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Par Frawsy le 10 Juin 2014 à 00:54
Reims, sous le sourire des anges
Avec ses nombreux sites classés au Patrimoine Mondial de l'Unesco, la Cathédrale Notre-Dame, le Palais du Tau, la basilique et le Musée-Abbaye Saint-Remi, celle que l'on surnomme la Cité des Sacres vous ouvre ses portes.
© Pierre JenotL'ange de Notre-Dame de Reims
Sur le portail nord de la façade occidentale ou sur le portail central, les anges de la cathédrale de Reims, sont bien connus pour leur énigmatique sourire.
© Office du tourisme de ReimsLa porte de Mars
En l'an 200, quatre arcs monumentaux furent érigés permettant l'accès à la ville de Durocortorum, seul la porte de Mars subsiste. Constitué de trois arcades, cet arc était constitué d'une arcade centrale, destinée aux passages des chariots, et de deux arcades latérales, pour les piétons.
© VassilBasilique Saint-Rémi
Construite aux alentours de l'An mil, la basilique romano-gothique de Reims a été construite pour abriter les reliques de Saint Rémi, l'évêque qui baptisa Clovis. Son tombeau occupe aujourd'hui le choeur de la basilique.
© Jean-Luc DEMISSYLe phare de Vernezay
Un phare sur la montagne de Reims, surplombant de prestigieux coteaux. L'idée peut paraître saugrenue, mais à l'aube des années 1910, une maison de champagne eut l'idée de génie de d'ouvrir une guinguette que l'on verrait de loin, où le champagne coulerait à flot. Le Phare de Vernezay était né. Il abrite aujourd'hui le très pointu Musée de la Vigne.
© Benoît VERNERLa Cathédrale Notre-Dame de Reims
Bâtie de 1211 à 1275, la cathédrale de Reims est edifiée sur le lieu traditionnel du baptême de Clovis et fut le siège des sacres royaux. Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, ce chef d'oeuvre de l'art gothique du XIIIe siècle est remarquable par l'unité et la légéreté de son style, la luminosité et la richesse de sa statuaire.
© Office du tourisme de Reims - Carmen MoyaPalais du Tau
Jouxtant la cathédrale depuis le XIIe siècle, le Palais du Tau était la résidence des archevêques de Reims. L'édifice abrite aujourd'hui le Musée de l'Oeuvre de Notre-Dame. On peut y admirer les pièces les plus remarquables du trésor royal comme le talisman de Charlemagne (IXe siècle) , le calice de saint Remi (XIIe siècle) ou le reliquaire de la sainte ampoule qui renfermerait l'huile d'origine céleste dont était oint le... Lire la suite
© Office du tourisme de ReimsPlace Royale
La place Royale, l'une des principales places de Reims, au centre de laquelle s'élève une statue de Louis XV.
© Office du tourisme de Reims - Carmen MoyaChapelle Foujita
En 1964, le peintre Léonard Foujita, converti au catholicisme et baptisé à Reims, décide d'édifier une chapelle de style roman dédiée à la Vierge. Il réalise également un vaste programme iconographique sur les murs de la chapelle.
© Gaud MenguyFontaine Subé
Au centre de Reims, la fontaine Sub domine la place d'Erlon. Cette fontaine monumentale, oeuvre du sculpteur Najoux, est érigée en 1903 grâce à la générosité du Rémois Auguste Subé. La victoire ailée de bronze qui surmonte l'édifice veille sur la cité champenoise.
© Jean-Luc Demissy
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Par Frawsy le 10 Juin 2014 à 00:50
Les années folles en photos
Paris attire écrivains et artistes du monde entier. Dernière grande saison inventive, la décennie des années 20 est celle de Man Ray, Picabia, Aragon, Breton, Cocteau, Eluard, Fernand Leger, du dadaïsme et surtout de l'Art Déco, qui fait la grandeur des "années folles". Paris, Ile-de-France, FRANCE, octobre 1925.
