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    Le réalisateur de "Super Size Me" ouvre son propre fast-food

     

    Restaurants 2:  Le réalisateur de "Super Size Me" ouvre son propre fast-food

     

    Douze ans après son film dénonçant les dangers de la malbouffe, Morgan Spurlock a décidé d'ouvrir son propre fast-food. Ironie ? Pas vraiment.

      
     

    Morgan Spurlock était devenu célèbre en 2004 après avoir mangé pendant trente jours consécutifs matin, midi et soir, chez McDonald's et pour en avoir fait un film au succès mondial, Super Size Me. À l'époque, avec ce régime MacMuffin, Big Mac, Royal Cheese, frites et Coca-Cola, le jeune homme avait pris 11 kilos et avait souffert de problèmes de santé (migraines, problèmes de foie, perte totale de la libido...). Une initiative extrême pour dénoncer les dangers de la restauration rapide, notamment l'obésité. Un problème toujours d'actualité puisqu'en 2016, 38% des adultes et 17% des adolescents sont obèses aux États-Unis.

     

    Mais, aujourd'hui, le cinéma, c'est fini pour Morgan Spurlock . À 46 ans, c'est le business qui l'intéresse. Et pas n'importe lequel : l'ouverture de son propre fast-food, Holy Chicken, à Columbus (Ohio), est prévue ce samedi 19 novembre. Néanmoins, point d'ironie de l'histoire ici ou de quelconque retour en arrière : son établissement sera healthy ou ne sera pas. Zoom sur une initiative dans l'ère du temps.

     

    Holy Chicken : certifié 100 % naturel

    Morgan Spurlock dit vouloir faire évoluer le modèle américain de restauration rapide.

    « Tout dans la nourriture est fait et est certifié par notre intégrité et notre transparence, y compris la viabilité de notre projet dans la mesure où nous élevons nos propres poulets », a déclaré Morgan Spurlock à IndieWire, un média américain en ligne, ce lundi 14 novembre.
    « La nourriture n'est pas seulement sans hormone, elle est aussi sans antibiotique, [les volailles] sont élevées en plein air dans des fermes, en liberté, avec humanité et sont certifiées 100 % naturelles ». En outre, le restaurateur en herbe a indiqué qu'il n'utiliserait aucune viande rouge, mais uniquement des volailles.

    La signature du chef ? Un « grilled crispy chicken sandwich ». Comprenez un sandwich croustillant au poulet grillé. En somme, pas vraiment de nouveautés à la clé. Mais plus de principes alimentaires absolument bio et sains. Avec le succès que connaissent les nouvelles chaînes de burgers venues des États-Unis en France (Fives Guys, Shake Sack), on peut s'attendre à voir débarquer quelques Holy Chicken, susceptibles de concurrencer - on ne se refait pas - la suprématie « macdonaldienne » dans l'Hexagone.

     

    Restaurants 2:  Le réalisateur de "Super Size Me" ouvre son propre fast-food

     

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    Babylonstoren, gastronomie et raffinement dans une ferme traditionnelle d'Afrique

     

    Restaurants 2:  Babylonstoren, gastronomie et raffinement dans une ferme traditionnelle d'Afrique

     

     
     

    À une heure du Cap, au cœur d’un vignoble et d’une ferme du XVIIe siècle, cette écoretraite de luxe invente une cuisine exubérante avec son terroir d’exception. Recettes et visite d’un éden gourmand.

     
     

    Direction la vallée des vins, à soixante kilomètres du Cap. Une fois quitté les townships et l’effervescence des faubourgs de la ville, on suit une petite route. Son ruban d’asphalte incise la terre rouge, ferrugineuse, comme oxydée par les pluies printanières. De part et d’autre, des vignes à perte de vue, et pour ligne d’horizon, le feston brisé et spectaculaire de montagnes érodées par le vent des siècles. Passé une grande allée bordée de chênes centenaires et d’agapanthes, on découvre Babylonstoren. Une des « werf » (« fermes traditionnelles ») les mieux préservées d’Afrique du Sud. Ce nouvel éden d’un art de vivre qui se réinvente à flancs de coteaux - ceux-là mêmes qui ont vu s’installer les Hollandais au XVIIe siècle - est celui de Karen Roos. « J’ai un profond attachement pour la simplicité et l’honnêteté des matières nobles. Ici, je n’ai fait que suivre mon instinct », sourit celle qui fut longtemps éditrice de magazines de décoration.

    La force du naturel

    De la ferme, elle a préservé le style Cape Dutch, murs blanchis à la chaux et toits de chaume, du temps des premières colonies. Un poulailler, un pigeonnier, un clocher incliné et des portes d’époque entourent la cour. Les bâtiments de la métairie ont été transformés en cottages et suites de luxe, mêlant bois, lin et coton dans des tons naturels, mobilier design et épure des volumes. Piscine et spa ont été aménagés dans un ancien réservoir.

    Les recettes gastronomiques de Babylonstoren

    Le four à pain et le pressoir à huile ont repris du service. Et tandis qu’à la cave se déguste le vin de la propriété, serre et étable sont devenues restaurants. Le premier, Greenhouse, pour des déjeuners au soleil. Le second, Babel, pour la table qui des produits de la ferme fait gastronomie. À la tête du four à charbon de bois qui y ronronne : Maranda Engelbrecht. Du Cap et de toute l’Afrique du Sud, on vient ici pour sa cuisine, qui naît chaque matin de la rosée du jardin, de ses potagers et de ses vergers. Car Babylonstoren, c’est un vignoble mais aussi un jardin. Extraordinaire. Ce dernier a été (re)créé à la demande de Karen par un… Français, le paysagiste Patrice Taravella (on lui doit, entre autres, les jardins du prieuré Notre-Dame d’Orsan).

    Au fil de ses norias et de ses trois hectares et demi, les paniers s’y remplissent de légumes aux couleurs du temps, d’agrumes et de fruits gorgés de soleil, de baies acidulées, d’olives cueillies sur l’arbre et de mille et une herbes odorantes, dont les abeilles font leur miel. Tout est réuni pour faire de cet écosystème le creuset d’une cuisine à la nature exubérante, colorée, métissée. La chef s’y emploie avec bonheur. Et de sa table de cocagne, on ressort avec la griserie d’avoir goûté à la poésie d’un premier matin du monde. Avec, qui sait, la légère ivresse d’un pinot noir ou d’un chardonnay, parmi les meilleurs d’Afrique du Sud. Et on n’en repart jamais les mains vides. Confiture, miel, fromage, pain, huile d’olive, flacons maison, livre de recettes : au Farm Shop, on ne peut s’empêcher de mettre un petit coin de ce paradis dans son coffre à bagages. Et à souvenirs. De ceux qui font prendre le large à l’imagination et vous donnent la beauté en partage.

    Comment y aller ?

    Spécialiste des voyages d’exception sur mesure pour découvrir l’Afrique australe de manière inédite, l’agence Tselana Travel propose un séjour de 3 nuits à Babylonstoren (possibilité de combiner avec quelques jours au Cap). À partir de 2 257 € par personne (sur une base de 2 personnes) comprenant les vols aller-retour Paris – Le Cap sur Air France (classe économique, avec transferts privés aéroport-hôtel ) et 3 nuits en cottage avec petit déjeuner.
    Tselana Travel. 15, rue Monsigny, 75002 Paris. Tél. : 01 55 35 00 30.

     

    Babylonstoren, visite d'un éden gourmand

    www.babylonstoren.com

     

     

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