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    Randonnée dans les gorges du Blavet, le

    petit colorado de l'Estérel

     

     

    Par Florence Donnarel
     
     

    À l’est de Draguignan, ce petit canyon boisé taillé dans les mêmes roches rouges que le massif de l’Estérel offre une parenthèse rafraîchissante et inspirante, accessible aux familles. Une randonnée facile, réalisable sur une demi-journée, dans un milieu resté sauvage.

     

     

     
    Randonneur à l'entrée des Gorges du Blavet, entre Bagnols-en-Forêt et Roquebrune-sur-Argens (Var, PACA)
     
     

    Les gens de la région l’appellent le « parking des grimpeurs », en référence à ses belles parois verticales. Sur la route départementale en balcon, quelques kilomètres avant d’arriver à Bagnols-en-Forêt, ce parking près des gorges du Blavet constitue notre point de départ. Une table d’orientation nous situe dans le paysage environnant : au sud, en face de nous, le rocher de Roquebrune-sur-Argens et, plus à l’ouest, le massif de l’EstérelAvec ce dernier, les gorges du Blavet ont en commun la rhyolite. Cette roche rouge d’origine volcanique forme les hautes murailles aux lignes anguleuses qui percent les vertes frondaisons. Ce tableau aux couleurs contrastées, nous l’observons dès le début de notre randonnée, depuis le belvédère situé de l’autre côté de la route, accessible par une sente en direction du nord. Une belle entrée en matière avant de plonger dans les gorges et leurs sous-bois, en empruntant le GR51. Très vite, la végétation change : les feuilles mortes des chênes verts craquent harmonieusement sous nos pieds. Des fougères et des fraises des bois se gorgent d’humidité. De délicates orchidées sauvages sèment des notes blanches et violettes, tandis que le chant pendulaire du pouillot véloce berce notre marche.

     

    Un oued provençal 

     

     
    La grotte du Muéron, dans les Gorges du Blavet, entre Bagnols-en-Forêt et Roquebrune-sur-Argens (Var, PACA)
     
     

    En bas de la pente, dans un chaos de rochers tapissés de lierre, on finit par distinguer le Blavet, rivière temporaire de 14 kilomètres née au nord de Bagnols-en-Forêt qui se jette dans l’Argens. Selon les années, tel un oued, on peut l’entendre couler jusqu’au début de l’été parmi les aulnes et les frênes et sentir son agréable fraîcheur. Quelques centaines de mètres plus loin, le sentier traverse le cours d’eau et nous dévoile, derrière les troncs graciles des pins en quête de lumière, les flamboyants escarpements qui attirent les grimpeurs avec leurs 80 mètres de hauteur. Bientôt, on franchit de nouveau le Blavet pour longer les parois rocheuses qui ont emprisonné la chaleur et dont la couleur se fait plus intense. Les chênes verts à l’écorce sinueuse semblent danser au-dessus de l’eau. Leurs racines tressent des marches sur le chemin en direction de la grotte du Muéron. Des fouilles archéologiques ont montré que cette cavité tout en courbe, disposant d’un grand porche avec une vue dégagée et d’un accès à l’eau douce, servit d’abri à l’homme de Néandertal, il y a plus de 150 000 ans. Depuis la grotte, un sentier en balcon remonte doucement vers le haut des gorges. Au bord du chemin, une pierre allongée et percée en son centre. Il s’agit d’une meule à moulin brisée. Ainsi, sur le massif au nord-ouest des gorges, plusieurs meulières ont fonctionné de l’Antiquité jusqu’au XVIIIe siècle, exploitant la roche mère de l’Esterel, dure et abrasive, pour produire des meules pour les moulins à huile ou à farine. Peu après la pierre égarée, on quitte le GR51 pour gravir le sentier qui se faufile entre les rochers, avec la sensation de léviter au-dessus de la canopée. Des cistes distillent leur parfum suave et une chaleur sèche nous accueille. C’est le moment de contempler les gorges une dernière fois, depuis un point de vue vertigineux, et de reconnaître à ce site spectaculaire des airs de petit Colorado varois.