© DR / Archive de Michèle TheryLes amoureux du vélo
Le sport fait l'unanimité avec une pratique croissante de la boxe, du cyclisme, de la natation, des sports d'hiver... Savigny-sur-Orge, Essonne, FRANCE, mai 1927.
© DR / Archive de Michel HEURTAUXPique-nique sur la plage
S'il n'est pas encore question des 35 heures et des RTT, la bourgeoisie veut profiter à nouveau de la vie et retrouver la Belle Epoque. Plage de Philippeville, ALGERIE, mai 1929.
© DR / Archive de Helene BOUSQUET CASSAGNEPin-up de 1920
Aux champs, dans les usines, dans les hôpitaux, les femmes ont répondu massivement aux besoins de la guerre et ont remplacé ainsi leurs hommes. A la paix retrouvée, elles ont pris goût à l'indépendance... Bassin d'Arcachon, Gironde, FRANCE, juillet 1924.
© DR / Archive de Yves MARCHANDMa grand-mère et ses parents
...les hommes vont donc devoir composer avec des femmes libres. Meuse, FRANCE, mai 1920.
© DR / Archive de Anne-Sophie NARATFamille dans les rochers du Pays Basque
Pays Basque, FRANCE, juin 1920.
© DR / Archive de Marie-Claude COULOTL'heure du bain
Avec l'essor de l'automobile, le nouvel aéroport international de Berck, les nouvelles lignes de train, la plage du Crotoy, du Touquet et de Berck attirent une clientèle parisienne qui s'adonne aux plaisirs des bains de mer, des casinos et des grands hôtels. Le Crotoy, Baie de Somme, FRANCE, août 1926.
© DR / Archive de Madany BordjiDanse
L'influence de l'Amérique pendant l'après-guerre est grandissante : outre le cinéma et le jazz, de nouvelles danses apparaissent comme le Charleston, le One-step ou le Shimmex. Les premières revues de music-hall triomphent dans la capitale, révélant une idole : Joséphine Baker. Nouvelle danse américaine au nouveau cirque, FRANCE, 1925.
© DR / Archive de Jean-Claude AudouinTout le monde à la pêche !
A la mer, certaines femmes osent même le deux-pièces pour leur costume de bain ! Lorient, Morbihan, FRANCE, août 1920.
© DR / Archive de Nathalie DELUSIERJeune femme au chapeau
Plus coquettes, les femmes se maquillent davantage, soulignant leur dessin des lèvres avec soin. Wallonie, BELGIQUE, janvier 1921.
© DR / Archive de Michèle TheryMa grand mère
Pour ressembler à leur idole du moment, Rudolph Valentino, les femmes coupent leur cheuveux au ras de la nuque et les coiffent à la gomina. Bouhy, Nièvre, FRANCE, juin 1924.
© DR / Archive de Martine GaulonMa mère
La silhouette féminine change avec les années folles. Les femmes "grandissent", en portant des vêtements souples, avec des poitrines qui s'effacent. Trois-Rivières, Mauricie, Québec, CANADA, juillet 1926.
© DR / Archive de Jacques BÉLIVEAU2 femmes souriantes
Les tenues plus masculines ont même changé les modèles des chapeaux, avec la mode des cheveux courts. Parc de Paris, Ile-de-France, juin 1920.
© DR / Archive de Marie-Claude COULOTDistribution des prix
L'enseignement secondaire pour les jeunes filles, établi début 1880, contribue à l'émancipation féminine de cette époque. Lycée d'Auch, Gers, 1927.
© DR / Archive de Françoise DUPINQuand elles faisaient Caraman
Le genre "garçonne" s'illustre bien ci-dessus avec la masculinisation de la tenue vestimentaire : les sous-vêtements superflus sont supprimés, les jupes se raccourcicent aux genoux, les bas de coton noir sont laissés au profit des bas de soie roses. Rue Caraman, ALGERIE, avril 1927.
© DR / Archive de Helene BOUSQUET CASSAGNERêves
Saint-Jean-Port-Joli, Québec, CANADA, juin 1922.
