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    Éolien offshore : deux nouveaux chantiers en France

     

    Avec l’annonce de deux parcs éoliens de près de 500 MW chacun confiés au consortium GDF Suez-Areva, le gouvernement donne un coup d’accélérateur à un programme entamé depuis plusieurs années. La ressource est énorme, mais reste inexploitée…

     

     
     

    Un champ d'éoliennes fabriquées par Areva, chacune ayant une puissance de 8 MW. Il ne s'agit bien sûr que d'un dessin qui préfigure ce que seront les deux sites des futurs chantiers, l'un près du Tréport et l'autre entre l'île d'Yeu et celle de Noirmoutier. © Areva, Dikdak

    Un champ d'éoliennes fabriquées par Areva, chacune ayant une puissance de 8 MW. Il ne s'agit bien sûr que d'un dessin qui préfigure ce que seront les deux sites des futurs chantiers, l'un près du Tréport et l'autre entre l'île d'Yeu et celle de Noirmoutier. © Areva, Dikdak

     
     
     

    En 2027, deux grands parcs éoliens devraient avoir fleuri, l’un sur la Manche, au large du Tréport (Seine-Maritime) et l’autre en Atlantique, entre l’île d'Yeu et Noirmoutier. Ces deux chantiers, prévus de longue date, ont finalement été attribués mercredi 7 mai à un consortium réunissant GDF Suez et Areva. Le choix n’est pas surprenant, correspondant à une répartition entre différents groupes industriels. En 2012, EDF et Alstom, réunis, avaient remporté l’appel d’offres pour les parcs à installer au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), de Fécamp (Seine-Maritime) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados), tandis qu’Areva, associé à l’espagnol Iberdrola, était chargé du parc de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

     

    Ce vaste plan a démarré avec le « Grenelle de l’environnement », en 2009. L’objectif, toujours maintenu, est d’atteindre 25.000 MW en 2020 pour l’énergie éolienne, dont 6.000 pour l’« offshore ». Avec ses façades maritimes, la France a en effet une ressource importante mais encore inexploitée. Actuellement, aucun chantier n’est terminé, alors que les éoliennes au large des côtes du Danemark tournent depuis maintenant 20 ans. Le Royaume-Uni est pionnier en Europe, avec 3.600 MW installés, et l’Allemagne met les bouchées doubles depuis plusieurs années.


    Les idées du gouvernement en matière d’éoliennes en mer. © Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Dailymotion

     

    L'éolien en mer meilleur que l'éolien à terre

     

    Ces efforts sont compréhensibles. Par rapport à l’éolien terrestre, l’offshore présente un meilleur rendement, car les vents sont à la fois plus forts et plus réguliers. Sur l’année, à puissance identique et en France, la production d’énergie électrique serait 75 % plus élevée en mer qu’à terre, selon le ministère. Rappelons que la puissance indiquée d’une éolienne ou d’un parc est celle, maximale, atteinte quand la vitesse du vent se maintient dans la fourchette idéale.

    Sur l’année, la puissance moyenne est bien plus faible et la production électrique varie. Le rapport entre les deux est le facteur de charge. Celui de l’éolien terrestre, en France, est de l’ordre de 20 % et celui de l’éolien en mer plutôt de 30 %. Un champ de 1.000 MW a donc une puissance moyenne d’environ 200 ou 300 MW. L’installation, en revanche, est plus complexe et plus coûteuse (3,5 milliards d’euros pour l’ensemble des six projets français actuels). En 2012, le rapport Énergies 2050 du Centre d’analyses stratégiques chiffrait le coût du mégawattheure à 70 euros pour l’éolien terrestre et à 110 euros pour l’offshore.