     

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    Patrimoine français - 4:

     

    Patrimoine français - 4:  Randonnée dans les gorges du Blavet, le petit colorado de l'Estérel

     

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    Pélerinage, entre Normandie et

    Camargue

     

    Par Détours en France
     
     
     

    Chaque année les pèlerins vivent sur les routes, une aventure collective et intime. Au-delà de l’évident accomplissement d’un acte de foi s’exprimant par la dévotion, le pèlerinage correspond aussi à la quête d’un idéal. De Sainte-Thérèse de Lisieux aux Saintes-Maries-de-la-Mer, retour sur ces lieux de pèlerinage.

     

     

     
    Basilique
     
     
    Petite voix s’élevant vers Dieu, Thérèse exprimait sa foi ardente dans un quotidien ascétique. Elle qui écrivait que « la joie intérieure réside au plus intime de l’âme […] ; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais », se verra élever en 1937, une basilique aux dimensions et au décorum démesurés.
     
     

    Thérèse de Lisieux, la « petite voie »

     

    Thérèse de Lisieux, considérée comme la plus grande sainte du XIXe siècle par Pie XI, n’a pas fait de miracle ni vu la Vierge. Son titre de gloire consiste en une sainteté mineure mais humaine : elle a « élaboré » la « petite voie », c’est-à-dire un chemin vers Dieu et la sainteté consistant en une discipline modeste mais systématique, basée non sur l’héroïsme mais sur un engagement quotidien.

     

     
    Parc
     
     
    Celui-ci est exposé dans les trois petits cahiers d’écolier qu’elle a remplis de sa main au carmel de Lisieux, où elle entre en 1888, à l’âge de 15 ans. Intitulé Histoire d’une âme, il connaîtra une diffusion planétaire dans la version « arrangée » par les soeurs de Thérèse, elles-mêmes carmélites.

     

     
    Cathédrale

    Malade de tuberculose, Thérèse décède à 24 ans, en 1897, mais son message se diffuse dans le monde entier. En 1908, un miracle à Lisieux, la guérison d’une jeune aveugle, accroît l’audience de la ville. Thérèse est béatifiée en 1923, canonisée en 1925 et élevée au rang de docteur de l’Église en 1997. Elle est aussi patronne secondaire de la France, après la Vierge.

     

     
    Cathédrale
     
     
    Dotée en 1937 d’une colossale basilique, Lisieux attire des pèlerins en nombre grandissant. Ils étaient plus de 200 000 en 1923, lors de la béatification. La destruction quasi totale de la ville lors des bombardements de 1944 porte un coup au tourisme, mais pas au voyage cultuel : on dénombre 850 000 pèlerins en 2011, dont 175 000 étrangers
     
     

    Saintes-Maries-de-la-Mer

     

    Avec son cortège de carrioles, ses cavaliers, ses bateaux enguirlandés, le pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer est l’un des plus colorés de France. C’est aussi l’un des plus politiques, et son évolution est un indice de l’intégration de la communauté gitane.

     

     
    Pèlerinage
     
     
    Moins connu que le grand pèlerinage des Gitans des 24 et 25 mai aux Saintes-Maries-de-la-Mer, le pèlerinage du troisième week-end d’octobre réunit les gens du pays. Sortie des châsses, procession de la mer et évocation de l’arrivée des Saintes à la nuit tombante en constituent les temps forts.

    Sur ce littoral provençal où les saintes Marie auraient miraculeusement abordé en provenance de Palestine, une autre femme se mêle au groupe : Sara, la servante noire. C’est elle qui est vénérée par les Gitans, mais le pèlerinage officiel des 24 et 25 mai s’intéresse plutôt aux autres : Marie Jacobé (soeur de la Vierge) et Marie Salomé (mère de Jean et Jacques le Majeur), surtout à partir de la découverte des reliques des deux femmes, à la suite de fouilles ordonnées par le bon roi René, en 1448.

