• Nature en images...Le désert blanc, perle minérale de l'Egypte

    Le désert blanc, perle minérale de l'Egypte

    Le désert blanc constitue une invitation unique à la découverte de l'esthétisme épuré du désert. Entre falaises et dunes de sable, la perfection de la nature s'exprime dans toute sa splendeur. Aventure humaine autant que spirituelle, un trek au cœur de cette perle perdue dans l'immensité de l'Egypte, invite à la contemplation béate.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Cache-cache avec la lune

    Le soleil et la lune ont une importance majeure dans le désert. Les caravanes vivent au rythme du jour et de la nuit, partant tôt le matin à la fraîche et plantant le bivouac aux premiers signes de faiblesse de l'astre solaire.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    La mémoire de la mer

    La mer occupait auparavant le site du désert blanc. En se retirant, elle a laissé des coquillages et de grandes falaises de craie qui s'érodent progressivement avec le temps. La fragilité de ce lieu touche au premier abord : ces falaises de craie sont très friables et l'action conjuguée des éléments naturels les font s'envoler en poussière un peu plus chaque jour, offrant le spectacle de l'extrême fragilité de la nature.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Couleur ocre

    À une journée de route du Caire, on arrive aux portes du désert blanc, au cœur du désert dit libyque, dénommé ainsi à cause de sa proximité avec la frontière libyenne. Le désert blanc est une zone quasi circulaire d'une soixantaine de kilomètres de long et presque autant de large, délimité par l'oasis de Bahariya au nord et l'oasis de Farafra au sud.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Nez à nez avec un fennec

    Quelques traces éphémères discrètement laissées dans le sable roux... Le fennec n'est pas loin. Lorsqu'il croise un convoi d'hommes, sa curiosité est plus forte que sa crainte et s'il est suffisamment téméraire, il n'hésitera pas à venir chatouiller les pieds des randonneurs une fois la nuit tombée.
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    Quelques végétaux résistants

    Si le sable et la roche font partie du décor principal, quelques seconds rôles font parfois leur apparition, en restant toujours discrets, se cachant derrière une dune ou un palmier, ayant réussi à se faire une place sur cette terre inhospitalière. Les végétaux sont en effet peu présents dans le désert en dehors des oasis, même si quelques herbes sèches apparaissent ici et là.
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    Surface plane

    Souvent le vent crée de petites dépressions aux courbes toujours parfaites et constamment modelées, au gré des envies de la nature. Ces ourlets de sable entourent les roches de craie avec un diamètre d'une précision mathématique.
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    Dans le creux de la vague

    C'est il y a environ 70 millions d'années, au Crétacé, que la mer envahit la région et dépose calcaire et craie sur du grés qui préexistait. Au Pliocène, des effondrements de ce plateau donnent naissance à des oasis.
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    Dune oscillante

    Si les dunes sont parfois rares lorsque l'on traverse de grands plateaux secs, il arrive que l'on en croise d'impressionnantes. Elles ondulent leurs courbes généreuses semblant grimper jusqu'aux cieux...
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Arche naturelle

    Champignons, aiguilles, cathédrales... Les roches prennent des formes insolites et on se demande souvent ce qui les retient de tomber. Parfois, ce sont d'immenses bouches béantes qui ouvrent sur un horizon lointain, telle cette magnifique arche naturelle qui laisse deviner les lumières du soleil couchant.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Fossile de bout de bois

    Il est curieux d'admirer ces excroissances sorties de nulle part. En réalité, il s'agit ici d'un bout de bois pétrifié par la pyrite de fer que contiennent les roches crayeuses. En se retirant, la mer qui occupait autrefois le site, a laissé oursins, palourdes, et de nombreux coquillages, qui ont été emprisonnés dans la roche et fossilisés.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Scarabé curieux

    A l'image du fennec, le scarabée noir, qui est une des seules preuves de présence animale dans le désert blanc, est attiré comme un aimant par l'objectif du photographe, objet effectivement peu fréquent sur son territoire...
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    La Caravane