    Le potentiel de l'éolien offshore, d'après la FFE (association France énergie éolienne).
    Le potentiel de l'éolien offshore, d'après la FFE (association France énergie éolienne). © Idé

    L'éolien offshore plus difficile en Méditerranée

     

    Chacun des parcs prévus en France représente une puissance maximale d’environ 500 MW (496 pour Le Tréport et pour Noirmoutier). Les quatre parcs déjà attribués affichant un total de 1.928 MW, la production de l’éolien en mer devrait donc être de près de 3.000 MW en 2027 une fois les six champs d’éoliennes en action. L’objectif du Grenelle ne sera donc pas atteint avec ces seuls projets, mais la ministre de l’Écologie a promis que d’autres chantiers seront lancés, notamment en Méditerranée, pour l’instant dépourvue de pales.

     

    La conquête de mare nostrum par Éole ne sera cependant pas facile, car les profondeurs près des côtes sont bien plus importantes que sur la façade atlantique, en mer du Nord ou dans la Manche. Or, les Français n’ont jusque-là conçu que des éoliennes ancrées sur le fond, et il faudra donc apprendre à les faire flotter

     

    Environnement:  Éolien offshore : deux nouveaux chantiers en France

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    L’expédition 7e continent traque les déchets plastiques en Atlantique

     

    L’accumulation de déchets plastiques, baptisée « 7e continent », est surtout connue dans le Pacifique. Mais elle existe aussi en Atlantique. Patrick Deixonne entame aujourd’hui une nouvelle expédition dans la mer des Sargasses pour étudier, cartographier et médiatiser cette pollution marine dangereuse et méconnue.

     

     

    Le catamaran utilisé pour l’expédition 7e continent au sein du gyre de la mer des Sargasses. On le voit ici dans le port du Marin, à Fort-de-France, en Martinique, avant son départ, lundi 5 mai. © Expédition 7e continent, 2014

    Le catamaran utilisé pour l’expédition 7e continent au sein du gyre de la mer des Sargasses. On le voit ici dans le port du Marin, à Fort-de-France, en Martinique, avant son départ, lundi 5 mai. © Expédition 7e continent, 2014

     
     

    Ce soir, à Fort-de-France, en Martinique, un catamaran de 18 mètres, quittera le port du Marin. Le voilier mettra cap au nord pour entrer dans la mer des Sargasses. Pour la seconde fois, l’expédition 7e continent, dirigée par l’explorateur Patrick Deixonne, part à l’assaut de ces masses de matière plastique de toutes tailles, du gros déchet flottant aux microscopiques particules réparties au sein d’une profonde couche d’eau. En 2013, l’expédition avait exploré le « gyre » central de l’océan Pacifique, où cette accumulation prend des proportions énormes. Patrick Deixonne avait commenté pour Futura-Sciences les résultats de cette étude menée à bord du bateau.

    Cette fois, le travail, étalé sur trois semaines, porte sur l’Atlantique nord, touché lui aussi par cette pollution insidieuse et mal connue, et sera conduit dans le gyre de la mer des Sargasses, entourée par le Gulf Stream. Sous la direction de Claire Pusineri, biologiste, l’équipe scientifique du bord mettra en œuvre plusieurs expériences, mises au point au Cnes, à l’Esa et à l’Icam de Toulouse. Mise à l’eau une heure par jour, une bouée plongeante mesurera la quantité de particules de plastique jusqu’à 30 m, en même temps que des paramètres physiques (température, salinité et luminosité) et biologiques (quantité de phytoplancton). Réalisée par des ingénieurs de l’Icam de Toulouse en collaboration avec le Cnes, cette bouée baptisée Gyroplastique servira non seulement à ces mesures directes, mais aussi à améliorer les méthodes de détection des matières plastiques dérivantes par les satellites. Des bouées dérivantes seront larguées pour un suivi à long terme.