     

     
    Pèlerinage

    Les Gitans, eux, ne peuvent que révérer la châsse de leur patronne dans la crypte, en y entrant par une porte dérobée. Jusqu’en 1935… À cette date, le combat de Folco de Baroncelli (1869-1943) porte ses fruits. Ce personnage haut en couleur, descendant d’une ancienne noblesse toscane, ami de Frédéric Mistral et de Buffalo Bill, éleveur émérite et défenseur de la course camarguaise, est l’artisan d’une petite révolution.

     

     
    Pélerinage

    Sara peut enfin être emmenée, comme les saintes Marie, vers le rivage (le 24 après-midi), et cette translation bénéficie désormais de la bénédiction de l’évêque d’Aix-en-Provence.

     

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    Patrimoine français - 4:  Pèlerinage, entre Normandie et Camargue

     

    Patrimoine français - 4:  Pèlerinage, entre Normandie et Camargue

     

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    Batz, un jardin sur mer

     

     

    Par Dominique Roger
     
     
     

    Petit morceau de la « Ceinture dorée », Batz est un grand potager ancré à deux milles au large de Roscoff. Un peu plus de trois kilomètres carrés pour 500 habitants... on ne peut guère s’y perdre, mais c’est pourtant tout un monde.

     

     

     
    L'île de Batz, dans le Finistère (Bretagne)
     
     
    Une flotille d’une quinzaine de petits bateaux pêche le homard, le bar ou le lieu mais, le plus souvent, les hommes vont en mer pour rapporter du goémon qui sert d’engrais pour les cultures...

     

     

    Des primeurs à la saveur iodée

     

     
    L'Île de Batz, dans le Finistère (Bretagne)

    C’est au début des années 1970 que s’effectue l’éveil de l’activité agricole grâce aux jeunes agriculteurs îliens qui prennent conscience de la nécessité d’innover et aux balbutiements du bio. En 1974, pour la première fois, un agriculteur sème des carottes nantaises sous des tunnels de protection. Son succès fait vite école et, depuis, les îliens s’essayent à toutes sortes de cultures : pommes de terre bien sûr, mais aussi endives, carottes, tomates, brocolis, persil, et même courgettes et fenouil ! Les agriculteurs font alors évoluer le paysage de l’île : à partir de 1976, ils plantent des haies pour faire obstacle aux vents, notamment ceux du nord nord-est, qui sèchent et frigorifient les pommes de terre primeur. Aujourd’hui, les lapins qui se délectent des jeunes plantations sont l’ennemi pubic n° 1.

     

     

    Une algue précieuse

     

     
    Cultures maraîchères sur l'île de Batz

    L’atout principal de l’île finistérienne, c’est l’usage du goémon en tant que fumure. Cette algue, riche en azote, potasse et oligo-éléments, donne aux légumes de Batz leur saveur iodée si particulière. Toutefois, sans la barge qui permet de transporter les récoltes sur le continent depuis 1979, il n’y aurait pas d’agriculture possible sur l’île. Ici, la terre, généreuse, donne trois récoltes par an. Les mystères du microclimat font que les légumes sont à maturité un mois avant ceux des champs d’en face, sur le continent ! Vu du haut du phare, gardé chaque été par des jeunes de l’île, le découpage des parcelles forme un patchwork qui donne du territoire l’image d’un grand jardin potager. Ce morcellement explique aussi que le cheval de trait soit encore parfois utilisé et que le maréchal-ferrant itinérant vienne œuvrer trois ou quatre fois par an.

     

     

     
    L'Île de Batz, dans le Finistère (Bretagne)
     
     
    Le phare, vers la pointe ouest de l'île. Après avoir gravi les 198 marches vous aurez une vue magnifique sur la mosaïque des cultures et sur le chenal qui sépare Batz de Roscoff
     

     

    Folies végétales

     

     
    L'Île de Batz, dans le Finistère (Bretagne)
     
     
    Exposé au sud , le village de l'île de Batz s'étire au soleil, le long de l'anse profonde de Porz Kernoc.