© DR / Archive de Jacques BÉLIVEAU
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Par Frawsy le 9 Juin 2014 à 23:46
Top 12 du street art brésilien qui emmerde la coupe du monde
D'ici 3petits jours, Sao Paulo deviendra the place to be pour les footeux du monde entier. Et au Brésil, le foot c'est presque une religion ! A tel point qu'ils dépensent des millions pour la rénovation du stade Corinthians de Sao Paulo plutôt que pour construire un hôpital. Et même si on sait que la coupe du monde de la FIFA va leur rapporter un max de pépettes, les locaux sont un peu indignés que le foot passe avant leur santé ou leur sécurité et ils ne se sont pas gênés pour le faire remarquer en peignant des fresques "choc" dans la rue. Le message a le mérite d'être clair.
Source photo : Golem13
Source photo : RT
Source photo : Golem13
Source photo : Golem13
- "Ils vont détruire notre communauté pour la coupe du monde."
Source photo : RT
Source photo : Golem13
- Neymar, la star de l'équipe du Brésil en Black Bloc
Source photo : RT
Source photo : Golem13
Source photo : Golem13
- "La coupe du monde ? Pour qui... On a besoin d'enseignement, d'hôpitaux, de logement et de respect"
Source photo : Golem13
Source photo : Golem13
- "Fifa go home"
Source photo : RT
Et vous, vous en pensez quoi ?
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Par Frawsy le 9 Juin 2014 à 03:12
Chefs-d'oeuvre des jardins de Versailles
Construit pour Madame de Pompadour, favorite de Louis XV, le Petit Trianon abrite dans ses jardins anglais le Temple de l'amour, érigé sur un îlot. On peut y admirer "l'Amour se taillant un arc dans la massue d'Hercule", une statue d'Edmé Bouchardon.
© Dagmar LegrandBassin d'Apollon
Dans le prolongement de la perspective principale reliant le Grand Canal au château, se trouve le bassin d'Apollon. Dieu du soleil et protecteur des Arts, Apollon émerge des eaux sur son char.
© Alain MichotGrille de la cour royale
Après deux longues années de restauration, la cour royale du château de Versailles retrouve les ors de sa grille. Restitution de la grille originale créé autour de 1680, et disparue pendant la Révolution, il aura fallu 15 tonnes de fer pour la ferronnerie et les ornements, et 100 000 feuilles d'or pour lui redonner son éclat.
© Nicole MylleBassin de Flore
Déesse des fleurs et des jardins, Flore, placée au centre du bassin est entourée de quatre amours, symbolise la première saison de l'année. Situé au carrefour de plusieurs bosquets, cet ensemble réalisé par le sculpteur Tuby fait écho au bassin de Saturne.
© Claudia MeyerL'Orangerie
Destinée à abriter les orangers et autres arbustes l'hiver, l'Orangerie de Versailles a été aménagée par Jules Hardouin-Mansart de 1684 à 1686, avant même le début de la construction du château.
© Nicole MylleAllégorie de la victoire
Derrière les grilles du château, l'Allégorie de la victoire sur l'Empire d'Autriche, séparant la place d'armes du domaine du château.
© Christian SarbachGrand Trianon
On le surnomme souvent "Trianon rose" parce qu'il a été construit en marbre rose. Le Grand Trianon, dont la construction a été confiée à l'architecte Jules Hardouin-Mansart, abritait les appartements privés de Louis XIV, lorsque celui-ci fuyait les mondanités de la cour.
© Colette ColletLe carrosse de Xavier Veilhan
En 2009, tel un origami de métal plié, les visiteurs ont pu admirer le carrosse de Xavier Veilhan tiré par six chevaux, une course figée au beau milieu de la cour de Versailles.
© Jacky CudonHameau de la Reine
Dépendance du Petit Trianon, le Hameau de la Reine a été conçu pour Marie-Antoinette qui, loin de la cour, de ses fastes et de ses contraintes, y vivait une vie quasi-paysanne. Dans cette ferme aux allures normandes, elle y élévait vaches et brebis, soigneusement entretenues par ses domestiques.