    La route du navire durant les trois semaines de l'expédition. Les puces de couleur indiquent les endroits où seront prises des images par satellite, dans le domaine visible avec Pléiades (balises roses) et par radar avec TerraSAR-X (en vert), ou les deux (en violet).
    La route du navire durant les trois semaines de l'expédition. Les puces de couleur indiquent les endroits où seront prises des images par satellite, dans le domaine visible avec Pléiades (balises roses) et par radar avec TerraSAR-X (en vert), ou les deux (en violet). © Expédition 7e continent, 2014

     

    Une cartographie mondiale des déchets de plastique

     

    Le filet Manta, déjà utilisé dans l'océan Pacifique, effectuera des collectes deplancton et des petites particules de plastique qui seront analysées après le retour à terre. Des capteurs de polluants, constitués d’un gel concentrant les composés chimiques, ont été mis au point pour cette expédition par le laboratoire IMRCP (interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique) de Toulouse. Ils permettront de caractériser les polluants organiques, comme les hydrocarbures, les phtalates et le bisphénol A. Ces molécules seront également recherchées dans la chair des poissonsprélevés par un fil de pêche que traînera le navire.

    Toutes ces mesures seront géolocalisées et même imagées grâce à des images Spot et Jason, ce qui permettra une cartographie de ce « continent de plastique », selon l'expression imagée souvent employée. Cette expédition scientifique est aussi médiatique. Car, comme nous l’expliquait Patrick Deixonne, cette pollution, reste relativement ignorée. L’explorateur, qui l’a découverte en traversant l’Atlantique à la rame en 2009, veut la faire connaître et faire prendre conscience de son ampleur. En effet, il n’est pas anodin que des organismes marins, du plancton au poisson, ingèrent et concentrent ces polluants, sous forme de molécules ou de microdéchets. L’équipe entend bien ne pas s’arrêter là. Après l’expédition dans le Pacifique en 2013 et cette nouvelle étude dans l’Atlantique, l’explorateur prévoit en 2015 un voyage dans l’Atlantique sud.

    Parce qu’il s’agit de sensibiliser, l’équipe a organisé en parallèle l’opération « De la Seine jusqu’au 7e continent », entre Châtillon-sur-Seine et Le Havre, en passant par Paris. Grâce au programme scolaire Argonautica, du Cnes, et aux établissements d’enseignement agricole, collèges et lycées seront successivement mobilisés pour des actions pédagogiques en lien avec l’expédition. Les classes suivront le journal de bord et pourront même avoir des liaisons radio avec l’équipage. Encore plus que les autres, les jeunes générations doivent être sensibilisées à l’impact de nos gestes quotidiens sur l’océan. Jeter un sac en plastique dans la nature, c’est l’envoyer dans l’estomac d’organismes marins…

     

    Environnement:  L’expédition 7e continent traque les déchets plastiques en Atlantique

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  • Le Costa Rica, le paradis de la biodiversité

      

    Les photographes animaliers Christine et Franck Dziubak se sont installés près du volcan Tenorio, au Costa Rica où ils ont ouvert un ecolodge.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La rainette aux yeux rouges

    Le Costa Rica est le paradis de la biodiversité. Parmi les animaux qu'il abrite, on peut citer cette rainette aux yeux rouges, de couleur vert clair, qui vire au vert très sombre durant la nuit.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La cascade du Rio Celeste

    Le Rio Celeste est une rivière de la région de Gatuso. Ses eaux bleues sont dues à une réaction chimique entre le carbonate de calcium et le souffre rejeté par le Tenorio.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le Parc National de Palo Verde

    Le Parc National de Palo Verde s'étend sur 9 467 hectares. Créé en 1980, il est situé entre les fleuves Tempisque et Bebedero et le Golfe de Nicoya.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Les reptiles tropicaux

    Ces deux animaux, le serpent perroquet (Leptophis depressirostris) et le basilique vert (Basiliscus plumifrons) sont des reptiles tropicaux. Leurs couleurs vives sont à l'image de leur tempérament, plutôt nerveux et agressif.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Depuis la route venant de Cañas

    Cañas est située dans la province la moins peuplée du Costa Rica. Cette région est idéale pour l'observation des animaux, notamment celle des oiseaux.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le papillon morpho