     

    À côté de cette agriculture florissante, on trouve aussi une oasis fabuleuse, un jardin fou créé par un Parisien à la fin du XIXe siècle. D’un terrain appelé en breton la « mare sablonneuse », il fera, en se transformant en forçat, un jardin où s’épanouissent dans une véritable palmeraie les plantes tropicales les plus inattendues. Une folie végétale due à ce fameux Gulf Stream qui réchauffe les eaux de la Manche et rend les gelées quasiment impossibles. Les Herbes folles, c’est aussi le nom du petit hôtel de charme qui attend bien sagement les visiteurs en haut du débarcadère. Perché sur le toit terrasse du Bigorneau langoureux, son restaurant, un superbe salon d’hiver permet d’observer l’île quel que soit le temps. Un grand moment de bien-être, à regarder les mouvements des navires avant de partir faire le tour de l’île à pied, à vélo... ou même en courant.

     

     
    L'Île de Batz, dans le Finistère (Bretagne)
     
     
     
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    Patrimoine français - 4:  Batz, un jardin sur mer

     

    Patrimoine français - 4:  Batz, un jardin sur mer

     
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    Porquerolles : une île paradisiaque

    tout proche de nous

     

    Par Joël Chaboureau
     
     

    La plus grande des îles de l’archipel d’Or mérite plus qu’une escapade d’une journée. Attention ! Les visiteurs qui ont la chance de pouvoir s’y attarder succombent définitivement à son charme.

     

     

     
    Panorama
     
     
     

    Un patrimoine maritime

     

    À quelques encablures de la presqu’île de Giens, Porquerolles étire son croissant d’est en ouest. Sur le pont du bateau, le quart d’heure de mer qui sépare le petit port de la Tour Fondue, à l’extrémité de la presqu’île de Giens, et celui de Porquerolles paraît bien court. 

     

     
    Port
     
     

    À peine le regard quitte-t-il l’embarcadère qu’il se pose et s’attarde sur la côte nord de l’île, alternance de roches et de plages de sable blanc avec, en point d’orgue, la plage d’Argent, classée dans notre classement des plus belles plages du Var. En fond de tableau, le vert foncé des pins.

     

    Une île comme cadeau de noces

     

    Le pied à peine posé sur le quai, l’odeur particulière des eucalyptus s’impose. Quelques minutes suffisent pour rejoindre le cœur du village, la place d’Armes et sa petite église du XIXe siècle.

     

     
    Village
     
     

    Ceinturée de grands eucalyptus, animée par les terrasses et les marchands de fruits et légumes, elle a un petit air de piazza mexicaine, un clin d’œil à François-Joseph Fournier qui a acheté l’île en 1912 pour l’offrir en cadeau de noces à son épouse avec l’argent gagné en exploitant des mines d’or et d’argent au Mexique.

    Depuis 1971, l’État est propriétaire de la majeure partie de l’île remise en 1985 en dotation au parc national de Port-Cros. Ce qui se traduit pour les visiteurs par la possibilité de parcourir la plus grande partie de l’île en bénéficiant d’un balisage dense et précis.

     

    Des paysages variés

     

    Car cette virgule de terre de 7 km de long pour 3 km de large présente une variété de paysages étonnante : la partie nord est basse et sableuse - on y trouve les trois plages les plus grandes - alors que les parties sud et est sont hérissées de hautes falaises coupées par des criques parfois profondes.

     

     
    Divers
     
     
    De beaux produits locaux frais ? Une flores exotique ? une faunes rare ? Tout y est ! 

    Les visiteurs qui ont la chance de parcourir au petit matin le chemin des crêtes qui va du phare au sud jusqu’à la pointe du Langoustier à l’ouest peuvent se croire « à l’aube de l’humanité ». Les roches rougeoient sous les rayons du soleil levant, les cormorans plongent à la recherche de leur nourriture, le silence n’est interrompu que par les cris d’une mouette ou les piaillements des goélands. Le paradis n’est pas loin.