© Catherine ZeddayBassin de Saturne
Placé dans la partie sud des jardins et faisant écho au bassin de Flore, le bassin de Saturne, sculpté par François Girardon, symbolise l'hiver.
© Claudia MeyerChapelle royale
La chapelle royale de Versailles n'aura été achevée qu'en 1710, à la fin du règne du Roi-Soleil. Au-dessus de l'autel, le célèbre orgue que l'on doit à Robert Clicquot (1645-1719).
© Jean-Claude AllinStatue équestre de Louis XIV
Dans la cour d'honneur de Versailles, la statue équestre du Roi-Soleil érigée sous Louis-Philippe en 1836 et réalisée par le sculpteur Louis Petitot.
© Daniel Le TirantTemple d'amour
Le Temple de l'amour du Petit Trianon et ses douze colonnes corinthiennes a été conçu par Richard Mique en 1778 dans le jardin anglais du Petit Trianon.
© Jean-Claude AllinEntrée royale
<:FIGURE style="WIDTH: 630px" class=ccmcss_cms_figure>
<:FIGCAPTION>Grille dorée du château de Versailles, récemment restaurée pour une entrée royale.
© Nicole Mylle
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Par Frawsy le 9 Juin 2014 à 03:09
Les plus beaux ponts de Paris
Du pont Mirabeau à la toute nouvelle passerelle piétonnière Simone de Beauvoir, remontez le cours de la Seine et découvrez en images les plus beaux ponts de Paris, croqués par nos lecteurs. Classé monument historique, le pont Mirabeau a été construit à la toute fin du XIXe siècle pour relier les XVe et XVIe arrondissements. Rendu célèbre par Guillaume Apollinaire, qui lui a dédié un poème, il est enjambé par quatre statues allégoriques rep... Lire la suite
© Yves PradoLe pont de Bir-Hakeim
Reconstruit en 1905 à l'emplacement de l'ancienne passerelle piétonnière de Passy, le pont de Bir-Hakeim est surmonté d'un viaduc métallique qui laisse passer la ligne 6 du métro. Récemment, une piste cyclable a été aménagée à côté de la chaussée. Au milieu du pont, des escaliers permettent de rejoindre l'Ile aux Cygnes.
© Gérard RobertLe pont d'Iéna
Commandé par Napoléon, le pont d'Iéna fait face à l'Ecole Militaire. Construit entre 1808 et 1814, il a été élargi à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900, pour accueillir la foule de visiteurs venus admirer les pavillons du Trocadéro et surtout la Tour Eiffel. Quatre guerriers gaulois, grec, romain et arabe, encadrent le pont.
© Lucie ParmentierLa passerelle Debilly
Inscrite aux monuments historiques, la passerelle piétonne Debilly a été construite pour l'Exposition Universelle de 1900. Imaginé par l'architecte du pont Alexandre III, cet ouvrage métallique ne devait être que provisoire, tout comme la Tour Eiffel. Elle est finalement légèrement déplacée en 1906 pour devenir permanente.
© Sandrine LecuyerLe pont de l'Alma
Inauguré par Napoléon III en 1856, le Pont de l'Alma rend hommage aux régiments ayant combattu lors de la guerre de Crimée. A l'origine, quatre statues représentant un zouave, un grenadier, un chasseur à pied et un artilleur décoraient les piles du pont. Entièrement reconstruit dans les années 70, le pont n'a conservé que son zouave, qui permet d'indiquer le niveau des crues de la Seine.
© Danièle CarieLe pont Alexandre III
Classé aux monuments historiques, le pont Alexandre III a été offert à la France par le Tsar Alexandre III de Russie pour l'Exposition Universelle de 1900. Monumental, (il mesure 40 mètres de large), il a été construit dans l'axe de l'esplanade des Invalides et la relie aux Petit et Grand Palais, également créés pour l'Exposition Universelle.