    La lumière crée des contrastes saisissants, entre cet univers de concrétions calcaires d'un blanc immaculé et la couleur or du sable. C'est lors du coucher du soleil que les couleurs sont fabuleuses et que les rochers blancs sont comme embrasés. Une fois la nuit tombée, ils errent dans le désert tels d'immenses fantômes blancs.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Vue des hauteurs

    Vues des hauteurs, les dunes paraissent toutes petites. Pourtant, ce sont souvent d'immenses bancs de sable qui semblent se mouvoir tels de grosses vagues à travers l'immensité du désert.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Ceci n'est pas une pyramide

    Si les mirages sont courants aux abords du désert et en son sein, cette dune n'est pas une pyramide ! Mais elle nous rappelle que nous sommes au cœur du royaume des éternels pharaons et de leurs tombeaux sacrés, les pyramides.
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    Le compagnon du désert

    S'il n'existe plus de nomades dans ce désert, les chameliers sont nombreux dans les oasis, partant à tour de rôle accompagner les touristes dans le désert. Les chameaux, extrêmement résistants à la chaleur et au manque d'eau, sont des compagnons de route placides et silencieux, à l'air ébahi particulièrement cocasse.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Quelques perles blanches

    La craie s'altérant très rapidement, le sable est en permanence constellé de ces petits bouts de roches blanches, créant un décor étincelant et magique quel que soit le moment de la journée.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Ligne d'horizon entre le sable et la craie

    Rien ne dépasse. La perfection de la nature s'exprime encore nettement sur cette photo : le vent a déposé une fine couche de sable qu'il a ensuite disposé en ourlets sur le socle de ce rocher de craie. Ces contrastes sublimes sollicitent le regard en permanence dans le désert blanc.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    L'armée des rochers

    Lorsque le plateau est attaqué par l'érosion, certaines parties plus friables que d'autres sont décimées, alors que d'autres parties dont la roche est plus dure, résistent. Ainsi sont créés les inselbergs, ces grandes collines blanches restées seules au milieu du plateau, et semblant venir de nulle part.
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    Dorsale rocailleuse

    Si seul le son du vent entre les rochers se fait entendre dans le désert, nos oreilles se délectent aussi du son cristallin que créé le pied imprudent marchant sur ces minuscules dorsales de craie plantées là par hasard. Quelle douce mélodie que l'alternance du bruit des pieds foulant le sable lourd et heurtant ça et là un caillou, vite amorti par la masse du sable.
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    Bienvenue dans la vallée des tentes

    La vallée des tentes doit son nom à cet ensemble de grands rochers qui se sont formés sur cet immense plateau, et ressemblant à s'y méprendre à des tentes bédouines.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Boule de glace vanille

    Lorsque l'on se prête à rêver, à laisser vagabonder son esprit et avant que n'arrive l'heure du déjeuner, les hallucinations se font gourmandes : les rochers de craie deviennent de grosses boules de glace vanille avec les pépites de chocolat qu'offrent l'aspect et la couleur de la pyrite de fer, nappé de caramel brun, représenté par le sable... Un délice pour les yeux.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Macro désert

    La macrophotographie permet de scruter à la loupe la granulosité du sable ocre et les différentes couches formant des rochers de craie.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Doux comme du velours

    Ici, le vent ne fait pas de manières et n'hésite pas à caresser les visages des randonneurs, en récupérant quelques grains de sable au passage. Mais une fois le vent tombé, qu'il est doux de caresser ces grains de sable roux, retombés au sol avec la douceur des flocons de neige. En les effleurant on croirait toucher du velours.
    ©  Elsa Sidawy / L'Internaute Magazine

    Lever de lune

    Certains paysages deviennent lunaires lorsque l'obscurité prend la place de l'éblouissant soleil et que la lune pointe à l'horizon, dévoilant des couleurs oscillant entre le rose et l'ultraviolet. Entre science-fiction et impression de bout du monde, les étoiles embraseront ensuite le ciel pour briller d'une façon magique et si particulière, que l'on ne peut voir que dans le désert, loin de la pollution lumineuse de la ville. La réalité laisse ensuite la place au rêve...
      

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  • Commentaires

    1
    Divine
    Lundi 28 Juillet 2014 à 12:18

    wow un pur plaisir à visiter votre page d'univers minéral merci beaucoup pour ces perles de bonheur !


     

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