     

    Info pratique

     

    Territoire d’exception, l’île de Porquerolles est protégée. Une attention particulière doit être portée aux déchets et aux risques d’incendie. Pour une visite plus sereine, il est conseillé de privilégier les mois de mars à juin et de septembre à novembre.

     

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    Patrimoine français - 4:  Porquerolles : une île paradisiaque tout proche de nous

     

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    Quels sont les villages préférés

    des Français?

     

    Par Marine Guiffray
     
     

    Chaque année, « Le village préféré des Français » met en lumière des villages charmants cachés aux quatre coins de la France. Depuis sa première édition en 2012, l’émission de France Télévisions, présentée par Stéphane Bern, a déjà sacré neuf communes. Un coup de projecteur qui leur permet d’attirer des visiteurs toujours plus nombreux !

     
     

    Quel sera le « village préféré des Français » 2022? 

     

    Le cru 2022 est encore savoureux ! La Bouille, en Normandie, Port-Joinville, à l'île d'YeuBergheim en Alsace, La Grave en Provence-Alpes-Côte d'Azur, et dix autres villages se disputent cette année le titre tant convoité de « village préféré des Français » (la date de diffusion de l'émission n'est pas encore connue). 

     

     

    2012 : Saint-Cirq-Lapopie (Midi-Pyrénées)

     

     
    Vue sur le village de Saint-Cirq-Lapopie (Lot)

    Saint-Cirq-Lapopie est le premier village à avoir été sacré par l’émission de France Télévisions, en 2012. Perchée au-dessus d’un méandre du Lot, la cité médiévale – qui est aussi l’un des « Plus Beaux Villages de France » –, compte plus d’une dizaine de monuments historiques : l’église fortifiée dominant le paysage, la grotte du Moulins, les maisons Renaissance et Moyen Âge… Ajoutez à cela les ruelles pavées escaladant la falaise, les roses trémières bordant les façades anciennes, les cafés, restaurants et les boutiques d’artisans, et vous obtenez un trésor de village français à visiter.

     

    2013 : Eguisheim (Alsace)

     

     
    La fontaine Saint-Léon à Eguisheim

    En plus de compter parmi les « Plus Beaux Villages de France », Eguisheim peut se targuer depuis 2013 d’être l’un des préférés des Français. Une distinction supplémentaire plus que méritée pour cette commune fleurie et colorée au charme typiquement alsacien. La meilleure façon de la découvrir est d'emprunter la mythique route des vins d’Alsace, qui vous mènera à Kaysersberg, Riquewihr, Hunawihr, Ribeauvillé, Mittelbergheim…

     

    2014 : Cordes-sur-Ciel (Midi-Pyrénées)

     

     

    Là-haut sur la colline, Cordes-sur-Ciel domine la campagne albigeoise de sa splendeur médiévale. Il faut flâner dans ses ruelles escarpées pour découvrir les trésors qu’elles recèlent : portes en bois pittoresques, façades moyenâgeuses, enseignes à l’ancienne, sculptures fantastiques… De quoi laisser rêveurs la majorité des Français ! Lorsque la brume encercle la place forte, elle semble bel et bien flotter sur un nuage.

     

    2015 : Ploumanac'h (Bretagne)

     

     
    Maison de Ploumanac'h (Côtes d'Armor)

    Trésor incontournable de la côte de granit rose, Ploumanac’h, sur la commune de Perros-Guirec, a ravi sans mal le cœur des Français en 2015. Célèbre station balnéaire des Côtes-d’Armor, le village – l’un des plus beaux de Bretagne ! – est connu pour ses paysages de carte postale : ses plages de sable fin, son célèbre phare de Mean Ruz et ses rochers de granit rose jouant les équilibristes au-dessus de la mer.