© Damien DeroueneLe pont de la Concorde
De tous les ponts parisiens, celui de la Concorde est celui qui supporte le plus de trafic, avec ceux du périphérique. En chantier à l'époque de la révolution de 1789, il a été construit avec des pierres provenant de la Bastille, fraîchement démolie. Elargi en 1930, il est aujourd'hui deux fois plus large qu'à son origine. Sa structure néoclassique a cependant été conservée.
© Yves PradoLa passerelle Léopold-Sédar-Senghor
Reliant le musée d'Orsay au jardin des Tuileries, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, qui portait le nom de passerelle de Solférino jusqu'en 2006, a été reconstruite en 1999. Lieu de promenade agréable, elle est jonchée de bancs et de candélabres. Le pont d'origine avait été inauguré par Napoléon III, avant de laisser place à une passerelle piétonnière en 1961, à son tour démolie.
© Pierre-Eric ColletteLe Pont Royal
Classé aux monuments historiques, le pont Royal est le troisième pont le plus ancien de Paris après le pont Neuf et le pont Marie. Construit dans les années 1680, il a été entièrement financé par Louis XIV. Il sera renommé pont National puis pont des Tuileries après la révolution avant d'accueillir les canons de Napoléon, soucieux de défendre le palais des Tuileries.
© Gérard RobertLa passerelle des Arts
Reliant la Cour carré du Louvre à l'Institut de France (appelé Palais des Arts sous le Premier Empire), la passerelle des Arts a été conçue comme un jardin suspendu où les promeneurs aimeraient se prélasser. Voie privée à ses début, on y accédait par un péage. Après s'être effondrée en 1979, elle a été reconstruite quasiment à l'identique.
© Helene GUITARTLe Pont Neuf
Le pont Neuf, qui vient de fêter ses 400 ans, est le plus ancien de Paris. Et pourtant, il est le plus long à traverser la Seine après les ponts du périphérique. Premier pont de pierre construit sur le fleuve, il fut inauguré en 1606 par le roi Henri IV et a parfaitement résisté aux différentes crues de la Seine. Les pieux en bois, qui constituent les soubassements des piliers, sont d'origine.
© Jean-Luc RollierLe pont au Change
Le pont au Change relie l'Ile de la Cité, au niveau de la Conciergerie, à la place du Châtelet. Construit au IXe siècle, le premier pont au Change tient son nom du fait que les premiers courtiers de banque français, les "courratiers de change", s'y réunissaient pour contrôler et réguler les dettes des communautés agricoles.
© Albert AugerLe pont Saint-Michel
Reliant la place Saint-Michel, sur la rive gauche, à l'Ile de la Cité, le pont Saint-Michel a été bâti et démoli plusieurs fois depuis 1378, avant d'être finalement reconstruit en 1857. Les médaillons ornés de "N", qui décorent le tympan, rendent hommage à Napoléon III. L'année suivante, le pont au Change, qui se trouve dans son prolongement, est décoré des mêmes motifs.
© Alain AndreattaLe pont Notre-Dame
Le pont Notre-Dame se trouve à l'emplacement du premier pont construit à Paris, dès l'Antiquité. En 1413, Charles VI fait construire le pont dit "Notre-Dame", qui s'effondrera et laissera place à un nouvel ouvrage rebaptisé le pont du Diable, en raison des nombreux accidents marins qui y ont lieu. Pour faciliter le passage des bateaux, on le remplace alors par une arche métallique unique, réalisée par Jean Résal, concepteur du pont Mirabeau et du pont Alexandre III.
© François DenisLe Petit-Pont
Le Petit Pont relie l'Ile de la Cité au Ve arrondissement, entre le quai de Montebello et le quai Saint-Michel. Présent dès le Moyen-Âge, il a été démoli de nombreuses fois avant d'être reconstruit en pierre, en 1850.