    Le papillon morpho (Morpho didius) est un papillon bleu iridescent de la famille des Nymphalidés qui vit dans les forêts tropicales d'Amérique Centrale.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le singe hurleur

    Le singe hurleur à manteau (Alouatta Palliata) est frugivore et il passe la plupart de la journée à digérer, perché dans les arbres.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La Lagune de Caño Negro

    Cette partie du Costa Rica est recouverte de la végétation caractéristique des zones humides. Elle est habitée par de nombreuses espèces d'oiseaux et 3 espèces de singes, ainsi que par des caïmans, des lézards et des chauves-souris.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le caïman

    Le caïman à lunettes (Caiman crocodilus) mesure entre 1,20 à 2,60 mètres de long. Il vit dans les marécages, les mangroves ou dans les fleuves de la forêt tropicale humide.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La plaine du Guanacaste

    Après de nombreuses années de recherche, le Costa Rica a lancé des grands travaux d'aménagement pour développer l'énergie éolienne. Aujourd'hui, les éoliennes se dressent fièrement face au lac et au complexe volcanique de Tenorio.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Insecte et couleurs vives

    Le Costa Rica abrite 10 000 espèces d'insectes.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Une vue sur le Volcan Tenorio

    Le volcan Tenorio est un stratovolcan qui culmine à 1 916 mètres d'altitude. Il est aujourd'hui éteint, même si l'on peut observer des fumerolles s'échapper régulièrement des cratères.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La vipère de Schlegel

    La vipère de Schlegel (Bothriechis schlegelii), est une petite vipère venimeuse qui appartient au genre des crotalinae. La forme triangulaire de la tête est très caractéristique de cette espèce.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Un coucher de soleil à Guanacaste

    Le Costa Rica offre une multitude de paysages tous les plus somptueux les uns que les autres.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le Rio Celeste

    C'est à Los Tenideros, le Parc Naturel du volcan Tenorio, que naît le Rio Celeste. Un dicton local affirme : "Quand Dieu termina de peindre le ciel en bleu, il lava ses pinceaux dans le Rio Celeste".
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La rainette

    Cette grenouille (Hyla ebraccata) vit dans les forêts boisées. Cette rainette de la famille des Hylidés a pour habitude de vivre du crépuscule au petit matin.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le village de Bijagua au soleil couchant

    Bijagua est un petit village situé entre les deux volcans Tenorio et Miravalles.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le capucin

    Ce singe sajou (Cebus Olivaceus) est un primate de petite taille, habitant dans les forêts tropicales humides et chaudes.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La cigogne d'Amérique

    La cigogne ou tantale d'Amérique (Mycteria Americana) est un grand oiseau, aux longues pattes, dont la tête chauve et les ailes grisâtres contrastent avec un corps d'un blanc immaculé.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le Rio Celeste dans le Parc Naturel du Tenorio

    Les volcans Tenorio et Miravalles sont tous les deux endormis. Ces deux massifs volcaniques sont situés au sud-est de la Cordillère de Guanacaste.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    L'insecte et la feuille

    Pour cet insecte, l'heure des provisions a visiblement commencé !
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La route de Cañas

    Un paysage désert et idyllique caractérise la route de Cañas.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La Laguna Azul du Rio Celeste

    Tout en contraste avec le vert de la forêt, le bleu incroyable des eaux du Rio Celeste est particulièrement vif et enchanteur.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le sous-bois

    Le Parc National du volcan Tenorio est une destination idéale pour les amoureux de nature et d'exotisme.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le cratère du volcan Tenorio

    Seuls de vagues écrits rapportent que le volcan Tenorio a un jour eu une activité volcanique. Mais il n'existe pas de témoignage formel.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Palo Verde

    Une grande partie du Parc de Palo Verde est inondée par les pluies abondantes et le débordement des rivières.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Deux papillons sur une feuille d'heliconia

