres milieux naturels. Un essai à lire pour mieux connaître cette Québécoise qui a été en nomination pour le prix Nobel de la paix en 2007.

    Le droit au froid : le combat d’une femme pour protéger sa culture, l’arctique et la planète, par Sheila Watt-Cloutier, traduit de l’anglais par Gérald Baril, Écosociété, 2019, 360 pages.

     

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    Chansons du vent du Nord


    Grâce à leur talent de conteurs, les plumes autochtones ont un don particulier pour s’adresser à l’imaginaire, à la joie et à l’insatiable curiosité des enfants (comme des adultes, d’ailleurs). Offerte en cri et en français, la trilogie d’albums illustrés Chansons du vent du Nord, du romancier cri Tomson Highway, célèbre la magie des forêts, des rivières et de la faune qui ont enchanté son enfance. Les sublimes illustrations, signées par trois artistes des Premières Nations, sont un hymne à la singularité et à la beauté de la nature.

    Un renard sur la glace (maageesees maskwameek kaapit), par Tomson Highway, Prise de parole, 2020, 32 pages.

    Le chant des caribous (ateek oonagamoon), par Tomson Highway, Prise de parole, 2020, 32 pages.

    Les libellules cerfs-volants (pimithaagansa), par Tomson Highway, Prise de parole, 2020, 32 pages.

     

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    7 livres à lire cet été

    Voici quelques suggestions de livres à lire cet été, en camping ou  à Balconville, à la mer comme à la piscine…


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    La fille d'elle-même fait partie des livres à lire cet été.MARCHAND DE FEUILLES

    La fille d’elle-même

    Il est rare que l’on sorte à ce point grandi d’un récit. Coiffé d’un titre magnifique, ce premier roman (que l’on devine autofiction) est un incontournable. Il raconte l’histoire d’une petite fille qui, aux yeux de tous, est un garçon. Pourtant, c’est au «elle» qu’elle pense à elle et raconte sa vie. C’est tout simple, tout vrai, ça fait mal. Et ça fait comprendre sans pour autant faire la leçon.

    La fille d’elle-même de Gabrielle Boulianne-Tremblay, Marchand de feuilles, 26,95$


    2 / 7

    Le musée des femmes assassinées fait partie des livres à lire cet été.ACTES SUD

    Le musée des femmes assassinées

    Le titre est percutant. Le livre l’est autant. L’artiste Kim Lord a peint des autoportraits dans lesquels elle se représente sous les traits de femmes victimes de meurtres médiatisés. Et… elle ne se présente pas à l’inauguration de l’exposition. Où est-elle passée? Une réflexion sur la violence qui fascine et sur ces corps de femmes que l’on «consomme» dans l’art et dans les médias.

    Le musée des femmes assassinées de Maria Hummel, Actes Sud, 39,95$


    3 / 7
    Le murmure des Hakapiks fait partie des livres à lire cet été.LIBRE EXPRESSION

    Le murmure des hakapiks

    Cette troisième enquête de Joaquin Moralès est encore de poésie (il y a la Gaspésie et les Îles de la Madeleine) et de polar (il y a le sang). Et elle est déchirante. Parce que Moralès, en vacances, enlève son alliance et se cherche. Parce que Simone Lord, à bord d’un chalutier en partance pour la chasse aux phoques, est en danger. Parce qu’ils sont séparés et qu’on les voudrait ensemble.

    Le murmure des hakapiks de Roxanne Bouchard, Libre Expression, 24,95$


    4 / 7
    Les dossiers Blackwood T.1 – Les avides fait partie des livres à lire cet été.FLAMMARION QUÉBEC

    Les dossiers Blackwood T.1 – Les avides

    Le polar, le surnaturel et l’horreur vont main dans la main en compagnie de ce tandem de feu (et de sang). Tout commence par un policier qui, au cours d’une arrestation, perd la carte et devient si violent que sa partenaire doit lui tirer dessus. Un beau personnage que cette Odessa. Et puis, il y a ce mystérieux (et immortel?) Hugo Blackwood…

    Les dossiers Blackwood T.1 – Les avides de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan, Flammarion Québec, 27,95$


    5 / 7

    La reconstruction du paradis fait partie des livres à lire cet été.BORÉAL

    La reconstruction du paradis

    Par une nuit froide de décembre 2018, Robert Lalonde voit sa maison, le paradis qu’il habitait depuis 30 ans, partir en fumée. Avec les œuvres d’art qui ornaient ses murs. Avec les 4000 livres qui chargeaient les bibliothèques. Dans ces carnets magnifiques où se côtoient la douleur, le drame, la poésie, la beauté, le courage et l’espoir, l’homme de lettres se livre comme jamais. Et c’est somptueux.

    La reconstruction du paradis de Robert Lalonde , Boréal, 19,95$


    6 / 7
    Fanette - la suite, fait partie des livres à lire cet été.LIBRE EXPRESSION

    Fanette – La suite: première partie – Amitiés particulières

    Après sept tomes et une pause de sept ans, Suzanne Aubry revisite «sa» Fanette. On la retrouve en 1878, soit une décennie après la fin de la série. Le journal qu’elle a fondé a du plomb dans l’aile, mais elle ne se laissera pas abattre. Un beau souffle féministe imprègne ces pages grâce à une héroïne qui se tient debout – pour elle et pour les siens.

    Fanette – La suite: première partie – Amitiés particulières de Suzanne Aubry, Libre Expression, 32,95$


    7 / 7

    Lapin fait partie des livres à lire cet été.QUÉBEC AMÉRIQUE

    Lapin

    Est-ce un conte, où Alice et le lapin blanc auraient distribué autrement les ingrédients? Une histoire d’horreur cinglante ou sanglante ? Encensé par Margaret Atwood, ce roman est inclassable et impossible à résumer. Il y a Samantha, un campus universitaire, un programme en littérature et quatre copines (lapines ?) qui l’invitent à se joindre à elles. Elle ira. Changera. La suite est troublante. Envoûtante. Grinçante. Et ô combien féroce!

    Lapin de Mona Awad, Québec Amérique, 26,95$

     

    Livres à Lire 3:  7 livres à lire cet été

     

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    Livres à Lire 3:  Livres pour ados - Nos coups de coeur pour l'été! (2 pages)

     

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