© Gérard RobertLe pont d'Arcole
Construit en 1854, l'actuel pont d'Arcole est, à l'époque, un ouvrage métallique très novateur. Il s'agit du premier pont sans appui traversant la Seine, entièrement réalisé en fer et non plus en fonte. Inscrit dans l'histoire, il a permis à la 2e Division Blindée du Général Leclerc d'arriver sur la place de l'Hôtel de Ville à Libération de Paris, en août 1944.
© Marie FerapieLe pont au Double
Le Pont au Double tient son nom du double denier dont il fallait s'acquitter pour l'emprunter. C'est en 1515 qu'un premier pont est construit à cet emplacement. Commandé par François Ier, il devait permettre d'amener les malades jusqu'à l'Hôtel Dieu. Démoli en 1709, il est remplacé une première fois, puis une seconde en 1883, par une arche en fonte unique, adaptée aux besoins de la navigation.
© Stéphane BanetLe pont Louis-Philippe
La première pierre du pont Louis-Philippe fut posée en 1833 par le souverain lui-même, pour fêter son accession au trône à l'issue des Trois Glorieuses. Anonyme dans un premier temps, ce pont suspendu reliant la rive droite à l'île Saint-Louis est baptisé "pont de la Réforme" (nom qu'il portera 4 ans) après la révolution de 1848, au cours de laquelle il est incendié.
© Fred ArvieuxLe pont Marie
Le pont Marie, qui relie l'Ile-Saint-Louis au quai de l'Hôtel de Ville, est l'un des plus anciens de Paris avec le pont Neuf. A l'origine en bois et surmonté de maisons, il est emporté en 1658 lors d'une crue de la Seine. La construction en pierre est commandée par Colbert en 1677 et n'est plus recouverte d'habitations, cette pratique venant alors d'être interdite.
© Jean-Pierre TolomioLe pont de la Tournelle
Dissymétrique, le pont de la Tournelle épouse volontairement les courbes suivies par la Seine à cet endroit. L'origine de son nom est due à une tourelle de l'enceinte de Philippe Auguste, située à cet endroit. Construit en 1928, le pont rend hommage à Sainte Geneviève, la patronne de Paris, représentée au sommet d'un pylône de 15 mètres de haut.
© Christiane PichardLe pont de Sully
Construit à l'occasion des grands travaux du baron Haussmann, le pont de Sully date de 1876. Composé de deux ponts distincts, prenant chacun appui sur l'extrémité amont de l'Ile Saint-Louis, il a remplacé deux passerelles suspendues appelée Damiette (côté rive droite) et Constantine (côté rive gauche).
© Yves PradoLe pont d'Austerlitz
Construit au début du XIXe siècle, le pont d'Austerlitz avait pour but de relier le faubourg Saint-Antoine, sur la rive droite, au jardin des Plantes, sur la rive gauche. Jugé trop dangereux, il est élargi par deux fois au cours du siècle.
© Jean-Marc AncelinLe pont de Bercy
Situé à l'époque en dehors de Paris, le pont de Bercy a été inauguré en 1864 pour remplacer un ouvrage suspendu, jugé trop léger. Bâti en pierre, le nouveau pont est très imposant et sera encore élargi en 1904 pour accueillir le viaduc sur lequel passe la ligne 6 du métro. Devenu trop étroit pour absorber un trafic de plus en plus dense, il est entièrement reconstruit en béton armé en 1992. Grâce à un habillage en pierre, il semble identique à l'original.
© Yvette GogueLa passerelle Simone de Beauvoir
Dernière née des ponts parisiens, la passerelle piétonnière Simone-de-Beauvoir a été inaugurée en 2006 pour relier les nouveaux quartiers de Bercy, rive droite et de Tolbiac, rive gauche. Sa structure originale composée deux tabliers entrelacés a été conçue dans les ateliers Eiffel, en Alsace. N'ayant aucun appui sur la Seine, elle a une portée de 200 mètres, ce qui l'empêche de gêner la navigation. Jusque là, le pont parisien ayant la plus large portée ét... Lire la suite
© Jean-Pierre Tolomio
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