    L'heliconia est un genre de plantes originaires d'Amérique Centrale. Elle compte entre 100 et 200 espèces différentes.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Au pied de la cascade du Rio Celeste

    Les eaux bleues du Rio Celeste ne sont pas les seules à renfermer une beauté à couper le souffle. Sa cascade est aussi l'un des plus beaux endroits du pays.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le paresseux à trois doigts

    Les paresseux sont parmi les animaux les plus adaptés à la vie arboricole. Celui-ci est un paresseux à gorge brune.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le volcan Miravalles

    A 15 km au nord de Bagaces, le volcan Miravalles s'élève à 2 028 mètres d'altitude. Son cratère mesure 600 mètres de diamètre.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Un insecte de nuit

    Au Costa Rica, les animaux nocturnes sont nombreux. Pour les observer, il faut s'adapter à leur rythme de vie... et donc sortir la nuit.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le majestueux Tenorio

    Le volcan Tenorio s'élève majestueusement sur la plaine.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le toucan à mandibule brune

    Le toucan à mandibule brune, appelé aussi toucan de Swainson, est l'un des plus grands toucans du monde. Son bec peut atteindre 20 centimètres de long.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    La forêt tropicale humide au petit matin

    La forêt tropicale humide est caractérisée par des arbres hauts et denses et un climat chaud et humide. La biodiversité y est d'une richesse extrême.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Soleil couchant sur le volcan Miravalles

    L'énergie géothermique du volcan Miravalles est exploitée depuis 1994. 85 % des besoins du Costa Rica sont couverts grâce à ce volcan.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le savacou huppé

    Le savacou huppé (Cochlearius cochlearius) est un héron nocturne, assez trapu, doté d'un très grand et large bec.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Le volcan Arenal

    L'Arenal est le volcan le plus jeune du Costa Rica et le plus actif.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Les ponts suspendus

    Le Parc National propose des itinéraires à travers des ponts suspendus dans la canopée.
    ©  Christine et Franck Dziubak

    Les eaux turquoise du Rio Celeste

    Les eaux du Rio Celeste semblent se mêler au brouillard de la forêt.
    ©  Christine et Franck Dziubak
     

     
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  • Tour du monde des mangroves

      

    Ecosystème méconnu, la mangrove est une zone de jonction entre la mer et la terre dans les régions intertropicales. On estime aujourd'hui qu'elle recouvre près de 150 000 km² de la surface du globe. En Afrique, en Asie et en Amérique du sud, on retrouve les paysages étonnants que forment les palétuviers et leurs racines échasses.
    ©  Grégory Boinel

    Koumac en Nouvelle-Calédonie

    Ici, près de Koumac en Nouvelle Calédonie. La mangrove calédonienne est aujourd'hui mondialement connue grâce au cœur de Voh photographié vu du ciel par Yann Arthus-Bertrand. Très dense mais assez basse, la mangrove couvre une surface d'environ 200 km² en Nouvelle-Calédonie.
    ©  Michel Prochasson

    Anse du Souffleur, Port Saint-Louis en Guadeloupe

    Un sentier sur pilotis a été aménagé pour permettre au visiteur d'accéder aux paysages grandioses de la mangrove guadeloupéenne. A deux pas des plages de sable fin vivent oiseaux et autres crabes violonistes, communément surnommés les "cé ma faute" très facilement observables à partir du sentier.
    ©  Sébastien Terrasse

    Parc de Los Haitises, République Dominicaine

    Uniquement accessible par voie maritime le Parc National de Los Haitises, en République Dominicaine est situé au sud de la péninsule de Samana. Il recèle des trésors naturels dont la mangrove grâce à son climat subtropical mais aussi l'île aux oiseaux où on peut observer pélicans, perroquets et pique-bœufs.
    ©  Patrick Peralta

    Sentier des Salines en Guyane Française

    Les racines-échasses des palétuviers s'ancrent dans la vase et permettent aux arbres de résister aux courants générés par les marées. Située dans la zone de balancement des marées et alimentée en eau douce à l'abri des courants marins, la mangrove se développe principalement dans les estuaires et les lagunes.
    ©  Christian Tessier