     

    2016 : Rochefort-en-Terre (Bretagne)

     

     

    En 2016, la Bretagne est mise à l’honneur pour la deuxième année consécutive. Cette fois-ci, direction le village de Rochefort-en-Terre, dans le Morbihan. Château médiéval, maisons à pans de bois ou en pierres grises, place centrale fleurie… Entre landes et forêts, le village dévoile une autre facette de la Bretagne. Rochefort-en-Terre est aussi réputé pour ses illuminations de Noël.

     

    2017 : Kaysersberg (Alsace)

     

     
    Maisons traditionnelles au bord de la rivière Weiss, à Kaysersberg (Alsace)

    L’Alsace est apparemment l’une des régions préférées des Français ! Après Eguisheim en 2013, c’est au tour de Kaysersberg d’arriver en tête des votes des téléspectateurs de France Télévisions en 2017. Situé à quelques minutes seulement de Colmar, le village tire son épingle du jeu grâce à son château impérial, ses maisons à colombages typiques de la région, son pont fortifié enjambant la rivière Weiss et, bien sûr, son marché de Noël (l’un des plus réputés d’Alsace !).

     

    2018 : Cassel (Hauts-de-France)

     

     
    Jardin du Musée de Flandre, Grand Place de Cassel (Hauts-de-France)

    Cité historique de l’ancien comté de Flandre, Cassel est la première commune des Hauts-de-France à avoir gagné le cœur des Français. Il faut dire que ses briques rouges, ses maisons flamandes, ses estaminets et son carnaval fleurent bon le nord ! Le village vaut aussi le détour pour son musée de Flandre, consacré à l’art flamand depuis le XVe siècle. Et puisqu’une dizaine de kilomètres seulement le séparent de la frontière belge, on profite de la balade pour faire un saut chez nos voisins belges.

     

    2019 : Saint-Vaast-la-Hougue (Normandie)

     

     
    Saint-Vaast-la-Hougue, vue aérienne

    Son port de pêche, ses tours Vauban, sa presqu’île s’étirant dans la Manche, ses parcs à huîtres, ses contours sauvages… En 2019, c’est le village de Saint-Vaast-la-Hougue, sur la pointe nord-est du Cotentin, qui s’est hissé à la première place du classement ! Plus que le centre-bourg, c’est la pointe de la Hougue et l’île de Tatihou, accessible à pied à marée basse, qui laissent admiratifs.

     

    2020 : Hunspach (Alsace)

     

     
    Vue d'ensemble de Hunspach

    Si vous êtes de passage en Alsace, un détour s’impose par Hunspach, élu « village préféré des Français » par les téléspectateurs de France 3 en 2020. Situé dans le canton de Wissembourg, à l’extrémité du parc naturel régional des Vosges du Nord, Hunspach est une commune typique de cette région limitrophe avec l’Allemagne que l’on nomme l’Outre-Forêt. Comme nombre de villages alsaciens, il faut le visiter au moins deux fois l’an : au printemps, pour participer à sa « fête du folklore », et bien sûr à l’approche des fêtes de fin d’année, afin de flâner dans les allées de son marché de Noël traditionnel.

     

    2021 : Sancerre (Centre-Val de Loire)

     

     
    Sancerre et son vignoble en automne, vue sur les toits des maison (Berry)

    Rien d’étonnant à ce que Sancerre ait raflé le titre de « village préféré des Français » en 2021 ! Juché sur son piton rocheux dominant la vallée de la Loire, ce trésor berrichon plaît pour son authenticité et son charme ancien. Cernée par les collines viticoles d’où naissent les vins réputés du Sancerrois, la cité médiévale est aussi une étape incontournable sur la route Jacques-Cœur. La maison du grand argentier de Charles VII, datant du XVe siècle, est aujourd'hui la plus ancienne du village.

     

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    Patrimoine français - 4:  Quels sont les villages préférés des Français?

      

    Patrimoine français - 4:  Quels sont les villages préférés des Français?

     

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