    Marais du Kakadu National Park, Australie

    Inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 1981, le parc National de Kakadu permet d'étudier l'évolution des mangroves dans les estuaires et sur le littoral au nord de l'Australie. Les scientifiques étudient notamment l'impact des activités humaines sur ces écosystèmes fragiles.
    ©  Philippe Ronceray

    Sur le marais de Kaw, en Guyane

    En canoë sur le marais de Kaw, vous découvrez une diversité biologique impressionnante et notamment des oiseaux tels que l'ibis rouge ou l'aigrette. On peut aussi apercevoir l'œil jaune d'un caïman. Au marais succèdent la mangrove puis l'estuaire.
    ©  Christian Tessier

    Mangrove de Guadeloupe

    La mangrove guadeloupéenne couvre une surface d'environ 8 000 ha. Elle est située principalement autour de Grand Cul-de-Sac Marin et à partir des rives de la rivière salée, sur la partie centre nord de l'île. On y distingue trois types de mangrove : maritime, arbustive et haute. A chacun correspond un type de palétuvier : rouge, noir ou blanc.
    ©  Christophe Mouézy

    Khao Lak en Thaïlande

    Le parc national de Laem Ru, situé sur la côte ouest de la Thaïlande, est bordé par la mangrove au-delà de laquelle s'étend la forêt tropicale. C'est en barque qu'on peut visiter le littoral tropical thaïlandais. Le parc n'accueille aucun résident permanent si ce n'est un refuge pour pêcheurs.
    ©  Olivier Massoni

    Péninsule de Gove, Australie

    La péninsule de Gove est réputée pour ses ressources minières. Néanmoins le territoire Nord auquel elle appartient possède un climat tropical qui permet le développement de la mangrove près des côtes où vivent les si fameux crocodiles d'Australie.
    ©  Françoise Mayenson

    Mangrove aux Trois-Ilets, Martinique

    Parcourir la mangrove des Trois-Ilets se fait idéalement en kayak. C'est une activité reposante l'après-midi pour fuir à la fois les plages encombrées et la chaleur du soleil tropical. On peut alors prendre tout le temps et tendre l'oreille pour écouter le chant des oiseaux.
    ©  Christiane Mothiron

    Le marais de Kakadu, Australie

    Le parc National de Kakadu, situé au nord de l'Australie, abrite 21 des 29 espèces végétales présentes en Australie qui forment la mangrove. Les menaces à peser sur le parc sont l'exploitation des mines d'uranium et l'invasion d'espèces intrusives. Néanmoins, l'UNESCO atteste aujourd'hui que ces menaces sont sous contrôle.
    ©  Philippe Ronceray

    Coucher de soleil sur Kakadu

    Situé à 200 km à l'est de Darwin, le parc se trouve entre les rivières de Wildman et Alligator River. On dit que la rivière ne contient que des crocodiles et qu'elle doit son nom à un explorateur peu naturaliste.
    ©  Alice Aubert

    Mangrove des Trois-Ilets, en Martinique

    La mangrove représente 6 % de l'espace boisé de Martinique. C'est au sud et au centre de l'île qu'on la retrouve principalement dans de petites baies abritées de la côte, près de Robert, du François, de la Baie des Anglais et à la presqu'île de la caravelle. La plus grande étendue est celle de la baie de Génipa, 1 000 ha.
    ©  Christiane Mothiron

    Parc National de Cahuita, Costa Rica

    Le parc National de Cahuita est situé sur la péninsule du même nom. Le visiteur chemine entre la plage et la mangrove et découvre ainsi toute sorte d'espèces insolites telles que le Chocuaco ou le singe hurleur du Costa Rica. La mangrove occupe environ 250 ha.
    ©  Lydia Férard

    Mangrove de l'Ile Maurice

    L'île d'Ambre est située à 20 minutes environ de bateau de Grand-Gaube, un village touristique de l'Ile Maurice. C'est une petite île à la fois réserve ornithologique et forêt mauricienne tellement la mangrove y est dense. Le bassin entouré de mangrove abrite une faune diversifiée. 
    ©  Jean-Pierre Marro

    Bali, Indonésie

    A Saunur, sur Bali, existe un centre d'information sur la mangrove et tout l'écosystème qu'elle représente. Le centre fournit des explications quant au management et aux programmes de conservation mis en place en Indonésie. Des sentiers sur pilotis permettent au visiteur de se promener les pieds au sec.
    ©  Hadrien Jauny

    République Dominicaine

    La République Dominicaine propose des excursions en kayak à la découverte des canaux laissés ouverts par la mangrove. De plus, il est possible de visiter certaines grottes qui ajoutent à la magie des paysages.
    ©  Nicole Wolf

    Kerala, Inde

    En Inde, le tsunami a gravement endommagé la mangrove qui représente 6 740 km² soit près de 7 % de la surface totale de la mangrove mondiale. Kerala, mais aussi Maharashtra et Karnataka firgurent parmi les forêts de mangrove protégées aujourd'hui en Inde.
    ©  Francis Frenkel

    Kakadu, territoire du Nord

    On retrouve le Parc National de Kakadu parmi les 23 sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Le site est classé comme paysage naturel mais aussi en tant que paysage culturel du fait des vestiges préhistoriques et aborigènes qu'il abrite.
    ©  Alice Aubert
     

     
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  • Aldabra, un trésor de biodiversité

     

    Le Muséum national d'Histoire Naturelle prend des airs de fête à l'occasion de la Journée Mondiale de la Biodiversité, en présentant depuis le 22 mai une exposition éblouissante. Aldabra, ou le sanctuaire du vivant recelant des trésors de biodiversité à l'état pur. Perdu au milieu de l'océan Indien, entre Madagascar et l'Afrique, ce coin de paradis est composé de 42 îlots, formant ainsi le plus grand atoll émergé du monde.
    ©  Foto Natura

    De ravissants crabes multicolores

    Des poissons par milliers, une pluie d'oiseaux, des reptiles préhistoriques, des crabes multicolores... Venus de Madagascar, emportés par les tempêtes et les courants marins, ils se sont échoués sur le calcaire aride d'un atoll oublié du temps. Au fil des siècles, l'évolution a modelé un monde remarquable, un écosystème dynamique, parfaitement équilibré et unique au monde.
    ©  Foto Natura

    Un isolement total

    Aldabra est l'un des plus grands sanctuaires naturels au monde toujours intact. Il bénéficie d'un écosystème unique sur notre planète. Il a évolué dans un isolement presque total depuis plus de 125 000 ans, période à laquelle il a été submergé pour la dernière fois par l'océan.
    ©  Foto Natura

    Les requins d'Aldabra

    Dans les eaux translucides, tout autour de l'atoll, des dauphins croisent des requins marteaux, à pointes noires, comme ici, ou d'énormes requins baleines, paisibles mangeurs de plancton.
    ©  Foto Natura

    Le bernard-l'hermite

    Fragile et exposé à de nombreux prédateurs, le bernard-l'hermite s'abrite dans une coquille qui le protège. Lorsqu'il deviendra trop gros, il en changera. Ses yeux étonnants sont en fait portés par des pédoncules et entourés par des antennes.
    ©  Foto Natura

    Les plages, refuges des tortues marines

    Plus aventureuses que les tortues terrestres, les tortues marines parcourent des milliers de kilomètres dans l'océan avant de venir pondre sur Aldabra. Elles sont environ 5 000 à fréquenter les plages de l'atoll.
    ©  Foto Natura

    Un ballet incessant de couleurs

    Rouges écarlates, roses fluorescents, jaunes éclatants, violets profonds, bleus lumineux. Ce festival de teintes radieuses forme un décor sans cesse en mouvement. Coraux, poissons, éponges, étoiles de mer, crabes, anémones... Le récif est un aquarium naturel, incroyablement luxuriant.
    ©  Foto Natura

    Les bras tentaculaires des chenaux

    Tels de longs bras tentaculaires, les chenaux relient le lagon à l'océan créant de puissants courants et faisant ainsi voguer toute la faune aquatique, des poissons aux tortues marines.
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    L'oiseau à la poche rouge

    Aldabra est notamment l'un des sites privilégiés de reproduction des frégates. Les colonies de frégates du Pacifique se chiffrent à 6 000 couples, auxquels il faut ajouter 4 000 couples de frégates ariel. Ces oiseaux sont reconnaissables par la poche rouge que les mâles ont sous la gorge et qu'ils déploient pendant la saison des amours.
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    Une imbrication d'écailles

    Les tortues vertes affectionnent les 75 plages tournées vers le large, tandis que les tortues imbriquées comme celle-ci, moins nombreuses, optent pour les plages plus calmes de l'intérieur du lagon.
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    Les chauves-souris, seuls mammifères d'Aldabra

    Les uniques mammifères à avoir colonisé naturellement les Seychelles sont des chauves-souris, comme la roussette des Seychelles, qui se nourrit de fruits et de nectar. Aldabra abrite également quelques chauves-souris insectivores, plus discrètes...
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    Habitantes depuis des millénaires

    Les tortues géantes sont des reptiles préhistoriques vivant sur Aldabra depuis plus de 200 000 ans. Hors d'atteinte de la concurrence des mammifères, les tortues géantes s'y reproduisent ici en toute tranquillité.
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    Un oiseau qui ne sait pas voler

    Les nombreuses colonies d'oiseaux d'Aldabra pêchent, paradent, nichent, chassent et se reposent au bord du lagon, composant ainsi un monde unique, sonore et coloré. L'atoll est également le dernier refuge dans l'océan Indien de cet oiseau ratite, c'est-à-dire incapable de voler, qu'est le râle d'Aldabra.
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    Requins pointes noires

    Les requins à pointes noires se déplacent généralement en groupe, et se retrouvent souvent près des côtes en eaux peu profondes. Il se reconnaît facilement à sa forme oblongue et fine mais surtout grâce aux extrémités noires de ses nageoires.
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    Anémone jaune

    Cette anémone d'un jaune pâle est préservée de la pollution humaine dans cet archipel et peut se développer tranquillement.
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    Banc de poissons chauve-souris

    Ce banc de poissons chauve-souris traverse une passe pour se rendre dans le lagon, près de la côte. Les juvéniles se rencontrent plus souvent dans les mangroves ou les récifs abrités où ils cherchent à s'isoler dans des cavernes.
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    Une jeune frégate en demande

    Cette jeune frégate est visiblement en train de s'égosiller... Nu à la naissance, ce bel oiseau rouge et noir à l'âge adulte, acquiert dès les premières semaines de sa vie, un duvet gris bien fourni. Ce ne sera que vers ses 4 mois au minimum qu'il pourra envisager de prendre son envol.
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    La plus grande population de tortues terrestres

    Les tortues terrestres géantes constituent à Aldabra la plus importante population mondiale. On estime qu'elles sont plus de 100 000 sur l'atoll, alors qu'elles ne seraient que 15 000 aux Galápagos.
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    Un patrimoine mondial de l'humanité

    Aldabra constitue un véritable cadeau fait à l'humanité puisque depuis 1982, l'atoll est classé Patrimoine Mondial par l'UNESCO.
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    Un endémisme important

    Le taux d'endémisme sur l'archipel d'Aldabra est très élevé : 26 plantes rares et 380 insectes s'y côtoient. Le lagon fait partie des quatre systèmes écosystémiques étudiés par les chercheurs, avec les chenaux, les récifs et les forêts marécageuses.
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